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[Terminé] RP 1 : C'est une bonne situation ça, fantôme ? [Flashbacks]

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Ven 17 Avr - 19:17


[Terminé] RP 1 : C'est une bonne situation ça, fantôme ? [Flashbacks] 6crnu010

Ouhla non non non, je vais pas la laisser filer comme ça moi. Henriette est bien la première personne à me voir depuis que je suis un fantôme, hors de question que je la lâche. Tu vas voir ce que tu vas voir et ce que tu vas voir, c'est MOI !

Bon, pour le reste de son entretien, je me suis tenu à carreaux quand même, je n'ai plus élevé la voix, c'était sérieux pour elle. En plus, elle avait un chien fantôme que j'ai pu caresser c'est qui le bon toutou oh oui c'est toi, oh oui. Cet animal fantôme était la première chose que je touchais et qu'est-ce que c'était une sensation magnifique ! J'étais si excité que je lui grattais le ventre à la vitesse supersonique et il avait pas l'air mécontent.

Hé mais Henriette s'en va là ? Sans un au revoir ? Et toi aussi Goodboy, tu la suis sans même un retour en arrière ? Après toutes les papouilles qu'on a traversé ensemble ! Ça va pas se passer comme ça, je leur emboîte illico le pas. J'ai intérêt à magner parce qu'elle marche vite, la bigre !

« Henriette, attendez-moi ! Je peux vous appeler Henriette n'est-ce pas ? Je sais que vous avez fini votre entretien, mais euh, dites, là, vous pouvez matérialiser un fantôme combien de temps ? Est-ce que c'est de famille votre truc ? Vous pourriez me matérialiser tout de suite ? Je tiens à vous dire, il y a d'autres fantômes ici, mais plus farceurs, vous avez eu de la chance de tomber sur moi. Hey, vous m'entendez ? »

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Dim 19 Avr - 6:55
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Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl
Ok, c’était fini ! Henriette se dépêcha de sortir du bureau avec un sourire qui s’effaça bien vite quand elle se retrouva dans les couloirs tellement il avait été faux. Ca allait passer, elle venait clairement de se donner comme surveillante de nuit et comme infirmière à n’importe quelle heure de la journée et tout ça pour un SMIC ! Oh, Henriette était presque prête à pleurer, TOUCHER UN SMIC. TOUCHER DU FRIC. Avec ceci comme objectif à viser, elle avait complètement oublié le fantôme, le laissant derrière elle, quant à Goodboy, il suivit naturellement sa petite maitresse.  Bon, maintenant, il fallait rejoindre Léandre, ou, euh… Attendre ? Elle devait faire quoi ? Quand est-ce qu’elle recevrait sa réponse pour l’entretien ? Et… … La brune se retourna quand elle entendit une voix l’interpeler. Roulant des yeux (elle n’était clairement pas dans un bon mood pour supporter un fantôme qui aurait pu faire mal tourner l’entretien), Henry poursuivit sa route, déterminée à… aller quelque part mais à ignorer l’homme ou du moins, faire comme s’il n’était pas important. Mais c’était si dur !

Il était tout bonnement insupportable ! A courir autour d’elle, à faire des pas chassés idiotement pour pouvoir lui parler en même temps de la suivre, et elle avait beau accélérer, il ne la lachait pas, le bougre ! Mais il finirait par lâcher prise ! Foi de Henriette Raja-Y…

« Raaah mais vous êtes pénible ! » s’agaça la fille de peu de foi au final, qui s’arrêta et se retourna vers le… Brun ? Oui, c’était un brun. Avec des traits asiatiques, tiens. Petit détail qui ne servait à rien, d’ailleurs ?

« Oui, je vous entends, Monsieur Express. »
Autant mettre des distances dès le départ. Elle n’était pas habituée à avoir des hyperactifs comme fantômes autour de sa trogne ! Et il avait su se montrer particulièrement agaçant en quelques minutes ! … Bon, c’était faux, c’était juste qu’Henriette était stressée à cause de l’entretien et sentait déjà son ventre se tordre sous le stress de l’attente. Ce qui ne l’aidait pas à être aussi agréable que d’habitude, mais elle s’en voudrait rapidement et s’excuserait bien assez tôt. … S’il ne partait pas à force de voir une jeune adulte peu encline à la discussion. « Non, ça n’est pas de famille, puisque vous connaissez Léandre, vous devriez le savoir. » Il était idiot ou quoi ? « Je peux vous matérialiser, oui mais je ne le ferai pas car si vous aviez écouté mon entretien au lieu de juste faire le squatteur bon à énerver le DRH, vous sauriez que j’peux perdre connaissance et je vais certainement pas m’épuiser pour un inconnu ! Et pour le temps… Je sais pas. Demandez à Goodboy. » A l’entente de son prénom, le border collie aboya, content et se mit aussitôt à remuer autour du duo, balançant ses fesses de gauche à droite tant sa queue remuante battait fortement. « Voilà, j’espère que vous comprenez le chien fantome. » dit-elle avant de reprendre sa route, ignorant l’ancien professeur. C’est vrai ça, pourquoi elle devrait s’embêter avec son existence ? Sortant son téléphone, elle relut les instructions de son frère pour se rendre à l’administration. … Prendre le couleur B1 rouge. Et c’est arrivée à la 1ère intersection de couloir qu’elle se sentit désemparée. … C’était par où ? … Non, elle n’allait quand même pas s’enfoncer encore plus en demandant au fantome ? Non, non, non, hors de question. … « …vous sauriez où est le couloir B1 rouge ? … s’il vous plait ? » demanda Henry en se retournant, même pas sûr qu’Orion soit encore là.

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Dim 19 Avr - 15:04


Dès qu'elle m'invectiva, je me plantai comme un piquet en levant les mains. Zut, j'avais énervé la dame, me v'là bien... Mais au moins, hey, elle s'était arrêté et me répondait ! Je prenais chaque petite victoire à ce niveau de mon existence. Aussi, j'offrai mon sourire et je redescendis mes mains quand elle dit qu'elle m'entendait.

