Institut Trueman
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"Et il a dit qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat" [PV Aloy]

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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
Orian Harker
Feat : Timothée Chalamet
© Avatar : Saumon Mortel the best & Ally the best aussi & Bavboules
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Je suis aussi : Altea & Alden & Loutron
Pseudo : Le Parrain ou Don Harker
Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

"Et il a dit qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat" [PV Aloy] Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
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Ven 8 Jan - 18:47
ft.
Aloy Elwood
"qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat"

L'Honorable Société occupait une place bien particulière parmi les clubs de l'Institut Trueman. Orian Harker en était le président honorifique et éternel, et l'organisation était, pour le dire simplement, dédiée à sa gloire. Néanmoins, il ne fallait pas voir les choses de manière trop simple et manichéenne : ce n'était pas simplement parce qu'Orian était imbu de lui-même, et qu'il était la personne qu'il aimait le plus au monde, que l'Honorable Société existait. D'ailleurs, on ne pouvait l'accuser de narcissisme : Orian n'y était pour rien si son charisme était tel que parmi les sous-fifres qui travaillait pour lui, l'un d'entre eux avait décidé de fonder ce club, et que, progressivement, bien d'autres membres et fans l'avaient rejoint. L'Honorable Société avait avant tout une utilité pratique: c'était un parfait sas de recrutement pour le (futur) empire criminel d'Orian (ou pour son PROJET confidentiel), et un moyen idéal de gestion des effectifs et objectifs. Tout cela était donc mûrement réfléchi, comme toute chose qu'entreprenait le jeune Harker.

L’atmosphère du club était donc très particulière. Les activités qui s’y tenaient n’étaient que très rarement annoncées de manière officielle, certains membres étaient mis au courant, d’autres non… Même les choses les plus légères comme une soirée dédiée à la dégustation de daïquiri (concoctés par les meilleurs barmen et barmaid de Paris) ou une soirée de jeux de cartes et de paris se doublaient d’une atmosphère plus sombres, de regards tantôt inquiets et tantôt envieux. Ces événements étaient l’occasion de se faire des contacts, d’attirer l’attention des sous-fifres les plus proches d’Orian, pour un jour se rapprocher du Parrain et se voir confier la charge d’un petit boulot. Pour cela, le club était une mise à l’épreuve permanente pour les nouveaux venus. Les nouveaux membres du clubs comptaient autant de fans du Parrain sans potentiel criminel mais qui entretenaient la réputation d’Orian dans l’Institut et à qui l’on pouvait confier des tâches extrêmement mineures, quelques ambitieux et petits malins qui souhaitaient s’auréoler de la gloire du Parrain pour améliorer leur position dans l’école (et peut-être prendre sa place) -autant dire que ceux-là ne faisaient pas long feu, quelques espions, soit des personnes qui détestaient le Parrain et voulaient le faire tomber, et donc s’infiltraient. Il y avait aussi quelques perles rares, des jeunes aux pouvoirs intéressant, à l’esprit fonctionnel et surtout, qui étaient attirés par le crime. Au milieu de tout cette plèbe nageaient les membres confirmés du club, les larbins et les cadors. L’Honorable Société était donc une grande nébuleuse, et rares étaient ceux qui savaient exactement qui tenait quel rôle dans tout cela.

