[Terminé][Mini-Event Annexe] La révolte féministe

Le ton de Milo avait beau eu être autoritaire… Altea le suivit sans broncher. Et honnêtement, c’était… Reposant. Et agréable. Une vilaine qui n’était pas si stupide que ça ? … Non, franchement,  il ne pouvait pas être mauvaise langue sur cette étudiante là… Même s’il la détestait tout autant que les autres, elle avait un certain potentiel voire… une certaine… intelligence comparé aux autres ?

« Merci. » Souffla-t-il, se retenant sur le chemin un certain temps de… la.. complimenter… … Il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu’il commençait à ressentir un certain soulagement face au point FINAL de cette fichue histoire ? Et face à la date de fin de la colonie qui se rapprochait… Surtout pour lui. Faire appel au génie -tel était son idée- allait certainement lui faire vivre ses dernières minutes sur le sol lettonien… Avec un peu de chance Gaston voudrait s’éclater ici, profitant des vacances ainsi que des filles et de l’été pour… OH BON DIEU NE PENSE PAS A CA. Faites que cette pensée ne traverse pas l’esprit tordu de la créature à bouclettes… Sans déconner, pas ici… ça craignait si le génie couchait avec une fille de l’école… Il y avait trop peu de choix pour lui ici, ça ne pouvait qu’arriver… Lève-toi cette idée de la tête Milo, lève-toi cette idée de la tête…

« Avant toute chose… » commença Milo, comme pour préparer le terrain quelque part et… Non. Il avait juste besoin d’exprimer sa pensée. Chose qu’il faisait en cas de commentaire négatifs… Mais aussi positifs ! Sauf que c’était plus rare. Mais ça arrivait, la preuve ! « Ça me rassure de voir qu’il y a au moins une personne ici qu-ATTENTION ! »

Du coin de l’oeil, l’étudiant en héroïsme vit un objet volant non identifié voler dans leur direction. Et si sa propre esquive fut réussie, celle de la vilaine, elle, fut un véritable échec. … Comme la naissance du compliment tourné vers elle. Car cette envie fut bien vite balayée par l’envie de mettre fin à toutes ces bêtises…



Tout beau, tout bouclé, tout saillant, Gaston était là, en remplaçant de Milo. Profitant de voir les environs avec un grand sourire de débile, il ne pouvait s’empêcher de siffler en découvrant l’endroit… Puis les fameuses révolutionnaires. Puis, encore un sifflement naquit pour Orian, dans son arbre perché, cette fois.

« Héhéhéhéhé… j’ai loupé quelque chose moi ici ! Y a des vidéos de la scène ? » Ses mains reliées derrière sa tête et coudes en l’air, le génie à l’apparence humaine, pour l’instant, se régalait de tout ça. « Nan mais sans dec... Faut m’appeler AVANT de faire vos bêtises la prochaine sivouplé mamzelle, c’est pas drôle si on m’appelle juste pour réparer les pots cassés… … Et pis, c’vraiment obligé de lui effacer la mémoire à c’lui-là ? Nan mais parce que, j’dis ça, mais il a une sale fureur, et j’aime bien ça moi, les gens avec une sale fureur… ça doit grave donner au lit, héhé... » Arrivant près de Khalee et Adèle, Gaston finit par se figer et posta ses mains sur sa taille. « Bon, par contre, les gens couverts de merde, c’pas trop mon dada... » ajouta-t-il après de fines observations. « Enfin, j’sais pas, j’peux peut-être me découvrir un new kink avec lui… Ses petites anglaises me plaisent bien, ça devrait m’aider à passer outre son kiff de scato... » Il fallait peut-être le rappeler à l’ordre...

Est-ce qu'Adèle se prend la lunette de toilette volante ?

