La tristesse de Daphné me frappa en plein cœur. Voir son deuil me faisait plus mal que la réalisation de ma propre mort lors de mon réveil fantôme. Aussi étrange que cela pouvait paraître, être détaché du fil de la vie m'avait aussi détaché d'émotions fortes, de regrets. Il y en avait eu mais je me rendais compte qu'ils s'étaient vite effacés. J'avais changé en fait. Pourtant, là, je ressentais toutes les émotions de plein fouet et je préférais ça à de l'indifférence. Ma mort ne changeait plus rien pour moi depuis le temps ; pour Daphné, cela changeait tellement de choses...
Lorsqu'elle enserra Henriette dans ses bras, ma main s'était ouverte puis refermée sur elle-même, dans un élan avorté. Je voulais tellement faire partie de cette étreinte... Pauvre Henriette, je prendrai le temps de tout éclaircir avec elle plus tard, je lui devais bien ça. Parler à Henriette, parler à Daphné, parler parler parler. Les mois avaient coulés, nombreux, pendant lesquels je m'étais cloisonné dans cet Institut par défaut, n'interagissant qu'avec ce qu'il s'y trouvait et maintenant qu'une étincelle externe était entrée, j'avais pris feu et je voulais tout faire au plus vite, tout en même temps, être sur tous les fronts pour ne pas faire perdre de temps aux vivants.
Mais non, la priorité était ma sœur. Je savais qu'Henriette nous comprenait mais j'étais quand même désolé de... l'utiliser, il n'y avait pas d'autres mots. Je hochais la tête à sa proposition de dialogue isolé, je ne pouvais pas me contenter de laisser la discussion en suspens là. Je me levai quand elle prit les écouteurs dans sa main, prêt à m'éloigner dans le coin opposé de la pièce puis hochai de nouveau la tête.
« On prendra 20 minutes max. »
C'était sans appel. Oui on aura l'occasion de se reparler, nous devions nous forcer à y aller avec modération. Pour autant que je faisais confiance à Henriette pour ne pas nous écouter à travers le bruit de sa musique, je ne faisais pas confiance aux mots qui pouvaient fuir de nos bouches dans les interstices de silence. Les secrets étaient précieux chez les Press, plus que je ne le savais encore. J'avais déjà fait fuiter celui d'Henriette, j'avais déjà dépassé le quota. Alors, même si ça passait pour une traîtrise, j'invitais Daphné à dialoguer dans la salle de bain en repoussant la porte derrière elle. Je traversai quant à moi le mur par habitude et me frappai le front l'instant d'après. Mince, je l'avais peut-être effrayé en faisant ça, quel nigaud ! Reste cool, reste cool...
« Désolé... » m'excusai-je quand elle rentra. Je me rapprochais d'elle, car même si le contact était impossible je pouvais quand même réduire la distance. « Oh, Daphné, je suis si heureux que tu sois venu à l'Institut, même si cela me rend triste aussi. Malgré que je sois... je suis toujours là. Mais ne perdons pas de temps. Quand tu dis lui, tu parles bien d'Owen, hein ? Et surtout, Daphné, tu m'épates. Comment t'as fait pour... » Mode ultra chuchotage activé. « Comment t'as fait pour devenir élève ici sans aucun pouvoir ? T'en as développé un ou quoi ? »
J'étais réellement épaté. J'adorais ma petite sœur que rien n'arrêtait.
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
~~*~~*~~*~~*~~*~~
Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
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Dim 14 Juin - 22:07
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Henriette : (...) (...)
Daphné se mordilla la lèvre inférieure. C'est vrai que c'était tentant, de lui demander un peu de temps et de pouvoir parler tranquillement avec son frère. Mais elle ne pouvait pas se le permettre. C'était la première fois qu'elles se rencontraient, mais même si Henriette semblait vraiment être très gentille, elle ne voulait vraiment pas abuser du pouvoir de cette fille qu'elle ne connaissait même pas. C'étai gentil de lui dire qu'il ne leur restait que peu de temps. Très gentil aussi de dire que dès demain elle pourrait lui permettre de parler à son frère beaucoup plus longtemps. Mais... non, décidément, la Lowrens ne la connaissait pas assez pour être capable de lui demander ce genre de service. Et vu dans quel état elle se mettait pour lui permettre de parler à Orion, elle ne lui imposerait pas ça tous les jours, c'était évident !
