Super-pouvoir : Guerre :
Arès possède une super-force, plus développée que celle des autres humains, en lien avec le cavalier de l'Apocalypse Guerre. Elle lui permet classiquement d'envoyer des patates qui font mal, de briser des objets normalement incassables mais également de faire un effort physique plus longtemps/de façon plus efficace (phénomène couplé à son endurance sportive ordinaire). Sa faiblesse n'est pas la kryptonite mais les galets que l'on trouve sur la plage et près des points d'eau. Inutile de préciser que cette conséquence est tenue secrète par Arès, quand bien même il est possible d'être au courant.
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Lun 5 Juil - 16:28
Le Kakarma se foutait de sa gueule à lui balancer putain de coup du sort sur putain de coup du sort. C'était pas de sa faute à lui s'il était beau, talentueux, intelligent, aimé, pourquoi, ô pourquoi tant de haine et de jalousie, vilain Kakarma que personne n'aimait ! L'adolescent ne croyait pas à un mec barbu jusqu'aux pieds gargantuesques qui créchait au milieu des nuages, mais il déploya un majeur affirmé vers le ciel, et aussi vers le sol des enfers pour faire bonne mesure. Déjà que le FapFap était pommé dans le futur sans espoir de retour et sans meilleur ami, il venait de casser son Iphone 21. Le téléphone était tombé dans les chiottes, marquant d'un plouf sonore la fin de ses distractions. COMMENT IL ALLAIT SURVIVRE SANS POUVOIR JOUER A POKEMON GO PUTAIN ?! Arès avait envie de hurler. D'ailleurs, pourquoi s'en priver ? Une fois sa colère évacuée, l'adolescent sortit des cabinets et prit le chemin du réfectoire. Il attrapa un muffin et le considéra longuement, envisageant très sérieusement l'idée de se l'enfoncer dans la gorge histoire d'abréger ses souffrances. Quelle plus belle façon de crever que dans du chocolat ? Bon gré mal gré, Arès balança la pâtisserie par-dessus son épaule et plongea son menton dans sa paume de main. L'aventure était excitante, clairement, mais il n'avait pas l'habitude d'être contrarié et cet enchaînement de coup de tête balayette envoyé par la vie l'agaçait. Arès se grattait pensivement la joue lorsqu'un amas de bouclettes auburn, dépassant à peine des hauts meubles, se profila dans son champ de vision. La chevelure était reconnaissable entre mille, pourvu que ce ne soit pas la permanente d'un sous-fifre de la cuisine. Non. Définitivement non. Ça ne pouvait pas être la permanente d'un sous-fifre. Déjà, qui, mais alors qui, aurait l'idée de se faire des boucles artificielles pour travailler dans l’humidité des cuisines ? C'était un coup à se retrouver sosie officiel de Shaun le mouton ! Il ne connaissait qu'un type capable de braver sa sécurité capillaire à n'importe quel prix. Le FapFap bondit sur ses pieds et contourna tables et meubles en direction des portes battantes. L'odeur moite de bouffe lui sauta au visage dès qu'il entra dans la pièce.
- Tu fous quoi là toi ? Dégage !
Un commis fiché d'une poêle fulminait, écume aux lèvres. Le taureau de cuisine prêt à charger jouait de son arme à frire comme un jedi de pacotille. Oh oh ! En voilà un qui n'avait pas eu le mot sur la présence du fils de Mila à l'Institut ! Arès nota mentalement de le faire virer après entretien avec madame sa môman et se hissa sur la pointe des pieds pour repérer le propriétaire des bouclettes. Mais manifestement, le commis considérait la cuisine comme l'Eden, le Mordor ou tout autre foutu lieu jalousement gardé. Vous ne passerez pas ! Il attrapa Arès par le bras, voulu l'entraîner vers la sortie. Pas touche la mouche ! Hors de question d'abandonner si près du but ! Le FapFap se dégagea et slaloma entre les membres du personnel.
- LOUTRON ! LOUTROOOOOON ! cria-t-il en dernier recours.
Arès Leclercq
Loutron North
La nièce de Trueman me veut comme punching ball dans ses formations !
