Super-pouvoir : Lady est capable d'entendre à des kilomètres. Un pouvoir fort utile, sauf quand elle perd les pédales et se retrouve à ne plus bouger pendant quelques temps.
D'ailleurs, quand elle utilise son pouvoir sur de longues distances, elle n'a plus aucune idée de ce qu'il se passe autour d'elle. Ce qui n'est pas évident, il faut l'avouer.
Et bien sûr, quand elle fatigue, elle se met à entendre tout le monde et ça a le don de la rendre folle. Si elle pouvait devenir sourde quelques temps, ça lui plairait bien !
Réputation (intra-école) : 3/10 = Méladya est connue parce que c'est un super-héros. Donc forcément, elle n'est pas inconnue. Cependant, elle est du genre à rester discrète tout de même. Déjà à l'EIFEB elle n'était pas très connue. Et pour tout dire, ça lui convient !
Les Petits + : A son arrivée à Trueman, Mademoiselle Mila lui a offert un charmant casque anti-bruit. Pas désolée si vous vous sentez visé par le message =°
Elle porte aussi une bague de famille, représentant une rose, l'emblème de la maison. Mise au majeur, comme ça, quand on lui demande de la montrer, c'est plus amusant.
A sa cheville droite elle porte deux bracelets brésiliens. Même couleur, la seule différence est que l'un porte un M et l'autre un L. Elle en possède deux autres (dans un coffret en bois réalisé par sa mère) avec les initiales des jumelles.
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Mar 23 Fév - 9:44
Questions pour un champion
Février 2021
Les cours... c'est barbant. Clairement. Pourquoi Méladya est encore assise sur cette chaise à écouter ce professeur blablater sur elle ne sait qu'elle sujet d'ailleurs ? Elle ne sait pas. Enfin si, elle le sait : si elle quitte cet endroit, son père ne risque de ne pas apprécier... et dans ce cas ça risquerait de très mal se passer pour elle. Voir ses vivres couper et ne plus avoir accès à la fortune familiale, ce n'était pas la meilleure chose qui puisse lui arriver. Alors voilà : elle devait attendre. Patiemment. Continuer ces études débiles pour obtenir ce diplôme de héros et... finir au placard. Bon, le point positif depuis qu'elle avait mit les pieds à l'Insitut Trueman, c'était qu'il y en avait des choses intéressantes à écouter pendant que l'enseignant est entrain de jouer aux guignols. Contrairement aux héros, ces petits crétins disaient des choses fort intéressantes. Après tout, c'était en écoutant de cette manière qu'elle avait réussi à vivre une formidable aventure avec cette grise. Comment elle s'appelait déjà ? Kha quelque chose. Enfin quelqu'un de pas très intéressant malgré la bonne partie de rigolade qu'elle avait pu vivre ce jour là.
Se grattant le nez, Méladya fronce les sourcils en sentant le filet de sang qui s'en échappe. Discrètement elle attrape un mouchoir et essuie cette trace. Un jour elle arrivera à contrôler son pouvoir sans saigner... mais il faut croire qu'en restant assit en écoutant un enseignant vous raconter ses exploits de jeunesse... ça ne risque pas d'arriver. La libération finit enfin par arriver. Levant les yeux au ciel la de Laroseraie jette ses affaires dans son sac et fait parti des premiers levés. Mais elle s'en fiche. Prenant la direction de son bâtiment, elle n'a pas très envie de traîner. Rester avec les ploucs, non merci. Et puisque Milo n'est pas dans les parages, elle ne peut pas l'embêter.
Arrivée dans son bâtiment elle passe jeter son sac dans sa chambre et se décide à aller s'asseoir dans le petit salon. C'était agréable parfois de discuter avec les autres. Enfin parfois. Attrapant un livre qui traîne sur la table, elle le feuillette quelques secondes et son regard se pose sur une silhouette en face d'elle. Artémis. D'aussi loin que ses souvenirs remontaient, elle ne se souvenait pas avoir vu cette fille à l'EIFEB avant que les abrutis y mettent le feu. Mais ça ne l'avait pas dérangeait plus que ça. Enfin... jusqu'à il y a quelques jours, quand son cerveau avait fait les connexions sur les noms de famille. Artémis Leclercq. Le prof Leclercq. Il y avait anguille sous roche. Refermant le livre l'apprenti héros posa un regard insistant sur la jeune femme et... alla directement droit au but. Pourquoi passer par quatre chemins de toute façon ? Ce n'était pas dans ses habitudes.
