Le cas était compliqué. Clairement. Trop, même pour le pauvre Basilio. Il ne savait pas comment faire. De quelle manière. Quand. Avec quel ton. En jouant le jeu ? En étant sincère ? Et s’il se moquait ? Et s’il l’envoyait balader ? Et qu’il colportait la discussion dans toute l’école ainsi que l’immense vent qu’il aurait mis à Basilio Tsumi ? Après tout, l’ex-oméga-ex-fond-de-placard-et-désormais-héros avait un passé qui justifiait… le fait d’être peu aimé par le corps enseignant. Bon, bizarrement, il n’avait pas l’impression de pouvoir mettre Tory Starque dans le même panier que les autres mais… ça ne pouvait pas être à rayer comme possibilité. Mais si on partait sur la version édulcorée… Pourquoi cet homme serait différent des autres professeurs ? Car… C’était Starque. Il était… Plus passionnant. Moins con que ses collègues. Basilio apprenait des choses dans ses cours et c’était certainement pour ce genre d’enseignement qu’il avait préféré faire des études dans la vilenie que dans l’héroïque, à ne pas s’y tromper. Et puis, son caractère bien trempé, la manie qu’il avait de se venger des mal-élevés qui osaient le confondre avec Tony Stark… Cet homme était peut-être -on a bien dit peut-être- même le Professionnel du Mal favoris de l’américain.

Bon, ok, oui, peut-être qu’il n’y avait pas QUE de l’appréciation vis-à-vis de sa personnalité, non. Il se pouvait que, depuis qu’il le connaissait, Basilio avait commencé à rêver de prothèses bioniques. Créées par le génie qu’il observait, là, à cet instant, pendant son cours. Et ça, ces fichus songes, étaient la raison du pétage de cable mental de l’élève.

Il connaissait les projets sur lesquels l’homme avait travaillé. Alors, lui faire une jambe robot entrait largement dans ses cordes. Mais voilà, on était dans une école de vilains et rien n’était si simple… Ni si bisounours. Basilio avait essayé de trouver une autre solution pour retrouver la mobilité de sa jambe ou la résurrection de la seconde. En cherchant parmi les pouvoirs, par exemple. Histoire de ne pas s’aventurer dans le plan K. (Oui, il y avait eu autant de plan que ça avant d’arriver à Starque.) Parce que, mine de rien, ce 11ème plan, serait clairement le plus dur à encaisser en cas de refus. Et nous-y voilà. Avec un adolescent s’étant arraché les peaux des doigts tout le long du cours de Starque, durant lequel, à cause du stress de sa demande, il n’avait cessé de répondre à côté de la plaque. Alors qu’il était un des élèves les plus prometteurs dans cette matière ! Il avait l’impression de creuser sa propre tombe. De gratter la terre machinalement avec ses ongles pendant que son cerveau essayait de trouver une solution pour partir de là.

La cloche sonna enfin la fin du cours. Et Baz attendit patiemment que leur professeur n’accorde ses dernières phrases, avant d’entamer le rangement de ses affaires. Par politesse. Mais aussi pour perdre du temps et ne pas aller à la rencontre de Starque alors que des étudiants étaient encore présents. Il voulait être tranquille et seul. Pour pouvoir accuser le coup. Que cela soit positif ou négatif. Quelque chose allait exploser chez lui dans tous les cas tant la tension le bouffait de l’intérieur depuis la veille ou il s’était décidé à lancer le plan K.

« Professeur Starque ? »

Silencieusement, Basilio s’était avancé jusqu’à l’adulte, agrippant ses roues fermement et les faisant glisser, au lieu d’utiliser le moteur. Il avait ce besoin de s’occuper les mains, de cacher leurs tremblements, déjà qu’il avait senti sa voix faible l’interpeller pitoyablement…

Mais en fait…

Non.

