Si pathétique [Minwoo & Cassio]

Cassiopée s’ennuyait un peu assise a sa table en classe. Autant certain cours était très intéressant, assez pour qu’elles suivent totalement et qu’elle prenne même des notes si besoin. Mais ce cours de théorie-là était d’un barbant. Le prof n’ne avait rien à faire d’eux et se contentait de faire défiler des diapos. S’il n’y avait que ça. Mais en plus c’était d’un inintérêt total. De toute manière elle connaissait déjà tout ça.

Alors elle regardait les autres élèves, les jugeant du regard. Certain avait l’aire de parfait abruti, d’autre de petit con qui pétait plus haut que leurs culs. Alors qu’il n’était que des moins que rien. Des gens bizarres. Il y en avait un paquet a l’institut. Des petits groupes, des personnes seul… en parlant de personne bizarre et seul, il y avait un petit gars qui attirait son attention. Brun, avec un petit nez en trompette mignon. Elle était assez prête pour le voir parler a sa peluche. Alors déjà, trainer une peluche était des plus ridicule et étrange, mais en plus lui parler. Ce gars avait l’aire totalement déranger. On aurait dit qu’il avait une réelle conversation avec l’autre peluche. C’était si pathétique, ça gâchait totalement le coté mignon du garçon. Un petit sourire au coin se dessina sur ses lèvres. Elle allait s’amuser.

Elle attendit la fin du cours pour sortir rangeant ses affaires comme une reine. Elle marcha, faisant claquer les talons de ses bottes montante. Elle aimait attirer l’attention de cette manière. Elle sorti du bâtiment cherchant le garçon du regard, il était non loin toujours scotché a sa peluche. Elle le bouscula de manière absolument fait exprès. Lui faire croire que c’était un accident ? absolument aucun intérêt. Il était tombé par terre, et c’était parfait. Il avait si peu d’équilibre ? elle n’y avait pas mis tant de force que ça.

-Tu pourrait t’excuser, tu es rentré dans mon espace vitale, ça ne se fait pas. Tu devrais plutôt faire attention a ce qui t’entoure aux lieux de parler a ton doudou. Tu as passé l’âge non ?

Elle le regardait de haut, comme l’être inférieur qu’il était. Elle avait tellement envie de lui mener la vie dure. Elle sorti les lunettes de son sac et les glissa sur sa tête, restant ses cheveux en arrière. Tout en laissant sa frange bien en place. C’était sa marque de fabrique.

Elle le regardait toujours de toute sa hauteur, ses talons aidant a lui faire gagner plusieurs centimètres non négligeable. Elle détestait devoir regarder les gens d’en dessous, d’où le fait qu’elle mettait souvent des talons, pas petite, mais pas très grands non plus.
Un sourire au coin s’étira sur ses lèvres à la réponse du brun. Il voulait répondre le petit ? Il ne savait pas quand quoi elle s’engageait. Elle fit un pas en avant alors qu’il était toujours par terre et marcha accidentellement sur son pied. Mais elle le laissa bien en place.

-Des sentiments ? si ça peut te faire plaisir d’y croire, mais je m’en fiche. Déjà que ce des personnes lambdas sont sans intérêt. Tu peux rêver pour que ces mots sorte de ma bouche, surtout pour une peluche. Tu ne mérites pas que je perde de temps avec toi, et pourtant je le fais, alors tu imagines bien que ce tissu avec du rembourrage ne mérite même pas que je pose les yeux dessus. Mais revenons-en au sujet initial. Tu es rentré dans mon espace vital. Et ça, ça mérite des excuses. Je pourrais presque porter plainte pour agression... Et je gagnerais, mes parents ont le bras long. Ne fait pas trop le malin, je pourrais probablement t’envoyer à l’hôpital en cinq minutes.

Elle aimait montrer sa supériorité. Elle trouvait ça tellement dommage qu’un si joli visage soit gâché par un imbécile pareil. Qui parle aux peluches. Curieuse mine de rien, elle descendit ses lunettes sur son nez avant de le regarder de haut en bas. Plutôt pas mal le brun. Peut être qu’elle se rincerait l’œil plus souvent. Vraiment un gâchis. Retirant tout aussi vite ses belles lunettes de soleil hors de prix, elle se décida a retirer son pied.

-Oh je n’avais pas fait attention, pas trop mal ? parce que des talons sur un pied, ça ne fait pas du bien. Canon mais tu fais pitié a parler a ta peluche, tu n’a pas de vrai ami ? en même temps, je peux comprendre, tu dois pas être bien dans ta tête, qui voudrait de ça ?

