Institut Trueman
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The Disaster Artist [PV Eglantine]

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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
Orian Harker
Feat : Timothée Chalamet
© Avatar : Saumon Mortel the best & Ally the best aussi & Bavboules
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Je suis aussi : Altea & Alden & Loutron
Pseudo : Le Parrain ou Don Harker
Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

The Disaster Artist [PV Eglantine] Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
Haters : 1266
Mar 18 Fév - 12:17
ft.
Eglantine
Goyache
The Disaster Artist
Comme tous les jeunes de son âge, Orian avait lu la saga Harry Potter. Contrairement à tous les jeunes de son  âge, Orian avait détesté cette histoire qui tournait au ridicule les vilains et ne laissait jamais percevoir leur infinie supériorité par rapport aux héros. Tout de même. Qui allait croire qu'un vrai vilain, un seigneur du mal, soit défait par un petit nourrisson en couches culottes? Tout cela n'avait aucun sens. Cela dit, cela ressemblait quelque peu au grand cirque de Trueman et de son académie de crétins radioactifs : créer des méchants de papier pour que les braves gens projettent leur peurs dessus, et qu'un héros puisse les vaincre et sauver l'humanité. C'était toujours aussi simple que ça. Orian trouvait cela absolument risible, ce geste enfantin consistant à se créer une petite phobie pour éviter d'affronter sa propre faiblesse, sa propre lâcheté, sa propre nullité. Incapable de comprendre que l'ennemi, c'était soi. Le jeune prince du mal riait de tout cela. Finalement, les "supers-vilains" de ce monde n'étaient pas des symboles du mal. Ils n'étaient que des boucs émissaires, des victimes que l'on diabolise juste pour ensuite pouvoir les supprimer et "rétablir la paix" dans la société. Ce n'étaient pas des figures maléfiques, juste des victimes de choix, parés d'immoralité pour que les jolies histoires où le bien triomphe soit acceptées unanimement. Et plus que tout, ce qui faisait qu'Orian détestait Harry Potter, c'était ce suprême mépris pour ceux qui n'avaient pas de pouvoir, les moldus et les cracmols. Alors qu'il n'y avait pas de question à se poser, ils étaient clairement les personnages les plus intéressants et les plus classes de toute la série.

Il y avait cependant une chose qui intéressait le neveu de Mila dans Harry Potter. Il avait toujours été fasciné par l'idée des Beuglantes, ces lettres que l'on ouvrait et qui vous hurlait dessus avec la voix de votre interlocuteur. Oui vraiment, Orian trouvait cela très intéressant. Si seulement il pouvait agrémenter ses lettres de chantages d'un tel artifice... Il n'avait certes pas besoin de cela pour créer des sueurs froides chez ses destinataires, mais tout de même, l'idée avait du charme. Cela rendrait son doux courrier encore plus unique et maléfique. L'écrit était une chose efficace, mais la voix apportait toujours un quelque chose d'autre. C'était un peu comme la différence entre regarder un film magistralement interprété comme Le Parrain en version française plutôt qu'en version originale. Il restait le film, les images, la musique et les gestes ; ce n'était pas mal, mais ce n'était pas tout. Il manquait le jeu d'acteur et ses subtiles nuances. Pour les lettres, il en allait de même. Certes, le contenu était toujours là, et suffisait à glacer le sang, mais s'il pouvait enregistrer ses menaces avec sa voix, il était sûr que le résultat serait encore différent, meilleur. Il serait le seul au monde à savoir envoyer pareils messages, et chaque personne les recevant saurait, au premier son, qu'elle n'avait plus qu'à trembler, et à lui obéir. Oui, l'idée était décidément très tentante. Pour quelqu'un comme Orian, le crime était un art, et comme chaque artiste digne de ce nom, il ne pouvait pas accepter le moindre résidu de médiocrité dans ses œuvres. À tout moment, il se devait d'être le meilleur. Il se le devait, car il était un Harker.

Le chef du service d'entretien avait donc souvent eu l'espoir de voir tomber entre ses mains le dossier d'un élève pouvant avoir de telles compétences. Son ami le recruteur lui transmettait tous les compte-rendus d'entretien, et il les lisait tous dans le détail. Jamais le dossier d'un étudiant avec un tel pouvoir ne passa devant ses yeux. Cependant, un jour, il trouva encore mieux. Il était tombé sur le cas d'une jeune fille dont les dessins se matérialisaient. Et aussitôt, sans même qu'il ne se soit penché sur les inconvénients, son esprit de génie du crime s'était activé. C'était absolument génial. Encore mieux qu'un étudiant qui pourrait lui permettre d'accoler sa voix aux lettres envoyées. Imaginez un peu! Vous êtes chez vous, tranquillement installés en train de boire votre premier café du matin quand vous arrive votre courrier. Au milieu, vous trouvez une lettre, dans une enveloppe au grammage choisi avec soin. Sur le sceau de cire qui la referme, vous trouverez la marque des Harker. La terreur vous gagne, mais vous devez ouvrir. D'une main tremblotante, vous commencez à déplier la lettre, et là... Se matérialise devant vous une vision d'horreur. Le portrait de vos enfants défigurés, votre chien préféré écrasé, un serpent en train de vous étrangler, vous-mêmes au bout d'une corde... Ou au contraire, un monticule de cocaïne pour vous y vautrer, la promesse d'une récompense en billets verts, un précieux bijou... Quelle belle idée... Le brun en sautait presque de joie, et il s'en frottait carrément les mains. Après cette rêverie, Orian s'était mis à lire le reste du dossier.

Bon. Certes, Églantine Goyache n'était pas la candidate parfaite pour ce genre d'affaire. A commencer par le fait que ses dessins ne se réalisaient pas toujours et que lui-même, lorsqu'il était âgé de 3 ans seulement, dessinait bien mieux que cela. Si en plus on considérait le fait qu'elle ne voulait pas être une super-vilaine... On pouvait difficilement imaginer pire personne pour aller avec un pouvoir aussi prometteur. Mais un parrain ne renonçait pas aussi facilement. Orian était bien décidé à faire d'elle la parfaite illustratrice de lettres de menaces. Il trouverait forcément un moyen d'y arriver. Si tous les autres avant lui avaient échoués, c'était parce qu'ils étaient des incapables. Il voulait absolument profiter de cette chance pour envoyer plein de lettres encore plus horrifiantes. Il ne perdit pas de temps pour envoyer un mail très aimable à la jeune fille, lui proposant un rendez-vous, pour lui parler d'un travail pour lequel seule une dessinatrice doté de son talent pouvait être qualifiée. Le Parrain avait bien compris qu'elle tenait ses créations en haute estime. C'était très bien. Il se disait que cela la rendrait bien plus facile à manipuler qu'une sorte de poète maudit - ou dessinateur dans notre cas- qui pleurnicherait et refuserait de voir ses œuvres exposés au public parce que "ouin ouin ce n'était pas assez bon".