Oui, je savais que Léandre n'avait pas ce pouvoir, mais en fait non j'en savais rien, je savais juste qu'il maîtrisait le feu ! Et puis je connaissais pas leurs parents. Enfin bref, je n'ai même pas eu le temps d'un maigre "Oui, mais..." pour m'expliquer qu'elle me coupa pour continuer à me répondre. C'était poli ça du coup ou pas ? Mon sourire disparaissait à vue d’œil, remis à ma place comme j'étais.
Mais euh snif, si bien sûr que j'ai écouté son entretien et j'ai entendu qu'elle pouvait pas matérialiser trop longtemps, mais juste une toute petite seconde de rien du tout ? Non ?
De toute façon, cette jeune fille pas contente n'était pas contente...

Maintenant, on en était au niveau "parle à mon chien". Lui au moins il était gentil avec moi  [Terminé] RP 1 : C'est une bonne situation ça, fantôme ? [Flashbacks] 3494667888 J'eus à peine le temps de lui recaresser le dos qu'elle filait à nouveau droit devant elle et qu'il me fuit entre les doigts.
Maaaais... Hello darkness my old friend C'est pas facile d'être mort, c'est moi qui vous le dis. Surtout quand le seul espoir de compagnie vous tournait le dos et s'effaçait vers l'horizon et que des violons se mettaient à jouer à une musique triste tandis que le générique de commençait à défiler... Quand la vue devint trop insupportable pour mes puppy sad eyes, je me détournai à mon tour, traînant les pieds dans la direction inverse, me faisant une raison. C'est vrai, après tout, Henriette était une jeune fille pleine d'avenir, avec littéralement la vie devant elle et moi je n'étais qu'un fantôme dont elle pouvait se passer.

« …vous sauriez où est le couloir B1 rouge ? … s’il vous plait ? »

Je m'arrêtai, relevai la tête, le cœur battant d'espoir. Elle s'était adressé à moi ? À MOI ? En deux secondes même pas, le sourire jusqu'aux oreilles, je parcourus la distance qui nous séparait et m'arrêtait pile poil à une distance socialement acceptable en période de non-confinement, trop heureux qu'elle me parle à nouveau et qu'en plus elle demande mon aide ! Même si je risquais qu'elle file à nouveau, je ne pouvais pas empêcher mon côté blagueur de ressortir devant une pareille opportunité.

« Ça dépend, vous me matérialisez si je vous le dis ? Non non non, partez pas, je plaisantais ! S'il vous plaît, oui je sais où c'est, je vais vous y amener. »

Je restais immobile, je ne lui courrais pas après cette fois, j'attendais qu'elle finisse de me toiser et qu'elle m'accorde sa confiance. Orion, mon pépère, va falloir que tu gagnes sa confiance si tu veux avoir d'autres conversations. Le suspens est total, que va-t-elle répondre ? Elle accepte ! Wouhou ! Je me gardai bien d'exprimer à voix haute mon effusion de joie, mais je crois que mon sourire s'était quand même agrandi malgré moi.

« Eh bien, vous étiez pas trop mal partie, c'est en effet dans cette direction. Allons-y. »

J'hésitais vraiment à lui faire prendre le trajet le plus long pour grignoter du temps. Non, Orion, pas bien, on a dit qu'on gagnait sa confiance ! Pour elle, le temps, c'était important, c'était limité. Si j'étais moi, je l'aurais taquiné sur sa mauvaise humeur, mais plutôt que de faire ça, j'eus une meilleure idée : j'allais parler de moi, un peu mieux me présenter, reprendre la 1e impression (quand je n'étais pas en train de lui faire la description des lieux qu'on traversait).

« Bon, nous ne sommes pas partis sur les meilleures bases du monde, mais comprenez-moi, j'ai pas pu parler à grand-chose sauf des meubles et des humains sourds à ma voix depuis des mois ! Et oui j'ai traité Léandre d'abruti, mais hey, c'en est un. Ouh euh pardon, je disais donc je suis mort, hein, vous l'aurez compris. Ici, à l'Institut. Ouais, je sais pas, pas cool. Tué par... un pouvoir, ça arrive plus souvent qu'on ne le croie. Alors que j'étais dans la fleur de l'âge, un super prof, adoré de tous, oh ! Vous le dites hein si je parle trop. Et donc... »

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Lun 20 Avr - 7:17
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Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl
Henriette se sentait mal. Pas encore stupide, juste, mal. Demander de l’aide à quelqu’un qu’elle venait tout juste d’envoyer balader, il y avait de quoi se sentir ridicule et avoir peur qu’il l’envoie balader à son tour ! Retournée, elle le vit au loin… puis TOUT PRÊT. La vache, rapide. Et excité. Hyperactif ? Ou véritable pile electrique dont la nature fantomatique n’enlevait rien… … Mais quel crétin fini ! Bien sûr qu’il allait réagir comme ça, gratter une matérialisation ! Pestant contre lui et elle-même, Henriette levant les yeux au ciel et soupira, tout en commençant à reprendre son chemin après un « Laissez tomber… » sifflé et un demi-tour. Mais elle se figea à nouveau encore sous les paroles d’Orion. La jeune fille se retourna et croisa ses bras avec un air peu approbateur face à cette blague, bouche en coin. Est-ce qu’il disait la vérité ? Ou était-ce encore un stratagème ?

« Merci. » dit-elle comme toute réponse confirmant le nouveau statut de guide au fantome. « Donc ? » Donc elle était pas trop mal partie. Face à la sympathie du fantome -peut-être que sa tentative n’était vraiment qu’une blague au final ?- qui se fit ressentir dans la visite commencée, Henriette commença à redescendre en pression. Et même à éprouver une pointe de culpabilité face à sa tendance à se mettre en mode « Léandre » quand elle stressait. Comme là, par exemple. Et autant dire que la discussion que lança Orion appuya encore sur tout ça. Il avait l’air vraiment gentil. Il ressemblait même à un gosse avec ses sursauts de sourires.

