Institut Trueman
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Sur la voie du Super-Zéro

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Mar 17 Sep - 3:48
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Featuring Miss Wood
Depuis que Neville était arrivé à l’institut, le jeune homme semblait être parti pour reprendre sa vie en main. Il faisait attention à son taux d’alcoolémie toute la journée et ne s’autorisait à fumer que le soir venu, ou plutôt, dès que la fin des cours avait sonnée. C’était déjà ça après tout, comparé à l’ancien cas social qui était enfumé du matin au soir et qui n’avait pas besoin des ratés de son pouvoir pour être positif si on le faisait souffler dans le ballon… Mieux encore, le garçon en profitait pour se racheter une hygiène de vie, non seulement en se coucher tôt pour ne pas être fatigué pendant les cours, mais aussi en mangeant équilibré ! Et pour ça, la cantine de l’Institut l’aidait beaucoup avec des menus non seulement sains mais… extraordinairement bons. Délicieux, même. Bon, il se doutait que ça n’était que pour sa classe sociale, ces bonnes assiettes, vu la gueule des plateaux des autres… Et le chèque qu’il ajoutait au premier chaque mois n’y était pas pour rien non plus… Mais après tout, il avait assez morflé dans sa vie pour devoir s’occuper des autres. A son tour désormais !

Alors imaginez, alors que vous vous reprenez enfin, en essayant de repousser votre mort pitoyable dans un ravin à cause d’un verre ou d’un joint de trop… Quand enfin vous vous décidez à prendre le taureau par les cornes, que vous faites tout, tout, tout… Pour y arriver, quitte à REVISER des heures et des heures… Vous vous mangez une note pitoyable. Et une remarque du corps enseignant toute aussi ignoble que la tache d’encre représentant le résultat de votre évaluation.

Neuf jours, quatre heures et trente-quatre minutes. Il avait tenu neuf jours, quatre heures et trente-quatre minutes. A rester sobre (que ça soit naturellement ou via son pouvoir qu’il avait réussi à gérer !) et à ne pas se retrouver dans un bar pitoyable avec une pile de verres que l’un des serveurs avait à peine le temps de ramener avant d’en voir à nouveau un vide sur la table. Après tout, c’était vendredi soir, et vendredi, tout était permis non ? Du moment qu’on avait du fric, de quoi se payer tous ces liquides, être dans les règles, tout ça…

« Trois sur vingt, tu t’imagines Gringo ? Même Fartman a eu la moyenne… Alors qu’il a lâché sa fameuse attaque fartmax en plein exam’… » se plaignait un Neville en piteux état qui parlait à son voisin de table… Qui ne l’écoutait même plus en fait. « Mais bon… C’est un fapfap aussi… mais il a du payer la prof… Dis-toi même… On a du évacuer le batiment même à cause de l'odeur… Y en a plein qui en ont profité pour tricher, t'sais, se donner les réponses… et je te PROMET  -burp- oh, sorry man… » s’excusa le bourré pitoyable, touchant l’épaule du pauvre homme qui donna un léger coup pour couper tout contact avec lui « …Ouais donc, promis juré craaaaaaaaaa-ché… Que j’ai pas triché… Mais j’ai écouté… Et toutes les réponses, c’est ce que j’avais mis je te jure… J’comprends pas… »

Son uniforme de Fils À Papa encore sur lui, Neville finit par en observer les coutures dorées. Il était sûr que Fartman avait soit triché, soit avait payé Madame Wood… Mais il n’était pas question que lui-même s’abaisse à ça… Il voulait avoir les mérites d’un super-vilain sans avoir à passer par ce genre d’actes digne d’un… super-vilain ?! Est-ce que le but de cet examen était de voir si l’élève était capable d’être UN VRAI VILAIN en trichant ? Tant de pensées débiles s’enchainaient que ce ne fut pas l’alcool qui lui offrit une magnifique migraine mais bel et bien lui. Si bien qu’il lui était impossible d’user de son pouvoir. Ainsi, ce soir, Neville devait compter sur son porte-monnaie, à défaut de pouvoir compter sur son propre don…

« Hey Roger, tu m’emmènes un mètre de shooters s’teup ? N’importe quels alcools… Non, attends, je veux de la couleur ! Et euh… Du rose… du jaune… et du tur-hip-quoise steup au moins ! Le reste, je te fais confiance… » commanda-t-il auprès d’un serveur qui ne répondait absolument pas au nom de Roger mais qui s’en fichait, après tout, c’était son quotidien.

Code par Melody
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Mar 17 Sep - 11:51
Sur la voie du Super-Zeroft. Neville Leblanc

Contrôler les gens était presque plus facile que contrôler le temps – et croyez-moi, je m’y connais sur ce dernier point. Au début, lorsque je suis arrivée à l’institut, je n’aurais pas imaginé m’amuser autant. Oh, certes, je me serais amusée à rendre la vie dure à Taylor, ce qui, en soit, valait des milles et des cents. Mais en tant que professeur… ouais, je me disais, à la base, que j’allais m’ennuyer. Que c’était un travail ingrat.
Mais en fait, le travail ingrat, c’est d’être élève.
J’adorais les humiliations. Normal pour une Super-Vilaine comme moi non ? La différence, entre des élèves et Taylor, c’était que Taylor savait à peu près se défendre. Il me donnait de la résistance, chose plutôt appréciable. Alors que les élèves… étaient comme un sado-masochiste à quatre pattes attendant sagement sa punition en couinant. C’est étrange car je ne me souviens pas avoir été comme cela durant ma jeunesse… sans doute car à l’époque je sortais avec mon professeur. Cela devait jouer.
En tout cas, moi, en bonne sadique que j’étais, je ne me privais pas avec les élèves. Autant dire que dans les cours que je dirigeais et dans mes examens, il allait être difficile d’avoir une bonne note… du moins, pas tant que l’on n’est pas dans mes bonnes grâces. Pour le moment, j’avais quelqu’un en tête, une bête noire que j’avais envie de descendre de son piédestal : Neville.
Ah, que dire de Neville.
Il me faisait penser à un petit chiot qui attendrait de se faire papouiller la tête la queue en l’air.
A-do-rable.
Ça me donnait d’autant plus envie de l’humilier.
Alors vient l’histoire de l’examen. Car, comme je suis une s… une bonne professeur, je lançais des examens comme des enfants lancent des pétales de fleur lors d’un mariage – erk, cette analogie me donne la nausée. Après tout, les élèves, là, ils n’étaient pas assis sur cette chaise particulièrement douloureuse pour le popotin pour rigoler et se la couler douce ! Avec moi, ils allaient souffrir. Oh, peut-être moins qu’avec Paige ceci dit, puisqu’elle était la reine dans ce domaine…. Enfin bref. Donc, l’examen. Comme je ne donne pas de cadeau facilement, je l’avais rendu difficile – allez hop, dès le début de la rentrée, histoire de donner pleins de mauvaises notes pour renforcer le moral ! Je n’étais pas comme certains professeurs qui y allaient tout doux au début pour que les élèves puissent s’acclimater lentement à leur nouvelle situation. Non, à la place de la petite brise délicate, moi, j’étais un ouragan. Je m’étais même entrainée un peu avant à écrire des 0 de la plus belle façon qu’il soit : avec classe. A l’encre rouge légèrement dégoulinant pour rappeler le sang.
Hey, on ne fait pas les choses à moitié ici.
Donc, j’avais ma cible : Neville en mode studieux. Tout en l’observant, je me demandais quelle note j’allais bien pouvoir lui attribuer.
Non, je n’attribuais pas les notes en fonction de la gueule des étudiants, non, non, et non.
Donc, j’observais Neville. C’est qu’il avait l’air de faire des efforts, le bougre ! Bon, il n’aura peut-être pas un 0.
Mon regard se posa alors sur un certain Fartman. Je ne le connaissais pas spécialement, après tout, je venais de débarquer à l’institut, pourtant… oui, pourtant, il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre au vu de sa tête qu’il se préparait à faire une bêtise. Polémiquer sur « à quel point t’as trop raison Charlie » n’est pas trop le sujet actuellement… mais j’ai eut trop raison. Je me donnerai un 20/20 pour l’analyse des élèves – même si ce n’était pas un domaine bien compliqué. Alors, ni une, ni deux, voilà Fartman lâchant la sauce.
Ah oui beh non, je ne l’ai pas retenu, pourquoi l’aurais-je fait ? C’était parfait pour faire chier les élèves de la salle.

Ah, parlons juste un instant de l’avantage d’être professeur : on était préparé. Préparé aux élèves et à leur pouvoir parfois très peu contrôlé. Alors, lorsque j’ai vu Fartman se préparer à devenir une boule puante humaine, je m’étais discrètement rapprochée de mon bureau où était caché un masque à gaz.
Un prout par ci, un masque par là, des hurlements d’élèves.

« Putain tu soules ! » lâcha un élève qui se tenait le nez.
« Madame au secours j’étouffe ! »
« Il faut évacuer ! »

« SI VOUS SORTEZ DE LA SALLE, L’EXAMEN EST FINI POUR VOUS ! » criais-je pour que les élèves m’entendent par-dessus le brouhaha.