Faire le tri du bon grain et de l’ivraie parmi les candidats prenait malheureusement du temps, et il pouvait se passer plusieurs semaines avant que les éléments prometteurs ne soient approchés. Cette phrase d’observation avait de plus l’avantage de constituer un début de dossier sur chacun d’entre eux, et d’avoir des éléments pour leur faire du chantage en cas de besoin. Après quoi, il était traditionnel que des tâches mineures -et parfois de fausses tâches- ne soient confiées à ce beau monde, avant qu’ils ne gagnent le droit suprême de rencontrer Orian Harker et de le servir plus directement. Aloy Elwood faisait incontestablement parmi de la catégorie « perle rare ». Avec son pouvoir de contrôler les os et la couleur rouge de son uniforme, elle avait des capacités rares et désirables (notamment en ce qui concerne la possibilité d’effrayer les ennemis ou de la paralyser facilement), tout en pouvant passer inaperçue et bénéficier d’un effet de surprise. (Elle n’était, après tout, qu’une riche gamine ayant à peine atteint sa majorité, et si Orian connaissait la dangerosité et le potentiel de ce type de profil, y ayant été plusieurs fois confronté, et en particulier avec Barbara Gward, il savait que d’autres n’auraient pas en tête l’éventualité que la jolie jeune fille puisse être une ennemie redoutable).  Plus précisément, si elle attira l’attention d’Orian aussi vite, c’est non seulement parce qu’il connaissait ses dossiers, mais aussi et surtout parce qu’un de ses habituels sous-fifres garde du corps venait d’être hospitalisé à cause d’une blessure soudaine commise en nettoyant des bouses de dragon (ne cherchez pas, vous n’en avez jamais nettoyé, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est et la difficulté de l’affaire). Un événement regrettable, d’autant plus que le Parrain devait conclure une négociation avec un trafiquant de drogue concurrent (c’est-à-dire faire une OPA sur son trafic) et qu’une personne avec un pouvoir puissant à ses côtés ne serait pas de refus. Le jeune homme savait manier les armes et les pièges… mais il n’avait pas oublié son récent kidnapping par la mafia lettonne et il préférait assurer un peu mieux ses arrières.

Par ailleurs, Aloy et Orian ne se ressemblaient pas du tout. Elle était une anarchiste d’extrême gauche, Orian se fichait de toute orientation politique et était naturellement capitaliste. Elle dénonçait les privilèges des hommes, cisgenres, blancs et hétérosexuels, et Orian n’avait aucune culpabilité et détenir ces privilèges et à en user. Elle était sûrement trop rebelle pour être une alliée permanente et fiable, trop rebelle pour obéir toujours aux ordres. Peut-être était-elle capable de trahir, un jour. Pour l’heure, elle s’était tout de même présenté dans l’Honorable Société, et rien n’indiquait qu’elle soit du côté des espions, bien que l’idée méritait d’être gardée en tête, et qu’il fallait toujours surveiller les nouveaux prometteurs plus strictement que les autres. Avec tout cela, on aurait pu penser que le Parrain mettrait de côté cette Aloy qui ne respirait pas la fiabilité et avec qui l’entente pourrait être difficile. Néanmoins, Orian connaissait bien ce genre de profil anarchiste. Certes, il ne s’attendait à rien et il les trouvait insupportables, mais au bout du compte, ils avaient toujours besoin des criminels traditionnels comme lui, qui menaient le jeu. Les criminels politiques n’existaient pas sans les autres, dans les empereurs du crime. Si jamais Aloy devait un jour rencontrer du succès, il aurait toujours intérêt à en avoir une connaissance. C’était comme cela qu’agissait un bon Parrain, anticipant et planifiant.

Mais qu’avez-vous dit ? De la criminalité à l’Institut ? Tout cela était très boderline, évidemment. C’est parce qu’Orian était le petit neveu chéri de Mila qu’il bénéficiait de la plus totale impunité pour son trafic dans l’école… les élèves qui seraient pris, eux, n’auraient pas tout cette chance, mais bon, que voulez-vous, ces petites âmes faisaient tout cela en leur âme et leur conscience, ils étaient conscients des risques qu’ils prenaient. Orian, lui, avait la certitude que jamais sa chère tante ne le lâcherait. Oh, évidemment, il ne comptait rien faire de spectaculaire avec des élèves, il fallait poser des limites, mais de toute manière, le crime qu’il pratiquait n’avait pas vocation à l’être, spectaculaire. C’était un art sous-terrain, et le silence et l’obscurité étaient les conditions de son développement prospère.

Voilà donc comment Orian envoya des sous-fifres évaluer les intentions d’Aloy (vérifier qu’elle aspirait à la criminalité, était prête à intégrer une affaire, connaissait les bases des attitudes à suivre en cas de problème, était fiable, etc…) et de lui laisser le message qu’elle sera recontactée prochainement. Ce fut chose faite : le Parrain convoqua la rousse sous le parking de l’Institut Trueman en fin de soirée, sans lui donner les détails de l’affaire, évidemment… Il l’attendait au volant de sa Tesla et il jeta un coup d’œil à sa montre. Elle avait intérêt à être ponctuelle.

