[Terminé] RP 1 : C'est une bonne situation ça, fantôme ? [Flashbacks]

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Invité	Mer 22 Avr - 1:44 . Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl Non, il ne fallait pas pleurer. Mais c'était compliqué et ça n'était pas de sa faute : Elle avait vécu un bon moment et si elle pleurait, c’était uniquement parce qu’elle avait eu l’audace de s’imaginer travailler ici AUX CÔTES DE CE FANTOME quelques secondes, la bêtise ! Tout s'effondrait désormais! Le poste, elle s’en fichait et elle pouvait tout de même habiter sur le terrain chez son frère en toute discrétion au pire… Et… Elle pourrait le voir là-bas. Enfin, si Orion n’était pas rattaché qu’au bâtiment scolaire, elle en avait croisé des esprits rattachés à une maison spécifiquement et ne pouvant s’en éloigner, comme attaché à des chaines… Mais elle s’en ficherait! Si c’était le cas, elle prendrait des cours chez un maitre ninja du coin et donnerait des rendez-vous fixes à l'asiatique pour pouvoir le retrouver et continuer à lui parler !! … C'était idiot mais... Depuis qu’elle avait été fiancée à son horrible ex, elle n’avait plus eu d’amis. Ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas été aussi heureuse… Ca devait dater même de la fin de son lycée, juste avant qu’elle ne commence les études de médecine. Et il était hors de question de perdre un potentiel ami. Orion Press avait été un garçon formidable, bien que maladroit et elle ne voulait pas déjà devoir lui dire au revoir. Elle le voulait comme personne à qui continuer de parler. Même s’il n’était jamais bon de s’attacher à un fantôme… N’était-ce pas ce qu’elle avait fait avec Goodboy au final ? … Il était parti où lui d’ailleurs ? Comment ne pas avoir envie cependant, avec ses paroles de battant, de devenir l’ami de cet homme ? Il n’y croyait pas, que les paroles de Mila touchaient Henriette, mais elle, si! Henry en était persuadée et… Ok, il ne la laissa même pas en placer une. Et il eut certainement raison. La brune se ravisa et ferma sa bouche, affichant une mine triste mais pas tout à fait abattue. Ok. Il avait raison. Il fallait tenter le coup et se défendre bec et ongle pour ce poste. Et puis, elle avait la fierté de Léandre en elle, elle devait réussir ! Comme son grand frère ! Il serait si fier d’elle… Enfin, c’était ce qu’elle se disait. Et elle pourrait revoir Hyo, son second ainé… Ok, cette Mila allait voir de quel bois se chauffait une Raja-Yoon, le MEILLEUR mélange sur Terre ! … Elle n’eut même pas à lui montrer son bois. C’était définitif. C’avait été si rapide… ---- « Bonjour, Mademoiselle Mila, Ajointe de Direction de ce merveilleux Institut ! J'ai lu le compte rendu de votre entretien auprès de mon sous-fifre recruteur. C'était intéressant et... Je tenais à dire... Que tout ceci n'était qu'une malheureuse mésaventure. Vraiment très malheureuse. En aucun cas l'école ne pourra être tenue pour responsable de la mort de qui que ce soit ! » Mila s’était tût et observait autour d’elle. Henriette n’osa rien dire mais elle avait compris qu’elle cherchait à se dédouaner de la mort d’Orion. « Vraiment très très malheureuse affaire... Pour en revenir à nos moutons Miss Raja, votre frère m'a beaucoup parlé de vous et je pense pouvoir affirmé qu'il m'a sur-vendu vos faibles capacités. » Aouch. « J'espère que vous saurez vous faire respecter donc je vous met dans le dortoir des Fils à Papa pour vous tester. Votre balai est dans la