Aussi, l’un des bras croisés d’Henry se désolidarisa de son jumeau et pendouillait pendant que l’autre restait accroché. Et face aux paroles d’Orion, sa voix ne venait que quelques fois l’interrompre.

« Bon, nous ne sommes pas partis sur les meilleures bases du monde, mais comprenez-moi, j'ai pas pu parler à grand-chose sauf des meubles et des humains sourds à ma voix depuis des mois ! « Oui, j’imagine que c’est pas drôle tous les jours… » Et oui j'ai traité Léandre d'abruti, mais hey, c'en est un. « Hey ! » Ouh euh pardon, je disais donc je suis mort, hein, vous l'aurez compris. Ici, à l'Institut. » Henriette ralentit un peu le pas et laissa ses yeux virer sur lui et fut soudainement silencieuse. « Ouais, je sais pas, pas cool. Tué par... un pouvoir, ça arrive plus souvent qu'on ne le croie. Alors que j'étais dans la fleur de l'âge, un super prof, adoré de tous, oh ! Vous le dites hein si je parle trop. Et donc... »

« … C’est trop triste. » le coupa-t-elle, sourcils tristement inclinés, s’étant même arrêté de marcher sous ses mots. « Et euh… Non, non, vous ne parlez pas trop, je… Je suis désolée… » Elle ne put s’empêcher de scruter un peu plus ses traits. Il y avait bien quelques rides mais… vu le personnage, elle était sure qu’elles étaient plus là à force de rire et sourire comme un idiot qu’à cause de l’âge ! Il ne devait pas avoir dépassé les 40ans, clairement. 35ans, peut-être ?

« … C’est vrai que vous semblez être jeune… »
Et Henriette était du genre à pleurer littéralement quand elle voyait un enfant, un adolescent ou un jeune adulte en fantôme. La vie était si injuste des fois. … Oups, ça n’était pas des débuts de larmes ? Noooon, juste des arrivées, et… Vite, reprendre le chemin, garder la tête droite, il ne devait pas voir qu’elle était faible mentalement ! Il saurait qu’à force de lui gratter, elle craquerait et accepterait de le matérialiser s’ils devenaient proches. « C’est bien par là ? » Changer de suuuuujeeeet. Sinon Henry allait clairement chialer.

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Lun 20 Avr - 12:41


« … C’est trop triste. »

Ah bon ? Ma mort remontait à plusieurs mois, je m'en étais détaché, je ne voyais plus l'aspect désolant de la chose, vu que j'étais toujours là. La tristesse pour moi avait été de ne pouvoir parler à personne, mais j'étais entouré de vie, j'étais dans l'Institut qui m'avait accueilli plusieurs années, la situation aurait pu être pire... Mais oui, une mort c'est triste, c'est vrai.

Elle était désolée et... Cela me toucha réellement. Dans mes pérégrinations, j'avais entendu mes collègues et Mila parfois toucher un mot gentil à mon propos du style "Au moins, celui-là, il rendait les élèves un peu plus calmes et c'était pas le plus chiant des collègues même si son sourire m'exaspérait." ou "Il va falloir trouver un remplaçant, comme si on avait que ça à faire !". Je n'avais pas pu assister à mon enterrement, je ne savais même pas où reposait mon corps vu que je n'avais pas rédiger de testaments ni rien.
Henriette était la première à foncièrement m'offrir ses condoléances et elle vola ainsi un petit bout de mon âme. Elle m'avait dépourvu.

« Euh, merci... »

Il fallut qu'elle parle de mon âge pour que je reprenne consistance.

« Haha, vous me flattez ! Ça dépend ce que l'on considère jeune. Je suis mort à peu près au même âge que Jésus. Non, pas le nôtre, là c'est sûr que je serai mort jeune... Ah mais vous voyez sûrement pas de qui je parle, oubliez. »

C'était moi ou des larmes pointaient au bord de ses yeux ?

« Oh non non non, faut pas vous mettre dans ces états ! Je... Je vais bien, hein, regardez-moi je me porte comme un charme ! »

Je voulus la consoler par réflexe, approchant mes mains de ses épaules pour les tapoter, mais évidemment que mes mains passèrent à travers comme si elle n'existait pas ou plutôt comme si je n'existais pas. Le boulet, ça n'aidait pas du tout ! Au mieux, je pouvais donner une illusion en arrêtant ma main juste au niveau de son épaule, comme si elle était posée;

Et toi, Goodboy, aide-moi, console-la, toi ! Oui c'est ça ouaf...

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Lun 20 Avr - 21:03
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Bon, il fallait juste marcher, la tête haute … Comme Léandre ! Un véritable modèle de fierté ce grand-frère ! Elle adorait l’avoir comme exemple à suivre ! Pour Hyo aussi, mais c’était sur d’autres comportements plus mignons ! Henriette, un savant mélange de bisounours et de tout feu tout flamme. Ca pouvait lui donner des moments très extrêmes en terme d’émotions par contre. Comme là. Et là, il fallait être comme Léandre, et elle se répétait son prénom plusieurs fois comme si ça allait l’aider et… Oh non. Elle venait de comprendre l’âge d’Orion. Trente-deux ans ?! Sérieusement ?! Mais non, c’était pas juste, c’était trop… Injuste ! Il n’y avait aucun autre terme ! Et même la plaisanterie que semblait faire le fantome n’arriva pas à retenir ses larmes -peut-être parce qu’elle ne la comprit pas ?-. Oups, deux larmes d’échappées. Continue de marcher, relève le nez, comme ça, ça ne coulera plus ! Et avec un bon rythme, elle arriverait à garder des centimètres d’avance sur lui et il ne verrait pas et…

Et merde.