Orion : (...)
Quoi ? Euh... Daphné a bien entendu ce que son frère vient de demander à son guide du jour ? 20 minutes ? De toute évidence, il semble bien la connaître pour lui demander ça. En même temps, si Henriette avait été la seule personne à qui il avait parlé pendant ces longs mois... c'était normal. Elle était donc heureuse qu'il se permette de lui demander ça. Même si elle aurait préféré mettre fin à l'échange pour aujourd'hui. L'état de la jeune fille l'inquiétait quand même. Lançant un petit regard à la Raja-Yoon, la jaune se leva et sursauta en voyant Orion passer au travers du mur. Elle passa la porte, qu'elle referma, et observa quelques instants le Press. Il était passé au travers du mur... c'était un fantôme. C'état normal. Dans tous les films qu'elle avait regardé les fantômes passaient au travers des murs pour faire peur au vivant. Et c'était exactement ce que son frère venait de faire.
Orion : (...)
Oui. Il a préféré rompre avant de venir ici et... personnellement je n'ai pas tourné la page. Je sais qu'il est venu ici pour apprendre à se contrôler mais je trouvais le temps trop long...
Elle faillit rajouter "et comme tu répondais pas il fallait que je vienne" mais elle se retient. Maintenant qu'elle savait pourquoi il était passé en silence radio depuis presque un an, il valait mieux qu'elle ne dise pas des mots qui pourrait le mettre mal à l'aise. Elle préféra elle aussi baisser le voix pour répondre à sa deuxième partie de phrase. C'était un secret... certainement bien plus gros que le fait qu'Orion soit son frère.
Non. J'ai rencontré une fille, Altea Tsumi. Elle manipule le sang et... quand j'ai su ça j'ai eu l'idée d'entrer à l'Institut. Officiellement, mon pouvoir est de soigner les gens. Altea m'a aidé pendant l'entretien. D'ailleurs c'était pire que de passer le BAC pour une deuxième fois !
Elle rigola doucement et replaça l'une de ses mèches derrière son oreille.
Ton univers est définitivement trop étrange. Mais je suis ravie de savoir qu'il y a des gens gentils, comme Henriette. Tu... il n'y a qu'avec elle que tu pouvais parler ? Ce... n'est pas trop dur de...
Elle ne finit pas sa phrase mais son regard en disait long. Un regard qu'elle avait posé sur son grand frère depuis longtemps et elle ne le quittait plus. De peur de le voir disparaître. Mais il allait bien finir par redevenir un fantôme invisible à ses yeux non ?
Aah l'impatience de Daphné dans ses amours, l'envie de sauver son prochain... Il était indéniable qu'elle était la moins méchante de la famille, elle avait l'étoffe d'une héroïne. Je n'avais rien contre les valeurs héroïques, au contraire, j'avais simplement choisi le camp de ceux qui les embêtent parce que c'était bien plus fun. J'avais ça dans le sang, la Vilénie. Si quelqu'un venait à lui faire du mal, j'aurais plus tendance à échafauder une vengeance qu'un sauvetage dans les règles.
Ah, une Tsumi. Le prénom Altea ne me disait rien, néanmoins Tsumi était clairement un nom que je connaissais. Parmi mes élèves. Oui, c'était ça ! Étrangement, certains noms semblaient s'être affadis dans ma mémoire au fil des mois fantômes. Comme toute mémoire je suppose, mais la mienne semblait un peu différente. Même en allant lire les listes de noms d'élèves affichés sur les différents panneaux de section, dans le but de les retenir justement, certains finissaient par ne plus rien me dire du tout, quand bien même j'y joignais encore un visage, une note ou un comportement l'avant-veille. Je ris quand elle râla sur la dureté de l'entretien.