Orian Harker
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Lun 11 Jan - 10:40
Aloy Elwood avait de grands projets. Elle était une anarchiste, une vraie, elle comptait bien se servir de ses pouvoirs, non pas simplement pour remplir des petits contrats et gagner de l’argent, mais bel et bien pour détruire l’Etat tel qu’il existait aujourd’hui. Elle avait caché son jeu pendant l’entretien à l’Institut, prétendant être surtout une gosse de riche insupportable qui voulait faire sa crise d’adolescence en devant une vilaine pour s’opposer à ses parents héros. Bon, ce n’était pas forcément faux, il fallait l’avouer. Mais, elle en avait pleinement conscience, ses objectifs tenaient plus de la criminalité que de la vilaine. Faire des attentats politiques, voilà ce qui attendait Aloy dans le futur, plus que de vulgaires contrats pour faire peur à des enfants à la sortie de l’école. Elle voulait marquer le monde de ses idéaux anarchistes, elle voulait faire bouger les choses. Pour cela, elle était prête à tout et pour elle, la lutte politique justifiait les moyens employés. Elle n'ignorait rien les capacités offertes par le pouvoir terrifiant qu’elle possédait. Elle s’était faite passer pour une gentille vilaine lors de l’entretien, mais tous ceux qui croisaient sa route le savait, ce pouvoir n’était pas un pouvoir que l’on utilisait uniquement pour faire peur. Elle pouvait tuer, en moins d’une seconde. Elle connaissait parfaitement l’anatomie du corps humain. Elle avait étudié des livres de médecine et s’était même payé le luxe de travailler avec des étudiants en médecine pour vérifier ses connaissances en anatomie. Elle savait exactement quel vertèbre briser pour paralyser une personne à vie, ou même pour qu’elle devienne subitement incapable de respirer seule. Elle était consciente qu’une flexion de la nuque pouvait tuer en moins d’une seconde. En serait-elle capable? C’était une autre histoire.

Mais en attendant de savoir ou son pouvoir la mènerait, elle devait se créer un réseau, connaitre les autres menaces à l’Etat et à la loi. C’était des criminels qui plus tard lui donneraient les moyens d’accomplir ses objectifs. Comment se procurer des bombes autrement qu’en passant par un réseau rodé de criminels par exemple? Ainsi elle le savait, elle devait apprendre à les connaitre. Elle n’avait pas été surprise d’apprendre qu’il existait un réseau criminel au sein même de l’Institut. La ligne entre vilain et criminel était ténue et elle savait très bien qu’elle n’était pas la seule ici qui n’hésiterait pas à la franchir. Alors, après avoir écouté des nombreuses conversations et rumeurs, forcé la main de quelques personnes en rappelant tranquillement la vraie portée ses pouvoirs, elle avait trouvé l’accès à la fameuse Honorable société. Elle détestait l’idée d’honorer une personne, d’avoir un chef au dessus d’elle. Se soumettre à une autorité hiérarchisée ne lui plaisait pas et elle risquait bien un jour de vriller et de les envoyer balader.

Mais Aloy savait aussi que c’était la seule façon de se faire un nom, d’entrer au sein de cette organisation, de progresser lentement dans la hiérarchie jusqu’à ce qu’elle obtienne les contacts et le pouvoir qu’elle désirait. En attendant elle méprisait tout de même les gens pour qui elle devait travailler. Des riches mecs blancs qui exploitaient les autres et surtout les femmes. Ça lui donnait des aigreurs d’estomacs. Mais, encore une fois la fin justifiait les moyens et pour l’heure, elle devait faire un compromis avec ses hauts idéaux et travailler avec ceux qu’elle détestait. Et bon, elle ne les détestait pas tant que ça, puisque l’Etat était au final leur ennemi commun. Toute bonne mafia qui se respectait était au fond un adversaire du pouvoir. Même si de telles organisations devraient aussi être détruites selon ses plans, pour l’instant, elles pouvaient servir son but premier.