Adèle Magret a effectué 1 lancé(s) d'un Kakarma - FDP :

Bon, d’accord… Avec le recul, et face aux réactions de plusieurs de ses camarades, Adèle comprit assez rapidement que son petit coup de pied était peut-être la goutte de trop dans toute cette histoire. Mais elle n’avait pu s’en empêcher, elle aimait se battre, elle aimait s’amuser, et elle avait trouvé que ceci serait marrant… Mais, puisqu’elle était apparemment la seule à penser cela, elle se contenta de croiser les bras sur sa poitrine et d’observer la suite des évènements en silence… Enfin… En silence jusqu’à ce qu’elle remarque la présence d’un phénix à ses côtés, ce qui la fit pousser un sifflement d’admiration tandis qu’elle se demandait s’il ne pourrait leur être utile contre Orian. Mais, encore une fois, l’une de ses camarades, à savoir Altéa, n’était pas d’accord avec elle, et la Magret soupira. Mais quand est-ce qu’on s’amusait ici ? Je veux dire… On a pas le droit de frapper des hommes à terre et on se fait rappeler que les phénix ont leur propre volonté. Quels relous…


M’enfin… Peut-être un peu boudeuse, il faut se l’avouer, Adèle resta en retrait et assista à la suite de la révolte féministe sans intervenir une seule fois. Si c’était pour se faire sermonner, ça ne servait à rien… Surtout par des gens plus jeunes qu’elle, en plus ! C’est donc sans rien dire qu’elle observa Orian s’énerver contre eux… Puis se fit détruire les tympans par le cri de l’oiseau de feu… Un cri qui lui fit se couvrir les oreilles en se pliant en deux. Un cri, également, qui mit assez rapidement fin à sa mauvaise humeur compte tenu de ce qu’il annonçait. Et, en effet, comme elle s’y attendait, l’eau et le feu ne faisant définitivement pas bon ménage, le Harker subit assez rapidement les conséquences de ses actes en se prenant un Simorgh en pleine poitrine. Puis en se faisant emporté dans les cieux pour se retrouver accroché à un bain. Ce qui fit éclater notre chère Mademoiselle Magret de rire…

« Et bien alors, Harker ? Perché dans ton arbre, on dirait un oiseau ! Tu veux un nid ? Ou alors on t’apporte des vers pour que tu les grignotes ? Hésites pas à nous demander hein ! »

Hilare, la Larressingloise resta quelques instants là, à observer le pauvre sous-fifre en rigolant, jusqu’à ce qu’un jeune homme, qui était en fait la forme humaine du phénix, ne lui dise de retourner au camp. Quel rabat-joie, encore une fois ! Mais, cette fois-ci, plutôt que de bouder, elle estima qu’il avait raison et s’exécuta, marchant lentement jusqu’à la caravane où elle dormait. Enfin jusqu’à ce qu’une lunette de toilette sortant d’on ne sait où ne rebondisse sur Altéa avant de se diriger en plein dans le dos d’Adèle… Bon Dieu, ça faisait mal ! Et ça faisait du bien, du coup… Même si la FDP ce serait bien passé de la chute qui avait suivi…

« AÏE PUTAIN ! DEPUIS QUAND LES LUNETTES CA VOLE ? »

Grommelant, la jeune femme se releva difficilement, ramassa le projectile et… ne l’envoya pas, en fait. Alors qu’elle s’apprêtait à le faire, elle aperçut un beau jeune homme aux cheveux bouclés s’approcher d’elles et elle ne put s’empêcher de lui adresser un clin d’oeil…

« Crois-moi, si j’avais su je t’aurais proposé de nous rejoindre bien plus tôt ! T’as l’air marrant, on se serait bien amusé avec toi… » Nouveau clin d’oeil, puis : « Par contre t’es pas obligé de te contenter des gens couverts de merde hein ! »

Wow ! Wow ! Wow ! Altéa était... Impressionnante ! Elle qui était la petite élève modèle d'habitude avait su montrer qu'elle était capable de se mettre en colère. J'en avais des frissons dans tous les sens du terme ! Clairement ses menaces étaient plausibles techniquement (bon, je pensais qu'elle était trop une bonne personne pour vraiment le faire mais qui sait ? Sur un coup de colère...), j'étais bien contente d'être dans son camp. Altéa est vraiment une personne qu'il faut avoir avec soi dans la vie.

Encore dégueulasse et toujours une lunette de chiottes inutile à la main, je m'abstins de faire un check à mes amies et je profite simplement du spectacle. Harker qui bout de colère face à son humiliation, le piaf qui en rajoute une couche... J'aurais bien sorti un sachet de pop-corn si seulement je l'étais pas recouverte de canard WC. Les fanfaronnades d'Adèle étaient une douce musique à mes oreilles qui correspondait très bien à ce que je ressentais.

