Costume mon beau costume [Khalee et Lucina]

Un écouteur pendant nonchalamment par-dessus sa blouse à motif, l’autre enfoncé dans son oreille diffusant une musique japonaise, Lucina se déplace en direction de la vie scolaire, avec, comme à son habitude, une énergie débordante, mais sans se presser non plus. Ce n’est pas comme si elle avait un horaire à respecter, et disons-le franchement, elle ne respecte les horaires que quand ça lui fait envie. Non, en l’occurrence, elle n’a rien d’autre à faire que de déposer un papier manquant de son dossier. La paperasse et Lucina, ça fait deux, et elle est bien contente d’avoir pu avoir l’aide de son frère. Sur ce coup-là Basilio a été fantastique, comme il peut l’être dans certaines occasions … pas assez souvent quand même. Bref, la voilà qui arrive dans le hall d’entrée. C’est avec amusant qu’elle voit une fille un peu plus âgée qu’elle (pas difficile, Lucina fait partie des plus jeunes recrues de l’Institut) accrocher un mot, puis un tas de chiffons déchirés sur le panneau d’affichage. Pendant que la brune finit son œuvre, Lucina se dépêche de déposer les documents réclamés par l’administration et revient pour voir de quoi il en retourne. Elle arrive d’ailleurs juste à temps pour voir les linges tomber à terre. Entre amusement et perplexité, elle se rapproche pour lire le mot, entendant au passage le soupir de l’autre élève, et les mots inscrits sur la note ne l’éclairèrent pas beaucoup plus sur la signification de la scène. Lucina se retourne vers sa camarade, qu’elle ne connaît pas, et lui demande, curieuse : « Salut ! C’est tes vêtements ça ? Quelqu’un te les a déchiré ? ». C’était la signification la plus probable, au vu de la scène. Puis compatissant au sort de ces pauvres vêtements – gare à celui qui oserait s’en prendre à la garde-robe de Lucina Tsumi ! – elle ajoute : « Tu veux de l’aide pour faire regretter « sans violence » le ou les responsables ? ». Lucina a mimé les guillemets autour des mots « sans violence », car bien sûr, le massacre de vêtement ne peut pas rester impuni, et la violence peut parfois être impliquée sans le vouloir dans ce genre d’entreprise. Puis réalisant son impolitesse – ça lui arrive souvent d’ailleurs, mais rarement volontairement – elle se présente : « Au fait, je suis Lucina Tsumi. Ou Toxic Lust, comme tu préfères ! ».