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RP 5 : It sucks to be sick [PV Orion ♥]

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Dim 18 Oct - 16:40
 

It sucks to be sick

feat Docteur Orion


Il faisait froid. Puis chaud. Puis froid à nouveau. Et Henriette resta sur cet à-priori qui faisait alors frissonner son corps désagréablement. Ça lui remontait dans l’échine, la faisant grogner et se recroqueviller un peu plus sous la couette qu’elle n’avait pas quitté depuis… la veille avec sa rencontre avec Daphné. La sœur d’Orion. Pour qui elle avait un peu trop usé de son pouvoir afin de leur offrir des retrouvailles inespérées aussi bien pour l’un que pour l’autre. Sur le moment, elle s’en était fichue, elle était un peu patraque suite à cette utilisation dont l’abus s’était porté sur la confidentialité de la discussion entre les Press … Et donc sur une utilisation sur le fantôme… sans le voir, caché dans la pièce d’à côté. C’était la première fois qu’elle usait de son don ainsi et, ceci additionné à la brève matérialisation d’Orion pour qu’il puisse serrer sa sœur dans ses bras… Bref, ce fut un véritable combo détruisant la réserve d’énergie de la pauvre Henriette. Et si sur le moment, ça n’avait qu’affaibli la surveillante au point de lui donner quelques vertiges, le soir, quand elle eut retrouvé son lit… ce fut une fièvre qui s’occupa d’elle. Qui lui fit louper son travail, ne lui offrant que la force d’envoyer un sms à un autre surveillant pour lui demander de la remplacer. Elle l’avait envoyé au plus docile des autres… sachant qu’elle avait la 1ere place sur ce podium-là quand même... Henry eut donc un instant une inquiétude pour ses étudiants avant de retourner dans les bras d’un Morphée peu avenant et peu protecteur, sans vraiment le vouloir.

A part l’autre surveillant, personne n’était au courant de son état. Outre le fait qu’elle n’avait pas eu le temps d’envoyer plus qu’un sms, la petite sœur Raja-Yoon ne voulait pas inquiéter son grand frère qui l’hébergeait. Et elle ne voulait pas non plus le contaminer. Même si, là, lors de ses réveils frileux, elle aurait bien voulu être serrée dans ses bras pour être réchauffée… Quoi que. La fièvre s’amusait à changer les envies et besoins de la brune qui se réveillait tantôt frigorifiée tantôt en sueur et dans un corps bouillant, lui faisant dégager d’un geste courbaturée sa couverture de son corps. Et dans un grognement. Dans beaucoup de grognement. Presque une LV3. Que sa famille pouvait comprendre de sa part. La petite chouineuse avait souvent ce langage lorsqu’elle était malade, petite. Ah, le bon temps. A cette époque, elle aurait été choyée de boissons chaudes et de calin, sans penser à la santé de sa famille. Adulte, il lui était impossible de reproduire le même schéma, surtout après des études de médecine… Et… surtout après les avoir arrêté et avoir très certainement déçu son père et sa mère. A cette pensée, poussée par la folie de la fièvre, la surveillante serra son coussin contre elle en se mettant à pleurer à chaudes larmes. Elle était nulle. Une mauvaise fille, une mauvaise étudiante, une mauvaise surveillante, une mauvaise sœur. Et cette descente d’estime aurait pu se poursuivre si elle ne fut pas rattrapée de force par un sommeil loin d’être réparateur.
KoalaVolant
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Lun 19 Oct - 19:39