« Non, je ne pleure pas » dit-elle avec un mélange de fierté mal placée et de honte face à sa faiblesse. Mais il s’enfonçait tellement cet idiot en même temps avec ses paroles ! Car non il ne pouvait pas aller comme un charme en étant mort ! Essayant de rester digne (compliqué), une sensation de fraicheur l’arrêta dans leur marche -très rapide- soudainement. Elle connaissait ça et ça empirait TOUT : Orion venait de la toucher ! Il avait essayé de faire quoi là ? De la réconforter ? Folle furieuse contre elle-même et son incapacité à se contrôler, elle se figea et se tourna vers Orion après avoir reculé, mains présentées entre eux deux pour qu’il garde sa distance. Il fallait qu’elle calme le jeu car Orion n’arrangerait rien s'il continuait ainsi. Aussi gentil ça pouvait être!

« Ok, alors, juste, distance. » Déjà. Quand elle se sentit écoutée, elle soupira et laissa tomber l’une de ses mains sur sa taille tandis que l’autre alla pincer l’arête de son nez après avoir essuyé rapidement ses yeux. Ok, inspiration… Expiration. Ceci fait, Henry se sentit enfin prête à observer l’homme dans les yeux. « Écoutez Orion, je n’ai rien contre vous, contre les contacts même si je vous cache pas que ça fait un peu froid quand un fantôme me touche. Mais là, je viens de sortir d’un entretien stressant ou vous ne m’avez absolument pas aidé à rester zen, j’ai pas pu souffler car vous ne m’avez pas lâché -même si au fond c’est moi qui vous ai demandé de l’aide- donc entre tout ça et le fait que vous soyez mort aussi jeune, je vais pleurer. C’est comme ça. Ca va aller mieux après, faut juste… Me laisser respirer. » Ses joues avaient continué de s’humidifier malgré le sourire qu’elle avait essayé de faire naître sur son visage. Ok, elle commençait à évacuer. « Ca va passer tout seul. C’est juste la pression. Je dois juste trouver un endroit tranquille et m’asseoir quelques minutes comme ça je ne vais pas gâcher mes dernières chances d’avoir ce travail. Vous pouvez aller faire un tour ou reprendre vos occupations si vous avez autre chose à faire, ça n’est pas grave. Je me débrouillerai au pire. D’accord ? » Au pire, elle aurait toujours Goodboy avec elle, qui enchainait quelques aboiements et venaient traverser les jambes de Henry, la faisant rire à cause de la sensation de fraicheur similaire à des chatouilles.

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Lun 20 Avr - 21:51


« D'accord, d'accord, distance, je ne touche plus, promis, » dis-je en relevant mes mains en signe de paix.

Je commençais à me sentir sérieusement mal, je ne voulais absolument rien outrepasser, j'avais juste été emporté par ma joie et je finis de me sentir mal quand elle dévoila que j'étais une grosse raison de son chamboulement actuel. Rah, il fallait que je foire tout avec la première et peut-être la seule personne à jamais pouvoir parler avec moi...
Mes épaules s'affaissèrent en même temps que mes mains, je n'osais même plus la regarder dans les yeux. Pitoyable Orion.

« Je vais vous laisser... Désolé. »

Je passais le mur le plus proche pour me retrouver dans une salle de cours vide et la laisser seule. Je m'assis par terre et me roula les pouces entre les genoux pliés. Une fois, deux fois, quatre-vingt fois. Je m'en voulais, bien que je savais pertinemment que je n'aurais jamais réussi à me comporter autrement. Si j'avais la chance de la recroiser, sûr qu'elle éviterait de me regarder et marcherait loin. À la limite, dans le futur, je pourrais peut-être lui laisser des petits mots d'excuse... si seulement j'avais la capacité de tenir un stylo ! Ce qui n'était pas le cas ! Si je voulais arranger la situation, c'était maintenant.

Sans trop y croire, je me penchais en arrière, ma tête et mes épaules se trouvant de l'autre côté du mur, dans le couloir. Ah si, elle était toujours là, assise sur le banc sous les porte-manteaux. L'air toujours un peu pataud, je déclarai d'une voix basse :

« Vous savez, il s'est plutôt bien passé votre entretien. Enfin, il en a vu de bien pires. Enfin, non, je arg, je voulais pas le dire comme ça ! »

Rah mais quel con, quand je veux ! Je m'en tapai le front.

« Je vous fiche la paix, promis juré craché. Vous vous rappelez juste bien qu'au bout de ce couloir, vous descendez les escaliers puis c'est à droite, hein ? »

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Lun 20 Avr - 23:06
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Le but n’était pas de faire partir Orion mais Henriette partait du principe qu’il avait surement d’autres choses à faire ! Bien sûr, comme jouer à saute-mouton avec les autres fantômes ! Quelle idiote. Vu son air penaud, (et le ton d’Henry en général) il avait certainement compris sa proposition d’aller voir ailleurs comme une demande d’air alors qu’en soi, elle avait juste besoin de prendre quelques minutes. Est-ce qu’elle l’avait vexé ? Il lui fut rapidement impossible de le savoir car il disparut en traversant le premier mur après une excuse. … C’était encore plus triste et injuste. Bon, au moins, il n’eut pas à voir le visage du petit bout de femme se décomposer de tristesse comme une enfant. Elle aurait tant perdu en crédibilité sinon.

Figée au milieu du couloir, la postulante observa autour d’elle puis l’heure. Et demi passé. Le couloir devrait être un bon endroit pour respirer un peu encore une bonne vingtaine de minutes avant que des cours ne puissent prendre peut-être fin. Alors elle profita de l’un des bancs tout juste dépassés pour s’y asseoir et laisser tout ça retomber à coup de bourrage de cervelles de pensées positives. Goodboy aida bien. Il avait beau être idiot et ressembler tantôt à un imbécile heureux tantôt à un chien de garde grognant pour tout et rien (… sauf Orion, étrange) Il comprenait vite que voir sa maitresse calme n’était jamais une bonne chose. Aussi, il jappait dès que les mains d’Henriette s’arrêtaient de le flatter ou du moins, de le traverser. Passèrent ainsi de longues minutes ou elle se sentit reprendre le contrôle un peu de tout ça, jusqu’à sentir son corps lui échapper par un sursaut.