La tête en l'air pour admirer l'ordure de l'institut, j'entendis le nouvel arrivant avant de le voir. Ainsi donc cette histoire allait finir. Harker n'allait jamais savoir ce que nous lui avions fait et on éviterait les représailles. Génial ! L'impunité était vraiment un concept réjouissant ! Après des mois et des mois à subir ses humeurs nous remportions une énorme victoire face à lui. Nous n'aurons plus jamais peur d'Orian Harker.

"Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m'a fait du bien d'avoir fait souffrir ce gars. Après tous ces mois je croyais que j'étais la seule à refuser de plier devant lui."

Viva le girl power !

Il était drôle ce petit ouistiti ! Et Gaston aimait pas mal ! Mais mais mais mais MAIS… Il préféra finalement quelqu’un de plus propre qui arriva à ses côtés ! Déjà, elle semblait plus fun que la petite qu’avait accompagné le génie, là, car elle l’aurait volontiers appelé ! Oh, il l’aimait bien déjà, et voilà qu’elle continuait… Oh, est-ce que sa phrase avait un double sens ? Beaucoup d’humains usaient de ce procédé et le bouclé aimait bien parce qu’en général, ça signifiait qu’y avait du CUL derriere ! Les humains aimaient bien cacher le sens 1er des mots des fois ! Mais il n’était pas encore très doué pour comprendre quand ça partait sur cette catégorie ou pas… Aussi… il arqua juste un sourcil dans la direction de la jeune femme, intéressé mais se retenant de demander… Même si son sourire en disait long sur la possible invitation… QUI FUT REELLE PAR LA SUITE ! OH ! ELLE L’AVAIT VRAIMENT DIT ? BIEN SUR QU ELLE L’AVAIT VRAIMENT DIT !

Au départ, seul son regard était tourné vers la dame enjoleuse. Puis ce fut sa tête qui tourna aussi rapidement qu’un éclair, avec des étoiles pétillantes dans ses yeux. Puis son corps totalement. Il se rapprocha alors d’Adele pour lui faire face et l’observa.

« T’as l’air adulte… Donc ça veut dire que j’ai le droit de faire du sexe avec toi ? T’es intéressée ? Non mais pardon, j’vous comprends pas toujours et les héros m’ont appris que je devais avoir un « oui » clair et net si je voulais sexer avec quelqu’un. Et je t’avoue que je préfère le faire avec toi qu’avec le p’tit gars là. » Il tourna son regard vers le singe perché recouvert de dejection et lui cria « Désolé mais c’est vraiment la merde qui m’dérange d’ton côté, mais s’tu veux après une douche, t’viens quand tu veux hein ? » Et si… « Ça te dérange s’il nous rejoint en fait après sa douche ? » Non mais, savait-on jamais ! A vrai dire, sans les uniformes sur les gens autour de lui, Gaston ne reconnaissait pas vraiment le peu de personnes autour… Déjà, elles parlaient français, mais éloigné du camp et donc ne pouvant pas voir des visages familiers bleutés, il ne savait pas qu’il était entouré d’étudiantes de l’institut… Il se lachait donc un peu comme un chiot un peu trop fougueux, dicté par ses pulsions et ce qu’il comprenait de la situation ! Mais peut-être que, s’il avait vu certains héros, cela permettrait au génie de rester un peu plus sérieux, habitué aux remontrances de certains bleus et donc à garder un comportement plus… adéquate.

Est-ce qu'il avait totalement oublié pourquoi il était là ? Oui. Est-ce qu'il était prêt à se casser avec la jeune femme possiblement intéressée ? Oui encore.

L’autre meuf qui venait de parler ? Aucun intérêt, ça parlait pas de cul de son côté.

Orian était furieux. A cause de cette misérable de Khalee, son téléphone ne fonctionnait plus. Il avait commandé son drone de combat, mais il n’entendit que des voix confuses au bout du fil, et ensuite, un horrible bruit d’explosion de gouttes d’eau et de circuits grillés. La satisfaction de voir sa lunette de toilettes arrachée heurter la connasse de Tsumi et rebondir sur l’imbécile d’Adèle était loin d’épuiser sa rage. Bien loin… Il hurla des insultes, et sa voix se cassa lamentablement alors qu’un relents d’odeurs de détergents et de toilettes passa devant son nez. Il n’aurait pas son drone de combat, et il ne pouvait pas compter sur ses feignants de sous-fifres pour comprendre ce qu’il se passait et le rejoindre avant une bonne dizaine de minutes. Qu’à cela ne tienne, un Harker ne s’arrêtait pas à la première difficulté, un Harker ne ployait pas face à l’humiliation. Il irait les chercher lui-même pour réaliser sa vengeance. A mains nues. Ou avec une branche de cet arbre. Sans classe ? Sans élégance ? Peut-être. Mais non sans brutalité.