Alors, certains élèves restèrent, d’autres partirent. D’autres encore furent portés disparus – sans doute mort sous leur bureau, ha ! Quant à moi, je chantonnais gaiment tout en ramassant les copies des déserteurs.
Au final, il y eut plus de 0 que je ne le pensais, après cette attaque fourbe d’odeur nauséabonde. Rien que pour cela, je donnais la moyenne à cet énergumène. Des points de super-vilain pour avoir mener une mauvaise action contre toute la classe. Car sinon… ouais, cela ne volerait pas haut. Et puis.. n’oublions pas Neville. Ah ! Parlons-en. Juste un peu hein, il ne faudrait pas disserter pendant trois ans.
Neville aurait pu avoir la moyenne. Non, vraiment, si j’avais été d’humeur pour être gentille, il aurait eut la moyenne. Seulement, j’étais en mode bitch, alors la moindre et minime erreur, et bam, retrait de point.
Il s’en sortit avec un joli 3/20, avec un beau « Si Neville passait plus de temps à apprendre à écrire plutôt qu’à s’enivrer, il pourrait mieux faire. »
Ah !
C’était si jouissif.
Bon, après cet examen, il a quand même fallu évacuer le bâtiment histoire d’éliminer l’odeur. Bon dieu, mes vêtements du jour furent foutus, ils étaient imprégnés de l’odeur.

En tous les cas, j’étais fière de moi. J’avais fais mon quota de mauvaises actions pour la journée. Quant à Neville… ah ! Prévisible, oui, totalement prévisible. Le voilà parti pour s’enivrer toute la soirée et une bonne partie de la nuit – enfin, s’il ne fait pas un coma éthylique avant minuit. Et la tu te demandes, cher lecteur, pourquoi je m’en allais le rejoindre. Bon, déjà, bon à savoir : je n’étais pas allée le rejoindre tout de suite, j’avais attendu qu’il se bourre la gueule bien sévère avant. Car oui je savais où il était allé – l’avantage d’être bonne espionne – et puis ce ne fut pas bien compliqué de le savoir d’ailleurs. Mais j’avais décidé de le laisser mariner un peu dans son jus d’abord, préférant aller dans un autre bar non loin pour prendre un petit apéritif avec une possible conquête.
Il se passa bien quelques heures avant que je ne me décide à rentrer au bar « Le Jésus ». Voilà sans doute pourquoi c’était si facile de savoir que Neville y était au vu de son pseudonyme de super-vilain – qui serait à retravailler quand même, cela ne faisait pas très sérieux.

Je le repérais bien rapidement. Il parlait fort le bougre, sans doute ne s’en rendait-il pas compte, mais il arrivait presque à couvrir le bruit de la musique de fond. Je me dirigeais donc vers lui, tout sourire. Il ne me voyait pas encore, ou bien est-ce que l’alcool le rendrait aveugle ? Un nouveau concept pouvant détruire celui de l’amour. Avant que je n’arrive à sa hauteur, un serveur vint apporter un mètre de shooters, ce qui me fit arquer un sourcil. Eh bien, Neville savait comment dépenser son argent ! A force, en plus d’être inutile, il deviendrait fauché. Après tout, l’argent n’était pas éternel.

« Eh bien, eh bien, » m’exprimais-je une fois arrivée à la table, ayant posée mes mains sur le verre le composant, un sourire carnassier sur le visage. Un regard en direction du voisin de Neville suffit à le faire partir, histoire que l’on puisse être un peu plus intime. Je me permis de m’assoir, tandis que de mes longs doigts fins et parfaitement manucurés, je me mis à faire le tour des bords d’un verre de shooter. « Est-ce ainsi que vous interprétez mon commentaire, monsieur Leblanc ? Ou bien ais-je mal interprété votre objectif dans mes modules. Serait-ce le 0 que vous visez ? Ah, mais je ne jugerai pas. Chacun va de son petit objectif… c’est tout de même plutôt navrant de passer d’un super-vilain à un super-zéro. Enfin… il en faut toujours dans la nature, ils servent de couverture et d’amuse-bouche pour les vrais professionnels. C’est donc à cela que vous aspirez ? »

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Sam 19 Oct - 16:58
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Featuring Miss Wood
Neville était ce qu'on pouvait appeler une bonne patte : Il s'énervait rarement, était plutôt sympathique (aussi synonyme de "teubé") et n'était pas du genre à juger une personne. A part lui-même. Alors, assis sur son tabouret, ne voyant arriver que son fameux mètre de shooter en premier lieu, il finit par découvrir la présence du Professeur Wood... Avec un simple sursaut. Et le sentiment qui se joint à ces retrouvailles fut aussi innocent que lui : aucune haine, aucun dégout pour la femme qui n'avait pas joué franc-jeu pour sa note. Alors qu'il le savait, que cette note était anormale et qu'il n'était (pour une fois) pas la cause d'un tel échec! Mais non, aucun ressentiment pour elle. Ce qui fit rebondir son pauvre petit coeur alcoolisé fut... Une rancoeur pour sa propre personne. Il se sentait honteux d'avoir cette note, ça l'était davantage en se retrouvant devant la personne qui l'avait gratifié de la sorte... Et son état d'ébriété n'arrangea rien à ce poids dans sa poitrine. Et pouvait-on encore aller encore plus bas ? Oh, ça n'était pas si difficile après tout : Neville était descendu aussi bas que possible, certes, par lui-même, mais avec cette Madame Wood qui se mit à creuser un peu plus pour l'aider... A deux, ils formaient un parfait duo pour achever le bourré.

Un frisson de malaise traversa l'échine de Neville en entendant la voix féminine et en voyant fuir son poto ou plutôt, ce pauvre inconnu. Être seul était sa plus belle phobie, alors être seul avec l'un de ses bourreau n'arrangeait rien. Il ne l'observa que quelques secondes, le temps de la reconnaitre, avant d'aussitôt baisser le regard quand elle chercha le contact visuel. Chose qu'elle n'aura pas. C'était plutôt son doigt qui avait toute l'attention du fapfap, faisant chanter le verre en cristal. Appuyant son front dans l'une de ses mains, il endura des paroles lourdes. Passer d'un super-vilain à un super-zéro ? Avait-il seulement été, l'espace de quelques temps, un super-vilain ?

Sauf votre respect, Madame Wood, ce que je fais de mes soirées en week-end ne vous concerne pas. C'est ce qu'il aurait pu dire. Et il aurait eu raison. Mais ça n'était pas dans son genre de manquer de respect à quelqu'un. Tout comme ça ne l'était pas de défendre son propre égo. Il n'avait pas la force de se battre. Cependant, il savait que faire le chien battu ne servirait à rien. En plus de ne pas faire parti de son tempérament. Il accusait les coups, les assumait. Alors, essayant de se reprendre et se mettant (plus ou moins) droit sur son tabouret, se dégageant de sa position avachie, le bouclé remonta ses yeux clairs sur ceux de Madame Wood.

"Je n'interprète pas votre commentaire, Professeur. Je profite juste du peu de jeunesse qu'il me reste pour me bourrer la gueule dans un bar sans paraitre pitoyable, après une semaine... Chargée, dirons-nous." Ah, l'humour. Il envoya un sourire piteux en coin, car il savait qu'il était malgré tout pitoyable. Sa jeunesse (ou pseudo jeunesse, il était plus proche de la 30ène que de la 20ène) n'atténuait rien du tout. Il s'empara d'un premier shot, le gouta du bout des lèvres avant de l'enfiler cul-sec, reposant le verre vide à sa place. Il aurait voulu payer sa tournée à son professeur. Par sympathie. Par idiotie. Parce qu'en plus, c'était triste de boire seul. Mais il avait peur qu'elle ne prenne ça comme une tentative de corruption. Et comme pensé précédemment, il aurait son diplome sans pot de vin. Alors pour le coup... Proposer de se servir dans son mètre actuel pourrait être pris de manière innocente comparé à une nouvelle commande pour la blonde, non ?

"Mais je ne suis ou ne serai jamais ni une couverture ni un amuse-gueule pour qui que-ce-soit. C'était un faux départ Professeur." C'était sa faute, après tout. A lui. D'un pincement des lèvres, il accompagna sa moue d'un geste de la main, poussant la lignée de verres vers sa supérieure. "Je... Peux savoir ce qui m'a couté cette note, cependant ? Hic. Pardon." Hoquet de merde. Une pensée amusante lui traversa l'esprit, en pensant à un élève rencontré dans ce bar il y a quelques soirs. Est-ce que ce "jeu de mot" aurait prit vie ? Aurait-il hoqueté autre chose que de l'air avec ce brave Coby ? Essayant vite de se dégager cette pensée à la fois horrible et délurée ainsi que le sourire qui était né sur ses lèvres, il reprit après un deuxième shot : "Car je dois vous avouer que je ne sais pas si pour être un super-vilain... Je dois suivre les règles ou non..." Un peu de confidence. Bourré, pitoyable, quémandant de l'aide quant au chemin qu'il doit prendre, à la mentalité qu'il doit avoir... Déjà qu'il n'était pas sûr du bien-fondé... Avait-il en face de lui la bonne personne pour parler de tout ça et prendre la direction adaptée ?