Je voulais voir Henriette arriver dans l'aile FAPFAP. La voir de loin et tout oublier de mes tourments par la seule force de ses iris miraculeux. La voir occupée, fatiguée, travailleuse, pensant déjà au reste de sa journée en avance... La voir vivante comme j'aimais tant la voir en spectateur depuis les coulisses, appuyé au mur, les mains dans les poches. Se reconnecter au train-train quotidien.
Ceci dit, je ne la vis pas arriver. Ni au bureau, ni aux dortoirs. Voilà qui n'était pas commun. Je la cherchais dans les autres bureaux, côté salle des profs, côté infirmerie, rien. Étrange. L'idée qu'elle m'évitait ne me traversa même pas l'esprit car elle serait quand même venue à son travail. Elle était professionnelle et elle n'était pas une gamine non plus. Rien sur le tableau d'affichage pour noter d'une absence. Rah, si seulement je pouvais vérifier les boîtes mails étudiantes ou les téléphones ! Mon instinct de fantôme stalkeur en profita pour pointer le bout de son nez et me souffler à l'oreille comme le mauvais diable qu'il était d'aller vérifier directement chez elle, tu sais, comme l'autre matin où tu n'avais pas fait exprès en courant après Goodboy. Oui, bonne idée... Après tout, je souhaitais juste savoir comment elle allait. Juste... savoir. Peut-être qu'elle était malade, auquel cas je ne pourrais rien faire pour elle.

Elle était malade. Et merde. Elle en transpirait dans son lit la pauvre, ça avait dû lui tomber dans la nuit. Je n'allais pas la réveiller... Je n'allais pas non plus appeler du secours, je ne pouvais pas. Coincé entre mon altruisme et mon incapacité, je m'assis par terre, un genou relevé pour m'appuyer sur la cuisse et l'autre jambe tendue, le menton dans ma main à pianoter ma joue de réflexion et d'attente.
Elle ne m'avait pas entendu rentrer et c'était tant mieux. Il valait mieux pas qu'elle croie que je franchisse encore une fois les barrières de son intimité, même si c'était exactement ce que je venais de faire. Je réfléchissais, je n'aimais pas être impuissant de la sorte. S'était-elle médicamentée avant d'aller se coucher ? Ou même deux minutes avant que j'arrive ?

Elle interrompit mon fil de pensées en balançant sa couverture dans un grognement sonore. Ah ça, je reconnaissais bien là Henriette qui dégage d'un geste sec tout ce qui la dérange ♥ Je n'en restais pas moins inquiet. A croire que j'étais devenu hypocondriaque en devenant mort, alors que je n'étais même pas mort de maladie...
Je commençais à me dire qu'il vaudrait mieux que j'aille chercher Goodboy pour lui envoyer une frimousse de réconfort quand je préférais tenter une autre méthode. Je traversais le mur de la chambre pour me retrouver dans l'autre pièce de laquelle je demandais à voix haute :

« Henriette, tu es là ? Le réveil a bien sonné ? Parce que je ne t'ai pas vu côté dortoir des FAP. Je venais juste vérifier. Insulte-moi si t'es là et que tout va bien et que je dois m'en aller. Sinon dis rien et je saurais que t'es pas là ! »

J'espérais ainsi qu'elle se dise que j'avais eu le respect de ne pas entrer dans sa chambre et que j'obtienne des informations de sa part. Ou lui donner un peu le sourire. C'était toujours maladroit quand j'avais envie de lui montrer que je m'inquiétais pour elle, je ne savais jamais comment bien le faire...

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Sam 24 Oct - 1:46
 

It sucks to be sick

feat Docteur Orion


L’arrivée d’Orion ainsi que ses observations se passèrent durant (heureusement) la phase de sommeil de la surveillante pour une raison scénaristique, vous imaginez bien. Et comme par hasard, peu avant qu’Orion ne se mette à beugler mais bel et bien après son départ de la chambre, les yeux de la surveillante s’ouvrirent à nouveau. Grblblbl. Chaud. Froid. Chaud. … Froid…… Non, chaud Ça stagnera sur cette sensation…et sur un réveil durant lequel elle buguera.