pièce au fond du couloir. Enfin, je sais plus si vous êtes au ménage ou secrétaire... Si vous êtes secrétaire, c'est à côté du placard à balai. Si vous êtes autre chose... Débrouillez-vous j'ai autre chose à faire que de vous former. » ---- Silencieusement, Henriette ressortit du bureau à la fin de son entretien qui fut… étrange et ou elle n’eut pas vraiment la possibilité de parler. Mais d'un côté... « Je suis priiiiiiiiiiiise ! » dit-elle à voix toute basse mais en « criant » tout de même dans ce volume, un immense sourire sur son visage. Et paf, ça recommença à pleurer. De joie. Elle n’en croyait pas ses yeux ! Débordante de joie, Henriette se montra sous son véritable jour de bisounours ambulante, se jetant dans les bras d’Orion dans un automatisme que son pouvoir dût assumer en le matérialisant. Sinon, c’était droit le mur et… Et… Ses bras se refermèrent autour du cou de l'homme qu’elle serra fortement durant plusieurs secondes, ne se rendant pas vraiment compte de tout ça. Comme les quelques fois ou elle eut rendu tangible Goodboy. Là, elle profitait juste de pouvoir faire échapper sa joie dans une étreinte et surtout avec ce nouveau coup de coeur amical qu'elle allait continuer de voir! Code par Melody
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Invité	Mer 22 Avr - 12:22 « Je suis priiiiiiiiiiiise ! » Avais-je bien entendu ? Quelle bonne nouvelle ! « Je le savais ! » Ma joie était la même que lorsque j'apprenais que mes élèves avaient obtenu leur diplôme, elle était imprégnée d'une grande fierté. Je m'apprêtais à l'applaudir lorsqu'elle s'approchait dangereusement vite de moi. Et la distance alors ? Elle allait me traverser si elle continuait à cette allure. « Attent... » Un choc. Une tangibilité. Un corps contre le mien. Je compris tout de suite que je la sentais m'enlacer mais comment ? Comment ? Je n'avais senti aucune différence ! Alors c'était ça son pouvoir ? Pas une seconde à perdre, je la serrai immédiatement dans mes bras à mon tour, peut-être de manière un peu trop appuyée pour une simple nouvelle recrue, mais pour moi elle était la première chaleur. Mon sourire avait disparu, je fronçais des sourcils, j'étais submergé. Je sentais son cœur battre contre ma poitrine silencieuse, l'appui de ses seins, je sentais sa fermeté sous mes doigts, ses mouvements qui bousculaient mes vêtements et ma peau. Son front était à la hauteur de ma bouche, il m'aurait suffi de tourner la tête pour l'y lui déposer un baiser. Je voulus humer l'odeur de ses cheveux mais apparemment, je n'avais pas droit à ce sens-là. Que l'ouïe, la vue et maintenant le toucher... Et c'était déjà très bien. C'était même au-delà de mes espérances. « Félicitations. Et bienvenue. » murmurai-je, yeux fermés. J'aurais aimé la garder ainsi contre moi toute l'éternité. La lâcher me tuerait une seconde fois. Tu t'attaches vite, Orion. Oui, mais là y'a circonstances atténuantes. Non ? Rien qu'une seconde de plus, rien qu'un, que je grave dans ma peau ce souvenir charnel. Arrête-toi, tu sais ce qu'il lui en coûte, elle l'a dit. Pour la première fois, je posais réellement mes mains sur ses deux épaules, aussi délicatement qu'on touche une fleur et, d'une petite poussée, l'invitait à se détacher de moi. « Henriette, vous vous faites du mal, vous devriez arrêter. » Vous m'avez fait tellement de bien, tellement que je ne pourrais jamais l'exprimer ni jamais assez vous remercier. Je tentai un sourire, emprunt de tristesse malgré moi.