Lorsqu'il avait convoqué Églantine, il s'était montré absolument charmant, à ses propres yeux en tous cas. Chaleureux, souriant, encourageant... Il avait valorisé son talent, et assuré qu'elle avait une place, un rôle à jouer. Et il lui avait parlé de la délicate mission qu'il voulait lui confier : illustrer subtilement ses lettres. Évidemment, comme il préférait que la jeune majeure participe de son plein gré à sa petite entreprise, il ne lui avait pas dit que c'était pour des lettres de chantage. Non, il avait simplement parlé du courrier de l'Institut, qu'il devait envoyer à des collaborateurs réguliers. Il avait justifié sa demande en disant que d'accompagner les mots d'un dessin serait une petite attention charmante, qui ne manquerait pas de les ravir. Puis, il avait ajouté, qu'Eglantine serait rémunérée pour ce travail. (Orian avait tout de même le sens des affaires et ne voulait pas se faire avoir. Sachant qu'il arrivait que les dessins d'Eglantine échouent, il proposa une rémunération à la pièce, pour chaque tentative réussie. Il n'était pas là pour récompenser des catastrophes. Enfin si, mais seulement celles qu'il avait décidé). Le jeune homme au visage d'angelot n'avait eu aucun mal à faire passer son enthousiasme dans sa voix et dans son regard. On aurait pu avoir l'impression qu'il avait simplement une véritable passion pour le pouvoir d'Eglantine, une envie de l'aider à prendre sa place, et tout simplement à faire plaisir aux autres. Qui d'autre qu'une personne altruiste ferait tant d'effort pour contenter des partenaires commerciaux? Pour rechercher le contact humain derrière la froideur formaliste? Il avait finit par lui proposer de faire un test avec une dizaine de lettres, qu'il se chargerait de distribuer, et lui avait fixé un autre rendez-vous la semaine suivante. "Pour lui laisser le temps de réfléchir" et pour qu'elle puisse lui communiquer sa décision finale.

Une semaine plus tard, Orian repensa à cette conversation, et vraiment, il se félicita d'être un véritable as du story-telling. Il venait de recevoir les résultats du test. Les lettres avaient été distribuées à des personnes soigneusement choisies, et Orian avait envoyé des espions pour qu’ils puissent lui rapporter les événements dans les moindres détails. Pourquoi il n’y allait pas lui-même ? Parce qu’il était bien trop occupé évidemment, il avait plein de choses à faire pour son travail et son trafic, absolument pas parce qu’il ne voulait pas être en première ligne... Bon, ce n'était pas tout à fait ce qu'il aurait pu espérer. Cela aurait pu être pire cela dit, il y avait une petite lueur d'espoir. Un certain nombre de dessins ne s’étaient tout simplement pas matérialisés et ceux ayant ouvert les lettres s’étaient simplement demandé ce qu’était ce gribouillis bizarre. C’était un peu vexant d’envoyer quelque chose de si peu professionnel. Cela dit, la plupart de ceux-là étaient aussi complètement terrorisés par ce qu’ils venaient de recevoir et n’étaient pas en état de rire de lui et des dessins. Il y avait même eu un cas où le destinataire avait littéralement paniqué, persuadé d’avoir reçu une sorte de menace vaudoue ou une malédiction. C’est fou ce que sa réputation pouvait provoquer… Il y eu quelques cas où les dessins s’étaient matérialisés mais étaient absolument pas reconnaissables, et enfin il y eut ce qu’on pouvait appeler… Une franche réussite.

Orian attendait à son luxueux bureau où il avait fixé le rendez-vous qu’Eglantine arrive, Le Chat –le terrible chat de l’Institut qui suivait tout le temps le neveu de Mila, seul humain ici présent à sa hauteur, et réciproquement, seul animal digne d’accompagner le Parrain- était assis sur ses genoux. Assis, pas couché en train de dormir, mais figé dans une pose pleine de dignité. Quant à Orian, il n’avait pas besoin de se regarder dans le miroir pour être assuré du charisme qu’il dégageait. Lorsqu’Eglantine arriva, Orian lui adressa un grand sourire chaleureux (comment ça vous n’y croyez pas, Orian avec un sourire heureux ?) et se leva pour aller l’accueillir –causant ainsi le mécontentement du Chat, qui alla s’installer dans l’encoignure de la fenêtre pour toiser la nouvelle arrivante avec un air hautain.

-Bonjour Eglantine ! Comment vas-tu ? commença Orian, se montrant plein d’enthousiasme –et vraiment, il l’était. Assieds-toi, lui dit-il en lui proposant de s’installer dans le « petit salon », soit un espace de discussion plus informel, au lieu de prendre place sur une chaise devant son bureau. J’ai reçu les résultats des petits tests que nous avons faits la semaine dernière, et laisse-moi te dire que c’était très encourageant. Certains dessins n’ont pas fonctionné et ne se sont pas matérialisés mais ceux qui les ont reçus les ont tout de même appréciés. Certains se sont matérialisés mais n’ont pas été reconnus, ce n’est pas grave. Il y a eu une magnifique réussite. Tu te souviens de la lettre pour laquelle je t’avais demandé de dessiner un rat ? Eh bien il est parfaitement apparu ! La personne qui l’a reçu ADORE ces petits animaux, encore plus quand ils sont un peu effrayant –rappelle-toi que nous traitons exclusivement avec des méchants. Il a manqué de défaillir de plaisir. J’espère que tu te rends compte de ton talent, et d’à quel point il peut être utile ici. Tiens, il a même pris une photo du rat, et me l’a envoyé. J’ai pensé que ça te ferait plaisir de voir ton œuvre.

Evidemment, Orian ne disait pas toute la vérité. Il avait envoyé cette lettre de menace à un homme qu’il savait être phobique des rats. Il suffisait juste de mentionner le mot « rat » pour qu’il ait des sueurs froides. C’était donc une cible facile. Et cela avait marché mieux que prévu. Le rat s’était non seulement matérialisé, mais en plus, il était absolument horrible ! Son œil droit ne tenait pas et était parti rouler au pied du destinataire ! Il avait aussi une patte tellement plus courte que l’autre qu’elle en paraissait coupée, et des canines trop longues ! L’absence totale de talent d’Eglantine l’avait bien servi. Son espion n’avait pas seulement pris une photo du rat, il avait aussi filmé toute la scène, pour qu’Orian puisse ensuite l’utiliser à bon escient. Mais cela, il n’allait pas le montrer à la FapFap. Il lui tendit donc une photo imprimée du merveilleux petit rat, avant de reprendre la parole.

-En ce qui me concerne, l’essai est concluant, et je souhaiterai grandement collaborer avec toi. Est-ce que tu es toujours partante aussi ? demanda Orian avec un sourire, celui d'un jeune homme simplement enthousiaste et dévoué à son travail, rien de plus, lui laissant enfin la parole.

Oui, il lui proposait un véritable pacte avec le diable. Il posait la question, mais il était sûr que la réponse d’Eglantine serait positive. Il aurait peut-être juste à la persuader un petit peu plus si elle se montrer réticente.

Orian Harker
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Jeu 20 Fév - 23:44
Tout avait commencé, lorsque j'avais reçu ce mail. Au début, j'étais surprise, je n'avais pas compris de qui il venait, et puis, quand j'avais comprise, j'avais trouvé ça étonnant, et surtout bizarre.
J'étais quand même allé au rendez vous. Je crois que papa l'aurait su qu'il aurait dit "méfie toi des étrangers Eglantine", mais je crois que j'avais oublié cette notion de "méfiance" en fait. Parfois c'était fâcheux, d'ailleurs. Parce que bon, j'étais dans une école de super vilain. Et je me méfiais ! Parfois ! ....Pas là. Pas là du tout.

Mais j'ai rencontré ce garçon, qui commença à me parler de mon talent. Il avait été super cool. Je l'avais bien aimé, et je m'étais rassurée en me disant que, ha ! J'avais bien eut raison de me faire confiance à moi !
Bon, il voulait que je fasse des dessins sur des cartes, enfin des lettres. Au début je trouvais ça bizarre, mais je me disais que pourquoi pas. Moi j'adorais dessiner, c'était super cool. Et Orian Harker - c'était son nom complet, si vous vous demandiez - trouvais mes dessins super cools.
Comment je pouvais dire non ?
EN PLUS ! En plus. Je serais payé. J'avais oublié le meilleur. Bon, papa et maman me donnaient quand même un peu d'argent de poche, et payaient l'école, mais, si je pouvais payer moi même...Cela pouvait être bien aussi.

