Il devait y avoir une expression dans sa phrase, parce que ça n'avait pas de sens qu'elle se rappelle qu'elle était blonde. Et c'était sûrement une phrase française. Je ne comprenais pas trop, mais je ne répondis rien. Je savais que j'y réfléchirais plus tard.
Par contre, je ne compris pas pourquoi elle s'excusait. Elle s'excusait de m'avoir dit son prénom que je connaissais déjà ?
C'était compliqué à comprendre, et pourtant j'étais sûr que ça n'était pas une lacune de français que je possédais.

Je me contentais de froncer les sourcils, et de lui prêter mes livres, pour qu'elle puisse les lire. Elle parla de "replonger" mais je ne compris pas ce mot exact, alors j'imaginais qu'elle parlait de devoir réviser l'anglais. Je haussais un peu les épaules, alors qu'elle, elle riait.
Elle demanda ce que je cherchais, et je fronçais les sourcils parce que je réfléchissais. Mais j'avais déjà réfléchi à ça. Alors je sortis un carnet, que je consultais pour trouver ce qui m'étais nécessaire.

- Une master. Je crois qu'avec mon Bachelor Degree, je peux demander à rentrer en master. Je cherche une master soit en criminologie, ou en mathématiques. Je ne sais pas si ça existe.

Je regardais ce que j'avais cherché.

- Ah non. La master en criminologie ce n'est pas vraiment possible. Alors, en mathématiques. Cela doit exister sans avoir besoin d'aller tout le temps en cours. Je ne peux pas quitter la bibliothèque.

De plus, Papa me demanderait ce que j'avais appris, et si je n'apprenais rien sur l'Institut, il me ferait des reproches. Je n'aimais pas quand il me faisait des reproches.

- Sinon, un master de sciences. J'aime bien les sciences. C'est logique.

Alors que les arts ou l'histoire, étaient plus flous.

- Mais je ne sais pas si j'ai le...level en français. Le français est parfois difficile.

Il y avait des noms qui avaient des genres. Il y avait des temps étranges à utiliser. Des terminaisons à retenir. Parfois, aussi, les syntaxes me troublaient. Je n'étais pas aussi bon en langues que je voulais. Je révisais chaque soir, et j'apprenais toujours, mais parfois, c'était vraiment compliqué.

- Si tu ne sais pas si ça existe, tu pourrais me dire où je peux.... trouver quelqu'un qui peux m'aider ?

Aux U.S.A, à Jacksonville, j'avais été aidé par une personne qui m'avait conseillé sur mon "orientation". Mais ici, j'ignorais si ça existais, et où je pouvais en trouver.

Elle riait beaucoup.
Mais c'était normal, j'avais l'habitude, les gens riaient toujours beaucoup. Et moi, je n'étais pas sûr de comprendre pourquoi. Je savais qu'il y avait des nuances, mais je savais que je ne les voyais pas. C'était compliqué. J'essayais de comprendre. Mais ça restait désagréablement compliqué.
En plus, j'avais l'impression que nous vivions dans un monde, où c'était important de comprendre tout ça.
Est ce que c'était vraiment important ?

Mais je l'écoutais quand elle me répondit. Elle parla de ses camarades qui ne venait pas, je crois. Et d'être là aux examens, et de trouver une personne pour avoir les cours.
Mais elle en avait peut être.

Finalement, elle ne m'aidait pas vraiment. Mais ce n'était pas grave. Elle ne savait sûrement pas. Je fronçais les sourcils. J'aurais pu aller à la faculté tout seul, mais je n'étais pas sûr de savoir. Et il y avait toujours beaucoup de monde. Je n'aimais pas ça, quand il y avait beaucoup de monde.
Je pourrais peut-être demander à Altéa ou Basilio de venir avec moi. Mais ils étaient peut être occupé avec les cours. Mais le plus logique et rationnel, serait de demander à quelqu'un qui avait déjà fait ce genre d'études.