Henriette avait de la fièvre et elle le savait. C’était pareil à chaque fois : Elle se sentit délirer (outre la transpiration excessive, les frissons et le chaud-froid ignoble dont elle était la victime!) : il lui semblait voir des choses étranges… Sur lesquelles elle capotait totalement, trouvant que le maigre reflet du soleil qui traversait le volet offrait une couleur splendide voire surnaturelle… à un simple pot à crayon. Elle aurait aimé le photographier tant l’image était SPLENDIDE (oui, la fièvre…) mais l’appareil photo était loin… Et puis, elle était si fatiguée. Ses contemplations semblaient lui avoir absorbé les quelques pourcentages de batterie qu’elle avait réussi à gagner contre la maladie. Zut… L’image était trop belle, c’était si injuste de perdre un pareil cliché… Torturée, sa fatigue allait la récupérer quand… Son sauveur -Quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait pensé en entendant la voix d’Orion?- O-Orion parla. Semblant être de l’autre côté du mur, vu le volume et… son absence dans la chambre. Ou peut-être qu’elle ne le voyait pas car il était un fantôme ? BON SANG ON SE REPREND. Aïe, ne pensons pas si fort, ça fait mal dans la tête… Pense doucement Henry, tout doucement…

« PARLE MOINS FORT BON SANG. TU TE CROIS CHEZ TA MERE ?! » gueula soudainement une Henriette sans politesse et par réflexe face aux paroles du pauvre Orion. Oui, elle l‘avait traité de sauveur il y a quelques secondes. Oui, elle venait de lui gueuler dessus en le tutoyant sans aucune race. La fièvre. La fièvre justifiait beaucoup de bizarreries. En fait, si elle avait reconnu la voix d’Orion… Elle l’eut vite oublié tant elle fut déstabilisée par les paroles. Trop de paroles, trop de demandes… Henriette était malade, Henriette était perdue, Henriette était dans un autre monde entre le rêve et a réalité. Oubliant l’identité de son ami et, dans son rôle de surveillante, ses dires furent dirigés vers ce qu’elle pensait être un élève… Conseil pour gérer une Henriette malade : assommez-la de cachets. Pour son bien et le votre. Surtout que, elle venait tout juste de s’engueuler elle-même car ellle pensait trop fort, imaginez désormais sa tête sous la coussin après qu’elle se soit tuée elle-même en gueulant comme un phacochère...

Mais, une légère lueur de clareté plus tard, son cerveau calcula sur qui elle venait de hurler et…

« Orioooooon... » pitoyabla-t-elle pitoyablement d’une pitoyable voix. « Heeeeelp... » poursuivit la malade dans une voix encore plus nausillarde et désespérée. « Me laissez pas seule... » Avec une voix encore plus faible.
KoalaVolant
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Mar 3 Nov - 19:08

J’écarquillais les yeux. Pour m’insulter, elle m’avait bien remis à ma place. Clignant des yeux, sourcils relevés, je souriais jusqu’aux oreilles. Si je m’y étais attendu à telle verve ! Elle ne cessait de m’impressionner et de me rendre à chaque interaction un peu plus a…ffectueux. Vu son « parle moins fort », j’optais pour une option gueule de bois par-dessus le diagnostic maladie, mais peut-être pas, c’était juste une hypothèse. J’étais pas médecin et c’était pas comme si j’allais lui faire une ordonnance, fausse ou réelle, et l’amener en pharmacie pour récupérer des médicaments à sa place.
Je m’amusais tout seul mentalement lorsqu’elle m’appela faiblement, changeant du tout au tout mon humeur. Je traversais la porte, enclin à l’inquiétude et aussi à la quiétude. Pauvre enfant. Avec ces quatre petits mots – me laisse pas seule – elle m’avait transporté à l’époque où moi-même j’étais malade, petit, et où je voulais qu’un de mes parents restent avec moi tout du long, pour rendre mon alitement plus supportable, pour me sortir la tête des attaques microbiennes. Elle me touchait sincèrement en demandant ma présence. Peut-être que quelqu’un d’autre aurait fait l’affaire, peut-être aurait-elle demandé cette faveur à n’importe quel passant, mais au moins, là, elle voulait bien que je reste dans les parages, moi. Alors je ne me fis plus prier, je ne me retins pas non plus, je pouvais être attentif et m’occuper d’elle. Je m’agenouillai devant sa tête de lit et demandai « ça va ? ». Elle répondit par un grognement. « Tu es malade ? » Un grognement avec hochement de la tête.