Il était misérable. Rien que sa voix avait été chevrotante. Qu’en serait-il alors si Starque lui demandait de créer la prothèse avec lui pour lui apprendre ? Qu’en serait-il lorsque Baz devra utiliser des béquilles pour marcher, le temps de s’adapter à sa nouvelle jambe, et qu’il tomberait lamentablement par terre, les muscles trop paralysés par la peur ? L’adolescent avait l’impression de faire trembler jusqu’à son fauteuil tant l’instant le stressait. Et si, et si, et si. Trop de chances d’échec. De moquerie. De faux espoirs. Il en avait connu tant.

« Je… » Le temps de trouver son regard, Basilio perdit soudainement toute consistance. « Non, rien. Laissez tomber. » Et merde. Il reculait. Physiquement. Mentalement. Pour de bon. Il abandonnait. Basilio Tsumi fuyait. Tout en politesse et en excuses, certes, mais il fuyait son dernier recours. « Je ne comprenais pas une erreur mais… Je viens de la comprendre. Excusez-moi du dérangement. » Et c’est tout en serrant fortement le métal de ses roues, se plantant les ongles dans ses paumes par vengeance et punition envers lui-même qu’il commença à tourner son fauteuil sur place. En se traitant de sombre merde et d’être pitoyable, au passage. Dans sa tête, bien sûr.

[Ah bon ? Ça alors ! Il est beau hein?]

Sur le chemin du courage et de la fuite, Basilio se sentit soudainement… Retenu. Arf. Il détestait ça. Et c’était pire encore lorsqu’on utilisait son fauteuil pour le bloquer. Sans déconner, le retenir par l’épaule, le poignet, en se plaçant devant lui ou juste en l’interpellant, c’était trop difficile ? De le retenir comme une personne NORMALE ? C’était trop demandé qu’on n’utilise pas l’objet qui lui pourrissait la vie ? De ne pas utiliser ce fauteuil pour contrôler Baz comme si c’était une manette tirant les fils d’une marionnette ? Il en avait marre de ces fucking fils invisibles que pourtant, beaucoup de personnes usaient, s’en amusant ou pas.

Bien sûr Starque ne s’en amusait pas mais il usait quand même de cette facilité. Tout en essayant de creuser ce qui dérangeait son élève. Mais que tout ça soit le cas ou pas, Basilio était agacé. Il avait cette facilité à convertir la tristesse et la déception en colère. C’était plus facile à accepter et à faire sortir, à s’en détacher, à vomir se ressentiment sur les autres. Ça faisait plus de bien de gueuler sur les autres que d’en vouloir à soi-même et pleurer sur son sort au final.

Même sur le plus sympa des professeurs qui semblait prêt à justifier son retour pour le prochain cours. Mais ça, Basilio s’en fichait en fait. Il n’avait plus rien après. Pour le coup, il voulait juste se casser et…

« Lâchez-mon-putain-de-fauteuil. » s’agaça à voix basse Basilio après une tentative ou deux pour s’échapper de l’emprise de Starque. Il n’hésita pas même à dégager la main du professionnel du mal après s’être retourné face à lui. «  Y a rien. » se reprit-il quelques secondes plus tard, soufflant comme un bœuf. Allait-il se calmer ? Ah, bien sûr que non. Le poison venait à peine de verser sa première goutte. Empoignant le bord de ses accoudoirs pour se contenir, il poursuivit, n’hésitant pas à fusiller Tory du regard.

« La seule erreur ici c’est de vous comporter comme un putain de héros alors que vous êtes dans une école de super-vilains. C’est quoi votre problème ? Comme quoi, y a pas que physiquement que vous ressemblez à ce crétin de Stark. » Basilio ? Chercher la merde ? Oui.

Basilio savait très bien ce qu’il cherchait à faire : il voulait revenir en arrière et ne pas demander un certain service au Professeur Starque. Quoi de mieux alors pour que ce dernier lache l’affaire, que de l’envoyer péter et de finir par une jolie comparaison avec Stark ? Il n’aimait pas faire ça, il l’appréciait mais… A contrario de se laisser aller et de demander de l’aide pour une prothèse robotique, énerver les autres l’aidait à aller mieux. Du moins c’est ce qu’il semblait penser ou faire, inconsciemment. Au fond il ne savait pas si ça l’apaisait vraiment ou si ça ne lui offrait qu’une mauvaise satisfaction, que de voir une autre personne que lui dans un certain mal. Oh, bien sûr, ça n’égalerait en rien ses malheurs mais… ça aidait le garçon à amèrement expulser…

C’est alors dans sa bulle de ouin ouin ambulant qu’un rictus se fit entendre juste avant des paroles acerbes.