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Dim 17 Nov - 20:46
Sur la voie du Super-Zeroft. Neville Leblanc

Décidément, Neville avait un tel air misérable et pitoyable que s’en était adorable. Il avait cette bouille de chien battu qui veut faire de son mieux mais qui ne sait pas comment… le genre de personne qui restait éternellement coincé dans leur démon… Cela pourrait presque, presque, faire fondre mon cœur de pierre. Oui, dans un certain sens, il me rappelait Taylor. Il faut croire que j’ai un faible pour ce type d’homme. Je croisais les jambes, posais mon coude sur la table avant d’installer confortablement mon menton sur mon poing, observant l’élève avec un petit sourire aux lèvres.
Oui, sans doute que s’il avait été plus vieux sans doute aurait-il été mis dans mon lit pour la nuit.
En tous les cas, malgré son état d’ébriété excessivement visible, il arrivait cependant à dire des phrases cohérentes, et même à me rétorquer par rapport à ma remarque. Cela ne fit qu’agrandir mon sourire. Profiter de sa jeunesse après une semaine chargée ? Ah. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m’étais prise des cuites lors de mes années d’apprentissage. C’était en effet un très bon moyen de décompresser. Mais je ne le faisais pas toute seule, j’étais toujours entourée, et je n’avais pas un moral à zéro comme le jeune homme. En d’autres termes, il semblait plus sur le point de se suicider que de décompresser.
Je ne répondis pas, préférant prendre un serveur qui passait par là pour commander discrètement un bloody mary. Je ne savais guère si Neville l’avait remarqué tant il semblait plonger dans ses idées sombres. Et s’il tentait véritablement de se suicider ? Trueman perdrait un gagne pain… ce serait dommage d’avoir une carte de crédit en moins.
Cependant, avant que je n’essaie de formuler une quelconque phrase pour tenter de le pseudo rassurer, il reprit la parole. Tiens. Il semblait un peu plus tenir à la vie que précédemment. Cela annonçait aussi son désir de vouloir faire mieux. Je devais bien l’avouer, cela me rassura quelque peu. On allait éviter une coupe budgétaire… et en plus il était mignon.
Et puis, il me posa une question. La question. Sur sa note. Je me calais contre le dossier de ma chaise, croisant les bras sous ma poitrine, l’air songeuse. Comment répondre à sa question ? Il demandait clairement afin de s’améliorer – c’était fort louable. Pendant que je réfléchissais, mon bloody mary arriva, et l’on me demanda de payer. Je sortis ma carte bancaire presque aussitôt.
La boisson payée, il repartit, et je pus me reconcentrer sur le petit Neville.

« Qu’est-ce qu’un super-vilain d’après vous ? » lui demandais-je alors en me rapprochant à nouveau de la table. « Allez, si vous répondez bien, vous aurez des points en plus. » Petit sourire –presque pas – cruel. « Je plaisante évidemment. Votre note ne changera pas. Donc. Qu’est-ce qu’un super vilain. Au quotidien, une personne plutôt banale. Après tout, il faut éviter de se faire prendre, chose impossible si on a une attitude 100% du temps de méchant. Passons sur le fait que je suis tout le temps, méchante. » Je sirotais du bout des lèvres mon cocktail avant de reprendre. « Un super-vilain, par définition, ne suit pas les règles. Les règles, c’est le super-vilain. Mais un super-vilain n’est un super-vilain qu’après plusieurs années de labeur et de travail. Cependant ! » Je levais le doigt comme si je venais d’avoir une idée lumineuse. « En tant qu’étudiant, vous êtes évalué sous plusieurs angles. Le travail fourni fait bien évidemment parti de la notation, et la triche sera un facteur pénalisant. Mais il y a aussi l’attitude. Une attitude de super-vilain. Un charisme, en quelque sorte. Dès la seconde où vous passez le pas de ma salle de cours, vous êtes noté sur votre attitude. Quant à savoir lequel a le plus gros facteur entre le travail fourni et l’attitude, eh bien, cela dépend de mon humeur du moment. » J’eus un haussement d’épaule dédaigneux avant de boire une gorgée de mon cocktail. « Ce jour-là, quand je vous ai vu rentrer dans ma salle, j’ai senti que vous en vouliez. Alors je vous ai fais échouer. Car il ne va pas falloir s’attendre qu’avec le diplôme en poche, vous allez tout le temps gagner dans la vie professionnelle. En tant qu’étudiant, la plupart d’entre vous semblez… je ne sais pas, comme vivre dans un monde de bisounours. C’est d’autant plus amusant de vous faire descendre plus bas que terre… enfin bref, il faut bien vous apprendre la vie, avec ses échecs et ses injustices. Le secret, c’est le travail, le pouvoir, et l’attitude. »

Je m’avançais encore un peu plus sur la table, faisant bien attention de ne pas renverser les verres – mon bloody mary ou les verres de shooter de Neville (il allait vraiment boire tout ça ?) – avec un sourire malicieux sur les lèvres.

« Mais, je peux vous aider à améliorer tout ça. Touuuut ça, » précisais-je en montrant de la main le corps entier de Neville. « Bon, ce ne sera pas totalement gratuit. Après tout, ce qui est bon pour vous doit aussi l’être pour moi non ? Alors, qu’en pensez-vous ? »

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Lun 18 Nov - 4:54
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Featuring Miss Wood
Si le fait d’avouer ses interrogations sembla être une bonne idée sur le moment (ou en tout cas, la moins pire pour la soirée), Neville regretta rapidement ses paroles. Il n’était pas en face d’un professeur lambda. Il était en face d’une vilaine. D’une splendide vilaine. Que l’on parle de sa notoriété ou de la femme ici présente tout court. Il fut donc dommage que la personne qui sache contrôler le temps dans cette pièce ne soit pas le bouclé mais la Wood et justement, celle pour qui il aurait fallu ravaler ces confidentes. Pour cacher un peu mieux ces inquiétudes et ces faiblesses. Neville était son propre Némésis, à fournir chacun de ses talons d’Achille. Il était son premier ennemi. Du moins, son propre pouvoir le mettait dans cette position, le rendant bavard et à la recherche de ses failles, quémandant même aux autres comment les combattre, se dévoilant au passage. Ce pouvoir là, qui faisait de lui un futur (à priori) super-vilain. Une belle boucle bouclée. En y pensant, le fapfap grimaça et s’avachit un peu plus sur sa chaise, ayant oublié sa résolution de se tenir droit face à son professeur. Son regard la quitta rapidement quelques instants, observant le paiement de la boisson que Neville n’avait pas vu venir.

Puis, ses émeraudes retournèrent sur elle. La question de Madame Wood l’interpella. Et il fut renvoyé quelques secondes dans ses pensées, se remémorant sa rencontre avec Jiji. Encore une fois ces interrogations. Qui es-tu. Qu’est-ce qu’un super-vilain. Quelle est la place des règles chez un Super. Toujours les mêmes questions qui se répétaient d’une bouche à l’autre quand Neville était perdu et que quelqu’un devait s’occuper de son cas. Le bouclé avait l’impression que tout se cacher derrière d’aussi bêtes questionnements. Mais il n’arrivait pas à déchiffrer. Il avait l’impression de courir derrière un secret de polichinelle. A être le seul à courir éperdument derrière des réponses que tout le monde connaissait. Revenant à la réalité, Neville sentit ses sourcils se froncer tout seuls face à ce bonus proposé. Non, toujours non. Gagner ainsi n’était pas dans ses intentions. Mais à peine tenta-t-il d’ouvrir sa bouche pour lui expliquer sa vision des choses que le professeur reprit, avouant sa boutade. Rassuré, il sentit tout de même une pointe d’agacement dans sa poitrine. Mais l’enterra rapidement. Se faisant muet. Attentif au son qui s’échappait des lèvres de la femme. Écoutant ce cours particulier, en quelques sortes. Même si cette simple définition, la notion de discrétion d’un super et toute autre principe base, avaient été répétés, rabâchés, radotés, dans chacune des matières déjà entamées. Dans chaque cours. Chaque semaine. Chaque jour. Par chaque professeur. Mais comme d’habitude, il ne parvenait pas à voir ou l’adulte voulait en venir. (Bon, pas seulement adulte, même ce petit jeune oméga avait tenté de lui expliquer avant de le traiter d’idiot consanguin et de rouler loin de lui.)

Ou si. Ca y est. Neville penser comprendre ! Mais à sa propre manière. C’est-à-dire avec beaucoup trop de grammes d’alcool dans le sang, premièrement, pour être sûr de bien comprendre la chose, et deuxièmement, pour pouvoir se rappeler de tout ceci le lendemain. Rien n’était certain. Mais du coup, il comprenait tout ainsi : Il fallait en baver et résister à ses supérieurs le temps de ses études. Ou de la formation, du moins. Encaisser. Ne pas lâcher. Continuer à se relever, ou, à défaut de le pouvoir, ne pas laisser qui-que-ce-soit dégager son corps épuisé du milieu. Rester. Et survivre. Quelque soit son état. Puis faire bonne figure aux yeux du commun des mortels. Être le sympathique voisin à qui l’on sourit en balançant un bonjour avant que chacun ne rentre chez soi, ne s’en souciant plus. Presque, ce tueur en série qui ferait la une des journaux tv, vu comme « un charmant père de famille » avant d’en décapiter chacun des membres. … Il fallait vraiment que Neville arrête de boire. … Cependant, s’imaginant avoir des gosses, un troisième verre fut avalé, charmant avec surprise son palais et lui faisant oublier ses rejetons bouclés imaginaires. Vodka tagada.