Je suis aussi : Orian le best Parrain, Altea et Alden
Pseudo : L'Horloger de l'Apocalypse
Super-pouvoir : Intuition divine
௮ Fonctionnement : Loutron a une intuition extraordinairement performante. Il devine très vite des choses sur les gens (traits de caractère, goûts, réactions), dès les premières rencontres, et de manière générale, ses pressentiments sont justes. C’est super utile pour résoudre des énigmes ou pour savoir si l’on est dans une situation de danger. (Mais ça ne dira jamais quel danger va arriver…)
௮ Conséquences : Les intuitions de Loutron sont relativement peu détaillées, ce qui peut poser problème s’il se repose trop dessus, et son pouvoir n’est pas complètement infaillible non plus. Et… est-ce réellement un pouvoir ou juste le résultat de son processus de réflexion rapide ? Nul ne le sait.
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Mar 3 Aoû - 1:25
Brooooooomance!
ft. AAAAAARRRREEEEEEEEEESSS!
C’est une matinée comme les autres. Je me suis levé tôt, j’ai adressé ma plus belle grimace à mon réveil lorsqu’il m’a sorti d’un beau rêve dans lequel je narguais tous les héros du monde après avoir sauvé la fin du monde, puis je trinquais au champagne avec Arès en regardant l’Apocalypse. Après avoir passé encore cinq minutes à me retourner dans mes couvertures avec flemme -alors même que mon matelas de petit apprenti commis de cuisine n’était vraiment pas confortable- je m’étais levé d’un seul coup, d’un grand bond, et j’étais arrivé avec une petite roulade jusqu’à ma kitchenette (c’est-à-dire deux plaques de cuissons posées sur un bureau avec un petit micro-onde et une étagère avec trois meubles de vaisselle), pour attraper vite fait un petit déjeuner – des pancakes préparés la veille à l’Institut pour les FapFaps, il y en avait un trop alors je les avais pris héhéhé-, avant de me jeter dans la salle de bains, et me préparer. Après quoi, j’ai envoyé valser ma porte d’un beau mouvement dynamique pour la fermer, avant d’étendre la jambe en catastrophe pour la bloquer. J’allais oublier mes clés ! N’importe quoi… Enfin bon, ce genre d’étourderies formaient mon quotidien, cela ne me fit pas perdre le sourire. J’ai attrapé ensuite mon trousseau, accroché à côté de la porte, et voilà, quelques secondes plus tard, un grand « slam ! » avait retenti, suivi du « tapatapatap » de mes pieds qui courraient dans les couloirs de l’immeuble, pour arriver plus tôt à l’Institut.
J’étais arrivé dans les cuisines une minute avant l’heure prévu, légèrement essoufflé. Je m’avais enfilé ma tenue réglementaire, et j’avais mis toute ma concentration dans les diverses tâches qui m’attendaient, comme surveiller la cuisson des œufs pour le petit déjeuner des FapFap. Pffffiou c’était vraiment une torture pour quelqu’un comme quoi, mais par contre je pouvais les aromatiser aussi, hell yeah, ça c’était cool, j’avais du choix à disposition en plus, entre les épices, les herbes… J’étais sûr qu’ils allaient adorer leurs omelettes ! Ce qui me contrarie parfois, avec le travail de commis dans la restauration collective, c’est bien que l’on ne puisse jamais avoir un retour sur nos plats. Les élèves de l’Institut parlaient bien entre eux de ce qu’ils mangeaient de la qualité de la nourriture servie, mais je ne pouvais pas savoir s’ils étaient en train de discuter des plats dont je m’étais occupé en partie ou non !). Et après ça, pas de pause, il fallait enchaîner avec les déjeuner. En chantonnant un peu et en esquissant quelques pas de danse, je me faisais plaisir en découpant les légumes en rythme sur l’un de mes groupes rock du futur préféré. Ok, j’avoue, le rythme n’est pas très régulier, et ma découpe… ne l’est pas tout à fait non plus du coup. Mais c’est original, comme forme, quand on coupe les pommes de terre de biais, dans le sens de la longueur et qu’on en fait des espèces de frites, comme je viens de faire, eh bien, elles cuisent plus vite ! Donc c’est cool non ?