« Alors… pour vous répondre… Si, oui, et bonne journée. » énuméra-t-il en même temps qu’il compta sur ses doigts les réponses à offrir. Mais...

Ces mots lui rongèrent la gorge tellement ils ne les aimaient pas… Ou si. C’était étrange. Il s’en voulait mais éprouva du plaisir pervers à emmerder l’homme et à ne pas être le seul à s’énerver dans la pièce qu’il finit par quitter rapidement.

Une fois disparu de devant la porte, Basilio profita du couloir vide pour souffler. Sentant sa poitrine habitée par une respiration saccadée qui se bloquait à certains moments comme s’il essayait d’empêcher certaines réactions de son corps. Arf. Mais quel crétin il était… Un abruti même. Une stupidité sur patte … Enfin, sur fauteuil… Il aurait pu être une stupidité sur patte s’il avait réussi à aller jusqu’au bout de sa demande auprès du professeur Starque… Il aurait eu alors futurement une prothèse, et marcherait, avec des béquilles ou il ne savait plus le nom de l’autre aide...RAH !

En même temps que ce rale intérieur, chaque porte fermée du couloir s’ouvrit à la volée, claquant et faisant certainement sursauter d’autres personnes en plus que Basilio, vu le vacarme que cela fit… Qui fit lacher un juron au fautif. Il devait se calmer, il ne devait pas perdre le contrôle de son pouvoir ou de son esprit… Autant aller s’isoler et tant pis pour son prochain cours. Il profita d’ailleurs d’une salle ouverte en face de lui et vide pour aller s’y engouffrer et espérer y retrouver son calme.

C’était le plan. Mais plus les minutes passaient et plus l’adolescent sentait son poul s’accélérer et sa respiration suivre le même rythme. Allongé sur l’une des tables, à essayer de récupérer le contrôle de lui-même, il s’avéra qu’au final il ne controlait que ses doigts qui pianotaient une composition dans le vide sur son ventre. Comme put en témoigner une chaise qui vola à l’autre bout de la classe, s’explosant contre le mur… Avant d’être suivi par une autre. Puis une table.

Une injure. Encore une. Un 3ème kuso qui fit grimacer Baz qui sentit le pic d’une migraine l’attaquer et guider en même temps un énième objet à l’autre bout de la pièce. Il eut beau fermer les yeux, froncer les paupières, réciter les notes de musique de la chanson choisie pour essayer canaliser son cerveau à voix basse... Mais rien. A chaque bruit sourd, il se sentait se crisper de plus en plus, se sentant perdre de plus en plus le contrôle de ce pouvoir de merde… Non, ce qui était de la merde était clairement le caractère du télékynésiste à qui il avait emprunté le pouvoir… Il était faible, alors que Basilio, non. Il n’était pas si chochotte, il savait garder le contrôle en temps normal… Il savait s’en sortir seul… Ou pas. Ses notes de musiques étaient momentanément interrompues par l’envie voire le besoin d’envoyer un message à quelqu’un. Barbara… Ou même Altéa… Mais non. A part manquer de les assommer par un des objets qui avaient la chance de juste tourner en rond autour de lui comme s’il était leur centre de gravité… Il fallait juste attendre d’être assez fatigué pour que le pouvoir cesse… Car clairement, il avait du mal à se dire qu’il pouvait contrôler lui-même cette stupide crise ou ses propres émotions.

