Alice prenait sa place dans le dortoir. Il était encore tôt dans la soirée, la salle état vide. Elle observait les différents lits pour être sur de ne prendre la place de personne. Commençant à déballer ses affaires, elle regardait un peu autour d'elle pour se familiariser avec les lieux. Ils ne payaient pas de mine, c'était vraiment le strict minimum... Elle haussa les épaules, après tout elle était là pour travailler pas pour se pavaner dans le luxe. La demoiselle, après avoir défets ses valises et avoir personnifier un minimum l'espace autour de son matelas se posa sur celui-ci en soupirant. Elle qui avait toujours vécue chez ses parents, cela lui faisait étrange de se retrouver loin d'eux, dans cette école si étrange, avec ces élèves si... Enfin ses inconnus. Il fallait avouer qu'elle se sentait encore bien seule, mais cela devait devenir une habitude en tant que future vilaine, non? En regardant les affaire qu'elle avait ramené, elle était encore loin du stéréotype de la parfaite méchante... Des photos de ses amis restés trop loin, de ses parents, des peluches et autres doudous sur la couette... Pas de quoi horrifier un nourrisson.
Elle pris ses écouteurs et commença à écouter de la musique tout en commençant à rêvasser. Tentant d'imaginer ce que serait sa vie en sortant de cet Institue. Pourrir les relations mondiales du pays en mettant du laxatif dans la thermos du président lors d'un sommet, ruiner l'équipe de foot nationale en infestant le gazon d'Aoûtats, anéantir la fashion-week en imbibant les tenues de poil à gratter ou, le summum, exploser les bêtisiers de fin d'année en diffusant du gaz hilarant dans l'aération des plateaux de télévision... Les rêveries de Alice allaient bon train quand tout à coup, sans qu'elle ne l'ai sentit venir, une silhouette passa tout près d'elle.
Elle ne fit qu'un bon, sursautant en laissant échapper un cris. C'est par l’emportement de son palpitant que soudainement, les peluches se mirent à s'élever du matelas et volèrent avec force sur la silhouette qui avait subitement fait irruption à coté d'elle. En quelques secondes, après avoir repris ses esprits, elle se rendit compte qu'il ne s'agissait que d'un autre élève qui se retrouvait visiblement aussi surpris qu'elle avec toutes ces peluches qui lui avaient voler dessus. Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle balbutia alors quelques excuses, prenant la pleine mesure de ce qui venait de se produire.
-Oh euh pardon! Désolé j'ai... enfin...
Le premier individu qui se présentait à elle et voilà qu'elle l'agressait à coup d'ours en peluche et autres petits animaux molletonnés. Décidément elle était encore loin d'être la parfaite criminelle.
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Lun 9 Sep - 21:56
P.V.N.I PELUCHE VOLANTE NON IDENTIFIÉE
C’était avec des écouteurs dans mes oreilles que j’allais tranquillement vers mon dortoir, snobant non-nonchalamment l'afterwork qui était prévu. Les autres pouvaient bien picoler et refaire le monde sans ma présence après tout. Loin de moi l'idée de faire mon asocial et d'esquiver tout ces événements, hein! Un fond de placard bourré, c'est la garantie qu'il va se passer quelque chose d’intéressant après tout. D'intéressant, oui, mais certainement pas assez pour me faire bouder la suite de Zelda Breath of the Wild. Par un quelconque miracle, j’avais réussi à esquiver presque tout les spoil malgré que le jeu soit sorti au même moment que la switch, il y'avait donc un petit moment de cela. Mais voyez-vous, je suis pauvre mais je connais mes priorités. D’abord j’achète la console avec mon salaire de travailleur du dimanche. Ensuite j’achète le jeu et j’y joue. Puis, enfin, je vais me torcher vaillamment en priant pour que mon moi bourré ne casse pas la baraque au sens propre du terme.
Enfin, là, tout de suite, ma priorité est surtout de savoir quelles sont les choses molles que je viens de me prendre en pleine poire de la façon la plus virile qui soit: en lâchant un « aie! » avant même de savoir si j’avais mal. Je me sors les mains des fouilles pour attraper ces trucs. C’est mou et duveteux dans les doigts. Et là, j’ai peur que ce soient des vieux tas de poils dégueulasses lancés par poil-de-nez man. On est jamais trop prudent dans ce dortoir. J’arrache ces machins de ma tronche avec précipitation et les laisse tomber. Des peluches. Je les inspecte en vitesse, suspicieux. Pas de crottes de nez, pas de morve. Même pas d’explosion. C’est trop beau pour être vrai.
Je lève alors la tête, incrédule mais près à tout. Non non, pas dans le sens où j’étais près à me battre. A la limite, à me carapater je dis pas, mais pas à me bastonner. Je voulais dire « près à tout » dans le sens où je pouvais tomber sur tout ici, sauf sur des gens normaux. Finalement, c’est une fille au visage rougi qui se tient devant moi. Surprenant comme situation. Par sa normalité, j’entends, après avoir reçu une peluche dans la figure. Je la vois articuler un truc mais, écouteurs toujours sur les oreilles, je pige rien. Bon, elle a pas l’air trop dangereuse à en juger par ses doudous et son expression faciale. Par contre, elle est entre moi et ma console, en plus d’être inconnue au bataillon.
« Oula, tout doux. Je suis pas capable de lire sur les lèvres moi. » dis-je en libérant mes oreilles de leurs tortionnaires et mon épaule de mon sac de cours. « Voilà. Là tu peux parler, je t’écoute. Du coup, que me vaut cette agression aux nounours? Juste au cas où, j’ai pas de petite sœur boudeuse et j’en veux pas, désolé. »