Donc bref ! Maintenant, j’ai fini ma tâche, et je traverse la cuisine avec mes pas dansants et musicaux pour apporter mon chef-d’œuvre de découpes de pomme-de-terre au sous-chef. Il observe mon résultat silencieusement pendant quelques secondes, et il me dit « qu’est-ce que c’est que ça, Loutron ? », alors là, je lui explique ce que j’ai fait, et à quel point ça va lui faire gagner du temps pendant la cuisson. J’essaie de faire des explications simples parce que je vois bien qu’il est fatigué, ce n’est même pas seulement mon intuition qui me dit ça, il a aussi des grosses cernes et il se frotte les yeux. Au bout de quelques phrases, il me dit « ça ira », et je repars dans mon coin de cuisine, content même si j’ai l’impression qu’il a plus dit ça par lassitude que par enthousiasme. Bah, ce n’est pas grave, c’est normal d’être un peu sceptique avec des idées différentes de d’habitude, il les testera et ensuite il va les adorer mes découpes de pomme de terre. Je pars dans ma nouvelle tâches, écosser des petits pois (j’adore les petits poids, c’est vraiment trop bon, j’essaie toujours d’en piocher quelques-uns pour en même temps que je les écosse, ça rend les choses moins monotone). J’entends le bruit de porte qui claque, mais vous savez, c’est super courant d’entendre ce genre de choses dans la cuisine, et je suis trop profondément enfoui dans mes pensées pour m’en soucier.
C’est après que je l’entendis.
Cette voix !
Ce cri !
Cet appel !
Ce cri de ralliement !
Que dis-je ?
L’acte de suprême de reconnaissance des deux frères de cœurs, inséparables camarades, le symbole des horlogers de l’apocalypse, la préfiguration en un mot de notre succès !
Cette voix, quoi, celle que je n’ai pas entendu depuis beaucoup trop de mois, la plus longue séparation de notre vie ! Bon sang de bonsoir de bon démon ! Je n’ai pas besoin de plus pour le reconnaître, mais je me retourne quand même, mes yeux s’arrondissant sur cette découverte. Mais oui ! C’était bien lui ! Il était là ! Enfin ! Comment faire pour exprimer tant de bonheur, d’inquiétude, de soulagement, de remords, de joie, d’impatience, tout cet arc-en-ciel d’émotions, comment lui transmettre tout ça instantanément ? La solution s’impose.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRR RRRRRRRREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSS SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!!!! hurlai-je en réponse au cri de mon meilleur ami, mon ton exprimant successivement chacun de ces sentiments.
C’est seulement après que je réalise que mon bro a des problèmes. Oh merde. Cette tête de mule de sous-fifre, Albert, le poursuit avec une poêle qu’il agite comme une batte de base-ball ! Wow… ok, je sais bien que c’est un vrai chien de garde avec les cuisines mais sérieusement, il réalise ce qu’il fait ? Poursuivre Arès Leclercq-Harker avec une batte de baseball, euh, une poêle ? Je me lance dans la bataille et je cours droit sur eux ! Il est hors de question que je le laisse embêter mon meilleur ami et gâcher nos retrouvailles !
-Arès ! je hurle une nouvelle fois. Arrivé devant mon ami, je saute deux fois sur place, beaucoup trop content de le voir, comme si l’animal auquel je suis relié n’était pas le loutron mais le kangourou. J’aurais sauté sur Arès, mais comme nous étions en fuite et qu’il serait tombé si j’avais fait ça, mon intuition a eu la bonne idée de m’en empêcher, ça n’aurait vraiment pas été très pratique. J’utilise alors mon élan pour sauter juste devant mon Albert et le repousser avec suffisamment de force pour qu’il renverse la table sur laquelle il tente de se rattraper. Mon intuition m’a poussé à faire ça, parce que j’étais sûr que si ses précieuses casseroles en cuivres tombaient, il ne résisterait au besoin de les regarder, de les remettre en ordre et de les bichonner immédiatement ! Je n’avais pas tort ! Il se laisse tomber à genoux au milieu du capharnaüm, et je retourne vers Arès. Je saute vers lui et j’attrape ses épaules pour le guider.
-Suis-mois ! COURS !