Il descendit le long du tronc avec une vitesse surprenante, sans se soucier le moins du monde de s’écorcher les mains, de se déchirer les bras, sentant avec indifférence les branches fouetter son visage délicat. Cela ne suffirait pas à le ralentir. Lorsqu’il releva la tête après avoir descendu quelques mètres, il remarqua que le serpent brun aux yeux bleus (la Tsumi) avait invité quelqu’un d’autre à se joindre aux réjouissances. Il les entendit un peu parler, de même qu’il vit la khalamité partir. Orian ne connaissait pas ce jeune homme aux bouclettes brunes, mais d’office, il le détesta tout autant qu’il détestait les trois instigatrices de la révolte féministe et le héros qui s’en était mêlé. Lui aussi venait assister au spectacle de sa déchéance, et de la remarque de ce grand échalas, il ne retint qu’une moquerie sur les souillures sur son corps. Il n’était peut-être pas un conspirateur, mais il était évidemment un témoin gênant à massacrer.

Et il profita de quelques palabres pour se laisser tomber au sol à une distance à peu près raisonnable – ce n’est pas que ses chevilles quelque peu dégonflées apprécièrent le choc, mais la colère anesthésiait toute douleur. Il se saisit alors d’un panneau métallique édictant des règles de vie du camping en letton, et, toujours avec une rage animale, il l’envoya voler sur le groupe en pleine palabres.

Spoiler:

Après l’infecte discussion avec Milo, Altea trouvait Gaston le génie tout à fait charmant, même si elle décida de ne pas démentir sa prétendue minorité. Elle n’était quand même pas si petite que cela, sa taille était tout à fait habituelle, moyenne, chez les femmes… et elle était majeure depuis un peu plus d’un mois. Mais un rapprochement avec un second corps de Milo (qui aurait en plus de ça fait hurler le propriétaire), ça ne la branchait absolument pas. Et même sans ça… Voilà, qu’il croie qu’elle était une enfant, c’était parfait. Enfin, malgré ça… elle était vraiment contente de le voir, ce Gaston, entre le fait qu’il remplaçait l’insupportable Milo et qu’il allait les débarrasser du problème Harker…

Altea l’avait donc mené jusqu’au petit groupe – scène qui amusa visiblement beaucoup le nouvel arrivant… qui se perdit dans une… sorte de discussion de séduction avec Adèle. Admettons. Altea roula des yeux de son côté -qu’ils roucoulaient, vraiment, cool pour eux mais là, il  avait un problème à résoudre- et elle n’arrivait pas à ramener vers elle l’attention de Gaston. (Elle était trop petite, peut-être ? Si ça continuait, elle passerait une après-midi aux Galeries Lafayette pour s’acheter des paires de chaussures à haut talons ou à énormes baskets compensées parce que ça commençait vraiment à bien faire… à défaut de se faire entendre, elle pourrait toujours écraser des pieds).

La jeune Tsumi détourna à son tour son regard des deux idiots adultes expériençant une attraction sexuelle réciproque lorsque Khalee prit la parole… Pendant un instant, elle oublia tout le décor et sentit simplement une plénitude en repensant à leur action et exutoire collective… mais cela ne dura littéralement un instant, car sitôt Khalee partie, Harker mit le pied à terre et… balança une plaque de ferraille sur Adèle. Pour une fois, Altea ne s’attarda pas sur la compassion pour sa pauvre camarade. Au moins, ça coupait court à la fascinante conversation de l’étudiante et du génie, il allait peut-être pouvoir se concentrer sur sa demande, maintenant.

La brunette attrapa le bras de Gaston et le mena quelques pas plus loin.
-Bon allez, ça suffit maintenant, on a un problème à régler, une fois que ce sera fait tu pourras faire ce que tu veux, je m’en fiche… Adèle ne se sera pas envolée hein, vous aurez tout le temps de sexer plus tard si c’est ça le programme.