Look me in my eyes, Tell me everything's not fine… Oui, il y avait peut-être mieux comme chanson mais sur le coup, c’était ça qu’avait l’adolescent en tête. Et il s’y sentait accroché un tant  soit peu, alors autant ne pas lacher et y rester focus... Or the people ain't happy And the river has run dry… Merde, c’était quoi les paroles après ? Et le rythme ? Ses doigts s’emmelaient et se perdaient, faisant n’importe quoi, faisant d’avantage grimacer Baz si c’était encore possible vu comment son visage était déchiré déjà par la panique. Pire encore, pour le pousser toujours plus dans un bordel mental monstre, les fausses notes que produisaient ses doigts résonnaient et agaçaient sa concentration. ... You thought… Oui, c’était ça, you thought, you could go free But the system is done for If you… Merde… If you listen… Et après c’était There's a knock at your front door … Non, il avait oublié des paroles… Dans ce genre de moment, Basilio détestait son esprit incapable de se laisser aller, de s’abandonner tout simplement, de tout laisser tomber et de se mettre en pause ou même en arrêt total. Mais non, tout son être semblait le lui refuser et semblait même s’agacer de cette tentative de reprendre le contrôle, semblant empirer la puissance avec laquelle les meubles continuaient à s’éclater. Et mine de rien, dans une salle de classe… Il y en avait des choses à éclater ! Des chaises et des tables, PLEIN de chaises et de tables, des livres que vomissaient les quelques placards tout juste éclatés…

Mais, étonnament, un coup de blast plus tard (ou une sorte de gros rayon pété sortant d’une main robotisée) dans un des murs, et chaque babiole volante (plus ou moins grosse) se laissa tomber à terre, comme en signe d’inclinaison face à cette attaque d’un autre genre. Mais imaginez, un trou dans un mur en même pas une seconde, alors que depuis tout à l’heure, vous, vos confrères débris de bois et vos consœurs débris de metal, vous évertuez à taper de partout et à part vous briser vous même, aucun dégat n’apparait sur les murs ! Il y avait de quoi se calmer mine de rien, et redevenir juste des restes de meubles inertes au sol…

Basilio, lui, au contraire, se releva dans un sursaut, n’ayant pas le temps de comprendre quel était ce bruit aigu avant le bruit d’explosion. Manquant de glisser à la table ou il avait trouvé refuge, Baz se rattrapa avec ses bras, tourné désormais vers le trou… Puis son créateur. Pas de surprise sur son identité, le choc passé, l’adolescent se sentit aussitôt fautif. Des balbutiements se mirent à sortir de sa bouche tandis que la voix de Tory l’emportait clairement, aussi bien sur le volume que sur la compréhension de ses paroles… Si en général, le Tsumi était du genre à se sentir adulte et responsable, autant dire que ça n’était plus réellement son avis à cet instant. Il se sentait… Stupide. Et faible. Et… Adolescent ? Ce fut pire avec la première question de son professeur qui lui fit baisser la tête et interrompre ses pitoyables tentatives de paroles. Ses yeux ne savaient plus ou se poser comme s’il se savait incapable de se mettre à l’abri des futures remontrances au final. Ce fut pire quand, même le regard baissé, les jambes de Starque arrivèrent dans sa vision périphérique, remettant une couche… Ou plutôt… Offrant une possible seconde main tendue ? En soi, si le cerveau de Baz était d’accord pour se remettre en marche, le coup de blast était clairement une sorte d’aide pour le sortir de son état de panique, non ?

Pourtant, malgré toutes ces impressions d’aide, en voulant relever son attention sur le seul adulte de la pièce, Basilio voulut ajouter dans son regard une pointe de défi, face à la menace de Starque. C’était dans ses gênes, et oui, ça s’apparentait à de la connerie. Et c’est ce qu’il fit… Mais il ne tint qu’une seconde, le temps de croiser son regard à lui, qui ne semblait pas au final si en colère que ça...