Et je n’ai pas le temps d’en rajouter, parce que nous devons garder du souffle ! Je cours à toute vitesse, Arès juste à côté de moi, et j’entends, d’abord proche de nous, plus de manière plus en plus lointaine, les envolées rageuses d’Albert, qui me promet un sale quart d’heure dans mon prochain service et me garantit qu’il en parlera à Adriel. Oh, bon, j’aime bien mon job aux cuisines, mais franchement, tout ce qu’il peut bien me dire, JE M’EN FICHE ! Parce que j’ai retrouvé Arès, enfin, (ou en tous cas… c’est plutôt lui qui m’a retrouvé), et C’EST LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE DEPUIS QUE JE SUIS DANS LE FUTUR ! On a beauuuuucoup trop de choses à se dire pour que je me soucie d’un sous-fifre. Après avoir couru à perdre haleine dans des couloirs labyrinthiques (bien qu’ils ne puissent pas résister à mon intuition divine), je finis par nous faire déboucher dans un recoin de cours désert, là où le personnel vient parfois fumer (ou faire des affaires un peu plus louches que ce sont les « amis » de mon Parrain). A cette heure-là, il n’y a jamais personne. Je m’adosse à un mur et je me penche pour masser mes mollets. Puis je me reprends mes esprits et je regarde Arès.
-Arès ! T’es là ! J’en reviens pas, tu m’as grave manqué ! et l’expression de joie dans mes yeux laisse part à de la tristesse et de la culpabilité. Je suis vraiment vraiment tellement désolé, j’ai dû rater un réglage de notre machine à voyager dans le temps et à cause de moi on a été séparés, en plus j’arrivais pas à te retrouver ! Parfois j’ai cru que je t’avais envoyé au paléolithique et que je te retrouverais jamais… Dis… tu m’en veux pas trop ?
Super-pouvoir : Guerre :
Arès possède une super-force, plus développée que celle des autres humains, en lien avec le cavalier de l'Apocalypse Guerre. Elle lui permet classiquement d'envoyer des patates qui font mal, de briser des objets normalement incassables mais également de faire un effort physique plus longtemps/de façon plus efficace (phénomène couplé à son endurance sportive ordinaire). Sa faiblesse n'est pas la kryptonite mais les galets que l'on trouve sur la plage et près des points d'eau. Inutile de préciser que cette conséquence est tenue secrète par Arès, quand bien même il est possible d'être au courant.
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Dim 12 Déc - 19:57
Arès n'avait pas les nerfs en pelote. Absolument pas. Comme si un dieu du stade de son acabit pouvait perdre ses moyens alors que cette cavalcade autour des fourneaux avait simplement des allures de foot américain. Le ballon en moins, la poêle en plus, autrement c'était tout pareil ! Il trottinait à la vitesse d'un sportif supra dopé et le molosse à ses trousses était bien en peine de traîner sa carcasse crasse. On devait l'entendre souffler comme un bœuf jusqu'aux dortoirs des gros mythos. Et pourtant il s'accrochait, le mastard, à en décrocher ses poumons ! Alors oui, Arès pensait pouvoir affirmer avec certitude que ce Jason Voorhees asthmatique (s'il n'avait pas sa vitesse de gazelle, il avait au moins la carrure) avait pété son câble. Quelle idée de vouloir frôler la mort juste pour choper un adolescent égaré par le col ! Un zèle qui n'allait pas trouver grâce aux yeux de mademoiselle Mila qu'il voulait sans doute impressionner sans se douter que le fuyard qu'il poursuivait était son rejeton. TRAÎTRE ! Ma mère en entendra parler. Et alors que Arès effectuait son vingtième tour des fourneaux (il avait compté) un appel retentit au loin. Le genre qui avait la gueule d'un cri venu du Gondor ou de Narnia et il aurait presque vu des fantômes armés jusqu'aux dents et un lion bouffeur de sorcière couleur lavabo débouler dans la cuisine. Mais ce n'était pas ça. C'était mieux que ça.
