Y a d'la joie ῀ Bonjour, bonjour les Hirondelles... ♫
- Bon matin!, furent les premiers mots qui sortirent de la bouche de Taylor en entrant dans la salle des professeurs ce matin.
Très vite des regards inquiets s'échangèrent entre les personnes présentes. Que se passait-il pour que le Professeur Wood en vienne à les saluer d'une humeur aussi joviale ? Les avaient-ils seulement saluer déjà une fois en cinq ans ?! Malgré que cela puisse sembler impensable, voir extra-ordinaire... Il y a une explication tout à fait rationnelle à tout ceci.
Ce matin, bien avant que son réveille ne sonne, les yeux de l'homme s'étaient ouverts doucement. Les oiseaux chantaient avec gaieté dans le jardin tandis qu'un doux soleil frappait déjà dans la cuisine. Allumant sa radio, comme à son habitude matinale, Taylor fut bercé par la voix envoûtante du présentateur de BFM. Une multitudes de mauvaises nouvelles pour embellir sa journée ! Il ne s'en lasserait décidément jamais. Le créateur de cette chaîne était un pur génie. Vendre de l'horreur et des drames en boucle et ce, tous les jours... C'était bien au delà du talent. Après un bon déjeuner copieux, il lui restait encore assez de temps pour se préparer en bonne et due forme. Il pu donc lire quelques pages du roman passionnant qu'il avait emprunté à la bibliothèque de l'école : La vie et les réussites complètes de Adolf Hitler. Jusque là, il avait toujours pensé à s'en saisir avec ses gants et son plaisir pouvait continuer. Chaque jour, un nouveau chapitre inspirant. Cet homme était une légende, après tout. Mais le temps passe vite, quand on s'amuse... Il était déjà l'heure de se rendre à l'Institut.
Taylor se sentait le cœur léger. Après avoir voyagé cet été dans l'affreux pays heureux qu'était le Canada, un bon retour aux sources lui faisait le plus grand bien. Les mauvaises odeurs, les bruits de klaxons, les insultes à tout va... Ahhh, qu'il était bon d'être entouré de français.
Et oui... Vous vous en doutiez. Taylor était aujourd'hui de très bonne humeur.
Tandis que le professeur déposait ses affaires sur l'une des tables, il se questionna quant aux échanges de regards qu'il venait de recevoir. Il se rendit alors compte de ce qu'il venait tout juste de faire... Par Satan. Il avait dit bonjour comme une écolière contente de retrouver son Senpaï préféré... Quel manque de professionnalisme !
Lorsque son regard lorgna sur la machine à café, il se rendit compte qu'il n'avait rien bu depuis ce matin... C'était ça ! Il était de bonne humeur car il n'avait pas encore bu son café du matin ! Un soupir de soulagement s'exprima tandis qu'il se dirigeait vers la dite machine, satisfait d'avoir trouvé une solution à son problème matinal.
Après de nombreuses minutes de bataille... Taylor dû se rendre à l'évidence. La défaite était totale. Et il fallait qu'il l'annonce à toute l'assemblée... Le deuxième jour de la reprise seulement ! Quelle calamité s'abattait donc sur eux...?! Taylor se retourna vers la salle, solennellement.
- Mesdames et Messieurs..., je vais vous demander de garder votre plus grand calme.
Il prit une inspiration, laissant planer l'infâme nouvelle...
Moi, je m’en fous, si on me force à y retourner, je retiens ma respiration jusqu’à ce qu’on arrête de me forcer à y retourner.