- Qu’est-ce que je peux faire ?
- Reeeeste…

Comme si elle allait me donner une liste de tâches à accomplir ou sortir de son chapeau que son pouvoir avait évolué et qu’elle pouvait me matérialiser sans plus dépenser d’énergie ! Je savais bien que les pouvoirs ne marchaient pas comme ça, ils n’évoluent pas comme dans les séries, je n’ai jamais vu le pouvoir de quiconque se transformer ou se modifier au fil du temps. Ceux des Héros Classiques ou de la Flander’s avaient pu changer, mais avec bidouillage extérieure ou expérience ratée, je connaissais bien mon Histoire. Et maintenant… maintenant j’hésitais sur le visage à adopter. Devais-je incarner le prof pour qui tout va en espérant la divertir ou l’ami concerné en montrant mon empathie ? Va pour l’humour. L’humour est toujours un bon point de départ. Je jouais gentiment la comédie tout en énonçant ce que je faisais supposément, me déplaçant dans la pièce, touchant les objets mentionnés comme si je pouvais réellement les manipuler. Et même si parfois je m’exclamais, je le faisais toujours en chuchotant.

« Je reste et je resterai aussi longtemps que tu en auras l’envie ou le besoin. Et puisque je reste, je vais te servir un petit verre d’eau. Là, voilà, et je le pose à ton chevet, comme ça tu peux boire dès que tu veux et je servirai autant de verre d’eau que tu demanderas. Et puis je vais remonter ta couverture jusqu’à ton nez, là, et je vais te border sur tout le matelas, tu vois ? Ah mais j’ai failli oublier le plus important ! Le petit linge mouillé sur le front ! »

Après ça, je ne savais plus quoi jouer d’autre, mais j’étais assez bon en impro quoi qu’il arriverait. Cette fois-ci, je me permis – une fois le linge imaginaire déposé – de poser ma main sur son front. Juste un instant, juste une seconde. Pour voir si j’arrivais à sentir sa chaleur, ce qui n’était jamais le cas, et pour lui passer de cette fraicheur qui arrivait lorsque mon ectoplasme croisait son corps. Ce qu’elle n’aimait pas.

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Ven 20 Nov - 3:38
 

It sucks to be sick

feat Docteur Orion


Ce qu’il pouvait faire ce grand dadet couillon ? RESTER, BIEN SÛR ! Et c’est ce qu’Henriette chouina après un « ça va » qu’elle aurait voulu lui faire avaler. Ça ne se voyait pas qu’elle était malade ?! Elle aurait tant voulu lui balancer ça à la gueule mais, outre une poussée d’énergie il y a peu, lui ayant permis de l’envoyer chez sa mère (chose qu’elle regrettera si Orion lui en parme…), elle se sentait incapable d’aligner plus de quelques mots d’affilés désormais. En plus d’utiliser une quelconque colère face à la stupidité de sa phrase emplie d’inquiétude. En fait, elle voulait juste… crever en paix, s’endormir, ne plus ressentir tous ces frissons. Ou alors, si elle ne pouvait pas se laisser aller dans les bras de Morphée (déjà qu’elle ne pouvait pas dans les bras d’Orion… triste -ceci était une pensée en direct de sa tête fiévreuse-), juste, pleurer encore et encore son malheur et ses sensations atroces qui lui faisaient grelotter toute l’échine de son dos. La fièvre était vraiment la pire chose ! Elle préférait vomir, avoir un mal de tête ou de ventre plutôt que d’être terrassée par une température excessive, apportant son lot de joyeusetés…

… Keskidi ? Henriette ne comprenait absolument RIEN à son charabia. Mais… Elle s’en fichait. Car outre l’impossibilité de se rendormir, sa voix lui permettait de rester connectée à la réalité et de ne pas divaguer ou se laisser porter par des délires fiévreux. Et elle l’aimait bien, sa voix. Elle était chaude, rassurante, toujours avec cette petite pointe de positivité, prête à dire la plus belle bêtise comme la chose la plus intéressante qui puissait exister. Quoi qu’il dise, que cela fasse rouler des yeux la surveillante ou non, elle adorait et buvait ses paroles comme du petit lait. Comme là. Même s’il était dur d’avaler tout ça au final et de ne pas vouloir l’étrangler avec. C’était étrange, cette envie de l’étrangler tout en lui ordonnant de continuer tellement ça lui faisait chaud au coeur…

Surtout quand il fut question de remonter la couverture jusqu’à son nez… L’image était adorable (autant que lui -oups, nouvelle pensée cheloue-)… ALORS QU’ELLE AVAIT CHAUD BORDEL ! Et non, elle ne voulait pas être bordée !