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Invité	Mer 22 Avr - 17:35 . Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl HENRIETTE ÉTAIT PRISE ! Elle allait travailler ici, vivre chez son frère, gagner de l’argent et continuer à faire l’idiote avec Orion ! Elle ne s’était pas sentie aussi bien depuis… Depuis… … Aïe, ses bras la tirèrent, lui rappelant justement une idiotie faite avec le fantôme précédemment et… … Fantôme. Tournis. Elle avait le tournis. Elle faisait quoi là ? Elle enlaçait un fantôme ?! Ses paupières s’ouvrirent d’un coup, et d’autres sensations se rajoutaient aux premières. Comme cet aspect froid contre lequel elle se collait. Comme cette sensation d’être serrée à son tour. Comme le fait que deux choses solides se tenaient l’une contre l’autre alors qu’elle avait sauté sur un FANTÔME ! Elle avait recommencé. Sans le faire exprès. Et… c’était horrible pour Orion, non ? Elle lui avait refusé de le matérialiser bien deux voire trois fois pour son plaisir et là pour le sien à elle, elle venait de lui rendre la solidité de son cœur et… Est-ce qu’il l’avait mal pris ? Il l’avait prise en retour dans ses bras et il l’avait même félicité ! Alors pourquoi il la repoussait maintenant ? Détachant doucement leurs torses et essayant d’ignorer le léger tournis qui avait commencé à l’affaiblir, Henriette posa ses talons au sol et recula d’un pas. Tout en ayant une explication à cela : Orion pensait à elle. Et il avait un sourire si triste. Le premier depuis le début de leur épopée. Henry aurait préférée ne jamais avoir à le voir. Ses bras finirent par glisser de la nuque de l’ancien professeur pour la détacher totalement de lui, entrainant ses derniers cheveux à se détacher de sa barbe. Et pouf. Sur les fesses. Un regrettable pas en arrière mal calculé -avec quelques étoiles-. Ce ne fut pas impressionnant, peut-être gamin (aïe les courbatures qu’elle allait avoir…) et elle se dépêcha de grimacer en rigolant, mais ça sonna triste. Et bas. Mila pouvait débarquer. « Excusez-moi, je… voulais pas. C’est automatique des fois et je… » Elle ne voulait pas consciemment, bien sûr, mais dans son inconscience, c’était autre chose apparemment. Ou bien était-ce juste sous le coup de la joie, et pour ne pas avoir à se prendre le mur ? Pour avoir quelqu’un avec qui célébrer sur le coup son embauche ? « …Je vous ai fait de la peine ? » rajouta la nouvelle surveillante des FAPFAP (ça voulait dire quoi ça ?) avec un visage inquiet. Plus pour Orion que pour elle. Elle allait rester assise quelques minutes, grignoter quelque chose de son sac et en avant guinguant ! Code par Melody
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Invité	Mer 22 Avr - 22:12 Mince alors, ça n'avait duré que quelques secondes et la voilà qui ne tenait déjà plus sur ses jambes... Elle n'avait pas plaisanté. C'était parfois automatique ? V'là bien ma veine ! C'était un coup de chance, même pas prémédité. Autrement dit, elle n'avait pas fait exprès de ma matérialiser ? Elle n'avait pas vraiment voulu, alors... Mais elle avait voulu te faire un câlin, idiot ! Je m'étais accroupi devant elle et sa question me transperça le cœur. « Comment vous pouvez dire une chose pareille ? Me faire de la peine ? » Ma voix était mesurée, calme. Mon mode prof n'était jamais vraiment très loin. Je pensais toujours à remonter l'estime et la motivation de la personne en face de moi. « Henriette, vous venez littéralement de m'offrir la chose à laquelle j'étais censé ne plus jamais avoir accès. Exprès ou pas, merci, je n'oublierai pas. » Dis donc, j'avais vraiment un truc avec la main sur l'épaule car je faillis encore exécuter ce geste. Il n'est jamais trop tard pour se découvrir un peu plus, mon grand. Je n'avais pas envie de rester sur cette note peinée. Fallait que je trouve quelque chose pour éloigner les ombrages, de quoi passer son moment de rétablissement. « Vous n'avez rien fait de mal et ça, ici à l'Institut, c'est pas bon du tout vous savez ? Va falloir être une vraie dur, une implacable et redoutable adversaire ! » Elle sortait de quoi manger de son sac. « Quoi ? Vous osez manger cette horreur ? Oubliez tout ce que j'ai dit, vous êtes quelqu'un d'horrible, à la hauteur de cette école ! »