« Ces entretiens demandent beaucoup de volonté, ouais ! Dire que j'aurais pu assister au tien... »
Depuis qu'Henriette était entrée dans ma vie, je n'étais plus présent aux entretiens des entrants, puisque mon espoir de trouver quelqu'un pouvant me voir s'était accompli et que je préférais passer le temps en sa compagnie. Ce que j'expliquais à Daphné en quelques mots pour qu'elle comprenne le sens de ma phrase.
« En tout cas, chapeau, t'es peut-être bien la première à avoir truandé l'Institut de la sorte. Ça, c'est ma petite sœur ! » conclus-je par une élégante révérence à l'ancienne. Dire qu'elle était entrée sans aucun pouvoir, grâce à une alliance et un subterfuge. J'étais réellement fier d'elle.
« Tu verras, on s'y fait au monde des vilains. Puis c'est surtout cet Institut qui est un conglomérat de fous. Et... moi aussi, je suis content que tu aies eu Henriette pour t'accueillir, tu ne pouvais pas mieux tomber. »
Je soutenais le regard de Daphné. C'était la première fois que j'allais parler de mon ressenti sur Henriette à une autre personne. Jusque-là, je n'avais jamais parlé d'elle, je n'avais jamais pris de recul, j'avais simplement... vécu avec elle.
« Avant qu'Henriette n'arrive en janvier, je n'avais parlé qu'à quelques autres fantômes de l'Institut. Je n'aurais pas cru qu'il y en avait mais si. Enfin, "parler" est un bien grand mot, on n'a jamais eu de réelles conversations intelligibles. Donc oui, dans un sens, je n'ai pu lui parler qu'à elle. Enfin, non ! Attends, je veux dire, pfiou, elle m'a aussi permis de redonner cours ! En me rendant visible aux élèves, c'est elle qui a eu l'idée ! N'est-elle pas merveilleuse ? »
Je m'emportais. Je m'emportais toujours facilement dans mes joies.
« Elle me rend juste visible comme là, avec toi. On fait ça depuis deux mois à peine. Donc je... je parle à un peu plus de monde maintenant. »
Je me tus un instant, reprenant un air plus grave.
« Tu m'as manqué, Daphné. J'aurais tellement aimé pouvoir te parler comme avant tout ce temps. Désolé de ne plus... pouvoir être présent normalement, sans l'intermédiaire d'Henriette. »
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
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Mer 24 Juin - 22:40
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Orion : (...) (...)
Daphné ne put s'empêcher de rigoler légèrement face à la révérence que son frère venait de lui offrir. Au moins, il la félicitait d'être ici. Pas sûr qu'Owen soit du même avis le jour où elle le croisera. Mais ça lui fait plaisir de savoir que son frère est au moins heureux pour elle. Enfin, si jamais un jour quelqu'un arrive à se rendre compte qu'elle n'a vraiment aucun pouvoir, pas sur que Mme Mila souhaite la garder au sein de cet Institut. Mais... la Lowrens est une grande manipulatrice, elle arrivera surement à la faire chanter non ? Quoique, veut-elle vraiment rester ici ? Elle ne sait pas trop.
Orion : (...)
Est-ce que c'était rassurant ce qu'il venait de dire ? Pas vraiment. Les fous, si elle pouvait les éviter, ça lui allait. Bon au moins elle connaissait quelques personnes sympas. Des étudiants et du personnel qu'elle pourrait donc aller voir en cas de soucis. Et puis... il y avait une Bibliothèque ici non ? Elle pourrait donc aller s'y enfermer entre deux cours.
Orion : (...) (...)
Un professeur fantôme. C'est vraiment étrange comme situation. Mais bon, pourquoi pas. Et puis cela veut dire qu'elle aura des chances d'avoir son frère comme professeur ? Alors c'est parfait. Au moins un cours où elle pourra se sentir à l'aise non ? Quoique. Elle ne l'avait jamais vu dans son élément, chez les vilains à enseigner... Qu'est-ce qu'il enseigne déjà ? Il a déjà du lui expliquer une ou deux fois dans des discussions autour d'un repas ou dans des lettres mais disons que la petite blonde n'avait jamais réellement retenu, cet univers ne l'intéressant pas.