« Bordeuh pas… chaud... » chouina-t-elle à nouveau en tournant sur elle-même, comme pour se défaire de l’étreinte imaginaire de sa couverture avec le matelas, avec elle au milieu, écrasée comme une garniture de sandwich. Tiens, d’ailleurs, si elle était une garniture, que serait-elle ? Hmmm, pour l’instant, une feuille de salade chaude. Tiedasse même, pire, sans croquant, toute molle, humide et fermentée même… Dans son délire de salade, désireuse de se débarasser une bonne fois pour toute de sa couette inexistante sur elle (elle était à ses pieds, suivez, que diable!), Henriette continua de rouler, ignorant le contact froid sur son front et…

BOUM.

De tout son long, Henriette et son corps atterrirent par terre, lamentablement. Et un long, très long, vraiment trèèèèèès long couinement s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle se recroquevilla sur elle… Oh… Attendez. Elle coupa son gémissement le temps de comprendre ce qu’elle ressentait dans son dos… Derrière, c’était… Bon. Zou. Son corps en boule roula sur le dos et se positionna en plein sur le bas des jambes du professeur, sans s’en rendre compte. Tout ce qu’elle savait, c’était que…

« C’est frais... » Et que… « C’est cool... » Avec un petit sourire. Et un positionnement fœtale digne d’un chaton. Et puis, surtout, C’était… « Rien qu’à moi... » Un long instant, la Raja-Yoon oublia la présence d’Orion, se rendant juste compte que dans l’état actuel des choses, elle était bien là… Même si son corps continua à se mouvoir, comme pour rapprocher le plus de peau possible de cette délimitation fraiche. Elle en voulait plus. Toujours plus.
KoalaVolant
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Mer 3 Fév - 19:06

Ok, noté, madame avait chaud, donc j'évoquerai un maximum de choses fraiches dans mon prochain monologue et j'éviterai tout ce qui fait penser à un bon feu de cheminée. Parfait, simple, j'avais une prochaine action, je me sentais prêt, je...

AH !

Elle venait de tomber par terre. Mais ça va pas de me faire des frayeurs pareilles ? Et d'en être au point de tomber du lit alors qu'elle n'était même pas en train de dormir. Bon, ok, elle avait complètement l'air en train de rêver éveillé, donc ça revenait au même dans cette situation j'imagine. Je m’apitoyais sur son sort. Les maladies... voilà bien quelque chose qui ne me manquerait jamais de la Vie.
Il était ultra long son couinement... Impressionnant. Comme un ballon qui se dégonfle lentement. Au moins elle m'indiquait être toujours en vie. Elle donnait presque envie de donner un petit coup de pied une fois le son terminé pour voir si ça réagissait encore. Je tapotais plutôt son dos du bout de mes doigts.

« Ah ! »

Elle venait de se retourner en plein sur mes pieds. J'avais mes chaussures cachées dans son thorax !

« - Euh... Henriette ?
- C'est frais... C'est cool... »

Bon, donc pour elle c'était positif. C'était bon à savoir, parce que moi ça me perturbait énormément, ok ! Et en plus maintenant, elle s'enroulait comme un chat autour de mes mollets, je n'osais plus bouger même si j'en avais très envie. Enfin non. Enfin je sais pas, c'était bizarre. D'un côté, elle comme moi n'avions jamais eu un contact si prolongé, j'avais tout le loisir de ressentir les picotements froids de mon ectoplasme confronté à sa matérialité et de l'autre côté, j'avais l'impression de ne pas respecter des règles, d'enfreindre quelque chose et une partie de moi persistait à être mal à l'aise. Si je levais le pied pour me reculer, elle se décalait. Je soupirais, abaissant mes épaules, et pliai mes genoux pour m'accroupir, genoux collés.