Ce type parlait comme les gens en entretien d'embauche. Alors je devais bien avouer, que même s'il me balançait des fleurs à tout va, moi, j'ai eut un peu le stress quand même. Mais j'ai fait avec, parce que c'était trop tentant. Dessiner des trucs sur des lettres importantes...Ca pourrait être le moyen de me faire reconnaître, non ?!
J'avais accepté l'essai, j'avais fait mes petits dessins, j'avais attendu une semaine.

En vrai, a y réfléchir, je n'avais jamais essayé ça. Dessiner, et voir si ça s'active après. Mais je me rappelais, qu'un jour, mes dessins s'étaient activés, quand j'étais passé rapidement devant. Du genre "je fais un dessin vite fait, je le cache, je me remet devant, et oooooh magie !"
Bref.
Toujours est-il que la semaine était passée, et que j'avais donc à nouveau rendez vous avec mon futur patron.
D'ailleurs à y réfléchir, il avait une tête de patron. Mais pas le patron qui vous embauche, si vous voyez ce que je veux dire.

J'étais un peu stressée. Il avait l'air tellement super sérieux comme type. J'avais presque peur qu'il me crie dessus. Même s'il avait l'air super cool. On aurait presque dit un prince charmant, ou un vieux bibliothécaire instruit, je n'étais pas encore sûre exactement.
J'arrivais à son bureau, qui puait le fric. Je savais que selon mon uniforme, j'étais une boite à fric aussi, mais quand même !
Je vis le chat. Je l'avais déjà vu au premier rendez vous, mais ça me fit faire un large sourire. Le chat était trop super mignon ! J'adorais les chats. Et celui ci semblait gentil, parce qu'il était sur son maître, tout sage.
Argh.
Pourquoi papa et maman n'avaient jamais voulu me prendre de chat, déjà ? ...Ah oui, parce qu'un jour la bobine en laine que j'avais dessiné à manquer d'en tuer un....

Bon, Orian se leva, pour venir m'accueillir, et il semblait super gentil. C'était bizarre. Avouons le. Je veux dire, on est dans un institut pour méchants, hein. Qu'il soit si gentil, ça me foutait presque des frissons et en même temps... En même temps j'étais rassurée. Il y avait peut-être de l'espoir dans ce monde moche.
D'ailleurs, lui n'était pas moche.

Il me salua, et je lui répondis avec un sourire, et suivi son invitation à m'asseoir. Je lâchais un bref "Tout roule" en me mordant ensuite la lèvre. Zut, je parlais pas du tout bien moi. Et pourtant, papa et maman étaient souvent fiers, à l'époque où ils m'emmenaient à une réunion de super héros copains, parce que j'étais polie, je me tenais bien, et tout. Jusqu'à l'accident du dessin de SuperNuage qui avait trainé au sol avant de faire tomber le buffet.
Heureusement que SuperNuage n'était pas là justement, ce jour là.
Et puis, si là, j'arrivais pas à bien parler, c'était le stress, juste le stress !

Je l'écoutais me parler de mes dessins, un peu rougissante. Apparemment, ça s'était bien passé. Tout s'était pas matérialisé, mais j'étais pas surprise.
Ce qui me surprenais, c'est que les gens aient apprécié mes dessins.
Cela me fit super plaisir, en vrai. J'eus un large sourire, j'étais tellement surprise ! Papa et maman allaient être fiers de moi si je leur disais.
Il parla de dessins qui n'avaient pas été reconnus, et je me mis à rougir, un peu gênée.
Mais passons, parce que... Parce que mon rat était parfait !
J'étais surprise, je l'avais trouvé un peu raté au niveau de la tête, l'oeil m'avait semblé trop grand. Mais Orian affirmait qu'il avait été génial, et le décrivait presque comme un chef d'oeuvre.

Je me sentais toute chose. Toute fière. Toute intimidée. Moi qui était persuadée que je serais super nulle...
En fait je me débrouillais pas si mal !

Je vis le rat apparaître sous mes yeux. Il n'était pas si mal en fait. Il était même plutôt mignon, je crois. C'était ses dents, qui aidait à sa mignognittude. Je crois.
Alors, Orian annonça que l'essai était concluant, et que si je voulais, je pouvais continuer.

- Oh oui ! Ca serait cool ! J'adore dessiner, et si c'est pour d'autres personnes, et que ça leur a fait plaisir....

J'étais un peu trop honnête, mais je savais déjà ce qui allait bientôt traverser ma bouche. Je ne pus pas m'en empêcher. Mon enthousiasme était trop fort.
ILS AVAIENT AIME MES DESSINS

- C'est super rare qu'on apprécie mes dessins...Et pis qui sait, peut-être qu'à force que je dessine, ils apparaitront plus souvent !

Parce que si je savais que mon style n'avait pas changé depuis que j'avais cinq ans - même si ça ne changeait rien au fait que je dessinais très bien -, mon pouvoir lui, avait évolué au fur et à mesure ! ...Mais comme mes parents m'avaient interdits de l'utiliser, bah...

- Je suis ravie que ça ait plu. Si vous voulez, je peux vous en faire un de dessin, pour vous.

J'avais un large sourire. Avant de penser à une chose. Devant moi se tenait celui qui ressemblait à un patron, Orian. Il comptait me payer, alors...

- Et euh...Du coup j'aurais un contrat c'est ça ?
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Orian Harker
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Dim 29 Mar - 11:55
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The Disaster Artist
Un authentique sourire enthousiaste s'afficha sur le regard d'Orian lorsqu'Eglantine lui donna sa réponse. Il adorait quand tout se passait exactement comme il l'avait prévu. Évidemment, personne n'aurait refusé pareille proposition, mais ce genre d'issue lui faisait toujours plaisir. C'était comme réussir à deviner exactement ce qui allait se passer dans un film ou dans un livre, un nouvelle preuve incontestable de son intelligence. Sauf qu'arriver à faire faire aux autres exactement ce que l'on veut qu'ils fassent dans la réalité, c'était beaucoup plus amusant que de se plonger dans une fiction. Justement, faire faire à un autre exactement ce qu'on veut qu'il fasse alors qu'il ne l'aurait pas fait naturellement, c'était la définition la plus pure du pouvoir. Dresser ses plans et les voir se réaliser, il n'y avait pas meilleure activité au monde. Orian avait toujours aimé cette impression de toute-puissance que ça lui laissait. Il se sentait comme le Scénariste Suprême, une sorte de Dieu sur terre - ou pour coller à ses références, une sorte de diable sur terre. A ce sourire, Orian ajouta une simplement exclamation.

-Super!

Super, oui. Comme Super Vilain. Super Manipulateur. Super Parrain. Si avec ça Églantine ne le trouvait pas sympathique... Son sourire enthousiaste se mua en petit plaisir en coin lorsque la bretonne mentionna sa volonté de faire plaisir aux autres. La pauvre, si seulement elle savait. Il ne voyait qu'une seule manière pour que les gribouillis de la FapFap fasse plaisir à qui que ce soit. Il faudrait que ce soit un plaisir de pitié, un plaisir entièrement étranger aux qualités esthétiques de la création. Le même sorte de plaisir que celui d'une mère recevant comme cadeau un collier de pâtes ou tout autre imbécilité que l'on faisait faire aux enfants à l'école en les présentant comme de précieux dons. Pour cela, il fallait déjà que quelqu'un aime assez Églantine pour cela, et visiblement ce n'était même plus le cas de ses propres parents. Autant dire que ce n'était pas gagné. Même Orian ressentait une vague pointe de pitié en se disant cela.