Orion : (...)
Ce n'est pas grave tu... ne peux rien y faire. Mais tu es là maintenant. Enfin... ça m'embête de voir Henriette aussi faible mais c'est agréable de pouvoir te revoir. Au moins je sais que tu veillera sur moi.
Petit sourire de la part de la blondinette. C'est vrai : même si elle ne le voit pas, elle sait maintenant que son frère n'est pas... totalement mort, qu'il est encore présent dans les murs de cet institut et qu'il pourra lui venir en aide si jamais quelque chose de vraiment mauvais lui arrive. Bon elle sait qu'il ne sera pas tout le temps derrière ses fesses, notamment s'il donne cours, mais c'est... pour se rassurer elle-même ?
Il faudra que je pense à la remercier quand même...
Daphné et son grand coeur ! Mais c'était clair qu'elle n'allait pas demander à Henriette de se montrer aussi gentille, de lui permette de parler avec son frère, sans lui apporter de l'aide en retour.
Toi qui la connait bien, tu sais ce qu'elle aime ? Des gâteaux, des bonbons, des chocolats, des... euh... autre chose ?
Veiller sur Daphné... Comme j'avais veillé sur Henriette. Non, j'avais suivi Henriette en quête de discussion et de compagnie. Maintenant, il y avait une autre personne que je pouvais suivre dans les couloirs. Ok, formulé comme ça, c'est glauque, c'est pas ce que je voulais dire. Mais et pour lui parler à ma sœur ? La croiser ne suffirait pas. Il faudrait à chaque fois que j'aille chercher Henriette et le temps d'aller la chercher, de voir si elle est disponible et d'avoir son accord, Daphné aurait disparu ailleurs, faisant perdre du temps à Henriette de la retrouver avec moi... Ou alors Daphné pourrait envoyer un texto à Henriette quand elle aurait envie de me voir et Henriette viendrait me chercher dès qu'elle pourrait. Ouais, enfin à condition que je reste toute la journée au même endroit pour que ce soit moins contraignant. Rah si seulement j'avais moi-même un téléphone portable. Si seulement je n'étais pas mort !
J'allais turbiner encore comme ça si mon empathique sœur n'avait pas pensé au bien-être d'Henriette. Je m'en voulais. On trouvera des solutions à ça plus tard, Orion, ce n'est pas la priorité, on aura le temps pour ça. Qu'on approche des 20 minutes ou pas, mieux valait retourner vers Henriette au plus vite.
Et juste après, je me trouvais comme un con à ne pas savoir quoi répondre à la question.
« Euh, je... Euh, oui je suppose. »
Non, attends, je vais trouver quelque chose, je devais trouver quelque chose de plus personnalisé. Je n'avais pas le droit de me sentir aussi proche d'Henriette sans savoir une chose aussi basique que ce qui lui plaisait. Je me rappelai soudain de la fois où je l'avais réveillé trop tôt et où j'avais "partagé" un petit-déjeuner avec elle. Elle avait englouti plusieurs croissants.
« Elle aime beaucoup les croissants. Si tu lui en trouves un qui sort du four d'une boulangerie ou qui a peut-être un petit plus, elle appréciera je pense. »
Il fallait espérer, sinon je pouvais dire au-revoir à l'espoir de reparler à Daphné (gloups).
« Et je pense qu'il faudrait voir comment elle se porte, tu as raison. On a pu parler du plus important, je garderai bien ton secret, promis. »
Je lui jetai un petit regard triste. C'était passé si vite, il faudra que je prenne mon mal en patience. Ma sœur si chère à mon cœur...
« Après toi. » dis-je en montrant la porte. J'allais éviter de repasser à travers le mur devant elle.
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
Haters : 1083
Mer 19 Aoû - 0:06
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière." Avril 2020
Orion : (...)