Les paroles féminines qui suivirent prodiguèrent cependant à l’élève d’autres pensées, moins inquiétantes que les précédentes. L’attitude à avoir en classe. Le système de notation. A la fois intéressant et injuste. Si vilain. A chaque instant, pensa Neville, il fallait observer le Maître du nouveau Jeu qu’il pénétrait ? L’identifier. Sa nature. Puis à l’instant T. Tout analyser. Était-ce si surprenant ? Pour Neville qui pensait juste avoir à apprendre ses leçons par cœur et à réfléchir uniquement sur les exercices donnés, il y avait de quoi tomber de haut. Après tout, être un super-vilain, c’était, comme 99% de cette population, être contraint par des règles, par un contrat. Jamais il n’aurait pu penser que même dans ce monde quasi-parfaitement limité, il aurait tout intérêt à se méfier de tout et à s’acclimater. Comme s’il y avait encore des ficelles à tirer, à manipuler.

Grimaçant, un énième shot termina sa vie dans le gosier déjà bouillant d’alcool du plus jeune de la table. Le monde des Bisounours. Il savait qu’il devait s’en éloigner, que ça n’était pas le cas, mais vivre à l’Institut était bien plus coloré que ses dernières années, éjecté de sa famille.

« Travail, pouvoir, attitude. » répéta le pseudo Fils à Papa, comme pour s’imprégner cette formule dans l’esprit, avant de relever les yeux face au rapprochement de la Professionnelle du Mal. Faisant un effort face à cela pour se redresser et comme pour s’approcher plus près de ce qui semblait s’apparenter à un secret, Neville se pencha à son tour pour mieux écouter.

Mais cette « aide », dites avec de tels mots, avec cette attitude, offrit l’impression d’être un morceau de viande face aux mots de Madame Wood. Comme face à Madame Luthor. Il s’empêcha de froncer les sourcils (assez bon miroir de son âme, ça, au moins, il le savait et il le travaillait), et, après un hoquet, préféra mettre les choses au clair.

« Madame Wood, je ne veux pas de traitement de faveur ou vous acheter... C’est un point d’honneur que j’avais déjà bien avant notre rencontre ici… Mais j’ai l’impression qu’à travers votre… » Il chercha ses mots. Mais n’en trouva pas de meilleurs. « … Aide… Vous cherchez à me faire passer par là… » Retroussant ses lèvres quelques secondes face aux mots qui avaient du mal à venir, il finit par poursuivre. « Et si c’est cette voie, je la refuse… Cependant… » Ses iris aidèrent ses longs doigts fins à attraper un nouveau verre rempli. « Si vous aider pour une quelconque mission me permet de m’endurcir et de me rapprocher du profil attendu d’un super-vilain… » Son regard hésita longuement sur le liquide bleu du nouveau verre qu’il tenait, avant de se relever, dans un battement de cils, sur le visage de sa supérieure. « Je marche. » Son air si sérieux finit par s’évaporer par l’élévation d’une commissure, révélatrice de l’état du bourré et bientôt d’une connerie. Qui fit rire Neville.

« Enfin, là je risque pas de marcher vu mon état… » Il se frotta, comme pour éteindre les vestiges de sa bêtise, le visage fatigué mais loin d’être sans vie, s’ébouriffant ses bouclettes dans un geste final. « ...Mais je suis votre homme. » Sans savoir ce que recherchait cette femme. Idiot ? Inconscient ? Certainement. Mais surtout motivé et curieux. Et prêt à tout.

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Lun 18 Nov - 18:42
Sur la voie du Super-Zeroft. Neville Leblanc

Je le regardais enchainer les verres avec un sourcil levé. Décidemment, serait-ce grâce à son pouvoir qu’il acquit une telle descente ? Après tout, il faut bien un certain… avantage à être celui qui transforme les liquides en vin bon marché, buvable uniquement lorsqu’on était bien touché par l’alcool au préalable. Ah, je n’avais pas encore eut le loisir d’en gouter par moi-même, mais les rumeurs et les témoignages des autres me suffisaient amplement. Un jour l’on m’a dit qu’il fallait toujours voir par soi-même si c’était vrai – mais je n’ai pas spécialement envie de me retrouver déçue, alors je ne préfère absolument pas tester. L’avis des autres a parfois du bon. Comme par exemple, attendre de voir si son camarade meurt en ayant ingérer un produit possiblement dangereux.
Oui, l’avis des autres comptait beaucoup, quand même.
Il devint clair qu’il était beaucoup trop touché par l’alcool lorsqu’il commença à parler. Quoique, au début cela semblait aller… langage un peu pâteux mais ça allait. Et puis il a commencé à hésiter, chercher ses mots, ses phrases. Cela ne me disait rien qui vaille. Est-ce qu’il allait seulement se rappeler de la conversation ? Très discrètement, je le mis sur écoute avec mon smartphone, le posant verrouillé sur la table mais ayant enclenché le mode dictaphone. On ne sait jamais. Toutes paroles pouvaient être utiles pour ne pas qu’il se défile une fois sobre.
Donc, j’enclenchais le dictaphone pendant qu’il parlait, discrètement, et je me disais que j’avais tellement eu raison. J’étais tellement intelligente parfois, cela m’éblouie. Un tel esprit, c’était à se demander comment j’ai pu avoir besoin de l’aide de Taylor pour parvenir à un tel état de perfection. Enfin bref, il faut arrêter de s’étaler sur ma magnificence et revenir au moment présent.
Alors, concrètement, si j’arrivais seulement à comprendre ce qu’il me racontait, il ne voulait pas acheter sa note. Pourtant, dans sa vie de tous les jours, cela devrait être courant non ? Il est riche. Il doit donc jeter de l’argent à la pelle. Il ne serait donc pas étonnant qu’il jette de l’argent afin d’obtenir une meilleure note. Existerait-il donc des riches avec une conscience professionnelle ? C’était sans doute la perle rare. Mais. C’était aussi un peu affligeant pour un futur super-vilain, de ne pas profiter de ce que l’argent peut lui offrir. Enfin, c’était peut-être car il était riche qu’il ne se soucie pas de la notion d’argent.
Il devint plus difficile de suivre la pensée de Neville alors qu’il n’arrivait sans doute pas à se suivre lui-même. A le voir boire ainsi, je me demandais si j’allais devoir le ramener à l’institut moi-même, étant son professeur. Dans un certain sens, c’était mon devoir professionnel non ? Protéger mes élèves. Enfin, je devrais aussi lui éviter le coma idyllique et éviter de l’utiliser à mes fins personnelles.
Ah, j’étais une si mauvaise prof. Mais je m’en foutais. A la base, je suis venue avec un objectif en tête.

Il accepta. Il accepta sans même savoir de quoi je parlais. Sur le coup, je buguais sur place, mon verre à la main qui s’approchait de mes lèvres fut stoppé dans sa course. L’on aurait pu croire que je venais de figer mon propre temps. Cet homme était indéniablement…
Idiot.
Un idiot fini qui risquait fort d’aller séjourner en prison simplement pour faire plaisir à ses coéquipiers qui l’utiliseraient comme couverture. Ah, mais il disait ne pas vouloir servir de couverture ! Mais il allait falloir revoir cette mentalité d’abord, s’il ne voulait pas que cela se finisse ainsi.
Je poussais un soupire avant de m’enfiler mon verre d’une traite.

« Tu acceptes mon offre si cela a une utilité pour devenir super-vilain ! Mais c’est parfait ! Ah, tu as intérêt à tenir promesse, sinon, je te pourrirai tellement ton dossier scolaire que tu seras obligé de changer d’établissement si tu veux espérer pouvoir avoir un diplôme. »

Menaces en l’air ? Non, absolument pas. J’étais prête à lui pourrir toutes ses années d’apprentissage s’il ne tenait pas sa promesse. Ou, pire, s’il me vendait. Quoique s’il me vendait il y avait de fortes chances pour que l’on finisse par ne plus me vouloir comme professeur… mais est-ce que cela m’importait réellement ? Pas vraiment. Je n’étais pas spécialement attachée à ce poste.

« Taylor Wood. C’est mon idiot de mari. Il me trompe. Je le sais qu’il me trompe, mais je ne sais pas encore avec qui. Je veux lui pourrir son existence. Alors, tu te demandes sans doute – ah, je peux te tutoyer ? Tu peux faire de même d’ailleurs. Donc, tu te demandes quelle serait ta mission… de l’espionnage, majoritairement. Ecouter derrière les portes, le manipuler en tirant sur la corde sensible du petit élève cherchant à avoir des conseils du plus grand des professeurs. Je veux que tu deviennes ma petite oreille. Evidemment, cela va demander beaucoup de discrétion et l’art de la manipulation. Je peux te donner des cours particuliers sur cela, au besoin. Je peux faire de toi un parfait espion. Enfin, si tu le souhaites. Tu peux aussi pourrir son cours à ta manière également, de façon innocente comme si c’était un accident… des choses comme ça. »

Je n’avais plus rien à boire. C’était fâcheux. Le bloody mary m’avait donné cette envie de boire encore un peu. Oh, je n’étais déjà pas bien sobre puisque j’avais un peu bu dans le bar précédent. Mais j’avais largement moins bu que Neville. Il y a même fort à parier que je ne serais pas capable de le suivre. Un sourire satisfait sur les lèvres, je remis mon dos bien droit tandis que je joignais mes mains au dessus de la table.