Tu sais quoi, je me suis fais une réflexion drôlement intéressante il n'y a pas longtemps. Je me demandais pourquoi ta tête ne me disait rien quand on est arrivé ici. Et puis ton nom de famille lié à celui de l'enseignant Leclercq... Je sais que certains noms sont courant mais j'ai comme l'impression, à bien te regarder, qu'il y a comme un petit air de famille.
Lady fronce légèrement les sourcils, ses deux mains posées sur le livre sur ses genoux. Est-ce que pour une fois ses oreilles avaient captés de bonnes informations ? Est-ce qu'elle allait trouver un véritable lien entre les deux ? Et dans ce cas, qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'on peut être un héros en étant fils de vilain ? Est-ce que l'inverse serait aussi possible ?
Super-pouvoir : Bouclier boomerang : Artémis génère automatiquement un bouclier impénétrable autour d’elle ; une forme d’aura qui l’immunise à tous les pouvoirs, sans exception. Si qui que ce soit se sert de son pouvoir sur elle, le bouclier le renvoie sur son propriétaire, qui devient la victime de sa propre attaque. Artémis ne sait pas baisser son bouclier, si bien que même les pouvoirs aux effets positifs ou neutres sont bloqués de la même façon que les pouvoirs aux effets négatifs.
Le bémol ? Quand le bouclier fait son office, il fragilise le système immunitaire d’Artémis, de telle sorte qu’elle tombe facilement malade. Rien de bien grave, en vérité, il s’agit surtout de rhumes absolument bénins. Plus le bouclier entre en action, et plus elle risque de développer une bonne grippe, une gastro ou n’importe quel virus qui traîne.
Réputation (intra-école) : 5/10 : Artémis se fait discrète, elle ne cherche pas spécialement à se faire remarquer et observe les autres de loin. Cependant, être la progéniture d'un prof, et un prof des vilains, qui plus est, attire forcément un peu (trop) d'attention sur l'apprentie-héroïne. On la connait comme "la fille de Barthelemy Leclercq".
Les Petits + : C'est la fille du professeur Barthelemy Leclercq qui enseigne chez les vilains et la première détractrice de Mila Harker... depuis que celle-ci couche avec son paternel.
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Mar 27 Avr - 17:14
Questions pour un championC’était donc ça, un cours d’apprentis-héros. Des vieilles idoles déchues qui revivaient leurs heures de gloire face à de jeunes âmes candides – ou presque – forcées d’écouter sans moufter. Pas glorieuse, la formation des élus du bien. Et dire qu’on trouvait le moyen de s’étonner du besoin de brider les super-vilains par des contrats pour éviter qu’ils ne fassent un carnage... ça aurait fait ricaner mon père, à n’en pas douter, lui qui n’avait jamais douté de la suprématie des vilains dans le petit monde des Supers. Sans en avoir l’air, je me retrouvais unique héritière d’une longue lignée de vilains prestigieux, dont l’un faisait toujours parler de lui dans les gazettes internationales. Pas de pression, donc. C’était à se demander ce que je faisais dans cette salle de cours, entourée d’apprentis-héros, à écouter les élucubrations d’un vieil homme, certes, charmant, mais plus encore, entiché de ses bas moulants en lycra au point d’en oublier de faire son travail. Trop studieuse pour mon propre bien, je grattais des notes machinalement, tout en promenant le regard sur le reste de la classe. Ceux du fond profitaient en toute quiétude de l’heure de la sieste, et les autres faisaient acte de présence, tout au plus. Il fallait admettre que toutes les séances ne ressemblaient pas à ça. Les cours pratiques étaient assez bons, bien que plutôt niais. Pour quelqu’un comme moi, qui avait passé sa courte existence sous le chaperonnage attentif de deux parents super-vilains, l’éthique héroïque avait quelque-chose d’utopique, dans