Cela dit, ce n'était pas tout à fait vrai, rectifia-t-il mentalement ensuite. Les dessins d'Eglantine, ou plutôt leurs conséquences, faisaient au moins plaisir à une personne dans ce monde : lui, Orian. Elle lui apportait un plaisir considérable en lui permettant de mettre en œuvre ses plans machiavéliques, bien que ses difficultés en rendait l'exécution difficile. Évidemment, ce n'était pas ce plaisir là que souhaitait donnait Églantine mais c'était déjà un début. Et pour ce plaisir, Orian, qui avait le sens de l'honneur, saurait se montrer reconnaissant.

-Je ne comprends vraiment pas comment les gens peuvent-ils être aussi aveugles face à ton talent évident... Soupira Orian. Évidemment, tu as encore besoin de t'améliorer, comme tout jeune artiste, et tu y arriveras sûrement, j'ai confiance en toi, mais ton potentiel est déjà extraordinaire. Mais tu sais, je crois que ce rejet est normal. Les visionnaires, les avant-gardistes qui rompent avec les normes comme tu le fais sont toujours des incompris à leurs début. Et faire des dessins qui s'animent et prennent vie sous nos yeux, qui en une seconde passage de la 2D à la 4D, on n'a jamais vu aussi avant-gardiste dans l'histoire de l'art, exception faite de l'invention de la perspective. Mais c'est encore mieux, car tes facultés sont uniques, et tes œuvres ne peuvent pas être dupliquées.

Le fin amateur d'art qu'était Orian avait bien évidemment conscience de la fausseté de son analogie, mais dire des choses qu'il ne pensait pas n'avait jamais été un problème pour lui. Il s'était peut-être trop étendu dans cette tirade, mais d'un autre côté, il aimait bien ce rôle de galleriste visionnaire faisant reconnaître un nouveau talent. Peut-être parce que c'était fondamentale un rôle de vilain. Non seulement ce genre de galleristes brisait les traditions artistiques et renvoyait à l'état de relique fossilisée les autres artistes de son temps, mais en plus, ils finissaient bien souvent par trahir leur pupille en gagnant le plus d'argent possible sur leurs œuvres. Mieux encore, ils parvenaient à faire comprendre à ces jeunes naïfs l'intérêt de l'argent et du sens des affaires. Ils pervertissaient l'art, ce que l'humanité croit avoir de plus précieux et incorruptible. Oui, les maîtres du monde de l'art étaient incontestablement des vilains, et ils agissait au nez et à la barbe du grand public.

Le sourire d'Orian devint poli lors de la proposition d'Eglantine. Il ne mourrait pas d'envie de devenir personnellement propriétaire de l'un de ses dessins. Et s'il avait besoin de se constituer un stock de dessins, il lui suffirait de garder pour lui quelques cartes piégées. Cependant, les idées de choses à dessiner ne manquaient pas.

-Eh bien Églantine... Je suis vraiment touché par cette proposition. Aurais-tu l'aimabilité de nous dessiner un stylo? Je serai ravi de sceller notre contrat avec un outil aussi spécial. Si tu l'acceptes, évidemment.

Cette petite touche de modestie ou d'incertitude ne reflétait absolument pas la pensée d'Orian, pour qui l'affaire était déjà pliée, mais il savait bien que l'humilité était une qualité unanimement appréciée dans ce monde. Enfin unanimement apprécié chez les naïfs partisans des héros. Les super-vilains, eux, entre l'humilité et l'orgueil, choisissait toujours le péché capital.

-C'est bien ça. Je l'ai d'ailleurs fait imprimer en double exemplaire. Le voilà. Tu peux prendre le temps de le lire si tu veux. Malheureusement, comme tous tes dessins ne se matérialisent pas et qu'il est difficile d'évaluer la fréquence de cela, je ne peux pas te proposer de rémunération mensuelle fixe. Je dois m'acquitter de beaucoup de tâches administratives, et notamment celle de justifier chacune de mes dépensés. Tu comprendras que, même si j'ai la chance d'avoir un budget confortable, je ne puis justifier de payer quelqu'un si les résultats ne sont pas au rendez-vous. A la place je te propose une rémunération en droits d'auteurs pour chaque dessin matérialisé. Je suggère de partir sur une base de allant de 2,50 à 4 euros pièce, selon la difficulté de la tâche à réaliser. J'ai conscience que la rémunération peut de paraître faible, mais je ne peux pour l'instant de proposer davantage sans que tu n'aies fait quelque temps tes preuves. Je te fournirai le matériel dont tu as besoin pour dessiner. J'aimerai te proposer un rythme variant entre 30 et 50 dessins à réaliser par semaine. Combien penses-tu que de dessins se matérialiseraient pour cette quantité?

Orian s'arrêta pour laisser Églantine lui répondre, puis repris.

-Que penses-tu donc de cette proposition? Par ailleurs, sache que tant que tu travailleras pour moi, tu bénéficieras de certains avantages. Tu peux en parler à tous ceux qui travaillent sous mes ordres, je suis toujours loyal avec les collaborateurs qui me donnent satisfaction. Si tu as le moindre problème, avec un professeur ou d'autres élèves, par exemple, tu pourras venir m'en parler et je te trouverai une solution.

Le Parrain attendit de nouveau la réaction d'Eglantine. Il avait hâte que ce contrat soit signé. Dans sa tête fleurissaient à chaque seconde des dizaines d'idées de courrier piégés...

Spoiler:
Orian Harker
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Mar 14 Avr - 13:34
Moi, je voulais que mes dessins plaisent. Et avec lui mes dessins plaisaient. Alors je peux vous affirmer que du coup j'étais vraiment heureuse. En plus, le sous fifre avait l'air aussi content que moi. D'ailleurs c'était bizarre de dire sous fifre dans ce genre de situation. Surtout qu'au fond... C'était pas très gentil de parler de sous fifre en règle général non ? Enfin, j'avais cette impression.
Bref, je souriais quand même, parce que j'étais contente. J'allais pouvoir continuer de dessiner et que ça plaise !
C'était tellement rare....
Je pourrais même en parler à papa et maman, leur prouver que leurs fille pouvait faire quelque chose de son don ! Peut-être que ça les rendraient fiers de moi. J'espérais sincèrement.

Là, mon nouveau patron me fit pleins de compliments. Je me sentis rougir, alors qu'il disait que j'allais m'améliorer, et que mon don allait pouvoir s'améliorer. Il me vendait du rêve, je crois. Parce qu'il était très gentil à parler de mon talent comme un truc avant-gardiste, mais je savais très bien que je ne savais pas dessiner.
Même si je... Je dessinais très bien quand même !
Oui, je ne devais pas me dire le contraire !

Il me noyait sous les compliments, et je ne savais pas trop comment réfléchir, sinon que j'étais heureuse de tout ça.
Je crois que je rougissais beaucoup, aussi, accessoirement.

Il me proposa de dessiner un stylo et je hochais la tête, m'exécutant avec un crayon. Je dessinait un stylo, mais me fit la réflexion que ça ressemblait en fait beaucoup à mon crayon. Je ne savais même pas s'il allait prendre vie.
Mais finalement, ce fut le cas, et j'en fus vraiment heureuse ! Je pris le stylo qui semblait très fragile, donc que je pris avec précaution, en essayant de ne pas me couper avec les morceaux qui dépassaient.