Une retraite à Cuba, c'était trop demander ? Sérieusement. Boudeur, William traverse les couloirs de l'institut, une pile de feuilles sous le bras. ça lui donne un air sérieux, et c'est uniquement pour cette raison qu'il fait ça d'ailleurs. En fait, il n'a pas l'intention de faire le moindre effort. Le but de cette année ? Être nul. Mais genre. Nul. Au point que ses collègues s'arrachent les cheveux de rage et supplient la direction de le virer. ça paye mal, et il va devoir enseigner à une bande de mômes la meilleure façon d'être un odieux connard sans se faire pincer, et il est sensé faire ça comment exactement ? Deux jours qu'il est là, deux jours, et il a déjà éternué au moins quatre fois. Il est convaincu qu'un élève l'a vu à poil dans un couloir la veille alors qu'il reprenait enfin son apparence normale. Il sait déjà que ça ne va pas du tout lui plaire. Avec un peu de chance il se fera virer, et on en parlera plus. Fort de cette pensée, l'homme avance d'un bon pas, direction la salle des professeurs. Foutue rentrée. Foutue école. Chienne de vie même, il en est à ce degré là de seum.
Lorsqu'il passe la porte, il y a déjà quelques personnes. Un peu de monde, des gens qu'il ne connait pas. En temps normal, il serait sûrement le premier à dire bonjour, sourire, serrer des pognes, tout ça. Mais ce matin il fait la gueule, et puis il évite tout contact depuis quelques temps. Il serait un peu emmerdant que ses collègues et que les élèves soient mis au courant de son petit problème. Il préfère l'idée qu'on imagine qu'il a un super pouvoir extraordinaire capable de le sortir de toutes les situations les plus ubuesques possibles, plutôt que sa simple intelligence pour survivre audit pouvoir qui a bien failli le foutre dans une mouise pas possible des dizaines de fois. Morne, il se contente d'un signe de tête. L'endroit ne lui plait pas. Sait-on jamais, ça peut venir si jamais il se fait des potes, mais pour ça il faut être aimable, et William n'est pas persuadé d'être capable de l'être aujourd'hui. Posant ses papiers sur la table avec un faux air important, il regarde autour de lui.
Ce qui est bien quand on bosse avec des Super-Vilains, c'est que la plupart ne sont pas aimables. Si on excepte le drôle de haricot tout maigre qui sourit jusqu'aux oreilles devant la machine à café, les autres font la gueule comme lui, sans même prendre la peine de dire bonjour. ça l'arrange bien à vrai dire, il n'a pas du tout envie de discuter. Il a des modules à préparer, apparemment. William n'a jamais enseigné quoi que ce soit, il sait déjà qu'il n'aura jamais la fibre pédagogique, et même si ce n'est pas ce qu'on attend de lui, il sait qu'il doit faire à minima l'effort de préparer tout son joyeux petit bordel s'il ne veut pas passer pour un con. D'autant que certains l'ont déjà reconnu dans les couloirs. DarkIronMan a ses émules, et même si ça l'horripile, il sait que c'est une question d'image, là. Pas question de tout faire foirer. Alors, attendant que l'autre ait terminé avec la machine pour qu'il puisse aller se servir son carburant, il s'assoit, à bonne distance des autres ; jusqu'à ce qu'un appel résonne finalement. « Mesdames et Messieurs..., je vais vous demander de garder votre plus grand calme. » Ah. Et donc ?
Coulant un regard vers le sac d'os devant la machine, il hausse un sourcil. Est-ce qu'il le connait, ce type ? Sa tête lui dit vaguement quelque chose, peut-être qu'il est américain aussi, pour ce qu'il en sait. De toute façon il s'en fout. Il voulait juste la paix, en fait. Et du ca...
« La machine à café est en panne. »
Non. C'est une blague.