« Henriette... Tu devrais retourner sur le lit. Ou te prendre des glaçons au frigo avant, mais tu peux pas rester sur le sol comme ça... Henriette. » Je m'osais à caresser ses cheveux vu que notre contact semblait lui faire du bien et, je l'espérais, qu'elle ne se rappellerait peut-être pas de ce geste de ma part. « Si ça te fait du bien, je continuerai de... d'aider à te refroidir, mais retourne dans le lit, s'il te plaît. »

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Ven 23 Avr - 16:50
 

It sucks to be sick

feat Docteur Orion


Pourquoi est-ce que la fraicheur partait ? Pourquoi la fraicheur, pourquoi la chaleur. Nop, Henriette ne voulait pas de chaleur, elle voulait en sortir. Si bien que lorsque le courant d’air se décala, tel un radar aux aguets, elle se décala pour le retrouver, faisant fleurir un sourire face à l’agréable température. Pas question qu’il s’enfuit, ce gentil petit courant d’air, elle avait besoin de lui. Comme si, sans sa présence, elle en suffoquerait. Mais, heureusement, la zone de froid sembla prendre une plus grande ampleur -équivalant à un Orian s’agenouillant- et roule ma poule, Henry s’y réfugia encore plus, méticuleusement. Comme un chaton roulé en boule, elle resta dans les alentours de ce point froid, n’appréciant pas la température excessive en son coeur et n’entourant donc le bas du corps replié de son ami. Oh et puis, avec ses petits courants d’air frais et successifs sur sa chevelure… C’était le paradis. Son sourire s’épanouit alors un peu plus sagement. Bon, ce fut juste le temps d’un instant, car une courbature détruisit tout sur son passage, la faisant à nouveau grogner et se rabougrir. Oh et puis, cette voix-là, elle était casse-bonbon !

« Suis bien lààààà j’ai diiiit... » maugréa la malade. « Et puis y a des petits pioupious qui menent le froid... » Chose qu’elle n’avait pas dans son lit, hé ! Pas bête la belette. Et puis, bon, surtout, elle n’en avait pas la force, d’y retourner. Et puis, elle était bien tout court, là, allongée au sol, zut ! Ras la couenne de se faire dicter sa vie par des hommes ! Son ex, son père, Orion… Cette pensée l’attrista un premier instant avant de la rendre renfrognée et… de la faire se tourner, comme si elle faisait soudainement la gueule au fantôme. Bras croisés, tête repliée en direction de son propre torse… Zut. Il faisait à nouveau chaud… Et puis, son cou lui faisait mal ainsi. Son coussin. Elle voulait son coussin.

Son bras se leva lamentablement en direction de son lit, tatonnant…

« Coussiiiiiiin... »
Et hop, que je tire la couette pour tout faire tomber au sol… Et hop, que ça ne suffit pas et qu’elle tira carrément le drap-housse du lit, jusqu’à avoir ENFIN ce qu’elle voulait. Après plus d’une bonne minute à s’énerver, baisser le bras -littéralement-, le relever… C’était éreintant. Aussi, dès lors qu’elle put poser sa tête sur la douceur de son coussin, Henry se sentit prête à se rendormir sauf que…

« Trop chaud… vieeeeeeens. »

Ah, l’inconscience, meilleure invention au monde. Henriette faisait certainement ressortir toutes ses envies qu’elle gardait secrètement au chaud, grâce à la fièvre. Si ça n’était pas beau ça ! Et puis, si c’était pas beau, ça aussi, le fait qu’Orion puisse s’allonger à ses côtés, droit comme un i, et mettre son bras à travers le coussin, comme s’il était lui même la chose sur laquelle elle pouvait se reposer tranquillement.