Orian me permit de lire le contrat, avant de signer. Mais j'étais tellement contente qu'il me paye ! En plus il me payait cher ! Il n'était pas obligé... Généralement, les gens ne me payaient que moins d'un euro pour mes dessins...D'ailleurs, quand j'avais proposé de faire des commandes, je n'avais jamais eut aucune réponse.
Je lu rapidement le contrat. En vrai, je lui faisais confiance, pourquoi irait-il m'arnaquer pour un travail pareil ?
Je fis un large sourire, et le stylo en main je signais.

- Oh, j'aime bien régler mes problèmes toute seule, mais c'est gentil.

J'avais signé les deux papiers comme je pus avec le stylo qui sembla avoir du mal à marcher.
Je tendis un exemplaire à Orian :

- Ca vous va comme ça ?

Je supposais que je n'étais pas que là pour signer le contrat, c'était pour ça que j'avais pris mes crayons aussi, au cas où

[Désolé, moi, c'est court argh]
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Orian Harker
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Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
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Sam 30 Mai - 17:30
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Ah la la la… C’était si facile de manipuler les gens. Orian faisait toujours ce constat. Le chantage, la menace et le racket étaient aussi des manières très efficaces d’obtenir ce qu’il voulait. Personne ne voulait déplaire au Parrain, au neveu de Mila, car tout le monde savait que les représailles seraient violentes. Mais en réalité, toute cette violence n’était que rarement nécessaire, ou en tous cas, elle venait en second plan. Flatter l’égo, ouvrir de merveilleuses perspectives à la modique condition d’une loyauté sans faille, voilà ce qui marchait le mieux. Il était parvenu à la conclusion que les êtres humains étaient essentiellement des créatures narratives. Ils ne s’intéressent pas à la vérité et à la réalité. Tout ce qu’ils veulent, c’est qu’on leur raconte une jolie histoire, une histoire à l’aune de laquelle ils pourraient relire leur vie entière. Pour cela, il fallait connaître les faiblesses tout comme les aspirations des uns et des autres. Lorsqu’il voulait obtenir quelque chose de quelqu’un, il se documentait donc longuement. Orian n’avait eu aucune inquiétude sur l’échec de son plan, et les joues rougissantes d’Eglantine lui en offraient une belle confirmation. D’une certaine manière, derrière son mépris et ses calculs, il avait un peu de pitié pour elle. Orian savait qu’elle voulait devenir super-héroïne, que cela lui avait été refusé, et que dans sa famille, son petit frère passait pour le préféré. Son statut de reléguée de la famille lui rappelait un peu sa cousine Lotre qu’il aimait bien quand même, bien qu’il n’y ait que peu d’autres point de comparaison entre sa cousine qui était talentueuse et une héritière Harker et cette Eglantine. Il n’éprouvait pas de pitié pour Lotre,  peut-être parce qu’ils étaient trop proches et trop rivaux, mais la condition commune d’ignorée des deux filles les reliait dans son esprit, et l’attendrissait un petit peu. Juste un petit peu, il ne fallait pas plaisanter. Aussi, au fond n’était-il pas mécontent de donner l’occasion à Eglantine d’être valorisée. Après tout, elle ne lui paraissait pas complètement sans potentiel, c’était juste qu’elle voyait son don de la mauvaise manière en s’obstinant à faire le bien.

Eglantine accepta de dessiner le stylo, et Orian l’observa. Il avait peut-être eu une pensée trop optimiste, quelques instants auparavant. Pour être honnête, lorsqu’elle eût fini ses quelques traits, il n’aurait pas reconnu ce que c’était un stylo, s’il ne savait pas à ce à quoi la chose était censée ressembler. L’irrégularité dans le dessin avec un affinement brutal de l’objet était bizarre. Et il lui fallut un petit moment avec de comprendre que l’espèce d’endroit plus noirci évoquait la pointe du stylo, peut-être que cela symbolisait l’encre. Bon… Il n’attendait à rien mais il ne pouvait s’empêcher d’être un peu déçu quand même. Le Parrain réprima un commentaire sarcastique lorsque le dessin prit vie. C’était assez pitoyable. Le sourire qu’il s’efforça de faire pour accueillir la matérialisation était tout de même un peu grimaçant. Mais cette Eglantine était décidément pleine de surprise, car après cette déception initiale, Orian ne tarda pas à voir les qualités de la création. En fait, il les repéra en voyant le mal qu’avait Eglantine à le tenir correctement, et surtout, surtout, qu’elle n’était pas loin de se couper avec ! C’était merveilleux ! Ce stylo était parfait pour faire signer des contrats à des personnes qu’il souhaitait humilier ou mettre mal à l’aise. Ce qui avait l’air d’un simple instrument de bureau inoffensif se révélait pouvoir être un réel atout dans un jeu d’intimidation. Bien sûr, lui, Orian, utiliserait un beau stylo-plume de marque pour ses propres écrits et signatures, mais l’autre aurait le droit à cet outil maléfique. Lorsqu’il le réalisa, le grand sourire sincère et un peu gamin du maître-chanteur réapparu. Il était impatient de le tenir à son tour dans la main, pour voir quel effet ça faisait.

-C’est parfait, dit-il à Eglantine une fois qu’elle lui rendit les papiers.

Orian s’empara donc avec enthousiasme de l’objet, tout en prenant garde de ne pas se couper – un Parrain ne pouvait pas être mis en difficulté par sa propre arme, cela aurait été bien trop ridicule. L’encre coulait difficilement, et sa signature était par endroit à peine visible, mais ça irait très bien comme ça. Certes, il y avait encore quelques petites choses à améliorer dans la conception du stylo, mais l’idée était là, et l’idée était bonne. Vraiment, c’était dommage que ce soit complètement involontaire. Orian plaça le stylo en face de la fenêtre pour mieux l’admirer.

- Merci beaucoup Eglantine. Ce stylo est parfait, je crois même que c’est maintenant mon stylo préféré. Il est un peu particulier mais il est vraiment unique... Et d'une certaine manière il sied bien au rôle que je me dois de jouer dans cet Institut. Je le regretterai lorsqu’il aura disparu. Voilà donc ma première commande pour toi : lors de notre prochain rendez-vous j’aimerais que tu me fasses une quinzaine de ces stylos, pour que je puisse les ouvrir de temps en temps. Ça te convient ?

Orian photocopia immédiatement le contrat et donna le double à Eglantine. Maintenant, il pouvait enfin en venir au cœur du sujet, car la signature n’était qu’une formalité. Il regarda par la fenêtre. Le temps était beau, le soleil brillait… C’était parfait. (Vous vous en doutez, il n’avait pas choisi ce jour en particulier par hasard).

-Justement, parlant de commandes, j’aimerais que tu puisses me faire quelques démonstrations, pour voir quels dessins te demander exactement. Il fait beau, allons dans le parc. Tu pourras laisser libre cours à ton art sans déranger qui que ce soit, et faire autant d’essais que tu voudras.

Et surtout mettre le bazar dans son bureau, bien sûr. Il tint la porte à Eglantine, et referma à clé derrière elle. Il frappa aussi à un bureau attenant, et commença sans attendre à traverses le couloir. Quelques secondes plus tard, Orian et son artiste entendirent quatre pieds les rattraper en quelques grands pas précipités. Deux hommes grands, musclés, l’air à peu près sérieux (on ne peut pas trop en demander…), et qui portaient des lance-flammes sur leur épaule.