Comment ça il n'en savait rien ? C'est plus fort qu'elle, Daphné ne peut s'empêcher de froncer les sourcils et d'observer son frère avec un petit air de reproche. Henriette est la seule avec qui il peut parler, une demoiselle franchement très gentille de le laisser enseigner et... il n'était pas capable de savoir ce qu'elle aimait ? Sacré Orion. A moins qu'il soit entrain de la faire marcher ?
Orion : (...)
Prévoir un petit déjeuner pour celle qui est chargée de surveiller les dortoirs ? Parfait. C'était dans ses cordes. Enfin non. En réalité elle ne savait pas. Mais elle pourrait toujours la remercier en lui proposant de venir prendre un petit déjeuner en sa compagnie un jour ou l'autre.
Orion : (...)
Il avait intérêt à garder son secret ! C'était son frère quand même. Et puis s'il n'était pas capable de comprendre alors... elle allait rapidement lui faire comprendre sa fureur, fantôme ou non. Elle n'avait absolument pas peur de s'en prendre à son frère pour le coup. Même si ça serait forcément difficile de part sa nouvelle condition mais tant pis. La Lowrens trouverait bien quelque chose.
Orion : (...)
La petite blonde fait un léger sourire et ouvrit délicatement la porte avant de retourner dans sa chambre. Elle s'approche lentement d'Henriette et lui tapote doucement l'épaule. En espérant ne pas lui faire peur, clairement. Parce que ce n'est pas son but, d'effrayer la pauvre demoiselle qui lui permet de revoir son frère !
Henriette ? On... on a fini de parler. Tu... Est-ce que tu vas bien ?
Elle hésite à lui demander d'arrêter tout de suite mais elle ne le fait pas. Pourquoi ? Parce qu'en réalité, même si elle est inquiète pour l'état de la demoiselle, elle a tellement envie de voir encore son frère. C'est... trop dur de penser qu'il est... définitivement sorti de ce monde.
Il fallait… se concentrer sur Orion. L’imaginer. L’entendre. Le voir. Le sentir. Comme s’il était là. Parce qu’il était bel et bien là. Juste… Pas près d’elle. Et avec quelqu’un d’autre… Sa petite sœur. Il en avait le droit. Tout comme le fait de prendre quelqu’un dans ses bras et de lui parler en secret, en toute intimité, loin de celle qui lui permettait tout ça… Aaaaah. Henriette se sentait bloquée. Elle devait rester sereine et penser à Orion sans pour autant péter de câble. Mais c’était si compliqué… Mais elle devait le faire ! Pour son ami ! Même si une immonde migraine commençait à s’en prendre à elle… Comprenez, rendre visible un fantôme n’est pas problématique ! Mais le faire après l’avoir rendu tangible et surtout, SURTOUT, devoir le maintenir visible sans être dans son champs de vision, c’était compliqué… Elle devait rester concentrée et l’imaginer sans que son esprit ne déraille… Et sans s’évanouir ou faiblir face au mal de tête… Un travail que n’avait pas beaucoup l’habitude de faire la surveillante qui s’était allongée dans le lit et qui essayait de garder ses yeux fixés sur le mur derrière lequel se trouvait le frère et la sœur…
Ce qui l’aidait ? Les quelques bribes qu’elle entendait sans comprendre réellement. Mais ça maintenait Orion et son existence dans son esprit… et donc dans la réalité. Ce fut uniquement grâce à ça que Daphné put s’entretenir avec durant plusieurs minutes qui furent longues, très longues, pour la brune. Et c’est silencieuse qu’elle assuma le taff jusqu’au bout, n’osant même pas les interpeler pour interrompre leurs retrouvailles et manigances.
Heureusement, le duo ne profita pas à outrance et revint bientôt, sous un soupir rassuré mais fatigué de Henriette. Se relevant légèrement et tout en gardant appui sur l’un de ses bras, la Raja-Yoon afficha un petit sourire tout en se frottant le visage.
