Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :
→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...
- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.
→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
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Ven 22 Mai - 1:19
Tsumi, tu as dit ?
feat. Altéa & Milo
Si je vous dis, Gaston D’Aulnay dit « Milo » et Arya Stark dite « No one » ? Vous voyez une ressemblance ? Non ? Aucune ? Et si on parlait de liste ?
Jeoffrey, Cersei, Walder Frey, Meryn ,Tywin Lannister, la Dame Rouge, la Montagne…
S’il n’avait pas cette même envie de meurtre, il existait tout de même cette envie de vengeance impressionnante au plus profond de lui… Et donc, sa propre liste.
Bon, Milo ne les avait pas tous (et pour beaucoup il manquait le nom de famille) mais il avait quand même obtenu pas mal d’identités sans aucune recherche… Trouver le reste des présents à l’EIFEB n’était qu’une question de recherche et de temps désormais. Et pour les malchanceux dont Milo avait étrangement retenu les noms ET prénom… Le Héros risquait de les approcher en priorité. D’ailleurs, si certains noms avaient été facilement retenus, ça n’était pas pour rien : Les Harker étaient connus pour être les rois de l’Institut en plus que l’ainée en soit la Directrice Adjointe. Leclercq était un professeur, le seul, apparemment, dans tout ce bordel. Et pour finir, pour les deux Tsumi… Ce nom lui disait vaguement quelque chose mais il ne se rappelait plus d’où…
Au final, même si Milo ne connaissait pas tous les visages pour l’instant, l’idée de les chercher dans les yearbooks lui vint assez rapidement comme une excellente piste. C’était terriblement révélateur des personnalités, surtout ceux qui se trouvaient à la bibliothèque de cette école. Ce genre de livre était une véritable mine d’or : Chaque photo délivrait des tonnes d’informations. Les poses des étudiants, leurs légendes en dessous, la possible signature comme s’ils étaient des stars de l’institut, les possibles graffitis faits par les autres élèves ou éventuellement les cœurs dessus… Tout était à analyser, chaque chose était intéressante et Milo ne comptait pas en louper une miette !
Tout comme le soleil d’ailleurs. Même s’il s’enfermait mentalement dans ses recherches, l’étudiant avait vite découvert que la façade de la porte d’entrée de son bâtiment était baignée d’un soleil agréable aux alentours des quinze heures. Alors, quand ça lui était possible, il s’installait au dehors. Et ça allait être exactement le programme de cette après-midi vu l’heure à laquelle il ressortait de la bibliothèque… Et la vue attirante que lui offrait le rayon de soleil sur son nouveau foyer et cela, visible, même au loin.
Son carnet avec sa liste à ses côtés dans l’herbe (en attendant qu'il ne trouve quelque chose d'interessant) et le yearbook de la promotion 2018-2019 devant lui, Milo, allongé, commença ses recherches. Pas forcément axée sur les prénoms de sa liste. Il valait mieux se documenter sur chacun de ses possibles ennemis et puis, la curiosité le tiraillait beaucoup trop pour ne pas observer chacun des visages et tout ce qui trônait autour. Dommage qu’il ne soit pas assez tard dans l’année pour que celui de la promotion 2019-2020 soit déjà sortie, il risquait de manquer d’informations sur certains pour le coup… Mais c’était un bon début au moins… Ou pas forcément.
C’était un Milo soucieux qui observait les dernières pages. Le seul élève qui était là depuis 2ans était ce Basilio Tsumi… qui était justement l’un des nouveaux héros. Celui sur fauteuil roulant plus précisément. Un espion au compte de Mila, probablement. Alors il s’attarda sur le seul présent dans ce fichu yearbook. Lui qui pensait avoir trouvé une mine d’or en pensant à fouiller cette bêtise tout juste bonne à détruire des arbres pour graver des faces de vilains pitoyables… C’était loupé. Mais alors qu’il tourna la page suivante pour essayer d’y trouver la fameuse Altéa (il y avait forcément un lien de famille, Tsumi n’était pas un nom commun en France…) une ombre l’interrompit dans sa recherche. Par réflexe naturel, Milo passage à la page suivante tout en relevant la tête et dégageant l’une de ses oreillettes. Oh. Une grise. Se montrant par automatisme d’un coup beaucoup moins ouvert, il referma son carnet après avoir calé son stylo dedans.
« Je peux t’aider ? » Ca n’était qu’une simple politesse... Bon, un peu plus que de la politesse, la vilaine était plutôt mignonne. Etonnament. Ses yeux ressemblaient beaucoup à ceux de Lady. C'était peut-être ce détail qui rendit son regard moins rude que prévu.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...
-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Ven 12 Juin - 16:08
ft. Gaston d'Aulnay
Tsumi, tu as dit?
C'était sûrement une très mauvaise idée de faire cela, mais Altea ne pouvait pas s'en empêcher. Indirectement, l'arrivée des élèves super-héros avait bousculé beaucoup de chose dans son quotidien à l'Institut Trueman. Elle avait d'abord pris cela comme une bonne nouvelle. Enfin, une bonne nouvelle tout relative, parce qu'évidemment, elle ne se réjouissait pas qu'ils soient forcés à venir ici à cause de la destruction de leurs bâtiments. En dépit de cela, sur le plan personnel, elle n'était pas mécontente qu'ils arrivent. Elle se disait qu’avoir des super-héros à proximité lui permettrait peut-être d'échapper de temps en temps à l'atmosphère des super-vilains. Par exemple en rencontrant des personnes un peu plus fréquentables. Ou simplement en entendant des avis contradictoires pendant les cours. Si les étudiants de l'EIFEB étaient mélangés à eux pendant quelques cours, alors, à défaut de pouvoir énoncer son propre point de vue, elle aurait le soulagement d'entendre d'autres émettre les mêmes opinions qu'elles. A une petite distance, il y aurait donc un groupe de pairs, des personnes qui partageaient les mêmes valeurs qu'elle, et qui surtout, les partageaient ouvertement. De plus, Altea avait beaucoup de curiosité pour l'école française des super-héros. Elle avait répété maintes fois à Basilio qu'étudier là-bas ne l'intéressait pas, lorsque celui-ci l'invitait cordialement à s'inscrire dans l'école située à vingt kilomètres, et c'était vrai qu'entre autres raisons, elle pensait qu'il lui serait plus utile d'apprendre les techniques et stratégies de ses futurs adversaires, mais tout de même... Elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander quels étaient les cours là-bas, comment les étudiants s'entraînaient. La plongée d'Altea dans le monde des super-héros avait été directe, elle avait commencé presqu'immédiatement par la pratique sur le terrain. En situation réelle. Elle n'avait pas suivi d'autres enseignements que celle de sa mère, également autodidacte. Alors naturellement, elle se demandait à quoi ressemblaient les formations conventionnelles... Et aussi quel était le niveau des étudiants, pour voir si elle s'en approchait, et si vraiment, elle avait le potentiel de suivre cette vocation : être une superhéroïne.
Elle s'était donc réjouie de tout cela au départ, mais cela ne dura qu'un temps. Ensuite, Altea commença à voir tous les points négatifs de ce rapprochement inopiné. Certes, elle s'intéressait à ce qui se passait à l'EIFEB mais... Pour l'instant, elle ne pouvait quitter l'Institut Trueman. La brune était liée par sa mission d'infiltration au sein des élèves. Elle avait cet objectif : se renseigner sur les futurs super-vilains européens, pour connaître leurs forces et faiblesses, et se faire une idée de leurs ambitions, lorsqu'ils démarreront leur carrière. A vrai dire, le seul contrat moral passé avec les super-héros américain n'aurait peut-être pas suffit à l'empêcher de demander à intégrer les super-héros. Lorsqu'elle y avait réfléchi, elle s'était dit qu'au fond, peut-être une ce n'était pas si grave de laisser tomber cette mission. De toute façon, elle n'avait pas l'impression d'observer grand-chose de très intéressant... Mais il y avait Tabitha. Altea ne travaillait plus seule, mais en tandem avec la super-héroïne de Miami, et elle n'aurait rompu cette collaboration pour rien au monde. Elle devait être là, pour soutenir sa meilleure amie. Une fois cette décision prise, l'annexion de l'EIFEB ne lui apparut plus comme un changement positif, mais comme une brûlante tentation. Apercevoir le bâtiment de loin ou poser ses yeux sur le moindre uniforme bleu lui rappelait violemment à quel point ça la faisait souffrir, de ne pas être dans le bon camp, dans son camp. Et en ce moment, la frustration était d'autant plus forte que Basilio avait été transféré. Après tout, elle était venue pour se rapprocher de lui, et alors qu’ils avaient eu comme un embryon de réconciliation… ils étaient de nouveau éloignés. Altea se demandait quel effet ce changement d’école pourrait avoir sur leur relation. Est-ce que cela ne changerait rien du tout ? Est-ce que son arrivée forcée chez les super-héros le conduirait à les rejeter encore plus, et elle avec ? Ou au contraire, est-ce que ça lui donnerait l’occasion de se réconcilier avec ce milieu, et donc en quelque sorte, avec le reste de la famille… et son propre passé ?
Parmi ceux qui comptaient pour elle, Basilio n’était pas le seul à avoir été envoyé chez les super-héros. Il y avait aussi Daphné, Eglantine… et même Harry. Altea s’inquiétait pour eux. Même la vie chez les bleus correspondait mieux à leur caractère, elle se préoccupait du traitement qui leur serait réservé. Est-ce qu’ils allaient être rejetés, maltraités, parce qu’ils avaient étudié un tant soit peu chez les supervilains ? La Tsumi espérait que les apprentis superhéros feraient honneur à leur nom, et n’excluraient pas les nouveaux arrivants mais… ce n’était pas si évident. En fait, elle devait se l’avouer, elle avait eu beaucoup de préjugés sur les étudiants à l’Institut Trueman elle aussi. Si elle avait été l’une des étudiantes de l’EIFEB, elle n’aurait pas forcément apprécié de voir les « bannis » débarquer. Altea ne pensait pas qu’elle aurait été désagréable avec eux, mais elle aurait forcément était méfiante, moins détendue. En imaginant quelles auraient été ses propres réactions, elle n’avait donc pas de mal à s’imaginer que les débuts des transfuges pourraient être difficiles. Voilà pourquoi elle s’inquiétait pour ses anciens camarades. Bien sûr, elle pouvait leur poser des questions par message, ou s’arranger pour les voir rapidement et leur demander comment ils allaient, mais ça n’était pas suffisant pour elle. Elle n’était pas sûre d’obtenir des réponses honnêtes ou objectives. Par exemple, Basilio était beaucoup trop fier, et elle savait qu’il ne lui dirait pas si quelque chose n’allait pas. Quant à Daphné, elle était discrète, et Altea avait l’impression qu’elle était du genre à ne pas vouloir inquiéter les autres. La jeune femme avait donc décidé d’aller voir sur place, pour se faire une vraie idée de comment ça se passait pour eux. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait faire si leur situation s’avérait être vraiment mauvaise, mais elle ne voulait pas rester les bras croisés. Pour veiller à distance sur eux, elle devait au moins s’informer correctement.
C’était donc avec ce raisonnement un peu fragile en tête qu’elle décida, un après-midi, après les cours, de s’approcher du bâtiment des Super défenseurs des faibles. Altea transportait dans son sac à dos quelques affaires de Basilio qu’il n’avait pas eu l’occasion d’aller récupérer dans le dortoir des Fonds de Placard depuis son « expulsion ». Normalement, elle aurait pu se contenter de lui envoyer un sms pour lui dire qu’elle lui gardait ses affaires ou les lui donner pendant un cours commun. Cependant, pour son plan, elle avait décidé de les lui apporter directement. Elle savait qu’il n’apprécierait pas l’attention mais elle voyait cela comme une porte d’entrée pour s’approcher des apprentis super-héros… et peut-être même pour rentrer dans le bâtiment. C’était un bon prétexte, d’autant plus que les objets laissés pouvaient être vraiment utiles – des affaires de cours, quelques vêtements mais aussi… sa tablette – ce qui justifiait de les lui apporter sans attendre.