« Cela ne peut que te servir pour améliorer tes notes en tant que super-vilain. Mais cela te coutera également du temps, donc il faudra encore plus travailler dur. Enfin, je comprendrais que tu ne souhaites pas ce… travail ! Après tout, tout le monde n’est pas fait pour ce genre de mission. Et il faudrait aussi éviter de se mettre dans un tel… » J’eus un petit rictus le temps de quelques secondes en observant l’état de Neville. « … état. Après tout, l’une des clés pour un super-vilain est le self-control. Chose que l’on ne peut avoir en ayant trop bu. Il ne faudrait pas non plus que tu n’en meurs avant même de commencer ta mission. »

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Mar 7 Jan - 4:03
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Featuring Miss Wood
Je. Suis. Votre. Homme. Neville eut soudainement l’impression d’avoir vendu son âme au diable. Et le Diable (ou la Diablesse) lui-même, n’en crut pas ses cornes, d’être tombé sur un crétin pareil ! Après pareille nouvelle, vu la descente du verre de Charlie Wood, son entrain, elle aurait pu boire les larmes de Neville que ça n’aurait pas étonné ce dernier. De ses paroles, de cette promesse, elle s’en délectait, après la petite seconde de surprise. Mais, était-ce parce qu’elle trouvait tout ça trop beau et trop simple, qu’elle enchaina rapidement sur une menace ? Celle de lui plomber son dossier scolaire ? Neville ne sut pas s’il devait en avoir peur ou non. Parce qu’il était bourré ? Inconscient ? Dans le déni ? Ou parce qu’il savait qu’il allait tenir sa promesse et être le plus grand espion que l’institut n’ait jamais connu ? Qu’il était pitoyable à croire ainsi en lui. D’un côté, c’était beau mais… Pitoyable. Tout comme son air sûr lorsqu’il hôcha la tête pour confirmer qu’il avait conscience de ce qu’elle pouvait faire. Vous avez déjà vu une personne sous l’emprise de l’alcool, être sûr de lui ? En gros, ça donnait ça : sa tête était aussi titubante que son corps s’il était debout, et ses paupières oscillaient presque en rythme avec les mouvements de sa face. Et une petite commissure était relevée. Commissure qui s’évapora cependant quand il se mit à écouter avec le plus grand des sérieux la grande Dame, présentant sa mission.

Taylor Wood. Mari de Madame Wood et accessoirement un des professeurs de l’Institut Trueman. Cocufiant Madame Wood. Nouvelle qui étonna le bouclé. COMMENT ? POURQUOI ? Si Neville avait la chance d’avoir la blonde en face de lui comme épouse, il serait certainement l’homme le plus heureux au monde ! Splendide, avec un sourire digne des plus grandes reines du BDSM, une intelligence à couper le souffle… Encore choqué de cette nouvelle -et absolument désolée pour Charlie, ça s’était certainement vu sur ses traits, sa bouche s’ouvrant, ses yeux ronds…- il accepta le tutoiement d’un second geste de tête -bon, il devait peut-être juste répondre des oui plutôt que de répondre ainsi chaque fois, il commençait à avoir la nausée-. Et écouta. Attentivement. Son ordre de mission. Et… ça lui plaisait. Il avait beau ne pas aimer être un vilain et faire des coups bas… Il devait avoir ce diplôme et pour ça, il devait lui obéir. Et si jouer le petit espion dans les petits papiers de Taylor était sa mission, alors, soit. Il allait la remplir convenablement, devenant le futur et pire lèche-cul de ce professeur, quitte à ouvrir un fanclub pour lui ! Taylor n’allait rien comprendre : il profiterait juste, lui et son ENORME égo.

Sous ses propres pensées mais aussi devant les propositions de Charlie, Neville ne put s’empêcher de ricaner un peu. Ca allait être pitoyablement facile. Et pitoyable tout court. Avec son alcool dans le sang, il voyait tout ceci avec une grande facilité. C’était comme avoir son diplôme dans une pochette surprise !

« … J’ai déjà beaucoup d’idées en tête… l’avantage quand on est bourré, la connerie tourne bien… » C’est presque s’il ne s’en vantait pas, le bougre ! … Presque. Et il en rigola encore un peu, repartant doucement, face aux paroles de Charlie, sur un air plus sérieux… Se précipitant même quand Charlie fit sembla de faire machine arrière. Il manqua même de renverser des verres. C’aurait été beau, tiens.

« Nononononononon !Je peux y arriver y a pas de soucis ! Je peux totalement gérer ! Je suis l’homme de la situation, je… » Le Fapfap s’interrompit : Charlie avait continué son plan machiavélique, et il plongeait clairement dedans. Son état. Son état actuel. Sa nature même. Charlie. Lui. Demandait. De. Renier. Sa. Nature…. Mais non, pas question de se laisser abattre !

« Non mais non, p-promis ! Ca va aller ! J’avais décidé d’arrêter en plus, j’ai même déjà arrêté la semaine ! Les veilles de cours je ne bois même plus ! Qu’est-ce que je dois faire pour vous convaincre de ma loyauté et de ma parole ? Demandez à mes potos chez les FDP ! Toute la chambre numéro 1, je ne traine qu’avec eux et je ne bois qu’avec eux ! Je vous promet que j’suis pas habitué à venir me souler la gueule seul dans les bars ! La dernière fois que j’étais bourré c’était il y a 9 jours et je… » Suis navrant. Bourré. Esquinté. Déjà perdant. S’il continuait sur ce chemin. … … En parlant de chemin… Neville sentit une soudaine nausée face à toute son agitation. Se repoussant vite de la table, le bouclé se leva et partit se frayer un chemin en courant jusqu’aux toilettes, qui, heureusement pour lui, n’étaient pas loin.

La scène, ou plutôt, l’absence de Neville dura plus que quelques secondes, laissant une Charlie seule pendant ce temps. Bon, au moins, le fapfap put profiter d’un brin « d’air frais » ou de tranquillité, le temps de remettre ces derniers instants en place dans sa pauvre cervelle. Et évacuer un peu de tout son nectar gastrique ne pouvait être qu’une bonne chose. Alors, il s’octroya encore un peu de temps supplémentaire, le temps de se rafraichir les bouclettes ainsi que les idées. Arrêter de boire. Il allait devoir arrêter de boire. C’était l’horreur. Repousser sa nature… Arrêter les soirées avec ses potos… ÊTRE LE SAM DES SOIREES ! …. Il n’avait jamais fait ça ! Personne n’avait osé lui demander ceci ou lui offrir un tel rôle, ç’aurait été un pur affront ! … Être sobre. Tout le temps. … Est-ce qu’il devait aussi arrêter de fumer ? Pas les deux en même temps ! Il ne pouvait tout simplement PAS tout arrêter ! … Tout comme il ne voulait pas arrêter, en fait, ni l’un ni l’autre… Mais son destin était en jeu. Son diplôme de super-vilain… Alors, se secouant les bouclettes comme un clébard, Neville se reprit et dégagea encore quelques gouttes de sa tête. Prit une GRANDE inspiration, et sortit. C’en était décidé, il avait choisi. Au pire, après son diplôme, il replongerait dans les bras de ses vieux démons, qui l’accueilleraient les bras grands ouverts… C’est vrai, il allait devoir s’en passer, quoi… Pendant deux ans ?

« … Vraiment désolé. » commença alors le quasi trentenaire, reprenant sa place à la table, essayant de paraitre… Normal. A défaut d’avoir le visage encore un peu mouillé et quelques bouclettes détruites le temps que l’humidité ne s’évapore. (Et vu la chaleur du bar, ça devrait aller vite.) « Ok. Pour ce que vous avez dit. Je vais arrêter de boire. Totalement. Vous n’aurez pas à vous inquiéter. » Savait-elle qu’il pouvait LUI-MÊME, s’alcooliser ? Autant mettre carte sur table. Tout balancer. Sur l’alcool. La fumette, ça, encore, il contrôlait et ne se montrait jamais sous l’emprise de marijuana dans des lieux publics. Ca craignait trop, avoir un casier judiciaire pour ça serait une catastrophe. « Par contre, mon pouvoir me bourre la… gueule des fois. Quand je l’utilise beaucoup ou tout simplement quand… » Emotionnellement parlant monsieur est faible ? C’est-à-dire dès qu’il est heureux, triste, en colère, bref, chaque fois qu’il ressentait une trop grosse émotion ? Donc quasiment tout le temps ? « …J’ai une grosse grosse grosse saute d’humeur. » Il marqua une pause, gonflant ses lèvres sous la gêne de la question qui arrivait. « Je sais que c’est un cercle vicieux, que vous m’aidez pour que je vous aide… Ou le contraire, je sais plus, là, vu mon état, c’est compliqué mais… Vous pensez pouvoir m’aider pour gérer mieux mon pouvoir ? Mes émotions ? Je suis vraiment vraiment, VRAIMENT, prêt à TOUT pour vaincre mes émotions, à défaut de perdre à chaque fois moi-même contre… » Il eut un énième air misérable dans cette soirée, et baissa les yeux sur ses derniers shots. Dans une mauvaise habitude, Neville avança l’une de ses mains pour s’en emparer mais… s’arrêta à mi-chemin, et poussant la réglette entière d’alcool, vers Charlie. « Tenez, je n’en ferai rien… Plus une goutte. Self-control. »