Rabaisser les personnes, c’était quelque chose que Cassiopée adorait faire. Et elle appréciait autant ceux qui se rebélait que ceux qui s’écrasait. Car dans le premier cas, les écraser était encore plus appréciable. Ça ne faisait pas de mal. Ça endurcissait, et elle savait de quoi elle parlait.

Ce mec était si bizarre, il avait l’aire de se contre foutre de tout ce qu’elle pouvait lui faire mais en revanche, quand elle s’attaquait a sa peluche, c’était une autre histoire. Elle le répétait, mais il lui manquait vraiment une case. Elle aimait bien le surnom, princesse, sa lui correspondait si bien.
Il ne lâcherait pas le morceau, hein ? Elle aimerait bien voir ça, comment il allait réussir a lui faire dire ces mots. Car il en était tout bonnement hors de question qu’elle s’excuse. Elle n’avait rien fait de mal. Enfin presque. Mais si elle venait s’excuser a chaque fois qu’elle faisait quelque chose de mal, en plus d’être barbant, elle n’en avait pas fini.
Elle n’eut pas vraiment le temps d’ne placer une qu’il s’adressa ensuite a sa peluche, elle vit ensuite cette dernier s’animer sous ses yeux. Bien que surprise les premières secondes, elle n’était pas idiote pour croire halluciner. Alors il pouvait animer des peluche… et leurs parler ?
Si c’était vrai, apprendre que ce beau (mais idiot) brun était masochiste était quelque chose d’intéressant. Toujours utile à savoir. Ça expliquerait pourquoi il n’avait pas plus bronché que ça.

Elle sourit alors s’accroupissant alors pour être a la hauteur des deux autres. Un sourire moqueur aux lèvres.

-C’est que cette petite peluche me ferait presque peur. Elle tapota doucement la peluche, provocante. Salope, il n’aurait pas pu me faire meilleure compliment.

Il était hors de question qu’elle s’adresse directement a cette être inanimé.
Celle peluche, elle au moins elle avait du répondant, et semblait sein d’esprit. Enfin c’était qui commençait a se poser des question sur sa santé mentale en pensant ça d’une peluche. Vivante peut être, mais ça restait des être inferieur, autant que n’importe quelle personne a ses yeux.

-Ça me fait une belle jambe qu’elle soit vivante, humain, peluche, personne ne mérite que je m’excuse, alors tu peux aller te brosser. Et même si elles sont vivantes, personne ne le sait, tout le monde te prend pour un fou. Moi en revanche, j’attends toujours des excuses. Et le prix vient d’augmenter, maintenant je veux aussi chocolat chaud.

Elle sourit, elle pouvait se le payer son chocolat, mais rien n’était plus satisfaisant que de voir quelqu’un d’autre lui offrir. Elle aimait se faire chouchouter. Même si c’était par la force.

Elle l’observa se mettre à sa hauteur pour lui répondre. Alors oui avec ses talons, elle était plutôt grande. Sans, ils devaient faire la même taille, ou alors elle était même peut être plus petites. Mais il n’y avait rien de plus grisant que de regarder les gens de haut, alors elle n’abandonnerait jamais ses précieuses chaussures. Et faire du bruit quand elle marche, attiré l’attention, c’était encore mieux !

-Je ne voie pas pourquoi je devrais faire le premier pas alors que c’est toi qui ma bousculer à la base. Et ce n’est en aucun cas un rendez-vous, je ne sors pas avec les demeurer. Même si tu ne l’ai pas vraiment, pour qui les gens me prendrais ?

En réalité, elle n’en avait rien à faire, si elle voulait quelque chose, elle le faisait. Mais en l’occurrence il était trop idiot à ses yeux pour qu’elle daigne lui accorder plus d’attention qu’elle ne le faisait déjà.

-Je veux juste un chocolat chaud, en compensation de m’avoir fait perdre mont temps. Mets-toi a genou tout de suite, en premier et je m’excuserais d’avoir baissé son pauvre petit cœur en ouate.

Elle n’en démordrait pas non plus. Et c’est bien pour ça qu’elle refusait de le dire en premier, mais s’il acceptait de plier pour ça, elle rêverait peut-être ses exigences. Et elle mentirait peut-être aussi. Elle n’avait pas encore décider. Il fallait voire à quoi ressemblerait ses excuses.

-Mais tu me dois toujours un chocolat chaud, voir un restau, je n’ai pas encore décidé.

Le pauvre petit gris, elle allait le débrouiller de tout son argent. C’était ironique, elle n’e avait rien a faire.