Et Loutron de sauter par-dessus les fourneaux, au ralenti, tel Jackie Chan. Son élan dopa sa constitution de crevette atrophiée et il parvint à repousser le mastard. Sans qu'il ne comprenne véritablement le pourquoi du comment, Arès s'arrêta et regarda le cuistot ramasser les casseroles qu'il avait fait tomber. Ça c'était du Loutron craché ! L'intellect en moteur tandis que Arès carburait à la coolitude et au bagou de popular boy. S'ils avaient pu fusionner comme des power rangers, le Loutrarès qu'ils seraient devenus aurait imposé sa loi, non pas à l'échelle ridiculement microscopique de l'institut Trueman, mais dans la galaxie et ses voisines.
- Suis-mois ! COURS !
COURS FOREST ! Le contact des mains de son meilleur ami sur ses épaules le fit sortir de sa rêverie béate et décamper. Arès galopait bien plus vite que précédemment (ce qui était un exploit en soi) ragaillardi par la présence de Loutron. Ils avaient foncé dans les couloirs et s'étaient cachés dans un coin isolé. Tout cool kid qu'il était, Arès commençait à suer et ses jambes tremblotaient de fatigue. Il s'appuya contre le mur, une main sur un point de côté qui commençait dangereusement à tirailler ses côtes mais il avait malgré tout le sourire aux lèvres.
-Arès ! T’es là ! J’en reviens pas, tu m’as grave manqué ! Je suis vraiment vraiment tellement désolé, j’ai dû rater un réglage de notre machine à voyager dans le temps et à cause de moi on a été séparés, en plus j’arrivais pas à te retrouver ! Parfois j’ai cru que je t’avais envoyé au paléolithique et que je te retrouverais jamais… Dis… tu m’en veux pas trop ?
Parce que le pépère sortait tout de même de vingt tours de piste et d'un sprint ! Il avait besoin de déboucher ses oreilles étrangement sifflantes et de récupérer un souffle digne de ce nom pour faire front au débit de paroles de Loutron.
- Tu plaisantes ! Comment je pourrais t'en vouloir ? En plus j'ai pas fini au paléolithique, j'ai atterri en Islande, c'était cool, froid, mais cool ! Donc ça va, honnêtement on a géré. Mais toi, faut qu'tu me racontes, qu'est-ce que t'as foutu pendant tout ce temps ?
Arès Leclercq
Loutron North
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Je suis aussi : Orian le best Parrain, Altea et Alden
Pseudo : L'Horloger de l'Apocalypse
Super-pouvoir : Intuition divine
௮ Fonctionnement : Loutron a une intuition extraordinairement performante. Il devine très vite des choses sur les gens (traits de caractère, goûts, réactions), dès les premières rencontres, et de manière générale, ses pressentiments sont justes. C’est super utile pour résoudre des énigmes ou pour savoir si l’on est dans une situation de danger. (Mais ça ne dira jamais quel danger va arriver…)
௮ Conséquences : Les intuitions de Loutron sont relativement peu détaillées, ce qui peut poser problème s’il se repose trop dessus, et son pouvoir n’est pas complètement infaillible non plus. Et… est-ce réellement un pouvoir ou juste le résultat de son processus de réflexion rapide ? Nul ne le sait.
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Lun 20 Déc - 14:29
Brooooooomance!
ft. AAAAAARRRREEEEEEEEEESSS!
Je n’ai pas forcément l’air d’un grand sportif. En tous cas, pas par rapport à Arès, qui est plus charpenté que moi. Par contre, si l’une capacité physique est supérieure à la moyenne, c’est bien mon souffle ! Je suis très rarement hors d’haleine, même après avoir fait des efforts. J’ai toujours l’énergie de continuer de parler ! Quand j’étais petit, mon parrain m’a dit que c’était à force d’être un insupportable moulin à paroles. Je doute de la véracité scientifique de cette information, mais c’est vrai que je peux parler san m’arrêter très longuement, et courir puis parler sans être très essoufflé. Mais Arès, lui, il a couru beaucoup plus longtemps que moi. Après avoir fini de masser mes mollets, je me laisse glisser le long du mur à côté de lui. Je m’inquiète un peu de ce que mon ami va me dire, mais pas trop quand même. Mon intuition divine me dit que rien de catastrophique n’a eu lieu. Vous me direz, c’est sûr puisqu’il est là. Mais moi, ce que je voulais dire, c’est que j’avais l’impression que rien ne catastrophique n’avait eu lieu pour notre amitié. Parce que si un jour, il ne voulait plus me voir, plus me parler, ce serait l’apocalypse de mon monde – et pas dans un sens positif. Mais là, Arès ne m’envoie pas balader, donc ça devrait aller. Je tapote machinalement des pieds par terre, le temps qu’Arès reprenne son énergie.