le meilleur des cas. Sauver les gentils, punir les méchants, agir pour le plus grand bien, s’attaquer au plus grand mal, il n’y avait que les petits enfants pour voir le monde de façon aussi risiblement manichéenne… pas vrai ? Un soupir inaudible m’échappa au moment où la sonnerie retentit. Le doux son de la liberté. Sans demander mon reste, je remballais mes affaires et filais tout de go dans le bâtiment des héros, dans lequel j’habitais depuis quelques mois maintenant en espionne invisible, qui se fondait dans le décor, presque du papier peint… le reste du temps, mais nous y viendrons, ne brûlons par les étapes. Sans même prendre le temps de passer par ma chambre, j’allais me poser directement dans le salon des héros. Un lieu charmant, calme, meublé avec goût et sobriété, où j’aimais trainer quand je n’étais pas fourrée dans un coin reclus de la bibliothèque. Je laissais tomber mon sac à côté du fauteuil où je m’échouais sans grâce, déjà prête à reprendre mes lectures. Au programme, Tolstoï, probablement, car mon exemplaire de Guerre et Paix n’allait pas se finir en deux jours, et ce n’était pas les devoirs de l’EIFEB, dans lesquels j’étais complètement à jour, qui allaient occuper mes journées. Tout bien considéré, j’allais assez rapidement comprendre qu’il n’y avait pas que des livres épais comme des briques qui avaient capacité à remplir mon après-midi. Installée non loin de là, une fille aux yeux bleus perçants me dévisageait du coin de l’œil, ou même moins subtilement que cela, à vrai dire. Son livre était fermé sur ses genoux, et sa posture droite, la façon dont elle tenait son menton bien haut avaient quelque-chose de très intimidant. J’écartais rapidement de mon esprit le constat de son incontestable beauté, de l’éclat de ses cheveux bruns à celui de sa peau diaphane. Méladya de Laroseraie, mais les héros se contentaient bien souvent de l’appeler Lady, Milo en tête de liste. Je ne la connaissais pas bien et j’étais parfaitement confortable avec la décision de m’absorber dans ma lecture, mais je n’eus pas d’autre choix que de lever les yeux lorsqu’elle m’adressa directement la parole. Je m’appliquais à avoir l’air parfaitement calme tandis que ses mots faisaient courir un frisson glacé le long de ma colonne vertébrale. Oh boy… elle n’y allait pas par quatre chemins. Relaxe, Arte, tu connais ton speech sur le bout des doigts, pas besoin de paniquer. De fait, je n’avais jamais prévu de cacher ma filiation avec mon cher et tendre paternel, et je m’étais préparée aux remarques que me faisaient Lady depuis des mois. Avais-je été à l’EIFEB ? étais-je liée à l’autre Leclercq de l’institut ? Show time, my girl.
- Hum… je suis la fille du professeur Leclercq, glissais-je avec un sourire timide. Je n’ai rejoint l’EIFEB qu’après l’incendie.
Triturant mon ouvrage entre mes mains, je ne feignais qu’à moitié mon comportement d’introvertie. Je l’étais, oui, mais moins que je ne voulais bien le laisser paraître. Ça m’arrangeait, car rien n’écartait plus la méfiance qu’une jeune fille douce et intimidable.
- Je suppose que tu dois te demander ce que la fille d’un super-vilain fait en apprentissage chez les héros. Mon père se pose la même question, ironisais-je. Mes plans d’avenir lui causent des cauchemars.
Je baissais la tête, le regard légèrement troublé, comme si toute l'affaire touchait une corde sensible. Je n’ajoutais rien, attendant la réaction de Lady, et probablement, les questions qui ne manqueraient pas de tomber. Elle pouvait y aller, j’avais bûché mon sujet à fond. Normalement… rien ne devrait aller de travers. ️ 2981 12289 0
Super-pouvoir : Lady est capable d'entendre à des kilomètres. Un pouvoir fort utile, sauf quand elle perd les pédales et se retrouve à ne plus bouger pendant quelques temps.