« Caliiin... Et pioupiouu... » chouina-t-elle une dernière fois comme l’enfant qu’elle se sentait être, avec cette fièvre qui la renvoyait dans sa jeunesse, quand ses parents venaient s’occuper de la petite malade.
KoalaVolant
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Dim 13 Juin - 10:23

Je ne pus m'empêcher de souffler un petit rire par le nez lorsque je me fis traiter de petit pioupiou. Je levais un sourcil et secouai la tête envers moi-même : tu es tombé bien bas, Orion le Vilain. En réalité, je ne m'en formalisais pas et trouvais Henriette encore plus adorable. Je me disais que j'aimerais qu'elle me traite de la même manière hors maladie, que notre... amitié soit forte au point qu'elle puisse me traiter de petit pioupiou en face. J'aime bien les amours vaches et les "je t'aime, moi non plus".

Je la regardais influer toute son énergie dans le remaniement de son lit au sol. J'avais cru un instant qu'elle y remonterait, mais non, la gravité semblait trop forte pour son corps bouillant (je supposais qu'il était bouillant, je n'avais aucune sensibilité du monde réel hormis les frissons de nos contacts). Encore une fois, j'attendais en spectateur impotent. Une partie de moi espérait l'entendre se rendormir une fois ré-installée, ainsi je partirais, pendant que l'autre partie souhaitait rester auprès d'elle. Cette partie prit les commandes lorsqu'Henriette me demanda de m'approcher.

Je m'allongeais d'abord sur le dos, mains croisées sur le ventre, mon corps vraiment pas loin du sien. J'étais prêt à fixer le plafond toutes les heures qu'il faudrait. Oui j'avais un bâton dans le cul, mais c'était parce que la situation me semblait délicate. Y'en a qui essaient d'être réglos, ici ! Malheureusement pour ma conscience, le chant de la sirène retentit à nouveau et je ne résistai pas plus à me tourner sur le côté, enfouir mon bras à travers l'oreiller et à... Mon autre main se figea en l'air un instant. Elle pliait et dépliait ses doigts, aussi incertaine que je l'étais. Je grimaçais, en plein conflit. Ma tête tournait le regard ailleurs, où elle pouvait, pour ne pas me confronter à...
J'avais terriblement envie de poser ma main sur l'abdomen d'Henriette.
J'avais envie de l'enlacer comme le ferait un couple en cuiller dans un lit. Sauf qu'on n'était pas un couple ! Je me languissais de contacts physiques, ça c'était pas nouveau. Ce qui était nouveau, c'était que j'en voulais précisément avec elle. Et de ce genre-là. Et en plus, elle n'était pas dans son état normal et donc à partir de là, tout se qui se passait entre nous était caduque ! Mais elle voulait du frais et...

Je posai finalement ma main sur l'arrondi de son épaule, mon bras le long du sien, mon corps contre son dos et ses jambes. J'étais clairement en train de profiter de la situation, j'en étais bien conscient ! Toutefois, l'occasion ne se représenterait sûrement jamais. C'était notre contact le plus prolongé, je ressentais les froids frissons en continu dans plein de parties de mon corps et... j'adorais. Tout aurait été moins difficile si je n'avais pas apprécié. Ce serait moins difficile pour moi au moment de repartir et de la laisser dormir quand elle y arrivera enfin. Ma "vie" de fantôme serait moins torturée si je pouvais simplement dire "bon ben ce fut avec plaisir, content d'être passé et que t'ailles un peu mieux, allez salut".

« Henriette, je... »

Je ne savais même pas ce que je voulais dire, pour une fois ! Je n'arrivais pas à réfléchir comme d'habitude et ça me déstabilisait. J'avais une vue imprenable sur sa nuque transpirante, les mèches de cheveux collées à sa peau et celles qui s'enroulaient majestueusement sur l'oreiller. J'étais à un point où je ne savais plus si c'était notre froid de contact ou la situation qui me donnait l'impression d'avoir mes poils qui se hérissaient sur ma propre nuque. J'aime pas être un homme faible, je vaux mieux que ça.

« Tu te sens mieux comme ça ? »

Dégonflé.

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