IL N’ETAIT PAS ARRIVE AU PALEOLITHIQUE ! NI MÊME AU MOYEN-ÂGE ! NI ENCORE PLUS DANS LE FUTUR ! NI PENDANT LES GUERRES MONDIALES ! MÊME PAS AU PÔLE NORD DANS UNE MONTAGNE GLACEE ET DESERTE ! (Certes, ce n’était pas passé loin…). C’ETAIT GENIAL !
Et en plus… finalement l’erreur de réglage n’était pas si catastrophique cela puisque… J’étais arrivé au Canada quelques mois avant Arès… On était à peu près sur les mêmes latitudes.
Et il avait aimé l’Islande en plus.
Arès était comme ça. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, il était toujours cool. Je me disais souvent que j’aimerais bien avoir un quart de la coolitude de mon meilleur ami.
« HELL YEAH on l’a fait! m’exclamais-je avec une bouffée d’optimisme, en levant la main pour faire un H5. L’Islande ? TROP BIEN ! T’as vu les glaciers ? Ils ont pas encore fondu ? et des geysers ? t’as pris des photo ? Tu sais quoi, moi aussi j’ai atterri dans le froid. Je me suis crashé dans une mer vers Halifax, au Canada, heureusement j’étais près de la côte donc j’ai pu nager jusque-là. J’avais pas d’argent, j’ai vagabondé un peu dans le Canada le temps de trouver une solution et finalement j’ai réussi à monter en clandestin dans un cargo qui allait à Rotterdam. C’était trop cool, vraiment l’aventure ! Bon j’ai été découvert, mais je n’ai pas eu trop de problème, j’ai travaillé dans les cuisines pour rembourser ma traversée, c’était sympa. Après j’ai fait du stop, et voilà, je suis arrivé ! J’ai retrouvé tout le monde, mes parents, tes parents, ta sœur… Elle est ouf Artémis. Et toi tu as fait comment pour revenir d’Islande ?
J’avais hâte de tout savoir de ses aventures… Et j’essayais de pas trop faire le moulin à parole comme on dit mais BORDEL C’ETAIT DUR.
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Arès possède une super-force, plus développée que celle des autres humains, en lien avec le cavalier de l'Apocalypse Guerre. Elle lui permet classiquement d'envoyer des patates qui font mal, de briser des objets normalement incassables mais également de faire un effort physique plus longtemps/de façon plus efficace (phénomène couplé à son endurance sportive ordinaire). Sa faiblesse n'est pas la kryptonite mais les galets que l'on trouve sur la plage et près des points d'eau. Inutile de préciser que cette conséquence est tenue secrète par Arès, quand bien même il est possible d'être au courant.