- Est ce que tu peux venir à la faculté avec moi ?

Je me rappelais d'une chose :

- S'il te plaît.

Je ne comprenais pas pourquoi ces mots étaient importants, même en anglais. Mais je demandais quand même.

- Parce que là, tu ne m'as pas aidé, pas trop. Mais si tu viens avec moi, tu...Sais quoi demander. Et tu peux parler mieux français.

Mais elle risquait d'être aussi occupée.

Elle ne semblait pas contre ce que je lui proposais. Cela semblait lui faire plaisir. C’était bien. Parce que je savais que j’aurais eu des soucis si j’y étais allé tout seul. Que ça soit en français, ou en autre chose.
Les gens étaient trop étranges et imprévisibles, et parfois, ils hurlaient pour rien, et je ne savais pas pourquoi mais ça me faisait mal aux oreilles.
Elle sembla remarquer quelque chose d’intelligent. Il fallait que je trouve aussi un horaire. Après, la bibliothèque n’était pas toujours ouverte. Mais j’avais compris que les horaires de la bibliothèque étaient ceux des bureaux administratifs, ce qui serait le cas sûrement pour l’université.
Je réfléchis.

- Je dirais que la bibliothèque est fermée pour raisons. J’ai déjà vu ça, à celle de Jacksonville, ou sur des magasins.

Je devais pouvoir le faire.
Je n’aimais pas quand je ne respectais pas les horaires précis que je m’étais donné, mais si je prévoyais la chose assez tôt, ça irait.

- Pour connaître tes horaires rapidement, il faudrait un numéro de téléphone. Et savoir où est ce qu’on se retrouve. A quelle heure précise. Si ce n’est pas précis, je ne savais pas si je dois venir ou pas. Je préfère la précision. Est-ce que tu es ponctuelle d’ailleurs ?

Je la fixais. Je n’aimais pas les gens qui n’étaient pas ponctuels. Je n’aimais pas les retards. Cela voulait parfois dire tout réorganiser. Cela prenait du temps. J’arrivais à accepter quelques retards quand même, lorsqu’il s’agissait d’1 seconde à 5 minutes. Parce que Papa n’était pas vraiment ponctuel. Il disait souvent que les cinq minutes de retard c’était pour se faire languir. Moi je détestais ça. Et il le savait. Il n’aimait pas que je trépigne des pieds quand il arrivait en retard. Alors je me retenais. Je n’aimais pas que Papa n’aime pas quelque chose. Je n’aime toujours pas tellement.
Je notais mon numéro de téléphone et lui tendis. J’avais eut du mal à faire les démarches pour en avoir un français, mais lorsque j’y étais parvenu, j’avais été satisfait. Je lui tendis un post it pour qu’elle note aussi son numéro.

Je n’aimais pas utiliser les téléphones, parce que lorsque je voulais comprendre quelqu’un, j’essayais de lire sur son visage, et ça restait difficile. Mais à la voix, c’était encore plus compliqué. Seulement, les téléphones étaient rapides.

- Je préfère les messages textuels.

[Désolé ça avance peu je trouve argh]

Je préférais qu’elle fut ponctuelle. Mais certaines personnes, j’avais remarqué, disaient être ponctuelles mais ne l’étaient pas. Pourquoi prétendre être quelque chose qu’ils n’étaient pas ? C’était incompréhensible. Je ne fus pas sûr de tout comprendre sur ses phrases, mais je compris au moins qu’elle n’arrivait pas en retard. Si Daphné arrivait en retard, je n’aimerais pas ça. J’eus quelques difficultés à comprendre le reste de ses phrases, parce que parfois, j’avais des difficultés avec le français. Mais je compris l’essentiel. Contacter était la même chose en français et en anglais. Beaucoup de mots, étaient proches. Mais parfois, c’était proche mais ça ne voulait pas dire la même chose. Chez eux, une journée n’était pas un voyage. Je n’avais pas encore eut le temps de regarder les étymologies de tous ces mots.