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Dim 12 Jan - 20:48

ft. Neville Leblanc

Sur la voie du Super-Zéro
Je ne saurais dire si je devais m’inquiéter lorsque je l’entendis dire qu’il avait beaucoup d’idée en tête. Certes, avoir l’alcool dans le sang désinhibait et donnait plus… d’idée, mais pas forcément de bonnes idées. Ceci étant dit, j’avais déjà eu pas mal d’idée mauvaise en étant parfaitement sobre. Notamment celle d’embaucher quelqu’un pour kidnapper Taylor dans un donjon BDSM. Enfin, je passerai sur le fait que l’idée était toujours dans un coin de ma tête. Elle pourrait toujours servir, aussi mauvaise soit-elle. Peut-être les idées de Neville n’étaient pas si horribles que cela ? En tous les cas, tant qu’il ne vendait pas la mèche, il peut bien faire ce qu’il veut pour faire chier Taylor.
Et puis, le voilà qui paniquait lorsque je lui annonçais qu’il allait sans doute falloir éviter d’être dans ce genre d’état. Car en étant bourré était le meilleur moyen d’avoir la langue un peu trop pendue, et vite coupée. Il n’empêche que cela été bien amusant de le voir tenter de se dépatouiller pour gagner ma confiance. Il voulait faire de son mieux, cela se voyait. C’était presque adorable. C’était à se demander ce qu’il pouvait bien foutre à l’institut Trueman pour devenir super vilain, adorable comme il est. Après tout, être un super-vilain, ce n’était pas pour les bisounours. Enfin bon.
C’est alors qu’il s’arrêta de parler soudainement. Je pouvais très bien voir au vu de son expression qu’il n’allait pas mieux. Il semblait presque un peu vert, mais c’était peut-être à cause de la luminosité du bar, je ne pouvais être sûre de moi-même. Sur le moment, j’eus peur qu’il n’épanche son trop plein d’alcool sur la table, et accessoirement sur moi, mais il eut la présence d’esprit d’aller se rendre aux toilettes. Alcoolisé comme il était, je ne lui aurais pas donné la conscience nécessaire de la bienséance – si on oubliait qu’être dans son état était loin de la bienséance.
Je me retrouvais alors seule à ma table. Et c’est à peine quelques secondes que mon adorable élève me quittait que je me faisais accoster par un autre homme. Je ne pouvais retenir un discret soupire tandis que j’écoutais le même genre de drague lourde et inutile. L’homme se vantait d’être un bien meilleur compagnon que Neville, non sans montrer ses muscles de façon peu subtile pour tenter de séduire la femelle. C’était à se demander si certaines personnes n’avaient pas régressé dans l’évolution animale. On dirait un paon montrant ses belles plumes et paradant pour tenter de s’accoupler avec la femme.
J’eus un sourire carnassier. C’était le genre d’homme dont je ne faisais qu’une bouchée. Ils faisaient moins les fiers, attachés sur un lit dans une position compromettante avec une caméra et des… accessoires plus ou moins… enfin, ne nous étalons pas sur ce point un peu trop pour adulte. Je n’étais pas d’humeur à jouer avec son orgueil ce soir, car de toute façon, j’avais un objectif bien plus sournois en tête, alors je le fis partir assez rapidement. Au vu de son regard, il n’a pas apprécié se faire rejeter, mais je n’en avais cure. Au moins, cela me divertis le temps que Neville refasse son entrée avec un air un peu penaud.
Il commença par s’excuser, ce qui était la moindre des choses. Très franchement, j’étais quelque peu étonnée de le voir si poli. Comme quoi, les apparences étaient trompeuses – et autant dire qu’il valait mieux qu’elles le soient quand on ment comme on respire. Et puis, Neville commença alors à vouloir montrer ses bonnes résolutions. Ne plus boire du tout. La surprise se lisait sur mon visage, et il était plutôt rare que je montre ma surprise aux personnes. Cela montrait d’une part que j’avais baissé ma garde, et d’autre part, que son discours était vraiment surprenant. J’écoutais la suite avec attention, ma tête posée dans la paume de ma main, mon coude sur la table. Je ne savais que penser de cet homme. Il était agréablement surprenant. Il va sans dire que j’avais fais un bon choix de bon toutou obéissant. Je ne savais pas mon sens de l’observation être si bon – après tout, j’avais marié Taylor, c’était à se poser des questions.

« Ok, on va d’abord commencer par prendre deux secondes pour se calmer, » commençais-je en levant les mains comme s’il me prenait en joue. Littéralement, pendant deux secondes, avant que je ne reprenne la parole. « Premièrement, tu es un alcoolique. Ce n’est pas dis méchamment ni dans le but de blesser, c’est un fait. Là où je veux en venir est qu’il est dangereux pour un alcoolique d’arrêter simplement et brutalement sa consommation d’alcool. » Je croisais alors les bras sous ma poitrine. « Ceci étant dit, avec ton pouvoir, tu ne risques pas d’être sans alcool bien longtemps… Un alcoolique qui arrête l’alcool brutalement tombe en delirium. Cela cause des hallucinations, une hyperactivité, une désorientation, des convulsions, etc. Je doute que ce soit ce que tu veux ? » Je pris un de ses shooters que je bus d’une traite, suivi d’une grimace. « En tout cas ce n’est ce que moi je veux. Donc, tout à l’heure, je ne te disais pas d’arrêter tout bonnement l’alcool. Simplement de ne pas en venir dans cet état. Savoir se contrôler c’est aussi savoir la bonne dose. Aussi, si tu ne bois pas pendant les cours ou la semaine plus généralement, ce n’est pas un problème si après tu bois le WE. » Je lui fis mon plus beau sourire alors que je me rapprochais un peu au dessus de la table, bras croisés posés. « Et puis, je dois bien avouer ne pas être quelqu’un qui puisse boire autant que toi, j’aurais bien besoin d’aide pour finir ce mètre. Pour ce qui est du reste, je peux t’aider. Je ne peux rien te promettre cependant. Le futur n’est que mystère. Mais bon, en tant que professeur, c’est de mon devoir de faire tout pour que tu arrives à contrôler ton pouvoir ! » Je pris un autre shooter en main, le levant en l’air comme pour trinquer, mais ne le but pas de suite. « Allons, allons, le premier cours va consister à ne plus avoir cet air adorablement piteux qui a tendance à me faire craquer. Confiance en soi est la clé pour une meilleure vie. Finissons ce mètre puis sortons. »
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Ven 31 Jan - 5:17
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Désolée Charlie est un mec, voilà (flemme de cut < 3)
Prendre deux secondes pour se calmer ? OUI, ça pouvait être pas mal ! Neville avait beau être bourré, son rythme cardiaque était loin d’être ralenti par l’alcool, bien au contraire. Face à sa nouvelle mission, à ses intérêts, à la peur d’échouer, (et après avoir gerbé accessoirement, ça ne calme pas trop le cœur ça), l’organe vital du bouclé était lancé comme une machine infernale. Madame Wood avait raison, il devait se relâcher. Donnant un faible hochement de tête en réponse, le mutant pris le temps de prendre une grande inspiration, n’hésitant pas à fermer ses paupières pour s’aider un maximum. Idéalement, quitter le bar (avec ses spots aveuglants et l’ambiance sonore assez bruyante) serait aussi une bonne idée mais autant faire honneur au mètre de shooter qui n’était pas encore terminé.

Alcoolique. Ah, si seulement elle savait qu’il savait, et pas qu’un peu. Un pouvoir comme le sien ne pouvait pas faire de lui autre chose qu’un poivrot, surtout avec la vie de merde qu’il avait !... Bon, qu’il avait eu, parce qu’en vrai, être élève à l’institut Trueman, c’était génial, que l’on compare sa situation actuelle à ses mois passés dans la rue ou pas. Mais avec un tel passif, passer à autre chose était comme… Lui couper un membre. Cet alcoolisme faisait parti de lui au point de lui avoir donné le pouvoir de créer du jus de raison fermenté. Bien avant qu’il ne boive d’alcool, bien sûr ! Et certainement pas par rapport à une cuite ayant trop mal tournée. C’était comme si son chemin avait tout tracé à ses 11ans ! Neville était alcoolique et Neville se savait alcoolique. Et le fait que sa professeure justifie l’absence de méchanceté ou de désir de blesser dans ce constat le fit quelque peu tiquer. Elle avait de la peine pour lui, non ? En tout cas, c’était ainsi que Neville le comprenait. Et malgré son état d’ébriété… Il arriva à trouver ça, chou, quelque part. La grande Phoenix, ayant de la compassion, ou de la pitié, pour le pauvre sac à vin qu’il était ? C’était à la fois étrange et agréable mais il se retint de tout commentaire, gardant ses pensées pour lui et l’écoutant dans son monologue et dans son listage d’effets secondaires suite aux manques. Oh, le quasi trentenaire aurait pu continuer sa liste non exhaustive, tant il avait connu cette sensation de manque, que ça soit avec de l’alcool comme avec la fumette. Que le sevrage soit désiré ou non. Charlie Wood semblait connaitre la théorie de toutes ces conneries, mais contrairement à elle, le bouclé, lui, connaissait la pratique. Toujours aussi silencieux, il répondit d’un non de la tête, lèvres pincées.