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Jeu 14 Avr - 21:27
La joie de Loutron était criante d'optimisme et Arès en piquait volontiers une part, histoire de panser ses plaies ; l'Iphone baignait toujours dans l'eau vaseuse des chiottes, le fapfap n'avait pas eu le cœur à y plonger ses doigts pour le récupérer. Dans quel but de toute façon ? Faire un bouche à écran, solliciter le cœur électronique de l'appareil à grand renfort de riz et autre astuce magique de grand-mère constituaient des tentatives aussi vaines qu'illusoires. Rip pokémon go et doodle jump, bien-aimés jeux d'époque, hasta la vista photos et souvenirs. Arès se fendit d'un H5 bien placé contre la paume dressée de son ami, tout à leur bonheur de se retrouver. Ça n'aidait pas Loutron à ralentir son débit de paroles et des paroles, il en moulinait en veux-tu en voilà ! Des mots à gogo, des questions en pluie d'interrogations. Arès écarta les bras et soupira. « J'avais pris des photos mais mon téléphone est tombé dans l'eau des toilettes tout à l'heure » déclara-t-il piteusement. Ah il était beau l'Abaddon de ce siècle. Heureusement que la crème de la vilénie n'entendait pas ses paroles sans quoi sa réputation en aurait pris un coup - non pas qu'il y ait autre chose que des boulets dans cet institut, après mûre réflexion. Gasp, Mila avait prêché son découragement trop près des oreilles du fapfap. « Mais t'aurais vu les glaciers ! Des vrais, en neige et en glace, rien à voir avec les trucs flapis de notre époque ! Et j'ai vu un ours polaire aussi ! Bon, il a voulu me bouffer mais franchement, c'était cool, enfin, pas le fait qu'il ait voulu me tuer, mais en voir un autrement qu'en reconstitution virtuelle, c'était magnifique ! Pour revenir du bled où j'étais, j'ai fait du chien de traîneau puis de la moto-neige jusqu'à Reykjavik et j'ai acheté mon billet d'avion avec l'argent que j'avais pris à un chanteur de rue. Il chantait quoi déjà ? Euh...ça faisait comme lalalaaaa, lalalaaaaaaa ! (clic) Bref, here I am ! »
Arès écarquilla les yeux à la mention des parents de Loutron et de sa propre famille. « T'as vu ma mère ? Et Lotre ? Et Jayden ? Et mon père ? Et Arte ? Je suis sûr que maman n'a pas dû trop changer, à mon avis elle aspire la jeunesse des super-héros comme Javna dans Charmed. Mais papa ! Ça doit trop faire bizarre ! Mais eh, tes parents et Arte ont notre âge dans cette époque non ? Oh bordel de merde... Et t'as parlé à Artémis ? Elle est ouf ? Mais genre...en quoi ? »
Arès adorait sa grande sœur, la plus parfaite des frangines, mais ouf ne lui venait pas spécialement à l'esprit pour qualifier Artémis. L'adolescent s'appuya contre le mur. « Je vais devoir leur parler...tu crois qu'ils vont m'aimer ? »
Arès Leclercq
Loutron North
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Pseudo : L'Horloger de l'Apocalypse
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௮ Fonctionnement : Loutron a une intuition extraordinairement performante. Il devine très vite des choses sur les gens (traits de caractère, goûts, réactions), dès les premières rencontres, et de manière générale, ses pressentiments sont justes. C’est super utile pour résoudre des énigmes ou pour savoir si l’on est dans une situation de danger. (Mais ça ne dira jamais quel danger va arriver…)
௮ Conséquences : Les intuitions de Loutron sont relativement peu détaillées, ce qui peut poser problème s’il se repose trop dessus, et son pouvoir n’est pas complètement infaillible non plus. Et… est-ce réellement un pouvoir ou juste le résultat de son processus de réflexion rapide ? Nul ne le sait.
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Ven 20 Mai - 11:50
Brooooooomance!
ft. AAAAAARRRREEEEEEEEEESSS!
« Oh noooooon ! » s’exclama Loutron avec empathie lorsque Arès, dépité, lui raconta la tragique chute de son téléphone dans les toilettes. Quelle malchance… Le petit North-Harker comprenait bien la peine de son BFF, il en aurait été contrarié pendant des jours s’il avait perdu toutes ses données… D’ailleurs, c’était une telle hantise pour lui qu’il multipliait toujours les formats d’enregistrements, de toutes les époques.
Il fut cependant bien vite gagné par l’enthousiasme de son camarade lorsqu’il évoqua toutes les merveilles qu’il avait eu devant les yeux pendant son voyage contraint en Islande. De glaciers avec plus d’allure que des glaces Magnum ? Un ours polaire avec des vraies dents et qui marchait sur une banquise ? C’était absolument génial.