-Ah Eglantine, je te présente Sperman et Aqua-Ecarlate-Man. Ce sont deux fidèles collaborateurs et amis, j’ai beaucoup de chance de les avoir. Je les ai recrutés à l’ouverture de l’Institut pour venir travailler au service d’entretien. Comme toi, beaucoup ne croyaient pas en eux, mais moi, j’ai repéré leur indéniable talent. Ces deux hommes sont des génies, des génies de l’entretien. Souvent on l’oublie, mais maintenir dans des lieux une hygiène irréprochable, c’est une immense responsabilité, et ce n’est pas si simple… Sperman et Aqua-Ecarlate-Man n’ont jamais regretté d’être venus travailler pour moi, j’espère qu’il en sera de même pour toi. Oh, et ne fais pas attention à leurs lance-flammes. Je les ai commandés il y a peu de temps, pour la sécurité de l’Institut et pour entraîner nos étudiants, mais nous n’avons pas encore eu l’occasion de les tester. J’ai pensé que si l’un de nos « tests » dégénérait, cela pourrait ne pas être inutile. Et peut-être pourrais-tu dessiner quelques cibles pour que nous les testions ?

Orian ne pouvait pas manquer cette occasion pour montrer à quel point il était un bon patron. Dans le cas de Sperman et d’Aqua-Ecarlate-Man c’était même vrai. Encore une fois, il adressa un sourire à Eglantine à la fin de sa tirade d’incorrigible bavard. Le petit groupe ne tarda pas à atteindre le parc et à s’installer près du lac. A vrai dire, ils n’eurent pas à chercher très longtemps un endroit tranquille, car à la vue d’Orian Harker et de ses deux fidèles armés de lance-flammes, tout le monde détalait. Certains jetaient même des regards de pitié ou d’effroi en direction d’Eglantine, comme si elle était menée au peloton d’exécution.

-Alors Eglantine, qu’as-tu envie dessiner ? dit Orian, conservant son rôle de grand patron généreux… Disons que c’était un petit cadeau avant qu’Orian ne lui dise ce que lui avait envie qu’elle dessine.


Orian Harker
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Jeu 18 Juin - 16:56
Mon stylo n'était pas le stylo le plus parfait du monde, mais il fonctionnait, non ? Moi j'étais au moins contente de ça ! Mais sur le coup, je me demandais si j'avais envie de lui prêter. C'était...Disons... Je... Eh bien... Il n'était pas extraordinaire à utiliser, donc... Je signais finalement, essayant de m'appliquer malgré la qualité de l'outil pour le faire. De toute évidence, mon nouveau...Patron, du coup, ne sembla pas déçu de ça, et le laissait signer. J'avais un petit sourire. Presque intimidé, encore presque gêné aussi, et surtout, content. J'allais pouvoir être payer et c'était tellement incroyable que même moi j'avais encore du mal à y croire.

Je me demandais aussi si je pouvais en informer mes parents. Qu'est ce qu'ils en penseraient ? Est ce qu'ils seraient content d'apprendre que leur fille avait trouvé un travail pendant ses études ? Est ce qu'ils me verraient différemment ? Mais comme on était dans une école de super vilain, je n'étais pas sûre qu'ils furent heureux de ça... Après tout, il remettraient probablement la légimité en question et tout ce qui va avec.

Je vis mon patron prendre le stylo pour l'observer mieux. Je me demandais ce qu'il y cherchais. Une trace de douance ? Je doutais qu'il y en ait. Mais il me remercia et parla de mon stylo comme quelque chose de parfait et que c'était son préféré.

Avouons-le, je me demandais un instant s'il était tombé sur la tête. Déjà, il aimait bien mes dessins, ensuite, il voulait me payer pour les faire, et maintenant...Il parlait de mon stylo comme d'une oeuvre d'art. Je ne savais pas quoi en penser.

Je me contentais d'un bref sourire, et me demanda de construire des stylos. Et dire qu'avec mes autres talents j'y arriverais probablement plus qu'avec ces dessins où c'était assez aléatoire.

- Euh, d'accord.

Déjà, je pouvais le remercier. Grâce à lui, je savais maintenant que mes dessins étaient à rebours. Ils ne se déclenchaient pas tous, mais ils se déclenchaient seulement si on les ouvrait. C'était... Incroyable de savoir ça ! J'avais l'impression d'avancer un peu.
Même si je ne voyais toujours pas l'utilité de mon don. Je restais dysartistique. Mais lui, Harker, semblait y voir quelque chose de magistral. C'était super bizarre à se dire ça.

Je me saisis de mon bout de contrat, avant que mon nouveau chef me propose d'aller dessiner dehors. J'eus un petit sourire et hochais la tête :

- D'accord, ça me va.

J'aimais bien dessiner dehors. Je dessinais souvent dehors. En plus, il faisait beau là, mes dessins n'en seraient que plus sympas ! Je hochais la tête pour le remercier de me tenir la porte, et le suivis pour aller dehors. Seulement, un bruit me fit un drôle d'effet. On était suivis. Je fronçais les sourcils et me retournais avant d'avoir un air horrifié.
Devant moi se tenait deux hommes qui avaient une carrure non seulement peu négligeable, mais qui en prime, portaient sur eux un bien drôle d'attirail.
Je me croyais en plein histoire du subreddit de Let's Not Meet.
Ou dans une bande dessinée - et croyez moi que pour cette dernière impression, quand on a des parents supers héros, cela arrive souvent -.

Mais bientôt, mon chef me les présenta. Je plains le nom du premier, mais appris qu'ils étaient doués pour le ménage....Avec un lance flamme ? Après... Nous étions dans une école un peu particulière... Enfin, il me présenta ces deux hommes comme des êtres doués pour l'entretien, et espéra que je ne regretterais pas de travailler pour lui.
Pour le moment je me voyais mal regretter.
Un instant, mon imagination un peu folle me fit me demander ce qui se passerait si je regrettais. Est ce que Sperman et Aqua-Ecarlate-Man testeraient leur lance flamme sur moi, si finalement, je décidais d'arrêter ?
Parce qu'ils étaient si impressionnants que...Eh bien, on ne sait jamais.

Mais pour le moment, ils étaient apparemment surtout là pour exterminer les dessins qui pourraient poser problème. Au fond, je n'étais pas contre. L'image du dinosaure géant qui avait détruit mon école me revint en tête et j'eus un petit sourire gêné.

- Oh oui...Ca serait peut être mieux.

Je finis par poursuivre mon chemin :

- J'ai déjà détruit un pan d'école avec mes dessins alors ca serait mieux oui... Et pour les cibles, je pourrais essayer aussi d'en faire. Même si... Soudain l'idée qu'un professeur sorte un lance flamme pour un cours, ne me rassure pas du tout.

J'eus un rire nerveux.
J'étais sincère.
Je n'étais pas ma mère, je n'avais pas de pouvoir de contrôle de l'eau, et je n'avais aucune envie de mourir.

Alors que nous avançions, je pris conscience que tout le monde s'éloignait de notre chemin. Au fond, je pouvais comprendre, les deux bonhommes faisaient peur.
Finalement, mon nouveau chef me demanda ce que je voulais dessiner. J'eus un instant de réflexion. Qu'est ce que je voulais dessiner ? Je n'avais pas envie de voir SuperNuage se faire cramer s'il débordait, ni même Capitaine America.... Hm... Oh. Je savais ce que je voulais dessiner :

- Si c'est pour qu'il se fasse brûler, je veux bien dessiner quelqu'un que je n'aime pas.

Cet idiot de Basilio Tsumi me vint en tête. Et même si je n'étais pas sûr de savoir me le représenter correctement, j'étais sûr de pouvoir quand même le dessiner !
D'autant que notre dernière rencontre m'avait agacé.