« Oui oui, faut juste… peut-être éviter dans le futur de couper le visuel. Peut-être prendre un casque anti-bruit ou des boules quiès mais…. » Mais le monde tourna et coupa la parole à la brunette qui tangua un peu sur elle-même. « … Pas… partir dans une autre pièce... » Après quelques secondes de tournis, elle se sentit à nouveau « là ». « Vous avez pu parler assez ? » s’inquiéta-t-elle finalement tout en cherchant des friandises dans son sac mais… Rien. Face à ce vide, elle se mordit la lèvre. Ça devrait aller pour encore quelques minutes… C’était sagement et timidement qu’elle attendait le final pour abandonner son pouvoir.
KoalaVolant
On joue avec les dés ? Huhu (si vous voulez pas, pas grave xD)
Lucky : tout va bien ! Kakarma : Henriette perd le contrôle et tombe dans les pommes ; EN JOIE !
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Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
Haters : 1083
Jeu 8 Oct - 22:50
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière." Avril 2020
Henriette : (...)
Daphné hocha la tête, pour répondre silencieusement à la demande d'Henriette, mais son visage ne tarda pas à afficher des traits inquiets face à la réaction de la jeune femme. Elle devait avoir forcément forcé sur son pouvoir. Oh, la pauvre Lowrens ne pouvait pas comprendre tout ça : ce que l'on peut ressentir lorsqu'on utilise de trop son pouvoir. Puisqu'elle en a pas... c'est compliqué de comprendre en totalité ce que les personnes peuvent ressentir. Mais elle arrive à se l'imaginer. Et puis l'état de sa surveillante de dortoir lui fait clairement comprendre que ça ne va pas au mieux de sa forme. Pas comme elle l'avait vu quelques minutes plus tôt.
Henriette : (...)
Oui oui on a pu parler. Merci beaucoup.
Son regard se pose une dernière fois sur son frère. Il est temps de lui dire au revoir et de le laisser rejoindre... quel monde ? Bonne question. Il y a tellement de théories là-dessus que ce n'est pas du tout facile de savoir exactement. Mais elle préfère penser qu'il est au moins dans un endroit agréable. Quoique vivre dans l'institut est-ce réellement agréable ? Ces gens sont tous étranges... enfin bref, ce n'est nullement de débattre sur le sujet des supers-vilains de cette école. Il va falloir qu'elle se requestionne sur les raisons de sa présence ici. Passer pour une menteuse risque d'être tout de même plus compliqué que prévu.
Tu veux... euh... quelque chose ?
La blonde attrape sa valise, la pousse sur le sol et ne tarde pas à l'ouvrir. Glissant sa main entre deux vêtements elle en sort un paquet de gâteau et se redresse vivement avant de tendre son trophée vers la jeune femme.
Du sucre ? Ou je te laisse là te reposer, j'irais... faire un tour.
Elle lui offre un magnifique sourire. Comme elle a le don pour les faire. Vous savez ces petits sourires angéliques dont elle seul à le secret. Et pour une fois c'est un véritable sourire, ce n'est pas juste pour faire semblant.
« - Oui oui on a pu parler. Merci beaucoup. - Merci, Henriette, du fond du cœur. » put ajouter Orion avant de disparaître de la vue de Daphné.
Il ne ressentait toujours pas la différence entre les moments où elle le rendait visible ou tangible, mais il savait qu'elle arrêterait à la seconde où elle pourrait. Ils avaient trop abusé, il en avait conscience, mais cela avait été de la première importance et il lui en serait à jamais reconnaissant.
Il resta le temps d'être sûr qu'Henriette se remettait, que sa pauvre sœur embarquée au milieu de tout ça n'ait pas à aller chercher l'infirmière qu'il n'aurait pas eu le moyen d'avertir lui-même s'il y en avait eu besoin. Il cherchait à être au bord du champ de vision d'Henriette, afin qu'il ne la divertisse pas, mais qu'elle sache qu'il était encore là. Quand il n'était plus question de sa santé ou de cet étrange épisode entre eux, il décroisa les bras et quitta les deux femmes qui comptaient le plus à ses yeux, pour leur laisser leur espace, leur intimité de vivantes, laisser respirer Henriette qu'il avait eu l'impression d'étouffer ce jour-là...
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