« Je... » Arf. Compliqué de soutenir son regard. Peut-être que ç’aurait été plus simple s’il y voyait une émotion négative à son encontre ? Mais non. Et face à ça... il se laissa clairement dominer et baissa la tête. « .. J’ai pas fait exprès… j’ai perdu le contrôle. J’arrivais plus à arrêter ça… » Et dieu, que c’était dur pour un gosse comme Baz que d’avouer ça, à la limite du control freak bien souvent. Peut-être qu’au final, il avait bien fait de faire un premier pas vers ce professeur, vu la tournure que prenait la situation. Vu comment Tory Starque prenait ça en main…

Le sol semblait plus intéressant à fixer. Moins impressionnant peut-être que l’homme. C’était qu’il perdait toute contenance face au Starque… Surtout au fur et à mesure que son cerveau lui dictait d’obéir, de répondre à sa question. Qu’est-ce que voulait Basilio. … Là ? Fuir. Ok, il ressentait un besoin plus fort que de fuir mais… Il préférait tenter ça. « Ecoutez, je… Je suis désolé, je rembourserai. Même vos dégâts. Mais je dois juste... » Pour accentuer son besoin de fuite qu'il n'arrivait pas à énoncer clairement, l’americain tenta même de faire voler son fauteuil roulant jusqu’à lui, lentement… Sauf que ça se termina par un boulet de canon contre un mur, frolant les têtes des deux garçons au passage… Sous le bruit sourd, Basilio eut le réflexe de rentrer sa tête entre ses épaules… avant de murmurer une injure à voix basse, se prenant la tête dans sa main.

Bien sûr qu’il pouvait rembourser tout ça ! Ou du moins… Adrian, son père, pouvait… Et le ferait… Après s’être inquiété de la raison de tout ça. Et décidant peut-être finalement de tenir tête à l’un de ses adolescents en le retirant définitivement de cette école dans laquelle il ne se sentait pas si bien que ça. C’était l’un des scénarios possibles. Et peut-être qu’au final, c’était ce que voulait Basilio : être assez mal pour faire craquer la faiblesse de son père, afin de ne pas partir de lui-même d’ici ? Histoire de ne pas partir ventre à terre ?

« Oui je peux... » baragouina-t-il faiblement malgré tout, toujours en observant le sol, essayant encore une idiote pointe de défi dans ses mots ridiculement bas. Assez bas pour que Starque poursuive, faisant une remarque stupide sur son fauteuil… ça n’était jamais que le… 3ème ? 4ème ? Depuis qu’il était ici ? Son cerveau essaya de se focaliser sur le nombre de fauteuil détruit depuis son arrivée à l’Institut Trueman, comme pour essayer de fuir la situation dérangeante et son blanc actuel… Mais fut secoué, tout comme le corps juvénile de la pièce qui balança un « Hey, reposez moi ! » un peu plus franc que ses précédentes paroles… Mais toujours sans réelles convictions et sans que ses mots ne soient réellement entendus par le professeur, visiblement.

Sur sa nouvelle chaise (et loin d’être roulante…), Basilio laissa échapper un soupir mélangeant agacement et désespoir avant de devoir faire réellement face à l’adulte cette fois. Adulte stupide, de par sa question… Ça n’était pas… Clair ?

« Je peux encore ramper par terre... » ne put-il s’empêcher de dire, stupidement, avant de renoncer. Ou de dégager cette idée trop rabaissante. Qu’il n’avait pas du tout envisagé au final. Pplutôt mourir de faim dans cette salle que de ramper d’ici jusqu’à sa chambre...

«Ce que je veux ? De vous ? Vous plaisantez ? » demanda finalement avec beaucoup de dédain le brun à l’encontre de son bourreau. « Vous m’avez porté comme un sac de patates avec votre technologie, j’ai rien pu faire… Vous venez de m’immobiliser. Juste en me mettant sur une chaise fixe. Et je ne peux toujours rien faire. Vous ne voyez vraiment pas, ce qu’un gars comme moi sur fauteuil veut de vous, Professeur Starque ? Pitié, ne soyez pas ... » Stupide ? Non, il ne prononça pas ce mot et finit par enfin la boucler, se pinçant les lèvres. c'est sûr qu'il allait parvenir à quelque chose, en étant aussi stupide lui-même...