“Lalalaaa Lalalaaaa” chantonna aussi Loutron, pensif… Hmm, ça lui disait vraiment quelque chose, cette mélodie. « Ooooh je sais ! LET IT GOOOO, LET IG OOO CAN’T HOLD IT BACK ANYMOOOORE, LET IT GO, LET IT GOO, TURN AWAY AND SLAM THE DOOOOR! I DON’T CAREEEE…. C’est Frozen, t’sais le vieux film de 2013, celui que Parrain voulait pas qu’on regarde quand on était tous les deux chez lui pour un week-end parce qu’il trouvait ça niais. Bon c’est vrai c’est un peu nul c’est encore une histoire d’héros mais les fanfictions dark Elsa et dark Anna sont trop cools j’adorais… »
Les petits vilains n’avaient pas assez de figure d’identification, et dark Elsa et dark Anna qui gelaient tout New York et détruisaient la bourse en provoquant une panique mondiale, ça en jetait…
« Trop fort… Et dire que les générations d’avant ont gâché tout ça… Ils méritent vraiment la fin du monde. » commenta Loutron, dépité, quand Arès conclut à son tour son récit de voyage. Ces générations et leurs soi-disant superhéros qui protégeaient niaisement le capitalisme et la société de consommation. Mais s’il pensait à tout cela, Loutron allait s’énerver, et il ne voulait pas gâcher ses retrouvailles avec son meilleur ami.
D’ailleurs, il s’anima avec de nouveau beaucoup d’enthousiaste lorsqu’ils commencèrent à parler de leur famille.
« Ouii, j’ai vu ta mère ! Enfin… une fois, à la fin de mon entretien pour entrer chez les sous-fifres. Bon je crois qu’elle en avait pas grand-chose à faire que je sois là, par contre elle était super intéressée quand je lui ai parlé de toi, elle a posé plein de questions, je pense qu’elle avait hâte que tu arrives… Je n’ai pas trop vu ton père par contre, à part de loin dans la cantine, mais il fait carrément super jeune ouais, c’est bizarre.
Et il enchaîna en parlant de sa propre famille.
« Ouais, maman a 19 ans, papa 23 et Artémis 17 ans comme nous. J’avais donné rendez-vous à mes parents dans une salle de cours, pour qu’on soit tranquilles tous les trois… bon j’ai un peu raté mon entrée, je devais leur parler calmement, mais en fait, je me suis coincé dans un placard, quand j’en suis sorti, c’était super bruyant, j’avais un pied dans un sceau, et j’avais gueulé « Papa, maman », les pauvres ils en revenaient pas… Mais après, j’ai pu tout leur expliquer, ils me croyaient pas trop, puis ils ont vu les photos, et maman a fait un test ADN, et c’était réglé. Je crois que ça leur fait toujours un peu bizarre, mais je m’entends bien avec eux maintenant, bon maman… Lotre me regarde un peu bizarrement encore, j’ai l’impression qu’elle m’étudie, mais c’est son caractère. Je crois que celui qui a le moins bien pris l’histoire, c’est marraine, Neville, il en a voulu à mon p… Jayden, quand il a appris l’histoire qu’ils avaient eu avec ma mè… Lotre. Mais bon, c’est réglé.
Cependant, lorsque Arès interrogea Loutron sur Artémis, le bouclé piqua un fard… Ses joues se colorèrent d’un léger rouge, tandis qu’il se gratta un peu la nuque…
« Euh… Je sais pas… Enfin, c’est ta sœur, elle est ultra intelligente, elle dit toujours plein de trucs super intéressants, elle a tout compris de l’histoire de voyage dans le temps… elle est super drôle aussi. Bon, tu vois, c’est ta sœur quoi » dit Loutron un petit peu embarrassé.
Elle est ouf et ton meilleur ami a un crush massif sur elle… pensa-t-il. Alors techniquement, il est né 17 ans après elle.
Heureusement, le sujet changea. Loutron n’était pas prêt à aborder tout suite la question un petit peu plus épineuse de ses sentiments pour Artémis…
« Bien sûr qu’ils vont t’aimer ! D’ailleurs je pense qu’ils t’aiment déjà, enfin ta mère, je parie qu’elle est déjà très fière de toi. Ton père le sera aussi, il n’y a pas de raison. T’es parfait, bro. Et j’ai tant parlé de toi à Arte qu’elle a forcément hâte de te voir, vous allez super bien vous entendre. Ce sera drôle pour vous de vous rencontrer au même âge, vous allez pouvoir être plus proches que jamais ! Tu veux répéter avec moi ce que tu voudrais leur dire pour être plus à l’aise ?
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