- D’accord.

Je crois que j’avais compris qu’elle ferait en sorte de venir si je lui donnais une date. Je la laissais partir.  Je mis un peu de temps avant de trouver le bon moment pour être libre. D’abord, je dû me préparer. Je n’aimais pas changer de mes habitudes. Et fermer la bibliothèque pour aller ailleurs, était changer une habitude. Je me préparais à l’avance, et la prévins aussi une semaine à l’avance. Heureusement, elle m’informa rapidement de ses disponibilités. Je compris que nous pourrions nous voir dans l’après midi.

Je fermais la bibliothèque, me répétant que c’était pour trouver des études. J’avais eut aussi des nouvelles de Papa. Il demandait des nouvelles de l’Institut. Je n’avais pas su quoi lui répondre. Mais je lui avait parlé des derniers évènements.  Il avait dit vouloir venir. Je n’aimais pas ça. J’aimais Papa, mais s’il venait, je savais que… Ca serait plus compliqué.  Il faudrait que j’en parle à Altéa ou Basilio… Je savais qu’ils savaient des choses que je ne comprenais pas à ce sujet.
Et je les appréciais.
J’arrivais à l’université à la bonne heure. J’avais calculé. Je n’aimais pas arriver avant ou après. C’était mettre du désordre dans mon organisation. J’avais calculé. Il fallait tant de temps en métro. Et en comptant des retards éventuels… Je n’aimais pas les retards éventuels. Je n’aimais pas savoir. Je m’étais renseigné et les métros n’arrivaient pas en retard ce jour là. J’étais rassuré.
J’avais mis une chemise blanche, et un pantalon noir. J’avais beaucoup de chemises blanches et de pantalon noir. Papa aimait bien m’en acheter. Il disait que ça m’allait bien, et que comme ça, il n’avait pas à réfléchir pour me faire plaisir.

Je cherchais Daphné. Je la vis. Elle était ponctuelle. Je fus rassuré. Je m’approchais d’elle.

- Bonjour. Tu es ponctuelle. Le secrétariat ferme à 16h30. Il est 14h05. Il est ouvert depuis 5 minutes. Je ne suis pas sûr de savoir où il est. Peux-tu m’emmener ?

Je la fixais. Elle devait savoir où ça se trouvait. Parce que ça avait dû être l’université où elle était allée. Même si à Paris, il y avait beaucoup d’universités. C’était un peu comme à Jacksonville. Je préférais les petites villes. Il y avait moins de bruit. Moins de choses. Mais je n’avais jamais vécu dans des petites villes. Je le savais juste parce que je l’avais lu.
Je la suivis. J’observais les lieux. Il fallait que je les retienne.

Je suivis Daphné dans les couloirs. Je savais où il fallait aller, mais c’était mieux d’être sûr en suivant quelqu’un qui savait vraiment où il fallait aller. J’observais les lieux, ne sut pas si je devais saluer les dames vers qui ont arriva, mais la suivit vers le reste. La jeune fille sembla essoufflée. Moi, ça allait, je crois. Je pense que c’était parce que je portais beaucoup de livres, et je faisais attention à ce que je mangeais.
Finalement, Daphné me dit que dans cette pièce ils pourront répondre à mes questions, et me renseigner.

- D’accord. Je ne sais pas quel sera leur niveau en français. Peux-tu rester ?

Si elle ne voulait pas, je devrais me débrouiller, mais je ferais avec. J’ouvris la porte, pour pouvoir aller parler aux personnes à l’intérieur. Elles m’accueillirent. Je leur dit bonjour, parce que je savais que c’était important quand on voulait s’adresser à quelqu’un.
Ensuite, je tenta de me débrouiller en français.
[Je…C’est ultra court. Si jamais tu veux que je change des trucs tu peux me dire x.x]