Altea arriva à proximité du bâtiment, et commença à en faire le tour, comme pour faire des repérages. A chaque pas qui la rapprochait de la porte (et de l’étudiant assis sur les marches), elle sentait son assurance lentement disparaître. Les héros allaient la prendre pour une imbécile. Ou pire, pour une espionne. Il n’y avait aucune chance pour que son plan fonctionne. Elle était presque partie pour renoncer, en se disant que ça ne valait pas le coup, qu’elle allait se faire envoyer balader, lorsque l’étudiant assis lui adressa la parole. Elle était repérée, elle ne pouvait plus tellement faire demi-tour maintenant. Et puis ce qui la décida à poursuivre selon son plan, c’était le ton du jeune adulte. Il ne s’était pas adressé à elle méchamment, son uniforme de super-vilaine n’avait pas l’air de le rebuter tant que ça. Il s’était montré poli, et son regard n’indiquait pas d’hostilité. Elle s’était peut-être inquiétée pour rien ? Peut-être qu’il comprendrait ses raisons ?
-Hmm… euh… je ne sais pas, peut-être, répondit Altea un petit peu prise de court, en lui adressant aussi sourire un peu intimidé.
C’était la première fois qu’elle rencontrait un « vrai » élève super-héros, et pas un transfuge. A cette pensée, le souvenir de la soirée de Saint Valentin lui revint. Le comportement des super-vilains et de Mila avait été vraiment ignoble, un comportement d’imbéciles irresponsables. Cela l’avait tellement indignée qu’Altea se sentait gênée d’avoir été associé, même involontairement, même en ayant rien détruit elle-même, à ces événements.
-D’abord, je suis désolée pour la destruction de votre école. C’était dégueulasse. Après ça, je comprends que tu n’acceptes pas ces excuses ou que tu ne veuilles pas me croire, mais je voulais dire qu’on n’est pas tous comme ça ici, et tous les élèves n’approuvent pas ce qui s’est passé.
Bon… plus maladroit, tu meurs, se dit Altea. Elle se sentait complètement idiote à lui dire ça, mais en même temps, elle ne pouvait pas s’empêcher de le faire. Elle espérait en tous cas ne pas avoir énervé le jeune homme plus qu’autre chose en lui disant cela. Elle était là, à ne pas savoir où se mettre, ridicule… et l’autre avait… vraiment l’air d’un super-héros. Même s’il ne faisait rien de particulier. Mais il dégageait une forme d’assurance ou de charisme. Il avait un regard sûr de lui, l’attitude, la carrure d’un super-héros. En somme, lui, était classe, et elle… était une pauvre super-vilaine grise qui essayait de se taper l’incruste, et qui s’excusait pour quelque chose qu’elle n’avait pas fait. Bravo, Altea. Bonne première impression avec un autre super-héros.
-Et euh, j’étais venue apporter ses affaires à l’un des anciens élèves de l’Institut Trueman qui a été transféré chez vous. A cette heure, il est en cours je crois... Est-ce que tu crois que je pourrais les lui déposer dans le bâtiment ? Ou sinon ça t’irait si je l’attends ici ?
Le garçon n’était peut-être pas la bonne personne à qui demander la permission, mais elle avait moins de chance d’être mal reçue si elle avait au moins l’accord d’un des étudiants. Et s’il refusait… peut-être qu’elle pouvait profiter de l’occasion pour discuter avec lui et se faire une idée de l’ambiance à l’EIFEB ?
Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :
→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...
- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.
→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
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Sam 20 Juin - 19:52
Tsumi, tu as dit ?
feat. Altéa & Milo
Cette pauvre fille semblait carrément perdue. La démarche hésitante, les mots qui se perdaient tout en ayant envie malgré tout d’exister… Je ne sais pas? Peut-être? Milo haussa un sourcil, attendant la suite et… Ne fut pas déçu. Non seulement elle arriva à trouver plutôt bien ses mots au final mais en plus… Elle s’excusait au nom des super-vilains innocents dans l’histoire de l’EIFEB en feu… Séparant un groupe d’étudiants qui ne voulait pas ça, des autres, alias les criminels de l’Institut Trueman, qu’ils aient été sur les lieux du crime ou qu’ils n’aient fait qu’approuver les flammes destructrices… Ah, ça y est, les misérables pièges commençaient. Ils avaient envoyé l’une des plus jolies étudiantes pour se rapprocher des héros, leur faire croire en de telles balivernes afin de leur faire baisser la garde pour mieux les infiltrer… Bon, pas encore de la totale paranoïa, Milo essayait de rester neutre et attendait la suite, posant finalement son menton sur son poing fermé pour maintenir son regard dans la direction de l’inconnue. Mais… c’était compliqué de rester neutre. De ne pas croire en un subterfuge des étudiants de l’Institut Trueman.
Car la suite était de mieux en mieux, vraiment. Cette hésitation, ce manque de confiance en elle, en ses mots, mais avançant malgré tout dans sa demande, dans la raison pour laquelle elle venait le déranger. Ils avaient des cours de théâtre, si Milo se rappelait bien les matières des vilains. … Il y avait même, dans ses souvenirs, un club de ce bel art! Dommage que les vilains ne pervertissent ce magnifique domaine. Au moins, ils savaient, semble-t-il, bien choisir leurs acteurs… Sur un plan aussi bien physique qu’artistique. Dommage qu’elle soit tombée sur Milo. Pas qu’il doutait de la capacité des neurones de ses amis héros mais… il savait qu’il y avait de jolis coeurs qui auraient été de parfaits pigeons pour la demoiselle. Du pain béni même. Dommage pour eux, dommage pour elle. Car les doutes de Milo avaient grimpé vitesse grand V. Pas encore totalement sûr, il préférait tout de même jouer la comédie, gardant son sourire sage et son regard curieux.
« Un des anciens? » En partant du principe qu’elle savait parler français... Il n’y avait que 2 garçons…L’idiot et l’handicapé... Et les deux plutôt assez jeunes… Avec les yeux clairs, si ses souvenirs étaient bons. Qui pouvait-elle bien être par rapport à eux? Une amie? Elle aurait employé ce mot? A moins que ce terme n’existe pas chez les vilains? Peut-être que le règlement interdisait d’employer ce genre de mots? Ca n’étonnerait même pas Milo qui trouvait beaucoup de choses insensés chez eux, alors si en plus il y avait de la stupidité… Mais supprimant tout de même cette voie… Etait-elle une simple « camarade »? Non, elle ne s’embêterait certainement pas à rapporter des affaires… Quelqu’un de leur famille? Elle aurait employé le terme frère ou cousin… Dommage, Milo aurait pu être sur la bonne piste si un des garçons avaient eu les yeux foncés. Il aurait pu alors voir l’air de famille entre le garçon en fauteuil roulant et la demoiselle. Mais en pensant au fauteuil roulant… Le déménagement n’avait pas du être simple… Surtout en fauteuil… Encore moins avec le caractère spécial du brun, du fameux Tsumi… Alors que l’autre, le petit Harry, aussi stupide soit-il, faisait très gamin et tête en l’air, possiblement… Superbe, il n’avait aucune piste, ça pouvait être les deux, même si le brun avait un accent américain... Cette gamine pouvait aussi bien aider un garçon n’offrant pas l’impression d’être désordonné au point d’oublier ou perdre ses affaires mais qui était sur fauteuil roulant... qu’un gosse hyperactif et capable, lui, d’être assez ahuri pour semer ses affaires… Famille ou pas, amitié ou non.
Et encore. Tout ça, cette minuscule piste quant au sexe de l’individu à qui appartenait les affaires, pouvait être fausse. Avec son accent américain à en faire tilter un sourd, même si elle semblait bien maîtriser le français, elle pouvait avoir commise une petite faute… c’était habituel pour les anglais, les fautes sur les genres, vu leur langue… Ah, le cerveau de Milo chauffait trop dans tous les sens. Heureusement, toutes ces possibilités qu’il étudiait se faisaient pendant qu’elle parlait, qu’elle annonçait son envie de pénétrer le bâtiment. Tout en proposant un plan B pour atténuer le pourcentage de réponses négatives… Hm. Milo observa l’heure sur sa montre et ses affaires éparpillées… Il était en pleine recherche et se montrer désagréable ne serait pas une bonne idée pour rester discret.
« Tu sais le numéro de sa chambre? » demanda-t-il après quelques secondes de réflexion, relevant son regard sur elle. Il ne proposait même pas la possibilité de déposer les affaires du faux héros pour elle, après tout, la confiance n’était pas de mise entre les deux pôles de héros. « Si c’est pas le cas, je peux me débrouiller si ton ami a un prénom. C’est le petit hyperactif ou l’américain mauvais? » Il esquissa un petit sourire toujours poli et s’agenouilla entre ses affaires et l’inconnue afin de ranger discrètement le yearbook en toute discrétion et les notes qui allaient avec. Se relevant en balançant son sac de cours sur son épaule, Milo observa la grise, prêt à entamer le chemin vers le refuge des héros. « Je peux avoir ton identité s’il te plait? Que je sache qui dénoncer si le batiment explose peu après ta venue. » dit-il en croisant ses bras et un air sérieux… Avant de faire entendre un léger rire. « Je plaisantais, c’est par curiosité. Il n’y a aucun vilain qui ait osé s’approcher de moi et encore moins s’excuser. C’est courageux de ta part. » Courageux ou stupide. Les deux, certainement, tout dépendait si ses excuses provenaient d’un plan ou si c’était une sincérité étrange de la part d’une étudiante de l’Institut Trueman.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...