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Invité	Jeu 23 Avr - 20:22 . Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl Non, Henriette, ne pleure pas. Aller, oui, c’est bien, on se calme, on respire et on sourit, voilà. … C’est cool, Orion l’aida dans son programme à sourire. … Cet homme était trop dangereux pour elle et sa petite sensibilité décidément. C’est au final un petit sourire pincé qui apparut sur son visage, avec des sourcils encore tristement inclinés. La mort de cet homme était l’un des pires gâchis au monde, c’était officiel. Et son geste arrêté marqua son visage d’un rire durant lequel elle rangea une de ses mèches à l’arrière de son oreille. Hochant donc la tête pour lui faire comprendre que le message était passé (enfin, à moitié, elle se sentait encore terriblement coupable et horrible), Orion mit le doigt sur un détail vrai qui la fit encore rire. Bon, il lui disait clairement qu’elle n’avait pas sa place tellement son acte et sa personnalité étaient bons mais… Et lui ? Elle ne doutait pas de son potentiel de professeur par son côté altruiste flagrant mais… Justement, les professeurs ici n’étaient-ils pas en général des génies du mal ? Peut-être cette information était-elle fausse ? Ou qu’il y avait un juste dosage ? Ou que ce fantôme la manipulait ? C’était si facile de manipuler la petite Henriette, surtout avec son cœur qui était une boule d’émotion. Un sourire sur votre visage et elle pensait voir toute la gentillesse présente en vous. Et elle avait bien trop vu la dentition parfaite de ce fantôme dans la journée pour douter d’une erreur dans son jugement… Elle esperait du moins. « C’est que des jeunes, ça ne sera pas si… ? » essaya-t-elle de dire (jeunes de son âge pour certains, voire plus vieux) mais bien vite Orion la coupa en voyant le sandwich triangle industriel aux choux de bruxelles et au saumon entre les mains d’une Henriette affamée à cause de la rapide utilisation de son pouvoir. Et son rire résonna. Encore. Plus fort cette fois, sans le vouloir et elle s’interrompit rapidement en regardant la porte de Mila. Rien ? Ouf. « Y avait plus que ça… et c’est super bon les choux de bruxelles ! Et le saumon aussi ! » Quand on savait bien cuisiner. Ce qui n’était pas son cas. Yvan Lecompte le lui avait souvent reproché. Aussi, entre ses études de medecine qui la faisait manger sur le pouce le midi et son incapacité à faire soi-même de bons petits plats -et sa nature facile-, Henriette aimait beaucoup de choses. « … Mais s’il y a une cafeteria, je dis pas non pour des Maltesers… » avoua-t-elle avant d’avoir une réponse positive à ça. Super ! « Oui mais, non, attendez. » dit-elle en voyant Orion se relever, prêt à repartir comme une fusée. « Je dois quand même manger dans l’immédiat sinon ça ne va pas aller… » Et elle eut un air désolée. Désolée de devoir manger ça pour Orion ! C’était ridicule ! Mais drôle. Tout aussi ridicule et drôle que Mila qui sortit du bureau, observant Henriette à terre. « Déjà que ce ne sont pas des modeles, vous êtes un parfait mélange de vos frères… » soupira la Directrice Adjointe avant d’observer d’un air à nouveau suspicieux les environs… Et de faire claquer ses talons tout le long du couloir, persuadée que le fantôme de son professeur était là, quelque part. Mais hors de question d’avoir un quelconque échange avec lui. Brrrr. Déjà que sa mort avait entrainé beaucoup de catastrophes avec les assurances de l’école ! Terminant son sandwich, -et fière d'être le mélanger de Léandre et Hyo- Henriette finit par pouvoir se lever et suivre Orion, toute une après-midi, entre vidage de paquet de maltesers et la visite de l’institut. Et ce fut leur programme, jusqu’à ce que l’heure laisse l’équipe administrative et donc Léandre, sortir de leurs bureaux. Ce ne fut qu’à ce moment que les deux compères se séparèrent, après un dernier sourire et un « à demain » qui sembla être aussi naturel chez l’un que chez l’autre. Code par Melody
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