Et maintenant, elle énonça à voix basse le vœu défini avec Milo, sans oublier les conditions à respecter… Enfin, elles arrivaient au bout du tunnel… Et si Harker ne se souviendrait bientôt de rien et qu’elles avaient un accord pour ne pas lui rappeler, il le resteraient au moins un bon souvenir… et avoir vu le plus ridicule d’Orian Harker leur aura au moins fait du bien. Et puis kuso, on ne faisait pas chier une bande de filles impunément!

Aux yeux d’Adèle, tout ce qui se trouvait autour d’elle avait complètement disparu. Plus de Orian enragé prêt à en découdre… Plus d’Altéa râlant et gênant son amusement… Non, tout ce qui importait pour la FDP était ce nouvel arrivant aussi amusant qu’agréable à regarder. Un nouvel arrivant à qui elle fit une proposition on ne peut plus claire, souhaitant l’amener dans sa caravane pour un programme des plus agréable. Mais, pour que ce programme se fasse, il fallait que Gaston accepte… Et, si la Magret pensait avoir été assez claire, il semblait que ce ne soit pas le cas. Ou alors, le bouclé était trop prudent… Dans tout les cas, il fallait lui faire comprendre qu’elle était en effet d’accord pour "sexer", comme il disait, et il y avait une solution parfaite pour cela. C’est pourquoi, sans hésiter une seule seconde, Adèle s’approcha de lui en remuant exagérément des hanches, jusqu’à ce que leurs souffles se mélangent. Puis, plaçant ses lèvres juste à côté d’une oreille de Gaston, elle lui susurra quelques mots on ne peut plus explicite…

« Puisqu’il te faut une réponse claire… Oui, je suis parfaitement adulte et oui, je suis d’accord pour faire du sexe avec toi. Je ne risque pas d’être couverte de merde, moi, tu pourras donc me faire tout ce que tu veux sans craindre de te salir… » Jetant un coup d’œil à Orian, la Laressingloise laissa apparaître une moue de dégoût avant de revenir à la conversation : « Et plus on est de fous, plus on rit… Même si je préférerais un autre fou que celui-ci, si ça te dérange pas ! »

Un énorme sourire aux lèvres, prête à passer à l’action dès que le moment se présenterait, Adèle prit le poignet du héros et l’entraîna avec elle jusqu’au camping-car où elle dormait. Ou du moins était-ce ce qu’elle avait l’intention de faire. Cependant, après à peine deux pas, un je ne sais quoi lui coupa presque littéralement les jambes, la faisant même tomber tellement le choc fut violent. Et, à vrai dire, si la douleur était plutôt agréable, ce n’est pas le sentiment qui prenait le dessus dans l’esprit de la Magret. Non, ce qui importait, là, tout de suite, c’était que quelqu’un venait de l’empêcher de sexer. Et c’était une chose inadmissible à ses yeux. Voilà pourquoi, après s’être relevée, elle attrapa le panneau derrière elle et le balança d’un geste rageur sur le sol en grommelant dans sa barbe…

« Après une lunette de toilettes, voilà que je me prends un panneau dans les jambes…Pourquoi on s’acharne sur moi, putain ?! Je veux juste passer du bon temps avec un beau gosse moi, c’est tout ! »


Lancer de dé Kakarma : -Si Lucky, rien ne se passe et Adèle suit Altéa et Gaston en attendant que ce dernier ne soit disponible.
-Si Kakarma, le panneau rebondit et Adèle se le prend en pleine tête, l'assommant à moitié

Le membre 'Adèle Magret' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Kakarma - FDP' :

Halala, tout ce monde, toute cette ambiance, tous ces cris, tous ces mouvements... J'AIMAIS LA VIE AU XXIEME SIECLE! Et j'aimais d'avantage le visage de la femme (qui semblait l'ainée du groupe féminin) qui se rapprochait du mien, ses lèvres à quelques millimètres des miennes, me faisant sourire, avant de les voir rouler près de mon oreille et de me murmurer une réponse se résumant à "OUI". Rrrrrouh, vas-y Madame, j'étais toute à toi! Emmène moi ou tu veux, grande folle, je serai ton esclave ou ton maitre, ton génie ou tout ce que tu veux! Ce qu'il se passait autour de nous ? Ah, je m'en fichais maintenant, j'étais carrément focus sur cette déesse aussi chaude que la braise, braise qui poursuivait sa route sur mon corps et dans mes neurones (je crois que c'était ça, qu'on avait dans la tête, non ?), m'affriolant au possible. Une petite décharge pleine de phéromones me fit frissonner quand elle prit mon poignet et...