-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Mer 22 Juil - 18:55
Finalement, sa première approche n’avait pas été le naufrage qu’Altea anticipait. Pendant les courts instants qui séparaient la fin du discours d’Altea et une réaction perceptible de Milo, elle s’était imaginé de nombreux scénarios négatifs. C’était le résultat de sa tendance angoissée de sa personnalité, la part en elle qui craignait le rejet, surtout d’un de ses semblables super-héros. Le jeune homme aurait pu s’énerver en entendant ses excuses. Il aurait pu la traiter d’hypocrite et rejeter sur elle la faute commise par Mila et sa bande de fidèles. Ou lui renvoyer à la figure le fait que si elle continuait à étudier dans une école pareille –dirigée par des gens pareil, c’était peut-être que le soi-disant dégoût qu’elle exprimait n’en était pas un. Mais non. Il ne l’avait pas renvoyée à coup de supers-pouvoirs jusqu’à l’autre bout du parc, du côté des bâtiments des super-vilains, en la traitant d’hypocrite, de fourbe. Il n’avait pas essayé de lui faire payer les actions des casseurs, alors qu’elle se présentait pourtant comme une cible facile, avec son uniforme gris associé à la faiblesse et ses bafouillis. Même sa demande d’entrer dans les bâtiments des super-héros, qui était relativement audacieuse vu les circonstances, ne provoqua pas d’explosion de méfiance. C’était à croire que le mot et le ton d’Altea étaient mieux choisis qu’elle n’en avait l’impression, puisque le garçon continuait à arborer un regard doux et curieux – grandir avec Basilio et Lucina avait d’elle une experte pour repérer cet état intellectuel- et un sourire accueillant, presque rassurant. Est-ce que cela faisait partie des choses qu’ils apprenaient à l’EIFEB, respirer le calme et l’aisance en toutes circonstances ? Car clairement, si à ce moment-là, Altea n’était pas simplement en quête d’information, mais était une victime d’une agression, sans pouvoir pour se défendre par elle-même, croiser un pareil regard de super-héros était très clairement ce qui l’aurait apaisée. C’était le regard de quelqu’un qui avait la situation bien en contrôle, suggérant que tout allait bien se passer. (Ou alors, elle était tellement soulagée qu’il ne se mette pas à lui crier dessus qu’elle sur-interprétait la moindre vague once de sympathie émanant de lui). Cela dit, Altea qualifiait intérieurement son sourire de « presque rassurant » et non simplement « rassurant », parce qu’elle pressentait aussi quelque chose d’autre dans l’expression de son interlocuteur. Il y avait quelque chose d’un peu mystérieux et dissimulé. Un visage de Sphinx énigmatique. Ou de Joconde. Le sourire particulier du tableau de De Vinci imprégnait peut-être tellement la culture française qu’il se retrouvait sur le visage de certains ressortissants…
Ce n’était cependant pas le moment de percer le mystère (qui n’existait d’ailleurs peut-être même pas) du sourire de l’apprenti super-héros. La promesse d’écoute donnée par l’expression de son visage se concrétisait déjà par une question intéressée (« Un ancien, tu dis ? »), à laquelle Altea répondit par un simple signe de tête affirmatif. Cette confirmation semblait plonger le garçon dans un abîme de réflexion. Oh, il était discret. Cela apparaissait juste par une petite lueur pensive, qui ne le quitta pas pendant les deux phrases suivantes d’Altea, lorsqu’elle annonçait son plan. Enfin, sa proposition plutôt. Il écoutait, certes, mais en même temps, il réfléchissait, en décalé, et cette perplexité avait débuté avec ce premier détail, le fait qu’elle vienne pour un ancien. Ce n’était donc pas seulement lié à l’idée d’Altea d’entrer pour déposer les affaires de Basilio. La brune ne savait pas vraiment comment interpréter cette réaction. Est-ce qu’il était en train de délibérer, d’hésiter, ne sachant pas s’il devait l’un des transfuges, un potentiel espion, à récupérer des affaires ? Est-ce qu’il voyait d’un mauvais œil le fait d’être un pont entre une apprentie super-vilaine et un ex super-vilain ? La jeune femme n’avait pas essuyé de violent refus spontané, mais cela ne voulait pas dire que l’homme ne refuserait pas par calcul de lui apporter son aide. Ou alors, il se demandait quel était l’ancien en question. Après tout, il ne s’était passé que très peu de temps depuis la chasse à l’homme, mais il avait sûrement déjà pu se faire une première impression de chacun des nouveaux. Il avait pu les classer, déterminer lesquels il comptait intégrer dans leur groupe ou non. Peut-être que certains des bannis s’étaient déjà montrés insupportables à ses yeux, et donc qu’il ne voulait pas leur rendre service. En parallèle de celui de Milo, le cerveau d’Altea était également parti dans un délicat jeu d’hypothèses.
Quelle que fût la nature de sa réflexion, Sphinx-Joconde (oui, Altea le surnommait comme cela mentalement maintenant) s’était maintenant décidé. Et elle fut soulagée en comprenant que la réponse était positive. S’il demandait le numéro de chambre, c’était bien parce qu’il avait l’intention de la mener là, non ? Finalement, jusqu’à maintenant, son plan ne se passait si mal.
-Non, je ne l’ai pas… répondit Altea, dépitée.
À vrai dire, ce n’était pas faute de l’avoir demandé à Basilio. Quand il était revenu chercher ses affaires et qu’elle l’avait brièvement croisé, elle lui avait bien sûr posé la question. Sauf qu’à ce moment-là, il était déjà en train de s’éloigner vers le bâtiment des héros, sûrement trop énervé par la tournure des événements pour se retourner en direction de sa cousine détestée, et sa réponse avait été incompréhensible. Ensuite il s’était téléporté avec ses affaires et avait oublié qu’il n’en avait pas pu en attraper certaines. Après cela, Altea lui avait bien envoyé un sms quand son plan lui était venu à l’esprit, mais Basilio n’y avait pas encore répondu. Ce n’était pas très surprenant, il n’était pas du genre à consulter son téléphone portable pendant les heures de cours. (En même temps, ce n’était probablement pas un grand sacrifice pour lui, se disait Altea. Vu son amabilité générale, elle n’était pas sûre qu’il reçoive des centaines de sms par heure…). Mais ce qui aurait pu être un problème n’en était pas un, l’élève de l’EIFEIB proposant immédiatement une solution. Il était vraiment sympa, ce type. Arrangeant, patient… La première impression qu’Altea s’en faisait était de plus en plus positive à chaque instant qui passait.
-J’imagine que je n’ai pas d’autre choix que de répondre : « l’américain mauvais ». Basilio Tsumi. Mais il n’est pas si mauvais que ça… il faut juste apprendre à le connaître. Et lui laisser du temps. dit Altea, avec un sourire mi-amusé par le ton décontracté et franc du super-héros en devenir, mi-embarrassé.
Elle se demandait ce que Basilio avait bien pu faire pour se faire aussi vite catégoriser de « mauvais » par ses futurs colocataires… Elle se retint de nouveau s’excuser bêtement. Cette fois, pas des agissements de Mila et de ses sbires qui avaient détruit l’école des super-héros, mais s’excuser pour la potentiellement mauvaise humeur (ou mauvais comportement, quoi que ce fût), de son cousin. C’était un peu… embarrassant d’une certaine manière, d’entendre le nom de « Tsumi » être associé aux qualificatifs « américains mauvais ». Bon, déjà, ils n’étaient pas américains. Enfin, pas que. Basilio était hispano-américain. C’était bien sûr un détail, qui ne se devinait pas si facilement tant qu’il ne ponctuait pas ses phrases de quelques mots espagnols. Si la particularité des Tsumis – leur origine multiple- était frappante pour les Américains, qui leur reconnaissaient immédiatement leur ascendance étrangère, ici, c’était autre chose. Tout ce que les autres voyaient, c’était leur origine américaine, leur accent américain, le fait qu’ils avaient vécu à Jacksonville, et cela noyait tout le reste. Bien sûr, c’était nettement cette part de leur identité qui prévalait chez les Tsumis de sa génération, mais se voir amputé d’une partie de son identité par un individu extérieur laissait à Altea une impression un peu désagréable. En ensuite, de façon plus nette, elle trouvait cela triste que Basilio soit qualifié de « mauvais » par un super-héros, par quelqu’un aux côtés de qui il aurait pu combattre, dans un monde parallèle. Altea comprenait que le jeune homme voit Basilio comme ça, il n’était pas facile, et même en temps normal, il avait un caractère un peu fourbe (mais c’était aussi pour cela qu’on l’aimait bien). Cela lui faisait quand même un peu mal au cœur, et elle espérait que le jeune héros ait la patience de dépasser ce jugement hâtif. Et aussi que Basilio lui en donne l’occasion. Ce « mauvais » l’inquiétait aussi, parce qu’elle se demandait s’il s’expliquait juste par un comportement buté et énervé du fait de ce changement forcé d’école, ou si Basilio était vraiment en train de rejeter, encore plus définitivement qu’avant, le monde des super-héros.
Elle pensait donc à tout cela, alors que le garçon rangeait ses affaires. Elle n’était pas mécontente qu’il soit en train de lui tourner le dos, au cas où ce trouble qu’elle ressentait se lirait sur son visage. Elle fit de son mieux pour se reprendre, et pour empêcher de laisser ses pensées entrer dans une spirale négative. (Une spirale qui ressemblerait au schéma suivant : Basilio -> rejet des super-héros -> rejet de sa famille -> rejet d’Anto -> rejet d’Altea -> accident de la faute d’Altea). Et finalement, inconsciemment, Sphinx-Joconde l’aida bien à penser à autre chose. Pourquoi ? Parce qu’il l’avait surpris. Déjà par sa petite blague pince-sans-rire, à laquelle elle avait réagi par un haussement de sourcil incrédule et amusé (c’était de bonne guerre…) et encore plus parce qu’il avait dit après. Son espèce de compliment, quand il avait dit que c’était courageux d’être venue lui présenter des excuses (courageux ? Elle aurait plutôt dit ridicule…) et qu’il était curieux. Tiens, elle n’aurait pas pensé que ses excuses puissent lui avoir fait tant d’effet… Elle nota tout de même l’information « aucun vilain n’a osé s’approcher de moi ». Pourquoi ? Il s’attendait à ce qu’on l’évite lui en particulier ? Peut-être parce qu’il avait un pouvoir particulièrement puissant, ou un tempérament rancunier ? En tous cas, si cette légèreté était bienvenue, Altea ne savait pas comment répondre à cette parole… gentille.
-Oh si j’étais toi et que le bâtiment, par le plus grand des hasards, venait à exploser deux minutes après que j’en sois sortie, je ne me fierai pas au nom donné. Je sais bien que vous nous voyez comme des imbéciles, mais même chez les super-vilains, nous avons assez de neurones pour ne pas signer si précisément un crime… maintenant que vous êtes des « hôtes ». Par contre, vu l’état d’esprit dans cette école, c’est vrai que ça te donnerait déjà un indice, t’aurais des chances d’arriver à quelque chose en recherchant les ennemis de la personne dont le nom t’aura été donné.
Voilà, évacuons ce moment par une petite pirouette, et en rebondissant sur sa blague –rebondissement suffisamment long pour les occuper pendant ces quelques pas qui les séparaient de la porte du bâtiment des SDF. Il fallait qu’elle fasse attention Altea… Elle devait se retenir pour ne pas ironiser ou rigoler davantage des super-vilains, maintenant qu’elle était en compagnie de quelqu’un comme elle. En tous cas, cela lui avait bien changé les idées.
-Plus sérieusement, je m’appelle Altea. Altea Tsumi, Basilio est mon cousin. Et toi, tu t’appelles comment ? Histoire que je puisse mettre un nom sur le visage de celui qu’aucun vilain n’ose approcher… , dit-elle avec un haussement de sourcil intrigué.
Clairement, cette histoire l’avait fait tiquer, et elle ne manquerait pas de lui demander ce qui lui valait cette réputation. Elle lui donna sa réponse pile au moment où il ouvrait la porte. Mais de l’autre côté, ce qu’ils ne savaient pas, c’était qu’un autre étudiant super-héros était en pleine activité de ménage. Il était en train de nettoyer le sol de cette grande colocation, et pour cela, il avait décidé de s’entraîner avec son pouvoir – l’hydrokynésie. Mais voilà, l’ouverture de la porte le surpris, suffisamment pour qu’il sursaute et perde brièvement le contrôle. Voilà qu’un jet d’eau savonneuse filait droit sur Altea avec une bonne pression…
[Dé Kakarma FDP : Si Kakarma est là, Altea se prend le jet. Elle est trempée d’eau savonneuse de la tête aux pieds… L’attaque involontaire est très centrée sur Altea, alors il n’y a que peu de dommages collatéraux, mais… quelques gouttes éclaboussent Milo, sur son côté le plus proche d’Altea :roll : Heureusement, les affaires de Basilio ont été mises dans un sac 100% waterproof d'Altea.
Si Kakarma n’est pas là, Altea évite le jet et a juste quelques éclaboussures.]
Altea C. Tsumi a effectué 1 lancé(s) d'un Kakarma - FDP :
Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :
→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...
- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.