Un silence de mort règne soudain dans la pièce. C'est comme si on annonçait la naissance d'un nouvel élu là, du genre Néo capable de botter les culs de tout le monde. Lui, il n'en revient pas. Pas de café ? Non non. Il refuse, en fait, c'est tout simple. ça le fait un peu ricaner, ricanement qui se transforme en rire beaucoup plus franc et beaucoup pas du tout joyeux, alors qu'il se cale contre le dossier de sa chaise et écarte théâtralement les bras, paumes bien ouvertes en signe de prière à n'importe quoi pourvu que ça fasse du putain de café. « Et bah c'est formidable ! Il manquait plus que ça pour passer la pire journée de notre vie, que demander de plus, j'vous le demande. » Pas de café. En fait, Trueman veut leur mort, c'est aussi simple que ça. Sinon il ne lui aurait jamais demandé de venir ici, William est persuadé qu'il lui fait de l'ombre, c'est simple. « Et bien sûr je ne demande pas si quelqu'un a le pouvoir de réparer les machines ici hein ? ça serait beaucoup trop simple d'avoir au moins une personne douée de quelque chose. » Et maintenant ils font quoi ? Ils se regardent en chien de faillence et ils pleurent ?
Maugréant de tout son saoul, il finit par se redresser, se met debout, part en quête d'un peu de courage pour affronter la terrible machine qui refuse donc de faire couler leur précieuse manne. « C'est la seule de l'institut ? Non parce qu'au pire si les élèves en ont une on a qu'à aller la récupérer. » Mieux vaut ça qu'en tuer un, en fait.
(c) AMIANTE
Invité
Barthelemy Leclercq
Une secrétaire m’a dit “Grbblblhehmgggnhn!” je crois qu’elle m’a dit bonjour !!!
Je suis aussi : Jayden K. North & Adriel Tsumi & Diarmaid Tuathánach.
Pseudo : ♦ Oneshot.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Il transforme les jouets en armes létales. Il lui suffit, par exemple, de toucher un pistolet factice pour que ce dernier devienne réel et qu’il puisse tirer des balles qui le sont tout autant, avec. Cela fonctionne avec n’importe quel autre jouet, évidemment. Mais Barth’ s’est fait spécialiste dans tout ce qui est flingue. Ce sont principalement ces jouets-là qu’il transforme et utilise. De temps en temps, il change, quand c’est nécessaire mais il privilégie toujours un bon semi-automatique à n’importe quoi d’autre.
௮ Conséquences : Il est obligé de se fournir dans les magasins de jouets et de PAYER légalement (s’il vole les jouets dans le magasin ou à un enfant (en bref, s’il ne l’a pas obtenu légalement et/ou avec consentement), son pouvoir ne s’active pas et une arme en plastique demeure factice) & son pouvoir fonctionne aussi à l’envers : s’il touche, avec ses mains, une véritable arme, il la transforme automatiquement en jouet/arme factice.
Réputation (intra-école) : 9.5/10 → Élu prof le plus sexy, intransigeant dans ses cours peu importe la caste de l'étudiant, ancien super-vilain reconnu et badass de la Flander's Company... Un pedigree non-négligeable. Sans oublier qu'il s'est fait remarquer par sa proximité avec Mila, lors de la soirée du bal du "Chaos", rendant ainsi jaloux plus d'une personne. Est-il passé à l'acte plus intime avec la Directrice Adjointe ? Mystère...
Les Petits + : → Père d'Artémis (& d'Arès, même s'il ne le sait pas encore). | Professeur exigeant à la recherche de l'antéchrist de demain. | Moins il voit son ex, mieux il se porte.