« Bon sang vous m’avez fait peur… » exprima la brunette, une main sur sa poitrine, sans pour autant user d’un ton mauvais. Ce fut juste dit à titre informatif. Et neutre. Même si elle perdit facilement cette neutralité par un sourire amusé -quoi qu’encore un peu faible- face à un Orion s’emmêlant les pinceaux et jouant dans ce qui semblait être son terrain de jeu : la maladresse. Au final, entre son action qu’il eut à se frapper la tête et… sa posture qui traversait le mur… Et lui tout court en fait, avec ses paroles et sa volonté de bien faire… Henriette ne put s’empêcher de rire, faisant un non de la tête comme pour le rassurer sur une quelconque bêtise de sa part par son retour.

« Je verrai après, je suis pas encore en état mais ça devrait arriver bientôt. » Mine de rien… il l’aidait pas mal. Bon, ça n’était jamais bien difficile du moment qu’on respectait ses distances demandées. Elle aimait bien la compagnie et détestait la solitude. … Elle ferait un fantome bien pitoyable si elle était à sa place. « Dites… » Elle voulait essayer de lui faire comprendre que sa présence ne dérangeait pas mais indirectement. « Vous avez parlé de Jésus tout à l’heure, il y a sa réincarnation ici ? » Après tout, ça serait possible non ?

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Mar 21 Avr - 0:24


Elle relançait la conversation... Elle relançait la conversation !! Chassez le naturel, il revient au galop : le sourire marque de fabrique du bon prof revint étirer ses lèvres et pétiller ses yeux.

« Vous êtes croyante ou pas ? Je ne voudrai pas vexer votre foi, mais non désolé, ce n'est pas sa réincarnation. Enfin peut-être, qui sait après tout ? Il y a peut-être encore un pari en cours, vous pourrez demander aux FDP. Les fonds d'placard ! Chaque catégorie d'élèves a son petit acronyme. Bref, le Jésus s'appelle Neville, Neville Leblanc et il sait changer l'eau en vin. Je vous avais dit que vous vous en sortiez mieux ! Moi je préfère les gens qui ont le pouvoir de voir les fantômes, vous savez ? »

J'avais réussi à lui donner un petit sourire ? Un petit rire étouffé ? Yes !
Je me tus un instant pour laisser l'instant se faire, la laisser respirer de mon monologue. J'aimais parler, c'était une des raisons qui faisait que je préférais être professeur à kidnappeur. J'avais plusieurs fois craqué pendant es kidnapping et tapé la discute.
Puis j'en profitais pour l'observer, regarder son minois que je n'avais pas encore pris le temps de détailler. Elle était jolie. Le mélange indien-coréen aurait pu être une catastrophe et, heureusement, elle en avait tiré les meilleurs gènes. Impossible de lui donner une ethnie précise. Elle n'aurait pas déclaré ses origines que je n'aurais rien deviné.

« Vous savez quoi ? Si je peux me permettre un conseil, quand je suis stressé je fais des pompes ! Ça vide l'esprit et ça gaine. Vous voulez essayer ? Allez, avec moi ! »

C'était quitte ou double, mais j'étais prêt à n'importe quoi pour lui redonner contenance. Ou pour avoir son attention...

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Mar 21 Avr - 3:47
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Si elle était croyante ? Dans un monde comme le leur, ou des super-héros comme Thor (alias un DIEU) existaient… Il n’y avait plus vraiment de croyance, non ? Tout était vrai ? Même les dragons du coup ! (On lui avait dit qu’il y en avait un dans cette école… elle espérait que ça ne soit pas un de ses possibles futures élèves…) Bon, tout de même, elle répondit un « non » de la tête. Elle n’était reliée à aucune religion et préférait la science à tout ça : Medecine représente ! Et puis surtout, croire en elle, c’était compliqué, alors en une personne qu’elle n’avait jamais vue…

Cependant malgré tout, elle fut légèrement déçue en apprenant qu’il n’y avait pas de réincarnation de Jésus Christ. Mais elle n’eut pas le temps de le montrer qu’Orion employa une insulte… ? Mais non ! Orion ne pouvait pas être un professeur abruti traitant des élèves ainsi ! Ca ne … Ah, Fonds de Placards… Maintenant qu’il expliqua l’acronyme, elle se souvint avoir entendu ses frères employer ces mots-là. Rassurée, elle sentit désormais la surprise sur son visage et… Une certaine attirance pour le pouvoir de ce Neville. Sérieusement ? Quelqu’un transformait l’eau en vin ?! …Lui, par contre, elle espérait l’avoir dans ses petits papiers, un bon petit verre de vin par jour faisait la santé ! Son rire résonna à nouveau entre les murs quand il lui complimenta son pouvoir.

« En même temps… » fit-elle remarquer sans rien ajouter d’autre et avec un petit rictus face à sa situation. Ca y est, elle commençait à l’emmagasiner et à presque rire de la situation : C’était en très bonne voix tout ça !

Henry laissa son rire retomber, se sentant un peu maladroite malgré tout mais ça n’était visiblement pas ça qui fit taire Orion. L’ambiance n’était clairement plus aussi anxiogène que précédemment et c’était agréable. Le fantome y était surement pour quelque chose. Et il semblait conscient de la chose car il poursuivit dans une attitude qui plaisait carrément à Henriette qui se pinça les lèvres entre elles pour ne pas lui offrir un autre sourire gamin. Ses yeux regardèrent autour d’eux, presque timidement, mais aucune caméra. Elle hésitait moins du coup. Et quelques secondes de pour et de contre déclenchèrent finalement son lever.