La désintoxication était toujours une étape compliquée. Horrible à vivre, surtout seul. Il se savait faible, en proie à ses démons qui ne le lâcheraient jamais, à ses yeux. Un bon centre de désintox, voilà ce qui lui irait ! Mais cela retarderait l’obtention du diplôme de super-vilain et puis, c’était lui, ce fichu diplôme, qui pouvait lui donner la motivation nécessaire pour lâcher toute cette merde ! Partir s’enfermer et perdre sa liberté et son entourage (constitué de quelques braves FDP) ne paraissait pas le plus encourageant comparé à ce fichu bout de carton avec le titre tant convoité de méchant. … Alors dans ce cas, pourquoi s’était-il mis aussi MINABLE ? La réponse était sous ses yeux. Ces yeux bleus qui le fixaient et qui tentaient de se faire responsables, avec son sourire de beau diable, prêt à décerner des tonnes de bulles sur les copies de ses élèves. C’était elle, la raison de cette soirée ayant rendu Neville pathétique.

Et merde. Le doute planait. Elle l’invitait réellement à boire ? Alors qu’il avait promis il y a quelques minutes qu’il ne boirait plus à partir de cet instant-là ? Une véritable diablesse. Neville ne savait pas si elle le testait ou non. Il n’était pas dupe et la gueule angélique de sa professeure n’était qu’un masque mais elle l’avait tout de même surpris dans la (apparemment) pitié qu’elle semblait avoir éprouvé. A moins qu’elle n’ait fait exprès de laisser percevoir ceci, et que tout était faux, et uniquement existant pour berner l’alcoolique ? En proie à une véritable guerre entre son cerveau qui essayait de rester lucide et son cœur qui voulait croire en la bonté et en l’aide de sa responsable, Neville sentit à nouveau son rythme s’emballer. Suivant chacun de ses gestes jusqu’à présent malgré l’ébullition en lui, les émeraudes du garçon suivirent le shot qui se faisait soulever, en attente d’un compagnon. La suivre ? Ne pas la suivre ? ARG. Cette femme était MACHIAVELIQUE !... OU PEUT-ÊTRE PAS ! MAIS NEVILLE NE SERAIT PAS DUPE !... OU SI, PEUT-ÊTRE ! C’était une super-vilaine après tout, ayant marqué l’histoire, connue pour être une femme forte et clairement cruelle envers son mari ! Ou bien n’était-ce qu’envers lui qu’elle était aussi mauvaise ? Qu’en aurait-il été si elle avait eu un homme à sa hauteur, et pas aussi stupide que Taylor Wood ? Ok, Neville tenait la un début de raisonnement LOGIQUE, s’il continuait à évaluer la situation, il pouvait peut-être comprendre si cette Charlie Wood voulait le tester ou pas ! Mais telle la diablesse qu’elle était, une simple parole de sa part fit exploser le début de son analyse.

Avec. Une. Première. Mission. Consistant. A. Ne. Plus. Avoir. Cet. « Air ». « Adorablement ». « Piteux ». Qui. A. Tendance. A. La. Faire. « Craquer ». Dans la pauvre caboche du bouclé, tout était fini. Elle l’avait eu. Si tout ceci était un piège, il fonça dedans. En commençant par un petit rictus gêné, lui faisant dévier le regard et le visage en direction de l’extérieur. Et il retourna tout ça avec un sourire con sur sa bouille, mettant son ongle à sa bouche, dans un mauvais tic.

« Alors autant, ça, je peux. Enfin, je crois… » Il rigola enfin un peu, avant d’afficher son doute oralement. « Par contre je ne sais pas si c’est pour me tester… » dit-il en désignant de ses yeux le verre qu’elle tenait entre ses mains. « Mais après tout, on est en week-end et je n’en suis qu’au début de mon apprentissage. » Soutenant le regard azur de sa supérieure, Neville finit par s’emparer du verre et trinqua avec elle, avant de boire cette dernière gorgée d’alcool. Après quoi, le récipient retourna rejoindre ses frères tombés au combat, faisant du mètre en bois, un véritable cimetière prêt à être embarqué par n’importe quel serveur. Après avoir accusé le coup du liquide brulant passant dans sa gorge, Neville savoura une dernière fois le gout sucré qui s’était posé sur ses commissures par un coup de langue et un mordillement de sa lèvre inférieure. Avant d’observer son prof’ et de se lever… s’aidant pas mal de la table. Mine de rien, il fut presque plus facile pour lui de garder son équilibre tout à l’heure, en courant pour trouver les toilettes que maintenant, en devant se lever calmement et en restant (essayant ?) immobile et droit (tordu ?), attendant que Charlie n’emboite son pas.

« Mètre fini, on s…sort donc ? » Parce que rentrer, ça serait peut-être pas mal… « Avant que je poursuive et que je… casse ma promesse encore. » Ca serait VRAIMENT pas mal, surtout maintenant qu’il avait trouvé quelqu’un pour le raccompagner chez lui (pour le MAINTENIR debout, surtout, une béquille, c’est bien, une béquille)… Oh bon dieu, que ça tourne.

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Mer 5 Fév - 11:38

ft. Neville Leblanc

Sur la voie du Super-Zéro
Allez savoir pourquoi, ce furent mes dernières paroles qui eurent un effet immédiat sur le petit Neville. Il s’était mis à sourire. Enfin, un sourire que je me serais bien placée de voir à dire vrai. C’était le genre de sourire d’une personne qui avait totalement éteint son cerveau et qui regardait passer les mouches en se demandant si elles n’iraient pas plus vite avec des mini réacteurs de fusée dans le derrière.
Ouais, c’était totalement ce que m’évoquait le sourire de Neville, en ce moment-même. Et le coup de mettre son ongle dans sa bouche en même temps ne relevait pas vraiment le niveau non plus. Pire, cela rendait l’image encore plus…. Ah, je ne trouve pas de mot pour décrire la scène que je vois. Un homme complètement bourré dont j’avais peu d’espoir qu’il se souvienne de notre conversation au lendemain, qui souriait d’une façon mi béate mi à côté de la plaque tout en mâchouillant son ongle tel un enfant attendant de recevoir sa récompense pour bonne conduite.
C’était presque amusant de constater à quel point Neville me permettait de l’imaginer sous différentes formes… boostant mon cerveau à trouver des métaphores et des descriptions de situation décrivant le ressenti qu’il me donnait avec sa mignonne petite tête bouclée.

Enfin, passons, car le voilà reprenant la parole. Il pensait pouvoir réussir à enlever son air piteux du visage – enfin, c’est ce que je compris de son dialecte – et pendant un instant mon visage exprima très fortement le doute sur cette capacité qu’il se disait avoir. Sans doute car il avait l’air tellement… d’un déchet – et sans doute l’odeur – que l’idée qu’il puisse rehausser l’estime de lui-même semblait particulièrement impossible. Mais ! Il ne fallait pas étouffer le petit oisillon dans son œuf avant de voir ce dont il était capable. Il faut l’étouffer après, après la possible déception.
Et puis, Neville se demanda alors si c’était une sorte de test. Sur le coup…. Je n’y avais pas tant réfléchie en fait. Tout ce que je voulais c’était éviter que Neville ne fasse un joli coma en le sortant de cet âtre de tentation qu’était ce bar. Du reste, j’avais fais tout ce que j’avais prévu de faire, à savoir, le recrutement en tant qu’espion fidèle. Alors, test… non, clairement, s’en était pas un. Mais c’était drôle de constater qu’il avait pu le penser. Au final, peut-être que je vais tourner ceci en un test. Le pauvre bougre… s’il n’avait rien dit, sans doute s’en serait-il sorti indemne. Mais voilà, c’est avec un grand sourire que je l’observais boire son shooter. De mon côté, je fis parfaitement semblant – finir complètement bourrée n’était pas mon objectif – et il ne se rendit compte de rien, tellement il était touché par l’alcool. Cela se vit très clairement alors qu’il avait du mal à se lever et à tenir debout. Sur le moment, j’avais la sensation qu’une simple brise pouvait le faire tomber par terre.

« Hm, oui, on peut sortir oui. » Je réfléchis un temps en l’observant vacillant, avant de pousser un soupire absolument pas discret. « Attends, je vais t’aider à marcher. »

Passant un bras sur mes épaules, je le dirigeais donc vers la sortie en ignorant tant bien que mal les regards de curieux malhonnêtes. Cela pouvait s’avérer étonnant la façon que j’avais de me montrer… gentille. Mais qui me connaissait savait que ma gentillesse se perdait toujours. Et puis, Neville avait échoué son test que je venais d’inventer à l’instant où il avait bu son shooter ! Donc…
Nous poussâmes tant bien que mal les portes du bar, et la fraicheur de dehors fut accueillie avec un sourire ravi. Je me souviens encore du temps où je faisais la tournée des bars avec des amies. La belle époque. A l’heure actuelle, j’avais un peu de mal lorsque l’atmosphère devenait pesante et trop lourde de chaleur. Je m’étais arrêtée un instant sur le pas de la porte à apprécier la douce brise, avant de diriger Neville qui était parfaitement incapable de le faire seul, dans une direction. Il n’y avait plus beaucoup de mondes à cette heure, surtout des personnes alcooliques ou bourrés (ou les deux) se promenant dans les ruelles.
Marchant tranquillement, sans se presser, nous passâmes devant quelques unes de ces ruelles malfamées où l’on pouvait entendre des bruits suspects, que j’ignorais superbement car ce n’était pas mon problème.