J'imaginais que je pouvais le dessiner maintenant. Je me concentrais et commençais à le faire de mémoire. Bon je savais que ma chaise roulante laissait à désirer... Je tentais d'arranger avec le visage. Je fis une tête mécontente à Basilio, parce que comme ça...Eh bien ça correspondait bien.
Le dessin ne prit pas forme.
Bon. Je recommençais, m'appliquant un peu plus, et refit une tête méchante. Je fus satisfaite, et priait que le dessin prenne forme. Je rajoutais quelques couleurs. Quand je fus contente, j'attendis à nouveau.
Parfois, quand je rajoutais des couleurs, le dessin prenait forme plus vite.
Et c'est ce qui arriva.


Le dessin sortit de la feuille, et forma une forme, de la taille approximative d'un humain en chaise roulante, et s'il fit un drôle de bruit comme une roue rouillée, ou un déglutissement immonde, j'étais contente

- Il marche bien !

Sauf que mis à part ça, il voulu surtout me foncer dessus, chose qu'il fit sans hésiter en "roulant" plus ou moins vers moi.
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Orian Harker
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Mer 1 Juil - 18:12
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-Oh ne t’inquiète pas pour cela, avait répondu Orian, lorsqu’Eglantine avait avoué que l’idée qu’un professeur utilise des lance-flammes pendant un cours l’inquiétait. -Les professeurs ne tuent pas les élèves ici. Surtout, ils ne tuent pas les FAPFAP, si jamais quelqu’un devait être visé, tu ne serais pas la première. D’autant plus qu’il y a beaucoup d’étudiants avec des pouvoirs bien moins utiles que le tien… Et de toute façon, comme je te l’ai dit, tu travailles pour moi, tu es donc sous ma protection. Personne, même pas un professeur, n’oserait me contrarier.

Et oui... Il était le neveu préféré de la directrice, évidemment qu’il était au sommet de la chaîne alimentaire de l’Institut Trueman. Certes, il n’était qu’un sous-fifre, mais son pouvoir de nuisance était bien grand… La preuve, il avait pu « maltraiter » Taylor Wood lors d’une sortie à Disneyland et détruire la Tesla qui lui était allouée pour un covoiturage, sans que cela n’ait la moindre conséquence négative pour lui. Les paroles qu’il avait dites à Eglantine, ce n’étaient donc pas des paroles en l’air. Il ne faisait qu’expliquer le fonctionnement de l’école. Orian s’auto-satisfaisait de la gentillesse qu’il affichait dans cette conversation. Ce n’était pas si simple pour lui, de se retenir d’être méchant, de ne même pas rester neutre. Après tout, il aurait pu se contenter de ne rien répondre, ou juste d’un petit sourire ironique, pour suggérer les malheurs qui auraient pu arriver, le jour où les professeurs feraient cours avec les armes d’Orian. Mais non, il avait proféré ces quelques mots rassurants. (Oui, de son point de vue, cela devrait vraiment tranquilliser sa nouvelle employée). On pouvait dire que vraiment, il tenait son rôle de grand patron généreux. Et en plus de cela, il était arrivé à en profiter pour montrer qu’il était influent, ce qu’il adorait faire. Finalement, en dehors même des dessins et des lettres de chantage, cette petite entreprise de manipulation d’Eglantine était très plaisante. Grâce à ça, il avait tout le loisir d’éprouver ses talents d’acteurs – et même face à un aussi… « bon public », ce n’était pas inutile.

Il était d’ailleurs en train de réfléchir à cela, s’auto-congratulant, alors qu’Eglantine gribouillait. Si Sperman et Aqua-Ecarlate-Man ne se dérangeaient pas par jeter des coups d’œil par-dessus l’épaule de la jeune fille, Orian s’en était abstenu, préférant garder la surprise. Le Parrain avait été agréablement étonné lorsqu’elle avait annoncé que, puisque le dessin finirait au bûcher, elle dessinerait quelqu’un qu’elle n’aimait pas. Il avait haussé un sourcil, intrigué. Alors, ainsi, cette jeune femme issue d’une famille de super-héros et qui avait toujours rêvé de les rejoindre, avait, elle aussi, une jolie petite tendance à la méchanceté ? Certes, tout le monde avait des ennemis, mais de là à prendre plaisir à le voir brûler… Ce n’était pas si anodin. Orian était attiré par toute preuve d’intérêt pour le mal comme une mouche était attirée par la merde comme une abeille par des fleurs, encore plus lorsque cette faiblesse émanait de quelqu’un habituellement adepte du « bien », avec des standards moraux et autres fanfreluches que l’on nommait « valeurs ». Il se réjouissait donc de cette découverte. Dès qu’il y avait une faille, il y avait possibilité de l’agrandir. Lorsqu’il avait offert à Eglantine la possibilité de dessiner ce qu’elle voulait, il ne jouait pas simplement le gentil patron. Cela avait aussi pour but de l’évaluer, voir ce qu’il y avait dans sa tête. Il avait d’abord pensé qu’Eglantine dessinerait quelque chose d’un peu « mignon » ou de stupide, quelque chose qui traduirait son attachement aux super-héros. Et puis non. C’était bien mieux que cela. Finalement il y avait peut-être quelque chose de prometteur chez elle. A ce moment-là, Orian éprouva pour la première fois de tous leurs échanges, un authentique intérêt pour Eglantine. Il était vraiment curieux de ce qu’elle allait faire.

Et il ne fut pas déçu.

Vraiment pas.

Lorsqu’il aperçut la créature d’Eglantine, Orian resta d’abord perplexe. Il ne reconnut pas immédiatement la chose. Fronçant les sourcils, il fit quelque pas en sa direction, pour mieux l’observer. Et voilà qu’il identifia un « fauteuil roulant », lorsque la chose commença à se déplacer. Bon, « fauteuil roulant », c’était un bien grand mot pour cette espèce de chaise bancale, dont les roues ne paraissaient pas très rondes, ni très solides. L’horrible bruit de grincement donna à Orian l’envie d’avoir de la graisse sous la main pour en vaporiser le dessin, mais il n’était pas tout à fait sûr que cela fonctionne. Puis ensuite, il fit le lien. Un fauteuil roulant, un haut rouge –la couleur de l’uniforme des Omégas-, des cheveux bruns, un air en colère et buté… Tiens, cela lui rappelait quelqu’un. L’expression perplexe d’Orian se mua en véritable hilarité.

-Serait-ce… Basilio Tsumi ? demanda Orian, en hoquetant de rire.

Plié en deux, il rit à gorge déployée pendant plusieurs minutes. Alors vraiment, ça c’était fort. Ba (haha)-si(haha)-lio(haha) Tsumi(haha) avait perdu de sa superbe en dessin… Pas sûr qu’il aurait apprécié de se voir comme ça. (Sûr que non en fait. L’orgueil du Tsumi et celui d’Orian étaient similaires, et le Harker savait que lui, il n’aurait pas aimé ce genre de portrait. Le lance-flamme aurait risqué d’avoir une autre utilité que l’originelle. En tous cas, vu le caractère du petit brun, Orian n’était pas étonné qu’Eglantine ne l’apprécie pas. Il imaginait mal Basilio se montrer aimable avec elle. Non, il avait sûrement été méprisant, à se moquer du pouvoir ridicule de la jeune femme. Ce qu’Orian aurait fait, s’il n’avait pas eu l’idée d’un usage). . Décidément, il allait finir par penser qu’elle avait réellement du potentiel, cette petite Eglantine. Tout cela, était vraiment très très amusant.