« Seulement si vous les faites dans cette place-là. » Et tout ça, avec un petit sourire taquin. Car c’était ridicule, de voir ce morceau de fantôme en suspension traverser le mur. Et ça allait lui faire travailler les abdos si elle se marrait pendant leur séance de sport improvisée. « C’est une compétition ? Faut pas croire, j’suis musclée ! » dit-elle fièrement alors qu’elle posait ses fesses à terre, à un mètre de l’emplacement du fantome et faisant en sorte qu’elle puisse l’avoir dans son champs visuel. « Enfin, je dis ça mais… vous pouvez ressentir la fatigue ? » demanda-t-elle, curieuse, avant de commencer le remède contre le stress.

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Mar 21 Avr - 11:03


Ouais, the game is on ! C'était parti pour une petite séance !

Je me pliais à sa volonté avec plaisir, me retroussant les manches jusqu'au coude, et me tournai en position de pompes, le ventre coupé par le mur. Bras tendus, j'attendais qu'elle se place elle aussi pour démarrer. À sa dernière question, mon sourire se fit un peu plus carnassier.

« Je ne ressens plus aucune fatigue. Je peux faire ça toute la journée... » Une pause. « Allez go, le stress va pas partir tout seul ! »

Et je me lançai dans un rythme beaucoup trop rapide. Je calmai rapidement le jeu, il n'était pas question qu'elle cherche à croire que je faisais la course, au contraire, je voulais l'accompagner à son rythme à elle. Je n'avais mais alors jamais pensé un seul instant à faire une sorte de sport jusque-là en fantôme vu l'inutilité de la chose, même pas pour m'occuper quelques minutes ou heures par jour. Ou par nuit. Je ne dormais pas non plus.

« J'espère tout de même que j'aurais pas des crampes après ça, ce serait un comble... D'ailleurs, on oubliera pas de s'étirer après hein ! On aurait dû commencer par ça, mais il est trop tard maintenant. »

Une pause. L'envie de parler me reprenait...

« Vous avez bien dit que vous aviez le même père que Léandre, c'est bien ça ? J'avoue être assez étonné qu'il ait bien voulu que son fils étudie ici mais par contre, pour sa fille c'était des études de médecine ? A cause de votre pouvoir justement ? Il comptait quand même pas vous faire travailler dans une morgue, si ? Vous avez déjà croisé un fantôme connu ? Oh mon dieu, j'espère que vous n'êtes jamais allée au Père Lachaise ou au Panthéon, ça doit être l'horreur pour vous ce genre d'endroits, non ? »

Orion, tu oublies que le sport ça fatigue et ça demande du souffle. La jeune fille, elle peut pas trop parler. Rah mais quand est-ce que j'apprendrai à me calmer, moi ?

« Attendez, gardez votre souffle, concentrez-vous, c'est moi qui vais parler à la place. Euuh, je pourrais vous parler des autres sous-fi... Des autres employés de l'Institut comme les autres surveillants... Le problème c'est qu'ils ont pas mal changé récemment et justement je ne les connais pas très bien. J'ai tendance à plutôt écouter les cours de mes collègues professeur pour écouler mes journées. C'est drôle, on n'a pas l'occasion de se voir en action les uns les autres finalement ! »

De nature très expressif, une de mes mains venaient accompagner mes propos de gestes et, sans m'en rendre compte, je faisais mes pompes sur un seul bras oklm.

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Mar 21 Avr - 18:54
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Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl
… C’était carrément de la triche. Elle ne pouvait même pas faire de compétition avec lui. Mais bon, après tout c’était elle qui avait lancé l’idée sachant que le but premier d’Orion était de l’aider à déstresser. … Mais arg, son sourire, il abusait, il avait un air mesquin à annoncer ça comme ça ! C’était déloyal ! Oui, non, oui chef ! Henriette s’activa dans ses pompes… et essaya, têtue, de suivre le rythme de fantome, ayant complètement oublié l’absence d’équilibre de force tant son esprit de compétition (et sa naïveté) étai.en.t affuté.e.s. Bon, heureusement, il calma le rythme et la potentielle future surveillante le suivit… Bien qu’entre ce démarrage en 3ème, l’absence d’étirement -elle grimaça face à ça, son professeur de danse lui en aurait envoyé un accessoire dans la tête !- et surtout… l’arrêt de son sport depuis 2ans et demi, elle sentait déjà ses bras tremblotter légèrement. Mais sa détermination calmait bien le jeu.

Répondant d’un oui par la tête, Henry fit virer ses yeux noisette sur les deux extrémités du couloir pour vérifier l’absence de qui-que-ce-soit. La voie était toujours libre. Ouf. Elle se laissa alors les replanter en direction d’Orion qui… avait remonté ses manches. Damn, un peu de tenue. … Il avait des veines à en faire s’évanouir de bonheur toute personne du corps médical. Même chez les fantômes ça existait les veines ? C’était autorisé pour un fantôme à ce que ça ressorte autant ? Et bon dieu, les mus… RESSAISIS-TOI ET ARRÊTE DE BAVER SUR UN FANTOME ! Non mais oh. Elle ne se l’était jamais fait encore ce trip.

Réoffrant un regard planté dans ses yeux et une affirmation par un mouvement de sa tête concernant le parent en commun avec Léandre.

« Vous avez bien dit que vous aviez le même père que Léandre, c'est bien ça ? J'avoue être assez étonné qu'il ait bien voulu que son fils étudie ici mais par contre, pour sa fille c'était des études de médecine ? A cause de votre pouvoir justement ? » « Non, c’est plus complexe que ça. » dit-elle dans un arrête entre deux pompes. La vache, ça tirait et c’était plus des petits tressautis, ses bras vibraient littéralement à chaque mouvement de pliure. « Il comptait quand même pas vous faire travailler dans une morgue, si ? » « Pas du tout. » dit-elle en essayant de récupérer sa respiration pour poursuivre sa réponse mais Orion fut plus rapide : « Vous avez déjà croisé un fantôme connu ? Oh mon dieu, j'espère que vous n'êtes jamais allée au Père Lachaise ou au Panthéon, ça doit être l'horreur pour vous ce genre d'endroits, non ? » « Non, j’y suis ja… mais allée. » Pas besoin d’aller dans des endroits comme ça pour que ça soit l’horreur… Bon dieu, elle allait perdre son âme.

