Voilà. Mes affaires avaient été rangées, j'étais la nouvelle à l'institut, même si je pense que je n'étais pas la seule. J'avais fini par me faire une raison : je ne finirais jamais là où je voulais, et j'allais être entouré de personnes probablement stupides.
Et je n'avais pas le choix. Je lâchais un long soupir à cette idée. Cela me désespérait, je devais bien le reconnaître. Aurais-je eut réellement la possibilité de faire selon mes désirs, que ça n'aurait certainement pas été dans ces dortoirs que je me serais retrouvé.
Un instant, je songeais à combien mes parents et mon petit frère allaient me manquer. Avant de soudain me rappeler.
Leur tête, quand ils m'avaient laissé partir, avait été si....
Je secouais la tête. Je devais positiver ! Je devais aussi trouver un plan pour quitter ces lieux rapidement. Montrer à l'école du bien qu'ils avaient fait une erreur.
Je soufflais.
Quatre jours plus tard. Et je rêvais toujours d'un hélicoptère qui puisse venir me sauver.
Ok, j'exagérais peut être un peu mais.... Je soupirais, et me dis qu'au moins, ma chambre était grande.
Je sortais d'une envie de dessin, avec mon matériel. Que j'avais pris un peu en trop grosse quantité et que j'avais eut la flemme de ranger dans mon sac.
Du coup j'avais sur moi des baskets - je sais plus pourquoi, une envie de sortir avec je crois -, deux carnets à dessin, trois trousses, une pochette...
J'avais aussi une pince dans la bouche avec un chouchou.
Bref, tout le nécessaire à dessin, que je trimballais vers ma chambre, avant de soudain, glisser.
C'était ma nature : si le sol était un brin mouillé, que les plaques d'égout existait et qu'il y avait du verglas, alors, je tomberais.
Cela ne rata pas, et je m'étalais sur quelqu'un, parce que je sentis bien que c'était un corps, avec tout mon matériel
- Aaaaaaaah merde ! Je jurais, entendant mon père, mentalement me dire "Eglantine ! Ton langage ! Prend modèle sur ton frère !"
Mais je n'y faisais pas vraiment attention, j'avais super mal en plus. A mes fesses, mes mains, et tout. Je jetais quand même un coup d'oeil contre qui j'étais tombé et vis rapidement la silhouette d'une fille que je ne connaissais pas.
Rien de surprenant vu que j'étais arrivé récemment. Je me dépêchais de me pencher vers mes affaires
- Aaaah petits crayons j'espère que ça va... Et haaaa je suis désolé je voulais pas te bousculer ! Argh... Parfois, je me disais que le surnom "le gland" m'allait mieux que ce que je ne le voulais bien.