→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
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Mar 18 Aoû - 15:37
Tsumi, tu as dit ?
feat. Altéa & Milo
Faisons les comptes. Cette demoiselle ne savait pas le numéro de chambre de son précédent colocataire de dortoir, semblait donc faire ces démarches pour le petit renfrogné (alias Basilio Tsumi, intéressant pour ses recherches.) et essayait de le défendre. Parce qu’il fallait le connaître. Et donc lui accorder du temps. Chose que Milo n’avait pas pour ce genre de grossier petit personnage. Aussi frustré si jeune ? Et il fallait l’accepter ? Une crise d’adolescence n’était pas une excuse. Et tout autre chose en fait. Le gamin semblait atteint par bien plus que le simple pétage de câble par lequel tout humain est censé passer. Son amertume semblait être le syndrome de bien plus que ça mais… Milo s’en fichait. Il ne voyait qu’un sale gosse qui passait ses nerfs sur des personnes qui n’y étaient pour rien dans le fait que sa vie était si pourrie que ça. Mais gardant ses valeurs et jugements pour sa personne, le héros ne fit que rouler des yeux avec un petit sourire… Sans pour autant relacher ses gardes. Ni même quand la demoiselle sembla plaisanter. Milo fut surpris, certes, mais pas déconcerté. On aurait dit… Une personne mal à l’aise qui essayait de plaisanter malgré tout et… qui parlait, parlait, parlait… Et qui s’enfonçait. En se pensant drôle. Enfin, se voulait-elle drôle au moins ? Ou était-ce sa manière de parler qui offrait cette impression de second degré ?
Intérieurement, il l’avait traité d’idiote lorsqu’elle avait parlé des neurones chez les vilains, soit disant assez conséquents pour ne pas signer une attaque. Si, c’était ce qu’il s’était exactement passé et ce qui nourrissait actuellement un sentiment de vengeance et de haine envers ces stupidités chez Milo en fait. … Puis Altéa rajouta une mise à jour de ces propos avec le statut d’hotes qu’ils étaient désormais. Oh, oui, bien sûr, ça changeait tout. Maintenant que tout le monde vivait ensemble dans la non-joie et la non-bonne-humeur, il n’allait plus y avoir d’attaque ? Est-ce qu’elle était sérieuse de dire ça ? Etait-ce une ruse ? Si les neurones des imbéciles de cette école étaient « tout juste assez » (soit disant, Milo les pensait carrément absents…), ceux du bleu étaient assez conséquents et tous en marche. A la recherche du moindre détail, de la moindre preuve du prochain coup foireux de ces sous-merdes. Parce que oui, il avait beau les trouver stupides… il ne fallait pas baisser sa garde face à la bêtise humaine. Car mine de rien, c’est ce qui faisait pas mal de dégats.
Face à sa stupide blague (ou que savait-il encore…) Milo porta le masque d’un léger amusement, faisant résonner quelques notes cristallines tout en lui lançant un regard.
« Je m’appuierai donc aussi sur cette piste. Sans oublier la première. » plaisanta faussement le héros si on en croyait sa voix, même si en réalité, c’est effectivement ce qu’il ferait… Après une première enquête corsée sur sa première suspecte. Sur Altéa Tsumi, donc. Altéa Tsumi. BON SANG, ALTEA TSUMI. Elle lui tombait vraiment dans la main comme ça alors qu’il avait passé il ne savait combien de temps à la chercher sur le yearbook emprunté ? La chance lui souriait clairement. Et lui aussi. S’il avait d’abord affiché un air étonné, ses commissures n’avaient pas pu s’empêcher de ne pas rester sage. Les deux Tsumi étaient donc cousins. Si le Basilio n’échappait pas au profil tête de con du super-vilain, cette Altéa, elle, correspondait beaucoup moins. C’était destabilisant… Mais c’est ce qui augmenta la prudence du héros face à elle. D’étudiante vilaine, elle passait au statut d’étudiante présente lors de l’attaque de l’EIFEB. Comme quoi, il ne fallait pas se fier aux apparences. Même lorsque celles-ci offraient une jolie jeune femme au regard digne d’une biche. Tout en partageant d’autres traits de l’animal comme une certaine douceur. Elle était forte. Très forte. Ses regards, ses tentatives de blagues maladroites, ses sourires, le tout avec cet effet cotonneux. Si elle était blonde, elle aurait le visage de l’innocence incarnée. Heureusement pour le D’Aulnay, il savait qu’il ne pouvait pas se fier aux premiers abords. Et qu’il fallait gratter cette couche angélique pour trouver la pourriture bien incrustée en dessous. Comment dire qu’il allait bien la gratter en douceur, tout en s’amusant et en se vengeant ?
Mais son envie de jouer avec elle, de gratter cette surface tout en l’emmenant dans son batiment pour découvrir les effets du fameux esprit farceur Kakarma… Tout ça se retourna presque contre lui. Alors qu’avec galanterie, il ouvrit la porte à la jeune femme (en réalité, pour n’offrir qu’une victime à l’entité) et la suivit avec une certaine distance, le pauvre Milo sursauta et sentit son sang se glacer face à la scène qui eut lieu.
De l’eau. De la putain d’eau. En jet. Il avait oublié qu’il était l’heure pour Jean de s’occuper du ménage et qu’il n’y allait pas avec le dos de la cuillère ! Clairement, Jean était sympa comme type. Mais Milo le fuyait comme la peste avec sa maladresse et son hydrokinésie. Malgré ça, ce dernier comprenait et tout deux se parlaient tout de même par messages car mine de rien, ils s’entendaient bien. Ou bien était-ce seulement l’accompagnant d’Altéa qui faisait mine de lui être sympathique afin d’être prévenu des lieux à éviter à cause de sa présence? Comme à cet instant… Ses recherches qu’il avait fait précédemment n’avaient pas eu lieu dehors que par simple envie de profiter du beau temps. Non, il y avait aussi cette fichue heure de ménage qui lui était complètement sortie de l’esprit. Alors donc, ça n’était pas Kakarma qui se retournait contre lui, non ? C’était tout simplement sa propre stupidité qui l’avait mis dans une telle situation ! Et puis… le jet aussi, n’était qu’un défaut d’attention de la part de Jean. Ça ne pouvait pas être ce soi-disant esprit qui avait contrôlé ça.
« Jean ! Bon sang, fait un peu plus attention ! » s’emporta aussitôt un Milo qui avait réussi à esquiver tout comme Altéa, le jet d’eau savonneux. Mais contrairement à la demoiselle, le pauvre garçon, lui, devait retenir ses tremblements aussi bien corporels que dans sa voix. Et pour qui la scène avait bien plus d’ampleur que la normale. Pour lui, ça n’était pas si anodin, c’était dur. L’eau était sa phobie. Boire et se laver lui était compliqué, il devait se préparer mentalement à chaque fois alors être surpris par de l’eau balancée à une telle puissance… Balancée en plus par un de ses [i)alliés[/i].
« Excuse-moi Milo, je suis désolé, je ne t’ai pas mouillé ?! »
« Non, mais bordel quand même ! Surveille tes réactions ! »
Recto verso. Milo venait de passer du héros sympathique à un homme plus qu’énervé… Qui finalement s’arrêta dans ses paroles. Tout allait bien. Ça allait. Pas besoin de s’énerver outre mesure, Jean ne l’avait pas fait exprès (normalement…?) et surtout, il y avait cette Altéa à côté. Il n’était pas question de dévoiler sa phobie de l’eau même s’il ne fallait pas être Einstein pour le comprendre lorsqu’il dévoilerait son identité animale. Mais pour l’instant… Autant être ce genre de type trop droit pour apprécier ce genre de maladresse. Surtout auprès d’une invité, voyons, Jean.
« C’est pas grave. Excuse-moi Jean. » rajouta finalement Milo en se frottant les yeux avant de se pincer le haut de l’arête de son nez, comme s’il voulait concentrer son agacement entre ses deux doigts-ci. Lorsqu’il réouvrit ses paupières, s’attendant à poursuivre rapidement son échange auprès d’Altéa, il vit son compère héros observer la dite demoiselle. Avec son uniforme gris. Il semblait soucieux et… pas vraiment prêt à s’excuser auprès d’elle. Un peu gauche mais intelligent au final. Et hargneux, en vue de son regard. Pourtant il n’ajoutait rien comme parole. Il sembla vouloir mais l’échange visuel avec Milo l’en empêcha.
« C’est rien, tout va bien. C’est juste la cousine de l’americain. Elle vient lui apporter des affaires. » préféra expliquer sobrement le plus grand des garçons avant de soupirer face à toute l’eau. « Éponge tout ça avant que quelqu’un ne tombe s’il te plait. » conclut-il en observant l’immense flaque d’eau au sol qui le fit reculer. « On attendra dehors que tu ais fini. » Après un rapide coup d’oeil, la totalité du bâtiment semblait avoir été nettoyé et marcher dans la flaque salirait tout. Sans compter la chance de glisser dessus, offrant un frisson au héros. Faisant signe à Altéa de sortir finalement, Milo se posta devant l’encadrement de la porte d’entrée. Et, encore dépassé par les précédents evenements, il ne put s’empêcher de s’excuser auprès de son « invitée », à voix basse. « Je te demande d’excuser tout ça, Jean est un peu maladroit et… il a encore en travers l’incendie. Comme la totalité d’entre nous en fait. » Comme si ça n’était pas logique. « Du coup, ou en étions-nous... » Il s’octroya quelques secondes avant de se remémorer les derniers mots d’Altéa. « Ah, oui. Tu peux m’appeler Milo. Et disons que j’ai fait parti des héros qui n’ont pas tout de suite fui l’incendie. Et qui s’est retourné contre certains d’entre vous. » C’était presque un reproche mais… Pas totalement. « Je crois avoir fait assez bonne impression pour qu’on retienne mon visage. » ajouta-t-il tout en observant l’avancée de la tâche ménagère du pauvre Jean qui lança plusieurs regards étranges sur le duo… tout aussi étrange en fait, qui attendait devant la porte. Reportant à nouveau ses yeux bruns sur Altéa, bras croisés, il ne put s’empêcher de demander :
« Du coup, tu dis être la cousine de cette petite peste de Tsumi. Vous n’avez pas l’air d’avoir grandi à la même école. Tu sembles plus… Sympathique que lui. » Avec un sourire malin, il ajouta sur le ton de la blague « Bien que je ne juge pas sur les premiers abords. Ça serait une faute pour un héros vivant chez les vilains. »
« J’ai fini Milo. »
« Je te remercie Jean. … Après toi Altéa. » En esperant que cette fois, quelque chose lui arrive vraiment... Et que si ça tombait réellement sur elle et lui... que ça ne soit pas de l'eau.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...
-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
Haters : 1263
Ven 22 Jan - 18:43
ft. Gaston d'Aulnay
Tsumi, tu as dit?
Altea passa devant Milo, comme il l'avait élégamment suggéré et entra dans le bâtiment des SDFs. Ses yeux bleus curieux entendaient déjà explorer (et analyser, surtout), le décor... Mais ils n'eurent pas le temps de vagabonder. Sitôt qu'Altea fit un pas à l'intérieur du hall d'entrée, juste de quoi laisser Milo rentrer à son tour, ses prunelles se fixèrent sur... Oh bon sang. La jeune fille eut tout juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter un énorme et puissant jet d'eau qui ne sortait d'on ne sait pas où. "Attention!" s'écria Altea, pour prévenir l’étudiant héros, qui, placé derrière elle, n'avait peut-être pas le même champ de vision et la possibilité d'anticiper. Heureusement qu'Altea suivait un entraînement complet et ne négligeait pas ce qui était physique. Elle avait de bons réflexes, et elle avait aussi suffisamment travaillé ses réflexes pour ne pas se blesser en se réceptionnant sur le carrelage humide et glissant. Eh bien... Elle avait échappé de peu à être trempée de la tête aux pieds et à subir le choc désagréable de cette espèce de vague artificielle étrange. Elle était à peine mouillée, ayant juste subi quelques éclaboussures lorsque le torrent d'eau de ménage avait frôlé le sol. Reprenant son souffle après cette surprise, la jeune fille glissa un regard vers Milo. Elle était contente pour lui qu'il ait réussi à éviter cela, ce n'était jamais agréable pour personne se retrouver trempé, surtout d'une manière aussi violente. Elle lui adressa un petit sourire soulage, comme pour dire "on l'a échappé belle", mais elle ne fut pas sûre que l'élève Héros l'ait remarqué. La grise se releva ensuite prudemment, en faisant bien attention à ne pas glisser sur ce sol récemment nettoyé. Une fois cela fait, elle réorienta toute son attention sur son hôte.