Il était mignon le Orion à lui dire de garder son souffle mais c’était lui qui lui parlait et qui la faisait parler ! Récupérant son souffle et baissant l’allure de ses mouvements -d’ailleurs, voir le fantome faire ça à travers un mur était vraiment très drôle, elle en gardait un sourire terriblement touché par cette vision- Henriette put calmer un peu la faiblesse de son corps même si en soi, le mal était déjà fait et qu’elle sentait la fin approcher. … Et… autant la conversation était intéressante -Orion était intéressant, clairement, elle aurait voulu participer à un de ses cours- autant… en le voyant soudainement sur un bras… Henriette s’écroula par terre avec un « Gh. » de défaite. Front sur un de ses bras replié, elle parla ainsi, essoufflée, face contre terre. « Je vous déteste. C’est déloyal de faire çaaaa… » dit-elle avant de relever la tête et de regarder le bras d’Orion peu concerné par son activité physique. Puis elle rigola, tournant sur le dos, plus confortable pour récupérer sa respiration. « … Vous étiez professeur de quoi, vous, d'ailleurs ? » Professeur de Charisme. Ou de sourire démoniaque. Ou de tactique de diversion. Ca lui irait bien, son sourire et son regard étaient des foutues armes à eux tout seuls !

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Mar 21 Avr - 23:27


J'ai failli croire un instant qu'elle me détestait pour de vrai. Je suis assez premier degré moi, quand on me déclare des trucs. Puis on me disait si rarement qu'on me détestait [Terminé] RP 1 : C'est une bonne situation ça, fantôme ? [Flashbacks] 3494667888 Son rire et sa mine souriante me rassurèrent. J'en souriais, soulagé. Au moins avait-elle pu relâcher de la pression. (Bon, il y avait maintenant de grandes chances qu'elle vienne m'exorciser demain quand elle aura des courbatures par ma faute.) Et si je répliquais qu'elle pourrait me matérialiser pour rendre ça plus loyal ? NON ORION, ROH. En plus, ça l'affaiblirait, donc ce serait encore pire que déloyal.

Je posai ma hanche par terre et m'appuyai sur un coude, en position de repos, l'air nonchalant et aaaaabsolument pas fatigué, vérifiant l'état de mes dix ongles, comme s'ils pouvaient avoir une quelconque poussière en-dessous.

« Oh et bien ici, les professeurs peuvent donner plusieurs modules différents, on couvre plusieurs domaines, théorie, pratique, tout ça... »

Bizarrement, j'hésitais à lui déclarer ma spécialité... D'habitude je ne m'en cachais pas, au contraire ! Pas pour rien que j'appelais ça ma spécialité, j'y étais bon. Mais elle n'était pas là pour être méchante, elle. Et puis... elle était la seule et unique personne qui me restait, je ne voulais pas être mal jugé et la faire partir, déjà que oh boy, j'étais pas passé loin !

« On ne leur donne pas de cours d'EPS, mais j'aurais pu. Ah quoi que, on doit avoir un module "traverser un champs de mine"... »

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Mer 22 Avr - 0:18
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Featuring Orionblblblblblblbllblblblbl
Cet homme était incontestablement un génie du mal. Un super-vilain. A être aussi malveillant, à prendre une telle pose alors qu’elle était presque en Position Latérale de Sécurité… … Professeur de Charisme ou de Pose. C’était obligé. Professeur de sexit-… On se calme jeune fille. Essayant de faire fi de sa position ridicule et clairement narguante, (il avait la position d’un dieu du stade là, on est d’accord ? Comment ça ? Non, Henriette n’était pas trop jeune pour connaitre ce genre de détails.), elle retourna vite sur ses yeux en amande, buvant ses paroles intéressantes. Ou plutôt, le système scolaire chez les super-vilain était intéressant et Orion arrivait à rendre tout ça davantage plus captivant.

« Un module traverser les champs de mine ? Non mais j’y crois pas… » dit-elle en rigolant soudainement, presque accablée par ce qu’elle venait d’entendre. « Pourquoi vous êtes si secret ? Aller, dites moi ! Oh, attendez, je vais deviner ! Professeur de Module de Sourire Machiavélique ! Non ? … Professeur de… Pose charismatique ? Oh, non, vu la pose que vous avez actuellement, vous auriez été recalée par vos élèves ! »  Son rire se mélangeait à celui d’Orion et l’un et l’autre s’entrainait même si c’était Henriette qui n’arrêtait pas de rajouter du carburant à leurs rires en cherchant très sérieusement -non- les modules possibles dans cette école. Leurs rires se mélangèrent ainsi plusieurs minutes, du moins pour Henriette. Le commun des mortels, lui, n’entendait que celui de la jeune fille qui pouvait être vue comme… hystérique ? Folle ? A rire toute seule dans les couloirs ? « Non mais c’est pas possible, je vais trouver ! Oh, professeur d-». Elle se stoppa net. La porte du bout du couloir venait de claquer et le DRH était sorti de son bureau. Aussitôt, Henry se redressa en position assise -par terre, difficile de faire naturelle en remontant sur le banc un mètre plus loin- et essaya de paraitre la plus normale possible. Malgré le regard appuyé du DRH. Et les joues à moitié gonflées de la jeune fille qui essayait de ne pas rire alors que l’autre se marrait comme une banane ! Il n’aidait tellement pas à passer pour une fille normale ! Il avait un rire communicatif, saleté !