« Ok, pause ! » dis-je alors en faisant s’assoir Neville sur le trottoir. « C’est que tu pèses ton poids ! »

Je fis quelques étirements de ma nuque et de mes épaules. En effet, il n’était pas lourd, et la destination était encore loin. Mais c’est alors que j’aperçus ce qui allait me sauver moi et mon corps. Je lui fis des signes désespérés alors qu’elle arrivait dans ma direction à toute vitesse afin qu’elle s’arrête…
Elle, la voiture de police.

« Excusez-moi, messieurs les policiers, » dis-je alors à la personne qui avait ouvert sa fenêtre pour me demander ce qu’il se passait. « J’ai trouvé cet homme en grand état d’ébriété je ne sais pas quoi faire ! »

Les policiers sortirent de leur voiture. L’un se dirigea vers Neville pour constater de son état apathique de personne bourrée avant de faire un signe à son collègue.

« Nous allons l’emmener en cellule de dégrisement, madame. »
« Ah ! Merci, je suis rassurée. »

Je jouais à la perfection la midinette un peu idiote qui a l’habitude de plaire aux hommes. Et c’est sans remord que je les observais se saisir des bras de Neville afin de le faire monter dans leur voiture. Alors que nos regards se croisaient, je lui fis un grand sourire équivoque.
Test échoué, séjour en cellule assurée.

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Anonymous
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Lun 23 Mar - 5:59
.
 
Feat une belle connasse.
Bon, la soirée n’avait pas été SI misérable que ça ! Il se trouvait avec une très belle femme… Il y avait de quoi impressionner les autres clients héhéhé… Entre sa professeure et ses anciennes conquêtes un peu plus viriles de d’habitude, c’était qu’il allait avoir une réputation de tombeur ! Bon, Charlie n’était pas de cette catégorie, mais qu’est-ce qu’en savaient les autres habitués du bar ? C’est donc tout à fait ravi d’avoir son professeur à ses côtés, avec sa présence et le vestige de leur discussion en tête, qu’il sentit un splendide bonus : Une adorable béquille pour l’aider à marcher.

« Nan mais v-vous z’inquiétez pas, ça va al-… Ouais, bon, ok, merci… C’est gentil… » se ravisa le bourré, ayant désormais son bras autour des épaules de la blonde, mais mécontent. Elle était vraiment adorable cette femme ! Il l’avait si mal jugée ! Bon, elle était peut-être gentille mais très certainement voyante, ou bonne observatrice ? Car clairement, sans elle, le garçon n’aurait même pas pu faire un pauvre pas dehors qu’il embrasserait déjà le carrelage ! Il faisait le plus d’effort possible pour ne pas être un boulet mais comment dire que le peu d’attention qu’il réussissait à offrir à sa situation était si faible que ça ne changeait clairement rien au poids que devait porter Charlie. Il commençait à se sentir s’endormir tant la marche était lente, il en sentait ses pieds trainer au sol. Et tout ça, rien que dans le bar ! Qu’est-ce que ça allait donner dehors…

De l’air frais. Ca revigora un peu le pseudo Fils A Papa, comme une claque au visage. Bon, ça n’était pas si claquant (peut-être que son professeure devrait tester…?) mais ça faisait un bien fou cette différence de degrés entre un bar rempli et un extérieur noyé par la nuit. Et face à elle, Neville ne put s’empêcher de prendre une grande bouffée de son air comme s’il avait vécu des moins et des mois dans un endroit confiné. Puis, aussi docilement que lourdement, il se laissa trainer par la pauvre blonde et sa tête en moins. Pauvre femme. C’était qu’il s’en voulait, de la faire supporter tout ça ! Elle était si petite et si fine, alors que lui, était grand et… Et fin aussi, mais bon, il restait un poids mort ! Ou en tout cas, un poids ivre, un poids bien ivre et somnolant. Aussi, ça ne l’étonna même pas quand il fut le temps d’une pause. Combien de temps de marche s’était-il écoulé ? Il ne savait pas. Hey, c’était Charlie qui gérait tout ça ! (Et le temps aussi pensa Neville en ricanant de sa blague mentale bêtement.) Bref, lui, tout ce qu’il eut à faire, ce fut de donner son accord -comme s’il y en avait besoin- et de lui lâcher sa pauvre épaule pendant qu’il s’étala presque de tout son long sur le trottoir, allongé sur ses deux coudes. Ouh, que la Terre était basse ! Et… elle tournait, non ? Est-ce que la terre tournait sur elle-même ? EST-CE QUE CET ABRUTI DE NEVILLE VENAIT DE DECOUVRIR QUELQUE CHOSE QUI ALLAIT CHANGER LA VISION DE L’HUMAIN ? QUI ALLAIT FAIRE PROGRESSER LA SCIENCE ?! Persuadé d’avoir inventé l’eau chaude (ou la rotation de la planète Terre pour le coup) et désireux de devenir la future vedette des écrans face à sa découverte, Neville laissa ses paupières se fermer pour mieux réfléchir. Ainsi, il ne voyait pas cette dinde de Charlie en plein début d’une trahison sans précédent ! En fait, il avait même commencé à s’assoupir, sa tête branlante, tombant dans le vide avant d’être récupérée par un réveil express, qui re disparut, et tout ceci se répéta plusieurs fois avant d’ouvrir ses paupières… Dans un endroit plus confortable. Avec du moelleux sous ses fesses. Et quelques degrés en plus et…

Il était dans une voiture ! UN ENLEVEMENT ! ON CHERCHAIT A L’ENLEVER, LUI ET SA SPLENDEUR ! IL ÉTAIT DECOUVERT ! QUELQU’UN AVAIT DECOUVERT SON POUVOIR SANS PRIX ET ON ALLAIT LE KIDNAPPER ET LE VIDAN…

Des flics. …

Des putains de flics.

NEVILLE ÉTAIT DANS UNE VOITURE DE FLICS. S’en apercevant et sentant son rythme cardiaque s’accélérer d’un coup (bizarrement, ça fait un drôle d’effet quand son organe était au ralenti dans cette si bonne ambiance.), ses prunelles regardèrent autour de lui et vit à travers la vitre… Charlie. Et un sourire de peste. La salope. Non, non, NON. NEVILLE NE DEVAIT PAS ÊTRE ARRETé ! Ni en état d’ébriété ni (et encore moins !) en possession d’un pochon ! S’il avait le moindre casier judiciaire, ç’en serait finie de sa formation à l’Institut Trueman ! No way, pas question, Neville voulait y rester ! Il avait enfin sa propre chambre, ses potes, son crush qui allait devenir l’amour de sa vie d’ici la fin de son plan ! Il ne pouvait pas disparaitre ce cette école, il ne serait plus rien sans ça !

Sous la panique qui commençait à habiter leur client bourré, l’un des deux flics se retourna et tentait de « calmer » l’homme, bien que moqueur dans ses propos. La voiture commença à redémarrer, accentuant encore l’état de Neville qui sentit alors une lourde chaleur dans sa poitrine l’écraser. … Ainsi qu’une brume enivrante dans l’atmosphère. Son pouvoir était en train de le sauver ! Ok, pour une fois, il devait l’aider ! Enfin, il devait s’aider ! Enfin, Neville devait aider son pouvoir dans tout ça !

Et comme un poids mort qui venait de retrouver une route plate après une descente, la voiture connut un ralentissement avant de s’interrompre tout court. Le conducteur venait de s’endormir, carrément ivre mort, lâchant toute pression sur les pédales, faisant caler le véhicule. Le second flic fut un peu plus dur à empêguer mais bientôt, il rejoignit son collègue dans les méandres de l’alcool. Tout ça n’avait pas été sans difficulté, offrant clairement la gerbe à Neville mais qui était rassuré ! Autant qu’il pouvait l’être dans son état du moins, tout juste conscient.

Essayant de se redonner de l’énergie, Neville parvint à se détacher non sans difficulté et ouvrit la portière, se laissant tomber tel le poids mort qu’il était. Aouch. Ca faisait mal. Surtout la tempe. Mais en fait, il ne sentit rien. Tout ce qu’il ressentait du moins, c’était la chaleur de l’alcool l’ennivrer toujours davantage plus et… l’agacer.

« CHAAAAAAAAAAAAAARLIIIIIIE…. ! ESPEEEECE DE MOOOOORUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE. » gueula assez fortement de sa voi la plus rauque le pauvre bouclé qui avait été trahi. Oui, il voulait l’énerver et qu’elle ramène ses fesses près de lui ! Il ne savait pas si elle était encore là mais il tentait ! Elle ne perdait rien pour attendre ! Enfin, non, il n’y avait que peu de chances d’arriver à faire quoi que ce soit dans cet état… Il devait oublier cette sale blondasse et se mettre à l’abris : une voiture de flic arrêtée en pleine rue, avec deux passagers endormis et une porte ouverte, ça n’allait pas rester discret très longtemps ! Surtout avec un ver de terre de plus d’un mètre quatre-vingts rampant au sol pitoyablement pour s’éloigner de tout ce beau bordel…

Code par Melody
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