Altea fût surprise du ton emporté du jeune homme. Pendant le peu de temps qu'avait duré leur échange, elle l'avait trouvé toujours impeccablement avenant, souriant, confiant, indulgent même (il ne l'avait pas une seconde prise pour une imbécile lorsqu'elle avait avoué ne pas connaître le numéro de chambre de Basilio, par exemple, ou si cela avait été le cas, il avait eu l'élégance de ne pas le montrer)... Il avait eu l'air d'être quelqu'un de patient, qui ne s'énervait pas pour des broutilles. Observatrice, la Tsumi saisit immédiatement qu'il se révélait quelque chose de particulier lors de cet échange avec Jean. Certes, c'était assez normal d'exprimer du mécontentent lorsqu'on avait tout juste évité de se prendre le contenu d'un sceau d'eau sur le corps par maladresse, elle-même était un peu agacée (elle n’osait cependant pas l’exprimer vu la situation, et surtout vu son statut d’étudiante vilaine au milieu des héros) mais Altea avait un petit peu de mal à associer ce comportement avec le jeune homme charmant et aux attitudes de leader auquel elle avait parlé quelques instants plus tôt. A ce moment-là, il avait l'air irascible, peut-être presque impulsif... Appartenait-il à une sorte de leader qui était tout à fait capable de se montrer courtois dans une situation précise, lors de nouvelles rencontres ou pour servir des intérêts, et d'être irrémédiablement vexé et s'emporter dès le moindre "manque de respect"? Milo faisait-il partie de ce type de personnes aux égos faits pour être intouchables et intouchés? Les premières phrases que s'échangèrent les deux héros manquèrent de faire penser cela à Altea, un peu perplexe face à cette nouvelle facette du SDF. Elle fût surtout intriguée par le ton inquiet de ce Jean, lorsqu'il demanda si Milo avait été mouillé ou non. C'est ce surtout cette réaction, d'ailleurs, qui intrigua la FDP. Est-ce que Milo avait un problème avec l'eau, et une raison de ne devoir absolument pas être mouillé... Ou alors... Dans une école d'étudiants à pouvoirs, c'était peut-être aussi possible que cette eau ait une propriété particulière et ne doive pas rentrer en contact avec le corps... Mais elle cherchait peut-être tout cela un peu trop loin.
Sûrement d'ailleurs, car les mots se firent vite bien plus amènes. Après tout, Altea s'était peut-être posée des questions trop vite. Milo avait eu l'air de se détendre et de récupérer le ton chaleureux et la patience qu'il avait démontré quelques temps plus tôt. Ce mouvement d'humeur était peut-être simplement la trace du chemin qui restait à accomplir au jeune héros. Rester maître de ses émotions était rarement une chose aisée, et tout le monde pouvait avoir un moment avec des failles, de temps en temps. Il ne fallait probablement pas chercher plus loin. De toute façon, tout cela ne la regardait pas, et elle devait arrêter de se poser tant de question sur les détails du comportement de deux parfaits inconnus. Même si elle n'avait rien contre faire leur connaissance, elle était très curieuse des étudiants de l'EIFEB... La volonté ne semblait néanmoins pas réciproque, puisque Jean la considérait d'un œil noir, hostile. D'accord, elle avait bien compris qu'elle dérangeait, avec son uniforme de supervilaine... Altea commençait à réaliser la chance qu'elle avait eu de tomber sur Milo. Sans sa présence et son aval, elle aurait sûrement frôlé (voire carrément déclencher) l'incident diplomatique en se rendant dans le bâtiment des SDFs... Autant Milo avait l'air d'avoir gardé rancune contre l'action de l'Institut Trueman contre l'EIFEB (ce qu'Altea comprenait parfaitement), autant il avait l'air prêt à faire des différences entre les vilains, et en tous cas, d'être assez ouvert pour lui proposer son aide. Eût-elle été tombée sur un autre étudiant héros, peut-être aurait-elle obtenu moins de "succès".
-Salut dit-elle quand même à Jean sur un ton aimable et une voix discrète.
A vrai dire, elle était assez mal à l’aise face à son regard hostile, et elle ne savait pas vraiment comment y réagir. Elle craignait de remettre de l’huile sur le feu en le saluant normalement, avec un « enchantée » et une présentation plus complète, voire de réitérer les excuses qu’elle avait présenté à Milo. Ce Jean se contenait mais était visiblement très remonté, alors peut-être qu’il valait mieux laisser passer un peu de temps, faire profil bas et de laisser Milo aborder la question de sa présence de la manière qui lui paraîtrait la plus adéquate. Après tout, c’était son ami, il devait bien connaître ses réactions. En même temps, elle n’avait pas non plus envie de s’écraser complètement face au ressentiment de Jean, de baisser les yeux, prendre un air coupable ou quoi que ce soit d’autres. Elle était sincèrement désolée pour les étudiants de l’EIFEB et révoltée par l’incendie de leur école -pour preuve, elle avait bien présenté des excuses à Milo- mais elle n’y était pour rien, dans tout ce qui s’était passé. Même si Jean ne pouvait pas le savoir, ni Milo. Elle tâcha donc de garder une expression neutre pendant cette discussion entre Jean et Milo. Altea fût quand même relativement soulagée de s’éloigner des yeux scrutateurs et hostiles lorsque Milo suggéra qu’ils sortent en attendant que les « dégâts » furent réparés. Altea ne se fit pas prier pour le rejoindre. Maintenant que l’incident était clos, toute trace d’énervement semblait avoir quitté le garçon, et il lui parlait avec une chaleur bienvenue. Altea écouta ses excuses, en secouant légèrement la tête, comme pour dire que tout cela n’était pas nécessaire et qu’il n’avait pas vraiment de raisons de s’excuser. -Ne t’excuse pas, ce n’est rien, il n’y a aucun problème. Et je comprends votre colère… répondit-elle à voix basse également, en se retenant de réitérer une nouvelle fois un « je suis désolée » par rapport à la destruction de l’EIFEB, de peur de paraître louche ou hypocrite à force de dire ça.
Puis la conversation reprit son cours… sans jamais s’éloigner souvent de l’incendie de l’EIFEB. Cet événement comme le centre de gravité de leur rencontre. Un spectre qui hantait chacune de leurs réactions et de leurs paroles. La destruction de l’EIFEB n’avait jamais parue abstraite, amusante ou anodine aux yeux d’Altea : le fait d’avoir été sur place et d’avoir eu peur que les élèves et professeurs vilains ne conduisent des actions dangereuses lui donnait un avant-goût de l’horreur de la situation pour les étudiants héros. Mais le fait de parler un peu avec eux, enfin avec l’un d’entre eux, lui permettait vraiment de comprendre l’omniprésence de ce traumatisme. Si parfois, à force de rencontrer des FDPs sympathiques et beaucoup d’élèves un peu fous mais complètement inoffensifs, elle en oubliait le mal que pouvait vraiment faire les vilains, cette rencontre le lui rappela amèrement. Et la motiva encore davantage pour espionner l’Institut Trueman et chercher leurs plans futurs. Après tout, peut-être que cela pourrait empêcher des événements comme celui de l’EIFEB, ou en tous cas réduire les dégâts… On ne retirerait pas de l’idée d’Altea que malgré l’apparente spontanéité des événements, tout cela était planifié et volontaire. C’était évident. Après tout, Basilio ne s’était pas téléporté tout seul à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où il souhaitait se rendre. Si c’était prévu, il y avait forcément eu des traces de cela, des plans esquissés, et donc des possibilités de le contrecarrer. De contrecarrer à l’avenir des plans similaires. Et c’est pour cela qu’elle devait poursuivre son infiltration, trouver ses marques.
-Ravie de te rencontrer, Milo, répondit Altea, en inscrivant bien dans sa mémoire ce que Milo venait de lui dire.
Donc s’il faisait partie de ceux qui n’avaient pas fui mais essayé de défendre l’EIFEB et d’empêcher que tout cela ne fasse plus de dégâts, il devait être un étudiant d’un bon niveau… Je n’en doute pas commenta Altea lorsque Milo expliqua avoir fait bonne impression.
Mais de quelle manière avait-il marqué les esprits ? La question, sur ce point de vue-là, restait encore entière. En tous cas, pour sa part, elle n’avait pas du tout eu l’occasion d’avoir une impression de qui que ce soit, en dehors de la colère de Mila… Altea écouta ensuite Milo poursuivre la conversation, sans bien savoir que répondre, à la fois à sa remarque un peu curieuse sur les différences de caractère entre elle et Basilio, et surtout cette dernière phrase au ton blagueur, mais qui aurait aussi été tout à fait juste si elle avait été dite avec sérieux. Après tout, elle était aussi une héroïne vivant parmi les vilains et devait aussi se méfier des apparences… En tous cas, elle n’eut pas le temps de répondre tout de suite : Jean revint vers eux pour les avertir que le petit dégât des eaux avait été réparé. Altea passa donc la première, comme lui avait invité Milo, le remerciant au passage avec un petit sourire. Une fois dans le hall, elle reprit la conversation.
-Pour réagir à ce que tu disais, c’est marrant parce qu’on peut pourtant dire qu’on a été élevés à la même école, Basilio et moi.
Après tout, non seulement la famille Tsumi avait toujours été proche, et les deux enfants s’étaient souvent retrouvés chez l’un ou chez l’autre et avaient chacun été influencés par leurs oncles et tante respectifs, mais ils s’étaient aussi déjà retrouvés scolarisés dans la même école… et ils avaient surtout eu le même mentor dans le monde des supers. Ils étaient faits du même bois, et pourtant… Cependant, Altea décida de ne pas parler de cette éducation de jeunes super-héros, en partie pour éviter des questions et des soupçons par rapport à sa présence chez les supervilains, et aussi parce qu’elle voulait pas que les autres élèves risquent ensuite d’aller interroger Basilio sur son passé et lui rappeler des souvenirs douloureux dont il voulait se débarrasser. Il n’avait sûrement pas envie d’être vu par les autres comme le neveu d’Antonella Tsumi.
-On a presque été élevés ensemble et on partage les mêmes valeurs, mais oui, on n’a pas vraiment les mêmes caractères.
Le terrain était un peu glissant pour Altea, qui avait l’impression d’enchaîner des banalités et surtout de ne pas vraiment savoir quoi dire sans rentrer dans des sujets trop personnels. Autant repartir sur un autre sujet de conversation, et renvoyer la balle à son interlocuteur.
-Ça fait longtemps que tu es étudiant à l’EIFEB ? Je me demandais parce que de ce que tu dis tu as l’air d’avoir un bon niveau… A moins que tu n’aies déjà été entraîné avant de venir ici ?
