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RP 4 : Ouvrez vos livres à la page 394

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Anonymous
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Jeu 22 Avr - 16:51
 

Ouvrez vos livres page 394.

feat. Orionette


OUF. Henry allait bientôt pouvoir respirer. Et pleurer. Car elle s’empêchait de la première action pour éviter la seconde. Elle s’empêchait de vivre, survivant avec le peu d’oxygène qui lui parvenait, pour ne rien montrer à l’ignoble (non) monstre (toujours pas) qui la poursuivait (vraiment pas)… Pour Orion quoi. En vérité, ce moment était très représentatif de sa relation avec lui… En trainant avec lui, en lui offrant la possibilité de donner à nouveau cours, elle s’oubliait, s’empêcher de vivre, de respirer. Elle restait en apnée, en attendant d’avoir un regard, un sourire ou un mot d’un homme qui l’avait mise sur une liste. Mais pas là ! Pas cette fois : Elle fuyait cette raison de respirer, elle retrouvait sa liberté, s’en éloignait pour retrouver une vie sans sa présence… Oui, c’est ce dont elle avait besoin : être tranquille et loin de lui. Vivre par elle-même, prendre une grande bouffée d’air comme une grande. Comme une personne majeure et vaccinée, n’ayant besoin de personne pour survivre.

Et ça allait arriver dans quelques secondes. D’ici quelques mètres. Dès lors qu’elle aurait dépassé ce portail, Orion n’aura qu’a continuer à aboyer et tirer sur sa corde mentale, le rattachant au lieu de sa mort, sans jamais pouvoir le quitter.

Ça y est, Henry avait dépassé le portail. Et elle entendit le premier couinement d’Orion face à sa propre limite. Elle sentit une vague de satisfaction l’emplir. C’était Orion qui courrait derrière elle, pour une fois. Et le voir se rétamer en beauté, l’entendre perdre face à son existence fantomatique lui fit beaucoup trop plaisir. Ça lui faisait du bien d’entendre qu’elle n’était au fond pas la seule à souffrir de tout ça. Il était peut-être temps qu’Orion ressente ça aussi. Certes, sa pseudo vie était celle d’un fantôme, mais, la, présentement, Henry avait besoin de se sentir à égalité en terme de don de soi dans cette relation qui était si déséquilibrée ! Et… qui ne menait à rien mis à part à la destruction proche de son propre coeur. Celui d’Orion ne semblait rien avoir à craindre, alors qu’il douille un peu !

Orion s’époumonait. Si bien qu’Henriette avait l’impression de l’avoir toujours attaché à la basque, comme un boulet ne voulant pas se défaire d’elle malgré la distance. Le bougre, il criait bien, sa voix la suivait de si près. Tant et si bien que ç’en était dérangeant. L’envie de lui balancer un bon « ta gueule » sorti droit du coeur la démangeait mais non, elle serait patiente et continuerait de s’éloigner de son bourreau jusqu’à ce que sa voix ne porte plus aussi loin. Tel était le plan ! Sauf que, ses dernières paroles (et cette sensation de l’avoir tout juste derrière elle) étaient si étranges qu’elle ralentit et se retourna. Elle avait pourtant bien dépassé le portail depuis plusieurs dizaines de mètres, COMMENT IL F…

Arrêt sur image. Le duo était bien éloigné du portail. Enfin, surtout, ORION, était loin de la barrière de l’école. C’était... étrange. Il était rattaché à l’Institut pourtant. Tout comme les nombreux fantômes rencontrés au cours de sa vie et trop rattachés à un endroit fixe pour pouvoir s’en éloigner… C’était… peut-être la première fois qu’elle voyait ça, ou plutôt, qu’elle le vivait. Ou peut-être se trompait-elle mais bientôt, les paroles d’Orion confirmèrent ses pensées : ça n’était pas normal.

Pourquoi ? Les deux bruns s’observèrent un moment, comme si se fixer, éberlués, allait leur offrir une réponse.

Puis, doucement, comme si face à cette situation, Henriette se radoucissait… Le mal-être du fantôme dans cette situation lui offrit un pincement au coeur. Une drôle de pensée s’était immiscée dans son esprit torturé il y a peu.

Et si… ?
Non.

C’était stupide de penser ainsi. D’accord, Orion semblait aller contre certaines lois et refusait de leur obéir tant qu’il n’aurait pas une réponse quitte à… en souffrir visiblement mais...

Résister à l’appel de cette drôle de loi post-mortem. Vraiment ? Ça… voulait bien signifier quelque chose, non ? Et cette bouille implorante, avec ses yeux de chien abandonné… Ok, Henry lui offrait de la visibilité et la possibilité de donner cours, ç’aurait pu expliquer sa volonté de ne pas être en froid avec, mais là…

Ses sourcils autrefois fulminants s’inversèrent dans leur inclinaison. Henriette aurait voulu le prendre dans ses bras. Et s’excuser. Et pleurer. Et… Et merde. Il était peut-être temps d’arrêter de vouloir et de faire.

Retournant sur ses pas, Henriette se pencha vers son ami et … posa sa main sur son épaule, comme pour l’aider à se relever. Ou plutôt pour l’aider à se relever, offrant un véritable contact entre sa main et son épaule tangible, créant une aide, une toute petite pousse pour rétablir la droiture de son corps. Puis elle le prit dans ses bras. Tout simplement. Le serrant fort. Ses bras autour de son cou, leurs torses collés, ses pieds sur leurs pointes pour pouvoir caler son menton sur son épaule et sa tempe contre la joue d’Orion. Peut-être que l’utilisation de son pouvoir rendait l’éloignement de ses limites moins violentes. Elle l’esperait. Mais son souhait numéro un, était juste de le rassurer face à la réaction qu’elle avait eu. Mais aussi de le sentir dans ses bras, profitant de cette rareté, de la chaleur de la peau de son cou contre son visage et peut-être, ne rêvait-elle pas, son odeur.

Henry resta muette encore quelques secondes avant de reposer ses talons par terre, faisant à nouveau face à Orion, non sans lui avoir déposé un réel baiser sur la pommette. Le visage un peu humide, elle se l’essuya, impossible à cacher, Orion n’était ni aveugle ni idiot (quoi que…)

« Je… Pardon Orion, j’ai juste… Mal vécu mon impulsivité et... »

Mentir. C’était bien mentir.

« Faites pas attention, je dois juste… Prendre un peu l’air. Retournez à l’institut, d’accord ? »

C’était dur de lui faire du mal, ou même, rien que de le voir souffrir. Elle n’aimait pas ça… C’était déjà comme ça dans son entourage, de base, alors quand une telle chose se lisait sur les traits du professeur… Qui… éprouvait peut-être quelque chose pour sa petite Henry ?

C’est alors sur une aussi douce (que terrifiante) pensée que la jeune femme reprit son chemin, loin d’Orion… Pour quelques heures seulement.
KoalaVolant
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