D'ailleurs, quand elle utilise son pouvoir sur de longues distances, elle n'a plus aucune idée de ce qu'il se passe autour d'elle. Ce qui n'est pas évident, il faut l'avouer.
Et bien sûr, quand elle fatigue, elle se met à entendre tout le monde et ça a le don de la rendre folle. Si elle pouvait devenir sourde quelques temps, ça lui plairait bien !
Réputation (intra-école) : 3/10 = Méladya est connue parce que c'est un super-héros. Donc forcément, elle n'est pas inconnue. Cependant, elle est du genre à rester discrète tout de même. Déjà à l'EIFEB elle n'était pas très connue. Et pour tout dire, ça lui convient !
Les Petits + : A son arrivée à Trueman, Mademoiselle Mila lui a offert un charmant casque anti-bruit. Pas désolée si vous vous sentez visé par le message =°
Elle porte aussi une bague de famille, représentant une rose, l'emblème de la maison. Mise au majeur, comme ça, quand on lui demande de la montrer, c'est plus amusant.
A sa cheville droite elle porte deux bracelets brésiliens. Même couleur, la seule différence est que l'un porte un M et l'autre un L. Elle en possède deux autres (dans un coffret en bois réalisé par sa mère) avec les initiales des jumelles.
Haters : 333
Mar 11 Mai - 11:16
Questions pour un champion
Février 2021
Les mots. Il fallait écouter la réponse qui était donnée. Et pourtant le bruit sourd qui parcourait les oreilles de Méladya n'étaient pas des mots qui résonnaient dans sa tête. Bâtant à un rythme régulier, à aucun moment le coeur caché dans la poitrine d'Artémis n'émit le moindre changement de rythme. Enfin si, peut-être un léger, surement dû à cette question... trop personnelle et franche ? Enfin ça, Lady s'en fichait.
Artémis : (...)
Juste après l'incendie. Comme beaucoup de ces bleus qui se retrouvaient dans sa classe désormais. Des super vilains jugés non utile par Mila, si la de Laroseraie avait bien suivi ce qu'il s'était passé lors de son arrivée ici. En soit... il n'y avait rien d'anormal là dedans. Peut-être qu'elle était trop douce pour faire parti des méchants, en effet. Mais vous savez, il ne faut jamais se fier aux apparences.
Artémis : (...)
Ces nouveaux mots arrivent dans les oreilles de Méladya mais ils sont bien trop loin. Immobile la jeune femme n'arrive pas à reprendre contact avec la réalité. Les battements de coeur de la demoiselle face à elle continuent de lui briser les tympans. Jusqu'à ce qu'un fin filet rouge se mette à s'écouler de son nez. Maintenant elle peut reprendre connaissance. Clignant plusieurs fois des yeux elle se tortille légèrement pour attraper un mouchoir dans sa poche et le poser contre son nez. Bien, les mots. Qu'avait-elle dit maintenant ? Elle avait parlé d'avenir et de son père non ?
Je pense que tu ne dois pas être la seule non ? Combien d'étudiants vilains Mila a envoyé dans notre bâtiment pendant notre arrivée ? L'ironie de la situation c'est que tu vas pouvoir apprendre à contrer ton paternel. Ca doit promettre des charmantes chasses familiales pour plus tard non ? Franchement, vous devriez en profiter pour faire un show. La Famille Leclercq en une des journées.
Lady ne put retenir un petit rire d'amusement. Artémis semblait touchée par cette situation et ce changement dans sa vie, il fallait bien tenter de lui redonner le sourire non ? La brune avait beau être franche et direct dans ce qu'elle disait, elle savait faire preuve d'empathie. De temps en temps. Enfin surtout quand après ça peut éventuellement la conduire sur... une trahison ? Ben oui, vous pensiez vraiment qu'elle allait discuter tranquillement avec cette fausse étudiante ? Tant qu'elle n'est pas sûre à 200% qu'Artémis a sa place parmi les étudiants de l'EIFEB, hors de question de se montrer entièrement sympathique.
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