C’étaient deux possibilités qui lui venaient à l’esprit, et ça l’intéressait d’en savoir plus sur Milo. Altea voulait aussi éviter de le braquer en lui posant une question trop directe, par exemple en lui demandant quel était son pouvoir, pour ne pas avoir l’air de chercher des renseignements trop précis ou passer pour une espionne… Elle opta donc pour des questions plutôt neutre… Et elle en avait une autre à poser à Milo, bien plus concrète, celle-ci.
-Ah hmm… Je suis désolée, je te prends du temps et tu as sûrement d’autres choses à faire… Si tu me donnes les directions, je peux aller déposer toute seule les affaires de Basilio. Comme tu veux, dans tous les cas je vais faire vite, je ne veux pas te déranger plus longtemps.
Et à peine eut-elle dit cela qu’Altea passa devant un miroir attaché aux murs du hall… Et c’est là que, sans qu’elle ne s’en aperçoive, elle fût frappée par un étrange éclair de lumière… Un simple reflet, ou… ?
Si Kakarma : Kakarma a frappé, cette lumière n’était pas un reflet anodin, mais un éclair quelque peu magique ! (enfin c’est sûrement lié à un mécanisme technologique, mais lequel ? ) A cause de cet éclair, toutes les actions d’Altea produiront l’effet inverse ! Son corps agira comme un reflet pendant une durée de 24H. (ex. Si Altea veut bouger le bras droit, elle bougera le bras gauche, si elle veut avancer, elle va reculer, si elle parle, les phrases sortiront à l’envers…. Si Lucky : Le reflet n’est qu’un simple reflet et rien ne se passe.
Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :
→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...
- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.
→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
Haters : 225
Mar 2 Fév - 4:22
Tsumi, tu as dit ?
feat. Altéa & Milo
Milo avait mené plus ou moins la discussion. Aussi, désormais, il n’était pas anormal que ça soit au tour d’Altéa, qu’elle réponde à ses questions ou qu’elle enchaine avec ses propres interrogations et remarques à travers son discours. … Pour lequel il ne prêta pas oreille attentive au départ. Il observait autour d’eux, gardant une distance légère. Pas de quoi offrir de soupçon mais de quoi se permettre un retrait stratégique au cas ou. Mais rien. Toujours rien. Et le regard baladeur de Milo finit par se poser sur Altéa après avoir comprit ses mots face à l’information offerte. Les deux Tsumi ? Elevés de la même manière ? Et bien. S’il était surpris et curieux de comprendre comment on avait pu créer deux personnalités aussi éloignées (du peu qu’il voyait), Milo préféra se mettre sur ses gardes. Basilio avait montré une nature désagréable et futée, loin d’être mensongère. Peut-être que cette Altéa cachait mieux tout cela. Sous ses airs angéliques et ses yeux bleus allant avec ce rôle, elle devait en duper plus d’un. L’idée qu’elle use de cette couverture traversait même l’esprit de Milo… Qui était cependant le seul en réalité à ne pas se montrer sous son réel jour, n’attendant qu’une chose : qu’une catastrophe frappe l’intruse. Mais rien. Toujours rien.
« Etonnant. » glissa-t-il face cette différence entre les deux cousins mais laissant tout de même la rouge poursuivre et cette fois, sur une voie plus intrusive et ciblant le héros. Ça y est, elle commençait. Chacun son tour, après tout. Ou peut-être pas. Altéa sembla soudainement se raviser. Haussant les sourcils face à ce changement de leur discussion, Milo la laissa s’exprimer avant de sourire. Voilà qu’elle faisait la gênée. C’en était adorable. Si innocent. Si risible. Mais rien ne transperçait le sourire doux du bleu. Pas même quand Altéa tenta de se débarrasser de son accompagnant, désireuse de se retrouver seule. Tentait-elle vraiment le coup ? Etait-elle si stupide, qu’elle pensait que quelqu’un de l’EIFEB la laisserait faire ? Et si cela arrivait, pensait-elle vraiment s’en sortir sans égratignure ? Par pitié, un peu de bon sens. Une nouvelle différence avec son cousin qui semblait avoir plus de jugeotte… Ou considérer les héros comme des personnes beaucoup plus intelligentes que ce que pensait cette Tsumi-là.
« C’est bien innocent de ta part que de penser pouvoir te promener seule ici. » ne put-il s’empêcher de dire mais sans aucun ton désagréable. Malgré son petit rire. « Je suis désolé d’avance mais ton vœu est refusé : je t’accompagne. » Autant être clair et net. Il ne fallait pas se montrer trop stupide ou trop croyant en sa bonne volonté non plus malgré la sympathie qui semblait ressortir du jeune homme. « Outre le fait que je ne connaisse pas le numéro de la chambre de ton cousin, il est hors de question que je laisse une étudiante extérieure à l’eifeb divaguer sans surveillance. Aussi bien pour ton bien-être que pour ceux de mes confrères et consœurs. Et si cela peut te rassurer... Je n'avais rien d'autre à faire. » Et puis même dans le cas contraire, elle ne ferait pas long feu… Pas que Milo souhaitait protéger la demoiselle sous ses yeux bruns, non. Il se fichait bien d’elle. Ce qui l’importait là, actuellement, était de voir quel genre de force habitait le batiment et pour l’instant… Il semblait n’y en avoir aucune. Quelle déception. « C’est par là. » reprit donc un Milo qui reprit également sa marche non pas sans sa compagnie. Et comme pour illustrer les précédents propos de leur ami, de nouveaux regards lourds de significations s’en prenaient à Altéa au fur et à mesure qu’ils croisaient d’autres héros. Milo raffola de cette preuve silencieuse mais pas moins lourde, certainement, pour la rouge. Faisant comme si de rien n’était, il finit par reprendre la discussion qui datait d’avant la proposition stupide de la Tsumi.
« Je suis à l’EIFEB depuis 2ans, sinon. Mais étant donné mon pouvoir, j’ai du le mater dès tout jeune, ç’aurait été une catastrophe sinon. » Mater n'était pas le bon terme en réalité, mais autant le présenter comme ça, surtout si un jour, Altéa se retrouverait face à la créature qui l'habitait. Sinon... C'était... Une chance pour lui que Simorgh et lui-même s’entendaient si bien (contrairement à son cousin Owen et Drago...) et que les créatures de la famille ne semblaient pas être adeptes de la domination du monde… D'ailleurs, en parlant de domination…
Milo se planta devant Altéa et finit par se pencher légèrement en avant, fourrant les mains dans ses poches. Et si c'est à ce moment qu'il se rendit compte de la grande différence de taille entre eux deux... Il ne montra rien de cette petite observation. Yeux encrés dans les siens, il garda son grand sourire avant de demander clairement : « Pourquoi tu tournes autour du pot comme ça ? Tu as peur de confirmer ton identité d’espionne en y allant trop directement ? » Il laissa un instant de blanc, avant de rire à sa plaisanterie. « Soit plus directe s’il te plait, ou on n’aura même pas le temps de connaître le pouvoir l’un de l’autre avant que tu ne sortes d’ici. Ca serait dommage, non ? » Armé de sa grande expérience de gentleman, il se reposta sur ses talons, droit et attendit avec un air à la fois doux et amusé.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...
-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
Haters : 1263
Mer 28 Avr - 19:34
ft. Gaston d'Aulnay
Tsumi, tu as dit?
Altea n’était pas vraiment surprise par le refus de Milo de la laisser en pleine autonomie dans les couloirs de l’école des héros. Evidemment, elle comprenait ses arguments et ses doutes, elle supposait qu’elle aurait eu les mêmes, leurs places avaient-elles été échangées. C’était d’ailleurs assez désolant, ce climat de tension entre les étudiants vilains et héros, et la crainte de ces derniers. Légitime, bien sûr, mais tout à fait désolant. Altea trouvait très désagréable d’être catégorisée de « suspecte », ce qui était évident entre les paroles du jeune homme et les regards méfiants de ses camarades, surtout que tout cela était entièrement à l’opposé de sa personnalité. Après tout, c’était elle, l’espionne héroïne infiltrée chez les supervilains. Une donnée qu’elle ne pouvait pas se permettre de révéler aux étudiants héros, même si elle se sentait bien plus proche de leur communauté, et à vrai dire, aurait presque envie d’en faire partie. Le regard de la brune se fit un peu triste à la pensée de la méfiance généralisée. Tout de même, devoir craindre de se déplacer seule dans le bâtiment en raison du ressentiment généralisé, c’était… déplorable. Altea se demandait si Milo n’exagérait pas quelque peu le problème. Elle avait du mal à croire que des étudiants héros dignes de ce nom tomberaient tous sur une étudiante pour une vengeance sans se poser davantage de question. Des regards noirs, des paroles désagréables, peut-être, mais la Tsumi doutait de l’existence d’un véritable danger. En revanche, en se mettant dans la position des étudiants de l’EFEIB, bien sûr, ils n’avaient aucune garantie qu’elle ne tente pas un sabotage, bien que la couleur grise de son uniforme indiquait une certaine inoffensivité. Ces lisérés gris étaient trompeurs, mais ils n’avaient encore aucun moyen de le savoir. Altea se résignait malgré tout de bonne grâce à ce chaperonnage, d’autant plus facilement que Milo était plutôt charmant et qu’elle n’avait rien contre poursuivre leur conversation, et en découvrir davantage sur ses capacités et sur l’EFEIB. Cela dit, elle fût soulagée lorsqu s’était réellement souciée de l’emploi du temps du jeune homme – elle ne savait pas ce qu’il faisait dans le parc avant qu’il ne vienne la voir, mais il lui semblait l’avoir vu avec un livre, peut-être en pleines révisions.
-Bien sûr, je comprends. Et je suis soulagée de savoir que ça ne perturbe pas spécialement tes plans, je m’en serais voulu de te détourner de quelque chose d’important, répondit Altea avec sincérité. Dans un sens, elle se doutait un peu que le garçon avait du temps devant lui, puisqu’il était spontanément allé lui demander s’il pouvait l’aider, alors qu’il aurait très bien pu l’ignorer et laisser quelqu’un d’autre « l’accueillir », mais une doute subsistait tout de même.
La conversation reprit donc dans le couloir, alors qu’Altea suivait les directions données par son accompagnateur. Deux ans à l’EFEIB… Etudiante à l’Institut Trueman depuis seulement quelques mois, la Tsumi avait du mal à se représenter la quantité d’entraînement que cela pouvait représenter, et à quel niveau de maîtrise tout cela devait amener. Elle comprenait bien la nécessité de s’entraîner jeune, depuis l’apparition des pouvoirs, et elle se demanda donc, logiquement, quel était ce don qui semblait quelque peu encombrant. Et allait justement s’en enquérir lorsque l’étudiant héros… fit quelque chose d’étrange. Altea fût d’abord quelque peu alertée par le changement de sa posture. Pourquoi d’un seul coup se retournait-il vers elle, stoppant leur progression dans le couloir, et en se penchant dans la direction ? La jeune femme n’appréciait pas vraiment ce mouvement, dont elle ne comprenait pas bien la raison. Et puis voilà qu’il l’accusa de ne poser que des questions indirectes pour ne pas trahir son identité d’espionne. Sérieusement ? S’il savait tiens… Voilà une réplique à garder en tête, le jour où elle laisserait tomber sa couverture. Altea leva un sourcil étonné à la remarque inattendue, suivi d’un léger sourire signifiant « hahaha, la bonne blague », avant qu’il ne s’élargisse après que Milo n’ait rigolé et reprit la parole. A vrai dire, en temps normal, Altea aurait juste trouvé le reproche déguisé un peu désagréable, et serait passée à autre chose sans arrière-pensées. Mais avec ce contexte d’agressivité latente envers les étudiants vilains, la Tsumi et la nuance sérieuse dans le regard du jeune homme, elle n’était pas sûre que la plaisanterie ne révèle pas plutôt le fond de la pensée. Elle n’en était pas sûre, mais tout cela lui semblait bien relever davantage de la remarque au troisième degré qu’au premier. Oui, le troisième degré, ce fameux « je fais semblant de faire du second degré mais en fait je fais du premier degré ». La jeune femme garda donc son doute pour elle, donnant simplement l’impression de trouver la petite blague amusante, alors que le regard de Milo se faisait de nouveau une impression douce et chaleureuse, et que son petit basculement sur ses talons lui donnait un air espiègle allant bien avec des traits d’humour. Blague ou non, le garçon était un bon acteur… Puisqu’il était difficile de trancher pour le moment, Altea lui laissa le bénéfice du doute.