« … Qu’est-ce que vous faites là ? Allez attendre près du bureau de Mademoiselle Mila au lieu d’être bizarre. … On n’embauche vraiment n’importe qui ici… » maugréa-t-il à la fin, si bassement qu’Henriette se demanda si elle avait rêvé ou non. Mais elle s’en fichait car là, actuellement, elle essayait de ne pas éclater de rire. Et la libération arriva enfin quand la Raya-Yoon vit l’homme disparaitre par une nouvelle porte. Il ne lui en fallut pas plus pour rejoindre Orion dans son rire.

« Oh bon sang… » dit-elle après plusieurs secondes de rire, s’étant même remise à pleurer mais positivement cette fois. Délicatement, elle s’essuya le dessous de ses yeux en essayant de ne pas étaler son maquillage. « Vous êtes un horrible personnage Orion Press. Mais je vous promet que je vais trouver votre spécialité. Foi d’Henriette Raja-Yoon ! » déclara-t-elle avec un immense sourire, se tenant le ventre. « Mais avant… Vous accepteriez de me montrer le chemin ? Je vais avoir besoin d’un soutien je crois. » Orion était adorable et au final… Elle aimerait bien poursuivre sa journée avec lui. ... Il avait dit oui ? IL AVAIT DIT OUI! Direction Mademoiselle Mila! La seconde partie de la visite guidée fut bien plus appréciable que la première. Comme tatouée à jamais sur son visage (qui tirailler, comme si elle souhaitait s'y habituer définitivement, à ce grand sourire d'imbécile heureux), son sourire continuait de faire des propositions de postes. Des plus sérieux aux plus débiles... Et c'était souvent les plus débiles qui étaient en fait de véritables postes. C'était effarant.

"Ca n'est qu'une gamine stupide et ridicule. Elle n'a pas sa place parmi nous." Une voix féminine, sûre d'elle et élégante sortait dans le couloir, via une porte restée entrouverte. Et ce fut une magnifique plaque en or qui confirma soudainement une crainte qui venait tout juste de naitre. Cette voix féminine sortait du bureau de Mademoiselle Mila. "Il est hors de question qu'elle soit de l'Institut, elle est si pathétique. J'ai entendu le DRH à son sujet et déjà qu'elle ne payait pas de mine..." Cette voix était un laser. Soit un laser touchant directement le coeur d'Henriette (et son égo), soit un laser effaçant son sourire anciennement gravé sur le visage. Oh non. Elle voulait à nouveau pleurer. Mila parlait d'elle, c'était obligé, Henry n'avait vu aucune autre personne...

"... Je crois que je viens d'avoir ma réponse..."
dit alors la brune abattue. "J'ai plus besoin de rentrer en fait." La vache. Ca faisait mal à la fierté tout ça. Mais elle essaya tout de même de se retenir de pleurer. Histoire d'offrir un dernier sourire à Orion, prête à le remercier pour cette dernière demie-heure.

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Mer 22 Avr - 1:08


Hahaha, en fait c'était meilleur que tout de la laisser deviner ! Moi, professeur de pose charismatique et de sourire machiavélique ? Oh oui, je prends ! J'en riais à me tenir le ventre, yeux fermés. Elle était vive et inventive cette petite, sa compagnie me plut d'autant plus !

« Haha, pfiou, à ce compte-là, faites des propositions à l'Institut, vous ferez un malheur ! Et le malheur de beaucoup d'élèves ! »

Finalement, elle paraissait un peu dans son monde parmi les méchants. Moi j'étais un peu dans le mien avec elle...
Mon rire repartit à gorge déployée quand passa le DRH. J'essayais moi aussi de me retenir, mais je n'y arrivai pas, désolé Henriette.

« - Vous êtes un horrible personnage Orion Press. »
« - Merci. »
« - Vous accepteriez de me montrer le chemin ? Je vais avoir besoin d’un soutien je crois. »
« - Avec grand plaisir, demoiselle ! »

Demoiselle, mon ange, mon petit bout de paradis dans ma morte monotonie, comment te refuser quoi que ce soit ? Son petit jeu des devinettes me ravissait et - le pire - m'aurait donné des idées si j'avais encore pu enseigner.

« Vraiment, vous tenez un filon, soufflez-en un mot au DRH ou à Mila » et je rajoutais un clin d’œil comme encouragement.

La voix de Mila nous arrêta spontanément tous les deux à quelques mètres de son bureau. Aïe, merde, ça sentait mauvais ça. Elle n'y allait pas de main morte la Mila, aouch. Mais quand même, Henriette était qualifiable, qu'est-ce que c'était que tout ça ?

« - Je crois que je viens d'avoir ma réponse... J'ai plus besoin de rentrer en fait. »
« - Si si Henriette, vous devez rentrer. »

Son regard implorant me traversa le cœur. Je voyais les rêves que je ne lui connaissais pas s'écrouler en morceaux dans ses pupilles. J'eus envie de poser mes mains sur ses épaules pour la raffermir mais me rappelais de la leçon. Distance.

« Vous ne savez même pas si elle parle de vous. Non, chut, vous n'en avez aucune preuve réelle. Écoutez-moi, vous allez rentrer là-dedans et soit passer la qualification comme une lettre à la poste, soit lui montrer en pleine poire la personne pleine de ressources que vous êtes ! Et même si elle en venait à vous renvoyer, au moins vous n'aurez aucun regret. Rien n'est perdu, Henriette ! »

J'avais établi un contact visuel tout du long. Elle finit par acquiescer, renifler un coup, bomber le torse, me saluer et y aller. Elle ferma la porte derrière elle. J'aurais pu entrer avec elle ou bien me glisser à moitié dans le mur, mais je ne le fis pas. Ce n'était pas dans mes principes et j'avais pour elle une petite boule au ventre qui m'empêchait de bouger puis qui m'obligea à faire les cent pas. Si je m'arrêtais, mon pied tapotait frénétiquement le sol et je mordillais l'ongle de mon pouce.
Ce ne fut pas long. Dès que la porte s'ouvrit je relevai la tête et regardai Henriette sortir, plein d'incertitude.

« Alors ? Comment ça s'est passé ? »

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