Et...

"Non, mais... t'es sérieuse là ?"

J'observais l'enfant de la bande, celle avec les grands yeux bleus là, la toute première que j'avais vu et qui m'avait sûrement évoqué. Elle voulait m'empêcher de sexer maintenant, là, tout de suite! Un air grognon traversa mon visage, ma bouche faisant une moue et mes sourcils se fronçant.

"T'abuses..." Mais pour autant, je la suivais quand même, remplissant le rôle premeir de mon existence. ... Mais quand même quoi! Bras croisés sur mon torse, j'observais le monsieur encrotté, tiens, il avait poppé par terre depuis quand ? Je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer pendant ma roucoulade avec la jolie Adèle du coup (tiens, ça me rappelle un film, un film de cul je crois, avec une meuf qui s'appelait Adèle aussi...! Est-ce que ça serait aussi chaud avec une vraie Adèle ?!) car... Un panneau volant plus tard, je voyais ma douce conquête s'énerver...! Rrrrouh, quel caractère de feu! J'aimais ça! ... Sauf le BONG qui résonna et qui mit la madame à terre...

"Non mais... Sérieusement là ? La terre se ligue contre moi pour pas que je puisse sexer, c'est pas possible! Z'êtes vraiment tous nul les gens du XXIème!"

Avec un agacement prodigieux, et ayant fait jusque-là comme si la petite enfant ne m'avait rien chuchoté à l'oreille... Je finissais par claquer des doigts en fixant l'homme ciblé par mon voeu. Pouf.

Son regard s'éteignit et lui aussi, comme ma future compagne de sexe (... ou peut-être pas, son "oui" ne marchait plus du coup, je crois là, non...? Fait chier.), se retrouva allongé au sol, inconscient. Et tout propre. Hey, elle était douée la petite qui venait de faire le voeu! En plus de ne pas manquer de politesse, elle avait réussi à faire un voeu deux en un, y en avait peu qui savaient le faire ça. Mais dans tous les cas, voilà, elle avait son poto sans plus aucune trace de matière fécale et sans plus aucune trace de... ce qui l'avait mené à les avoir sur soi, ses matières fécales. Les humains de ce siècle avaient vraiment des activités bizarres.

"Voeu exaucé maîtresse." concluais-je avant de poster mes yeux sur Adèle, que je faisais bouger du bout de mon pied. "Madame ? T'es encore là ?" ... Pas de réponse. Pfff. "Hey, petite fille, je parlais bien sûr à ma maîtresse de voeu- tu peux m'appeler quand elle est réveillée et si elle est encore ok pour sexer ? J'vais profiter du coin en attendant." Et je me cassais, finement, et propre, comparé à toutes les personnes ici présentes... Pfff.

Tout est bien qui finit bien, dit-on. Pour la seule fois de la journée, Altea put remercier Orian d'avoir balancé ce panneau métallique sur Adèle. Même s'il avait manqué sa cible, le rebond assomma la pauvre FDP, et enfin, la jeune Tsumi réussi à avoir l'attention du génie. Autant en profiter rapidement... Et pour être honnête, Altea le trouvait plutôt sympathique ce génie, même s'il n'arrêtait pas de l'appeler "petite fille" (ce qui était tout de même loin d'être exact maintenant). (Cela dit, vu son empressement à trouver des majeurs pour sexer, ce n'était pas la peine de le détromper, elle était tranquille, comme ça). Après avoir remercié Gaston pour son aide, elle promit de le prévenir quand Adèle serait réveillée (de toute façon, elle n'allait pas s'opposer aux désirs de son amie grise si c'était encore le cas, et Altea était sûre qu'elle lui demanderait des nouvelles du beau garçon...). Lorsque le bouclé fût parti, il était temps pour la Tsumi de régler les derniers détails: s'assurer que tout le monde garde le secret (heureusement les hommes de mains loyaux à Orian n'avait rien vu), organiser le ménage des toilettes... il y avait de quoi faire pour cette fin de journée. Ainsi s'acheva la révolte féministe de la colonie de vacances des supers, entre le succès jouissif d'avoir vu Orian Harker remis à la place qu'il méritait (c'est-à-dire, dans la merde), le soulagement d'une rébellion sans répression, et un peu de déception tout de même d'un souvenir précieux confiné en si peu d'individus...