-Tu n’as pas tort, je suppose que vos couloirs ne font tout de même pas trois kilomètres de long. Eh bien, je t’en prie, alors, à toi l’honneur ! Quel est donc ton pouvoir ? répliqua la Tsumi sur un ton enthousiaste et curieux, alors que leur marche reprenait.
Et d’ailleurs, elle ne reprit vraiment pas longtemps, car enfin, elle tomba sur une porte au nom de Basilio Tsumi. Altea échangea un regard avec son guide, une petite communication muette pour dire que tout cela était entendu et pour prévenir qu’elle allait ouvrir la porte. Elle ne resterait dans la chambre juste le temps de poser le sac sur le lit ou le bureau, et voilà, c’en serait fini de cette expédition dans les bâtiments des héros. L’adolescente fit tourner la poignée de porte, l’ouvrit, et… elle n’eut pas le temps de faire un pas dans la chambre qu’elle entendit d’abord un léger entrechoquement et moins d’une second plus tard, elle se retrouva frappée par une lourde substance visqueuse, qu’elle sentit dégouliner de sa tête jusqu’aux pieds. Le souffle d’Altea fût coupé net par la surprise, et son cœur manqua un battement. Elle ne voyait plus rien, complètement aveuglée par cette masse. Un instant plus tard, alertée par l’odeur métallique et le bruit de roulement à ses pieds, elle commença à comprendre ce qui lui était tombé dessus – et sur le sac avec les affaires de Basilio, qui pour la deuxième fois de la journée, avant l’avantage d’être wateproof. Du sang. Un fucking sceau entier de sang qui lui était atterri sur la figure. Furieuse, Altea balança quelques insultes en espagnol et en japonais.
Tout de suite, Altea activa son pouvoir. Les flaques de sangs à ses pieds et sur son corps se décollèrent d’elle et du sol à toute vitesse, formant une boule de sang tourbillonnante au-dessus de la pièce, comme si Altea était à deux doigts de la diriger vers n’importe qui présent, le visage tendu. Des longues lignées de sang quittèrent en grappe son corps et ses cheveux, et elle avait bien l’intention de continuer son hémokynésie jusqu’à ce que la moindre foutue goutte se soit détachée de sa peau. Plus la quantité de sang était petite et imprégnée, plus cela lui demandait de la concentration et du temps de l’enlever, surtout sur ses vêtements. La boule de sang grossissait dangereusement, et le mouvement qui l’agitait la rendait menaçante. Il suffisait d’un rien pour qu’Altea ne l’envoie repeindre tous les murs de l’EFEIB et ses habitants. Peut-être qu’il était d’ailleurs possible de douter de ses intentions, ses yeux bleus étincelants furieusement, ressortant encore davantage au milieu des traces rouges qui restaient toujours sur son visage. Elle se retourna sèchement, quittant l’orbe de sang tourbillonnante de vue, sans perdre le contrôle dessus, ni sur les autres molécules qui la rejoignaient. Milo était de nouveau sur son champ de vision.
-J’imagine que ce n’est pas la peine de te demander si tu as une idée de qui a fait ça ? l’interpella assez froidement Altea avec une question rhétorique.
Evidemment, elle était loin ne serait-ce d’imaginer que Basilio aurait pu de lui-même mettre une horreur pareille, un sceau rempli du sang d’un ou de plusieurs animaux au-dessus de sa porte. C’étaient les étudiants de l’EFEIB qui étaient l’objet de ses soupçons, qui, tout comptes faits, elle voyait bien vouloir faire une mauvaise blague à son cousin en tant qu’ancien vilain, ou vouloir se venger de son mauvais caractère. La Tsumi balança le sac avec les affaires de Basilio sur la moquette. La boule de sang resta encore un instant en suspension dans les airs, et Altea la redescendit ensuite lentement dans le sceau, non sans cesser de la faire tourbillonner furieusement, alors que ses yeux étaient rivés sur Milo, dont elle étudiait les réactions. En voilà un qui aura au moins eu une démonstration aux premiers loges d’une partie de son pouvoir.
Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :
→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...
- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.
→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
Haters : 225
Mer 21 Juil - 4:22
Tsumi, tu as dit ?
feat. Altéa & Milo
Quel est donc ton pouvoir. Cette chère Altéa avait mis bien du temps à prononcer ses simples mots. Elle n’avait pris aucun raccourci jusque là et avait même pris les chemins les plus longs et sinueux pour nourrir sa curiosité, curiosité qui, était totalement compréhensible -et partagée par Milo- étant donné la quasi-obligation d’avoir un pouvoir pour être élève ici. C’était bien l’une des seules règles identiques entre les héros et les vilains bien que l’EIFEB laissait quand même ses chances à tout nouveau postulant. Bien qu’il ne savait pas vraiment si l’école Trueman était entièrement fermée. C’était l’une des questions que se posait Milo et son amertume tournée envers eux le laissait penser qu’ils seraient bien trop stupides pour voir du potentiel en une personne sans pouvoir. Bien sûr, il connaissait l’existence de Lotre Harker, fille de Lila Harker, qui n’avait pas de pouvoir mais son nom faisait probablement beaucoup dans son admission… Mais toujours était-il qu’à cet instant, il avait un sujet bien plus intéressant sous les yeux sur lequel il préféra se concentrer. Le sujet bien plus intéressant ? Altéa ? Oui, bien sûr. Même si en réalité, c’était plus la curiosité sur sa personne à lui qui était en plein milieu de leur discussion.
Hmm, il était peut-être temps d’y répondre. Après tout, la discussion avait trainée, Milo avait attendu, Milo avait scruté mais… Aucune trace de cette aura de Kakarma. Se serait-on moqué de lui ? Il en doutait : ses confrères et consœurs avaient déjà vu à l’oeuvre l’entitée sur quelques idiots qui avaient tenté de rentrer dans le batiment des bleus ou dans tout autre dortoir ne correspondant pas à la couleur de leur liseret. Alors… Peut-être que la seule présence d’un héros aux côtés d’Altéa retenait la force d’exercer son courroux sur la pseudo invitée ? Pfh. Quelque peu déçu mais gardant cette émotion pour sa personne et tout en se promettant d’enquêter pour avoir le fin mot de l’histoire, le héros finit par offrir un premier élément de réponse. Ou, du moins… Voulut.
« J’ai, on va dire, une sorte d’entité qui... » commença-t-il à offrir comme information, après un bref échange et accord silencieux avec Altéa une fois arrivés devant la porte… Avant d’être interrompu. Inconsciemment à l’affut, le simple tintement métallique qui résonna le mit sur ses gardes et après un bref regard en hauteur, alors que la catastrophe commençait tout juste à se produire, Milo eut le temps de faire un bond en arrière tout en se protégeant le visage au cas ou…
Par chance, aucune goutte ne toucha le héros cette fois. Et une fois le bruit gluant et ignoble de l’action passé, doucement, Milo se permit de recouvrir la vue, abaissant légèrement ses bras pour voir…
Une tache rouge. Géante. Poisseuse. Du sang ? Vu l’odeur, la couleur puis la texture… Milo comprit vite pourquoi le repas de ce midi s’était soldé par un boudin à partager à deux chez les héros : Il s’avérait, visiblement, que Basilio Tsumi avait piqué un assez beau stock de sang de porc, celui destiné pour la ration du midi afin de remplir son seau piégé. D’abord choqué (outre sa phobie qui aurait pu entrer en jeu, clairement, être arrosé de ça aurait été encore plus traumatisant...), ses yeux clignotèrent en même temps que des mots étrangers ne sortirent de la jeune fille transformée désormais en bouche d’égout. Puis après quelques secondes supplémentaires, le grand dadet ne put retenir un rire. Ca y est ? Kakarma avait sonné ? Un air satisfait envahissait ses traits alors sous cette pensée. Entre ses lèvres pincées. Des soufflets sortaient de son nez, tandis que sa grande main venait recouvrir sa bouche comme pour cacher son sourire, comme si son rire n’était pas audible. C’était plus fort que lui. Il se retenait tout de même mais c’était beaucoup trop fort pour retenir son amusement et ce… Karma, dans la face d’une vilaine ? Il essayait, clairement, mais en vain.
Cependant, s’il ne fut pas assez fort mentalement pour retenir sa moquerie, la surprise (à nouveau) lui coupa rapidement le sifflet sous les serpents de sang qui ondulèrent sur la victime de Basilio Tsumi. Sourcils froncés, yeux concentrés sur ce qu’ils voyaient, air soudainement sérieux sur son visage désormais fermé… Milo fut surpris de découvrir le pouvoir de la… grise ? De manière très rapide, il alla vérifier les bordures du vêtement anciennement taché de sang… gris… Il n’avait pas rêvé. C’était à n’y plus rien comprendre. Ses neurones avaient du mal à considérer le pouvoir de la Tsumi face à la couleur qui lui était assignée… Mais surtout, c’était la boule de liquide pourpre qui occupait d’avantage son esprit. Elle se faisait menaçante, avec sa masse qui ne cessait de prendre de l’ampleur dans la pièce. Et encore plus quand le regard glacé de l’étrangère se reposa furieusement sur Milo.
Etrangement, il n’avait plus envie de rire. Ou de se moquer. La situation était trop dérangeante et menaçante pour sa personne. Ses méninges travaillaient trop. Qu’est-ce qu’elle contrôlait ? Les liquides ? Le sang ? Le fer ? Aucune réponse ne lui convenait tant c’était parfaitement illogique avec son uniforme ! Oui, Milo restait bloqué sur ça, bien que son regard, lui, restait bloqué sur la jeune femme, comme si désormais, dans son silence, il défiait la FDP, dans un premier temps.
Alors le D’Aulnay se dévoilait. Avec tout son sérieux, sa méfiance, son dédain qu’il avait pour la vilaine qu’elle était, bien que tout ceci ne l’aidait pas à apprécier l’instant. Est-ce que les rôles étaient inversés ? Est-ce que l’odeur de la vengeance se mélangeait à celle du globe sanglant ?
« J’ai ma petite idée. » répondit-il en lachant lentement la boule des yeux, le temps de d’observer Altéa de haut. Ça n’était pas très dur. Elle était si petite et si… risible. Sans sa phobie de l’eau, Milo ne prendrait pas cette adolescence au sérieux dans cet instant là. Elle avait juste cet avantage. Ce maigre avantage inconnu qu’elle préféra abandonner en faisant retourner le liquide dans son graal. Et il n’en fallut pas plus pour mieux identifier son pouvoir, ne se sentant plus désormais sous une épée de damoclès pourpre. Le sang, donc.