Haters : 460
Dim 24 Nov - 5:48
La machine à café.ft. Les profs
On a tous plus ou moins une bonne raison de postuler à l’Institut Trueman ou d’accepter de venir y enseigner. De ce que j’ai vu pour l’instant, la plupart de mes nouveaux collègues super-vilains le font pour le simple plaisir de martyriser des incapables qui n’ont de Supers que le nom. Pour ma part, c’est un peu différent. Certes, il y a les boulets que je vais prendre un plaisir non-dissimulé à briser. Mais dans cette école, je suis certain qu’il y en a aussi certains qui ont effectivement les capacités requises pour être un véritable Génie du Mal. Ce sont eux qui m’intéressent. Eux que je suis prêt à prendre sous mon aile si j’estime qu’ils ont le potentiel nécessaire. Le reste n’est que du surplus inutile, à mes yeux. Il n’y a que quelques perles rares et je me fais une mission de les dénicher. C’est avec cette idée en tête que je marche en direction de la célèbre salle des professeurs pour le deuxième jour de la rentrée. Certains en ont l’habitude mais pour moi, c’est encore tout nouveau et il faut encore que je me fasse ma place parmi la myriade de professionnels du mal qui enseignent dans cet établissement. Autant dire que ça n’a rien d’une tâche aisée. C’est même bien l’inverse. J’ai eu le temps d’observer les comportements de quelques collègues. Et ce ne sont pas des vilains pour rien. C’est très plaisant et en même temps, il y en a quelques-uns que je n’aimerais pas avoir sur le dos. Cela dit, il y a également certaines exceptions qui ne méritent même pas qu’on s’y intéresse. C’est à se demander comment ils ont pu être embauché ici. Des bonnes relations ou un passage sous le bureau de la direction, je ne vois que ça. Peu importe au final, ce ne sont pas mes affaires. Ce sont les élèves qui risquent d’être pénalisés par ces Supers-là. En ce qui me concerne, j’ai fait mes preuves dans le métier il y a bien longtemps déjà.
Chose étonnante, la salle des profs est relativement bien remplie, ce matin. Il y a du monde et la plupart semble être de bonne humeur - je veux dire : autant qu’il est possible de l’être quand on a embrassé la voie du Mal. Personne n’a encore provoqué de catastrophes de type : explosion, mutilation sur autrui, engueulades ou autre. Les tous premiers arrivés vont certainement bientôt aller donner cours. Quand aux autres, comme moi, nous avons encore le temps de prendre un café, minimum. Je commence à me diriger vers le Saint-Graal de cette pièce. Et là, c’est le drame… Un collègue fait une annonce qui horrifie notre assemblée.
La. Machine. A. Café. Est. En. PANNE. Putain.
« QUOI ?! », et il veut que nous gardions notre calme ? Est-ce qu’il se rend seulement compte qu’il vient de déclencher une véritable vendetta en lâchant une telle bombe ? Sérieusement, comment il espère qu’on puisse décemment aller affronter ces hordes de gamins bourrés aux super-pouvoirs radioactifs sans notre dose matinale de caféine ? C’est tout bonnement impossible. Il faut faire quelque chose. Je m’apprête à l’invectiver mais à ce moment précis, un autre professeur prend les devants. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que certaines de ses paroles me donnent envie de l’encastrer bien violemment dans un mur. « Donc, vous ne vous estimez pas plus doué que nous ? Et vous vous permettez de râler ainsi ? C’est bien la peine de l’ouvrir si c’est pour dire des choses aussi débiles. », je crache ces paroles sans le moindre regret, ni la moindre crainte ; le regard hautain. Finalement, cet andouille a quand même proposé une solution. Avant de se barrer, comme ça, sans raison. … Soit. Personne d’autre ne se manifeste, que ce soit pour proposer quelque chose ou simplement pour dire que si, il a un pouvoir qui permet de réparer les machines. Je soupire devant cette absence de réaction de la part de mes autres confrères. « Inutile de rester à se regarder comme des demeurés. Si personne n’a le pouvoir adéquat ou n’est doué en mécanique, il va falloir ruser. », j’attends encore quelques secondes… On ne sait jamais. Que quelqu’un ait peut-être “oublié” de se manifester. Mais non, rien ne se produit. « Il doit effectivement y avoir d’autres machines à café dans l’Institut. Je doute que les élèves aient cet équipement. En revanche, il doit y en avoir une à la cafétéria ou chez les secrétaires. Faire ça, c’est sans doute prendre le risque de se mettre les Sous-Fifres à dos. Mais personne n’est un trouillard ici, n’est-ce pas ? », je souris d’un air mauvais. Si quelqu’un a une autre idée, il est prié de réagir dès maintenant, sans plus attendre. Dans le cas contraire, la chose la plus logique à faire est de suivre mon idée.
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