-Aqua-Ecarlate-Man, veux-tu bien filmer cette scène ? ordonna Orian, toujours secoué de rires.

Il ne pouvait pas filmer lui-même, il riait trop pour cela, l’image aurait été toute saccadée. Certes, il aurait pu récupérer le contrôle de ses nerfs – un Parrain savait s’empêcher de rire lorsqu’il le fallait – mais il voulait profiter encore un peu du moment. Un petit film, cela pouvait toujours être utile. Orian ne détestait pas Basilio, il le trouvait intéressant, mais le gamin avait eu l’audace de s’opposer à lui, et allant jusqu’à utiliser son pouvoir, lors de leur sortie à Disneyland. Si le Harker avait temporisé ce jour-là, il n’avait pas oublié, loin de là. Un tel affront ne resterait pas impuni éternellement. Ainsi, le petit dessin d’Eglantine pourrait peut-être avoir une utilité. Par exemple, servir de provocation (« tu es aussi nul que ce dessin qui te représente, tu es un incapable », quelque chose dans ce ton), ou de menace, ou simplement une petit humiliation (en envoyant la vidéo sur tous les téléphones de l’école peut-être ?) Qui sait ? Il trouverait toujours une utilité à ça. (Pour l’instant, il s’amusait trop pour réfléchir à un plan précis). Et puis c’était beaucoup trop amusant pour laisser cela disparaître un jour dans les limbes de sa mémoire. Son fou-rire commençait enfin à se calmer, lorsque le dessin se retourna contre sa créatrice. Alors comme ça, même en dessin minable, il ne se laissait pas complètement faire ce Basilio ? Orian regarda un instant la course-poursuite, puis il prit lui-même un lance-flamme et se rapprocha de la FapFap.

-Eglantine… Je t’ai déjà dit que tu avais du talent ? dit-il en écrasant une petite larme au coin de son œil. -C’est très réussi. Très amusant. Ne laisse pas ce dessin du petit Basilio t’importuner. A toi l’honneur.

En disant cela, il lui tendit le lance-flamme.

-C’est un prototype créé par mon ami américain Elon Musk. Il est prévu pour le grand public, tu devrais arriver à le faire fonctionner sans problème, si tu y arrives, je pourrais lui confirmer qu’il est d’une utilisation très intuitive ! Il sera commercialisé dans quelques mois.

Orian recula ensuite de quelques pas, en position d’observateur. Il aurait tout le temps de jouer lui-même avec les lance-flammes après.

-Oh et ensuite, tu me diras pourquoi Basilio ! lança-t-il gaiement avant que l’opération « au bûcher » ne débute. -Sperman, filme toi aussi, ça peut servir d’avoir plusieurs angles !

Orian Harker
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Sam 4 Juil - 18:12
Quelque part, il pouvait me rassurer, que je n'étais pas sûre. Après tout, ça restait un lance flamme dans les mains des deux hommes quoi. Et si les professeurs aimaient à les utiliser... Il suffisait qu'un élève les énerve, et pouf, plus d'élève, non ? Enfin, j'espérais qu'il avait raison et que ça ne se passerait pas exactement comme ça.
Je me doutais que j'étais plutôt protégée, vu que...Je n'étais pas stupide. Je savais très bien ce que signifiait mon uniforme et l'appellation de celui ci. Que j'étais riche.
Enfin, que mes parents étaient riches.

Je fus rassurée de savoir que travailler pour lui m'accordait une protection. "Monsieur Harker", comme j'imaginais que je pouvais l'appeler maintenant, était plutôt sympa...
Même si c'était étrange qu'il me parle que j'étais sous sa protection si je travaillais pour lui.
Mais je faisais avec.

Je finis quand même par me poser dans l'herbe, pour dessiner la première chose qui me vint, que je ne supportais pas. Forcément, c'était Basilio Tsumi. Ces derniers temps, je l'avais revu, et il avait été tellement désagréable que...Voilà. Au moins, j'imaginais qu'il avait bel et bien sa place dans cette école. Il avait été tellement cruel !
Je fus contente quand mon dessin prit enfin forme, parce que même si ça n'était qu'un dessin, le voir prendre feu saurait au moins éteindre ma colère.
Je ne m'en prendrais jamais à Basilio. C'était pas mon genre, de frapper les gens parce qu'ils m'ont mal répondu. Mais je pouvais créer un substitut, et me dire qu'il avait un peu mal quand même.
En plus mon dessin était parfait ! Je l'avais vraiment bien représenté, j'avais même pas oublié le rouge de son uniforme, même si je crois que le bas bleu clair était un peu improvisé.

Sauf qu'à peine prit-il forme, qu'il voulu me rouler dessus.
Mais avant ça, j'entendis mon nouveau chef le reconnaître, et je hochais la tête :

- C'est lui ! Il m'énerve....

Mais lui, il semblait rire. Apparemment, il n'avait pas beaucoup d'estime pour Basilio, parce que bon, je comptais quand même le brûler. Et lui ça le faisait marrer. Au moins ça me donna un peu un sourire, et c'était vrai que...Mon dessin était pas parfait non plus, et que ça faisait un peu caricature.
Monsieur Harker arrêtait pas de rire. Je crois que j'avais réussi à lui provoquer un gros fou rire. Mais si d'habitude les gens se moquaient et que c'était pour ça qu'ils riaient, là j'avais l'impression que ça n'était pas le cas.
Je remis une mèche rebelle derrière mon oreille avec un sourire, et laissait les hommes filmer le dessin qui avait pris vie. J'espérais qu'il durerait encore assez de temps pour être brûlé.
C'était comme au carnaval. Quand on brûlait le grand bonhomme pour se moquer.

Finalement, alors que j'évitais le bonhomme dans sa chaise roulante qui voulait m'attaquer, je vis mon nouveau chef approcher avec un lance flamme.
Il me le tendais, et me proposais même de me venger une bonne fois pour toute.

J'hésitais un instant.
Est ce que c'était considéré comme un meurtre, de bruler un dessin qui représentait une personne réelle ? Je n'étais pas sûre.
Mais je pris l'arme et soufflait.

Je reconnus le nom qu'il me donna, et fus surprise qu'il fasse de pareilles armes mais... Mais très bien.

- D'accord.... Merci, pour le compliment.

J'allais donc brûler Basilio.
D'abord, il fallait que je comprenne comment un lance flamme marchait. Mais ce fut presque comme un pistolet, donc c'était facile, même si la chaleur me fit reculer un peu, surprise.
Au moins ce fut efficace, en quelques instants, Basilio le dessin prit feu.
J'eus un petit sourire satisfait.
Ah ! Au moins ça me faisait me dire qu'il ravalait ses paroles minables !

Je l'observais brûler. Je crois qu'il brûla plus rapidement qu'un humain, parce que mes dessins restaient probablement composés de papier quand même. Je l'entendis émettre des râles étranges, et commençais presque à regretter.
Est ce que c'était donc un meurtre ce que j'avais commis ?
Est ce que c'était une très mauvaise idée ?
Mais c'était juste un dessin après tout... Juste un dessin, oui.

Quand ce fut fini, je m'approchais de monsieur Harker pour lui tendre le lance flamme :

- ...Toutes les fois où je l'ai vu, il s'est moqué de moi. Je le déteste.... Mais est ce que c'est considéré comme un meurtre ce que j'ai fait ?

Je me mordais un peu les lèvres, hésitante.
J'espérais pas.
Je n'étais pas une meurtrière....
Puis, je demandais :

- Je dois dessiner autre chose ? J'imagine que vous voulez que je fasse d'autres tests ?
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