« Hémétokynésie, hm ? »
Si cette Altea avait manipulé l’eau, son esquive avec le tuyau de Jean aurait été toute autre. Quant au métal, le seau était de cette matière et elle n’en avait clairement pas eu le contrôle… Sûr de sa pseudo question, n’attendant même plus confirmation, il poursuivit pour enfin répondre convenablement:
« Aucun de mes confrères n’aurait atteint un tel niveau de… pittoresque. Ça se joue entre Kakarma et ton cousin je dirais. » avança-t-il en observant rapidement le seau rouge. La voix normale jusqu'à présent, il abaissa son volume, comme pour offrir ses pensées en confidence « Mais je pencherai plus pour la seconde option. Ça ressemble plus à quelque chose de votre ressort. » Un instant, son visage fut traversé par un rictus moqueur. Epaule contre le cadre de la porte, Milo osa une nouvelle fois se pencher en avant. Comme précédemment. Mais sans son sourire aimablement et sans son petit jeu, ce simple geste résonnait de manière si hautaine. « Pardon mais… Rappelle moi ce que tu as dit tout à l’heure… C’était quoi déjà ? … Oh. La même école, hein ? »
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...
-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
Haters : 1263
Lun 28 Mar - 13:20
ft. Gaston d'Aulnay
Tsumi, tu as dit?
Ce petit sourire supérieur sur le visage de Milo, Altea mourrait d’envie de l’effacer. Le sang battait à ses temps alors qu’il racontait ses histoires sur les héros. Oh bien sûr, il était évident que tous ces élèves vêtus de bleu étaient d’une extraordinaire vertu. Vu l’exemple de Milo, que l’un d’entre eux soit capable d’une aussi mauvaise plaisanterie, voire ait la moindre once d’hostilité en eux, c’était parfaitement impensable. Une ironie féroce chargeait les pupilles d’Altea alors que Milo mettait les événements sur le dos de Basilio, ou de la soi-disante force de Kakarma. « Oh bien sûr. Parce que vous, les héros, êtes de tels modèles d’angélisme et de sophistication… » lâcha-t-elle d’un ton acerbe, et absolument pas convaincue par la théorie de l’étudiant.
La satisfaction (ou plutôt l’auto-satisfaction) du plus âgé se voyait comme le nez au milieu du visage – si exubérante, si criarde, que la Tsumi était certaine que c’était la raison de son attitude depuis le départ : attendre qu’elle tombe dans un piège. Que ce soit lui qui l’ait posé ou non, il semblait en tous cas bien profiter du spectacle. Le pire, c’est que Altea savait exactement comment faire pour retirer cette expression arrogante du visage du français. Elle avait bien remarquer la lueur d’effroi qui était passée dans ses yeux lorsqu’elle avait formé un tourbillon de sang au milieu de la chambre. Le contraste entre ce moment de malaise et le contentement qu’il affichait à présent ne pouvait que le confirmer. Elle n’avait qu’à rediriger violemment un geyser de sang gluant sur le beau visage du jeune homme – si c’était le kakarma, l’esprit ne manquerait de toute manière pas de le protéger, lui qui n’avait rien fait de mal, n’est-ce pas ? Elle avait une intuition forte du stress que la sensation du liquide visqueux à l’odeur métallique pouvait provoquer chez lui. Oh et même. Si elle se trompait et que cela ne lui faisait rien de plus que le commun des mortels, ce serait déjà pas mal… Les poings d’Altea se serrèrent. Ce serait si facile.
Et elle tentait de lutter contre cette tentation - elle était déjà une vraie super, pas une étudiante de pacotille comme le pauvre garçon qui se tenait devant elle. Elle devait être au-dessus de tout cela.
Mais c’est là que Milo commis une erreur.
Il se pencha en avant, un peu trop, en direction d’Altea, pour mieux la dominer de sa hauteur, oppressant un peu trop la jeune femme… et la réplique ne se fit pas attendre. Un jet (relativement limité) de sang s’écrasa sur le visage et le cou de Milo, en même temps qu’une veine claqua violemment dans sa main droite. Profitant de la réaction de surprise que ne manquerait pas de provoquer l’arrivée d’un giclée de liquide au niveau de ses paupières, Altea le dépassa (non sans le bousculer un peu – une idée peu raisonnable sachant leur différence de gabarit et qu’elle sentit très certainement davantage le choc que lui) pour s’engager dans le couloir. « Casse-toi » lui jeta-t-elle aussi au passage. Une fois que quelques mètres les séparèrent, elle se retourna alors sur lui, avec une froideur inhabituelle.
« La même école ? Pas exactement. Admettons seulement que ta petite supposition sur Basilio soit vraie – et c’est un gros effort d’imagination à faire. Si à sa place j’avais voulu faire un piège pour vous dissuader de m’emmerder, je te garantis que le résultat aurait été bien plus douloureux. Alors estimez-vous heureux de n’avoir que Basilio… » conclut-telle avec un ton moqueur, sans dévier le regard de Milo, essayant de garder une contenance alors qu’elle se sentait ridicule avec ce sang qui collait encore sur sa peau.
Pourquoi avait-elle dit ça, en adoptant ce rôle de vilaine que Milo lui avait collé à la peau ? Altea ne le savait pas vraiment. Elle trouvait l’histoire et les suppositions du garçon sur les élèves vilains si ridicule qu’elle avait envie d’en jouer, de les exagérer, de les tourner en dérision pour en faire autant de leur initiateur. Et elle était aussi simplement très énervée par le héros, et n’avait aucune intention de se laisser marcher dessus, par lui ou n’importe lequel de ses compères. Héros, vilain, la règle de ne pas jamais laisser l’autre dominer état la même dans chaque camp. Ou alors c’était simplement le sang chaud des Tsumi qui ressortait chez elle…
« Bande de sales cons… » grommela Altea en franchissant la porte du bâtiment des héros, qu’elle avait rapidement traversé. Et elle envoya un sms rapide à son cousin pour l’informer que les affaires qu’il avait oublié étaient dans sa chambre, et pour l’avertir sur les potentiels sales coups de ces crétins d’élèves bleus.
Cependant, quelques heures plus tard, une fois débarrassée complètement de cette saleté de sang et après avoir retrouvé son calme, l’idée que cela ait effectivement pu être Basilio le responsable de cette affaire ridicule la tarauda sérieusement… Parce que plus elle y pensait, plus elle le voyait capable de faire une idiotie pareille, ce qui l’énerva d’autant plus. Mais si l’éventualité lui paraissait de plus en plus probable, elle était trop dégoûtée pour en avoir la définitive confirmation… En tous cas, on ne lui enlèverait pas l’idée que n’importe quel de ces stupides élèves « héros » aurait pu faire exactement la même chose.
Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :
→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...
- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.
→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
Haters : 225
Mar 20 Déc - 23:22
Tsumi, tu as dit ?
feat. Altéa & Milo
Dire que Milo lui cherchait des poux serait un euphémisme. Et dire qu'il avait même trouvé Altéa également. Chacun avait joué un jeu en se montrant doux l'un envers l'autre et désormais chacun avait lâché son rôle. Aussi bien la pestiférée anciennement pourpre -et aux bords d'uniformes toujours gris, mais par quelle sorcellerie ?!- que le guide ce cette dernière. Il avait ce sourire moqueur tout en maintenant une certaine méfiance. Celui qui baissait totalement ses gardes face à une bestiole baissée serait bien idiot. Et Milo ne l'était pas. Même s'il se laissait rire intérieurement, quoi qu'un peu extérieurement, aussi. C'était trop tentant, clairement. La tentation avait sut séduire son visage trop sérieux, créant ce rictus alors qu'un haussement d'épaule répondait aux premières formes de cynisme de cette Altéa.
"Sophistiqués, oui. Angéliques... ça dépend sur qui vous tombez." Se plongeant dans un rôle bien trop hautain, ses iris passèrent de son marron habituel à un rouge enflammé l'espace d'une seconde. Elle ne trouverait rien d'angélique chez Lui.
Désormais penché, la narguant, la toisant, la rabaissant par sa simple hauteur et par le simple angle de son corps, la punition arriva. Trop rapide. Trop vicieuse. Milo eut à peine le temps d'un micro temps de recul qu'un liquide poisseux éclata sur son épiderme. A son tour, semblable à l'héroïne cachée, de la vulgarité sortit de ses lèvres tandis que ses propres gestes se perdaient. La rapide étincelle de douleur dans son poignée, les tremblements de son corps, ses gestes maladroits et brutes. Décroché du cadre de la porte de la chambre du Tsumi, la respiration saccadée, le rythme cardiaque allant avec, son bras se dépêcha d'effacer le liquide de sa peau avec sa manche qui se souillait d'un liquide sombre après avoir été bousculé par la petite peste. Trop d'informations. A la fois immobile de l'attaque fourbe et tremblant de tout son corps, Milo essaya de rapidement reprendre le contrôle de tout. De son corps. De Simorgh qui avait partagé la peur et qui avait lâché dans le plus profond de son esprit un cri mélangeant une agonie mentale et une colère ravageuse. Au moins, Altéa avait réussi ce qu'elle voulait : le clapet de Milo était bel et bien fermé et pour un certain instant. Instant durant lequel sa main gauche alla serrer sa main droite. Il la serrait et ne ferait peut-être qu'agrandir le bleu qui commençait à se former. Mais valait mieux ça plutôt qu'une attaque fulgurante de la part de Milo ou de l'esprit vengeur céleste qui bouillonnait en Lui.
Quand enfin, l'envie meurtrière sembla passer, du moins, assez pour que Milo se sente de ne pas lui sauter dessus, il se retourna pour faire face à son discours de super-vilaine. Dans toute sa splendeur. Croyait-elle avoir dupé le D'Aulnay avec sa pseudo gentillesse du début ? Il l'avait vu arriver depuis le départ et peut-être qu'elle s'en était rendue compte à l'instant que rien n'avait marché avec le héros. Héros, qui, à cet instant, faisait tout pour ne pas exprimer la crainte qui le bouffait de l'intérieur sous cette sensation de liquide sur lui. Il ne fallait pas. Il ne voulait pas lui offrir ce plaisir.
"Alors le bâtiment aurait fini à feu et à sang." Et ça pouvait toujours être le cas concluait le vingtenaire aussi bien en vrai que dans ses pensées, défiant la Tsumi tout comme Elle le faisait, ne lâchant pas son regard. La scène devait être étrange d'un point de vu extérieure. De l'intérieure, elle était intense. Chacun semblait être prêt à vouloir sauter sur l'autre mais semblait se méfier de la finalité. Au moins, Milo avait un avantage sur elle : il semblait avoir identifié son pouvoir. Le contraire n'était pas vrai. Il avait donc encore cet effet de surprise, quelque part. Mais cette Altéa semblait avoir une certaine intelligence pour se douter de la puissance de son potentiel adversaire.
Puis ça s'arrêta. Les deux se turent. Sauf Simorgh qui grognait en son for intérieur, voulant se jeter sur effrontée. Mais Elle avait la chance de ne pas l'entendre grincer du bec. Milo, lui, était à deux doigts de lui sommer de se taire. Pas que ceci était dans ses habitudes. Les deux êtres avaient un respect mutuel mais l'actuel Milo avait besoin d'un certain silence intérieur pour essayer de récupérer son calme et faire taire son envie se jeter lui aussi sur Elle. Mais le départ final de la cible à abattre lui fit relâcher tout besoin de se maintenir calme. Plus besoin de faire semblant. Plus besoin de canaliser sa haine. Sa peur, ses tremblements. Malgré le nettoyage qui avait rendu à son visage et son uniforme leurs couleurs d'antan, ils continuaient de polluer les gestes de combat que Milo faisait pleuvoir dans la salle d'entrainement. Ils étaient aussi perturbés que leur propriétaire qui voulait en découvre sur ce pauvre sac de frappe qui n'avait rien demandé et qui se prenait toute la rage du héros. Et rien de bon ne semblait sortir de ce temps d'entrainement. Ni de cette rencontre. Ou peut-être ne le voyait-il pas encore. Affaire à suivre.