Alors elle avait expliqué et fait montre de ses pouvoirs à l’honorable société. Évidemment on lui avait fait comprendre qu’elle serait contactée en temps et en heure. N’importe quel mafieux pouvait comprendre l’intérêt d’un pouvoir au potentiel de violence si important et Orian Harker ne semblait pas être non plus n’importe quel mafieux il était évidemment intelligent de l’avoir recrutée malgré sa dégaine de rousse innocente, en sachant que c’était précisément cela qui faisait sa force. Alors quelque temps après son premier contact, elle n’avait pas été surprise de voir un sous fifre à l’allure autoritaire la prendre à part dans un coin sombre de l’Institut. On lui avait demandé si elle était prête à intégrer une affaire. On lui avait un point sur comment se comporter. Elle était là pour servir Orian, ne pas faire de traits d’esprits, suivre les ordres bref, un briefing habituel. Malgré son mépris suintant par tous ses pores, Aloy avait accepté.

Elle s’était donc présenté au parking, pile à l’heure, tout anarchiste qu’elle était, être à l’heure lui semblait important, elle se devait d’être crédible. Vêtue de noire, ses longs cheveux lâchés, elle avait tout de même une dégaine de jeune fille innocente, ce qui pouvait toujours servir. D’un pas assuré elle se dirigea vers la voiture qu’on lui avait indiqué et monta dedans, à coté d’Orian.

-Bonjour, on m’a convoqué, je pourrais savoir de quoi il s’agit, ce que vous attendez de moi?

Secrètement, elle espérait tout de même qu’on ne lui demanderait pas de prendre part à un trafic d’être humain, en particulier de femmes ou d’enfant. Elle avait tout de même des principes à respecter si elle ne voulait pas se corrompre tout à fait. Et prendre part à l’assujetissement de femmes ou d’enfants lui semblait impossible. C’était là, malgré ses ambitions clairement criminelles qu’elle traçait une ligne. D’allieurs même si des victimes allait sans doute se multiplier sur son passage, elle espérait pouvoir éviter au maximum les femmes et les enfants. Les autres en revanche ne trouvaient guère de grâce à ses yeux, évidemment…Mais elle doutait que quelque chose d’aussi terrible prenait part au sein même de l’Institut, il devait plutôt s’agir d’armes, de contrebande ou bien de drogue, tout du moins, c’était qu’elle espérait, maintenant qu’elle avait mis le doigt dans l’engrenage sans savoir à quoi s’attendre réellement…
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Orian Harker
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"Et il a dit qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat" [PV Aloy] Giphy
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Mer 3 Fév - 12:49
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Aloy Elwood
"qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat"

Orian vit Aloy arriver de loin, depuis la fenêtre de sa voiture. Elle avait exactement l’apparence qu’il attendait : celle d’une jeune fille riche en rébellion contre ses parents et la société, et qui avait décidé de jouer les criminelles amateures. Exactement ce qu’elle était, donc, si on faisait abstraction de son dangereux pouvoir. Les vêtements noirs d’Aloy faisaient écho à tous les clichés sur la tenue des anarchistes et des criminels. Les débutants pensaient toujours que le noir était la couleur du crime, qu’il leur fallait cette tenue pour se fondre dans les ombres et échapper aux poursuites. Certes, si le crime visé était une infiltration, un cambriolage, la discrétion avait son intérêt. Mais pensaient-ils vraiment qu’à chaque fois qu’un mafieux entreprenait une action, qu’à chaque fois qu’il sortait dans la rue, il revêtait des habits de corbeau ? Pensaient-ils que le style ne comptait pas, et que le noir passe-partout était un uniforme obligatoire ? La tenue d’Aloy suggérait un certain zèle à se détacher du commun des mortels, comme un panneau animé hurlant « regardez, je suis des vôtres, je suis une criminelle, prenez moi au sérieux », et cela avait évidemment l’effet inverse. Cette attitude était lue comme celle d’un adolescente rebelle, et le propre des adolescents rebelles est justement d’être constamment moqués. Des dramaqueens, des petits émos ridicule qui ne comprennent rien à rien. Les cheveux détachés d’Aloy accentuaient son jeune âge en encadrant avec douceur son visage, ainsi que sa féminité. Or, dans les milieux mafieux où bien souvent, les hommes faisaient la loi, tous les traits du genre féminins venaient à être dénigrés. Avec un profil pareil, il n’y avait absolument aucune chance que les mafieux qu’ils allaient rencontrer la prenne au sérieux, et c’était parfait.

Orian approuvait intérieurement cette stratégie d’Aloy. Il la pensait suffisamment intelligente pour être consciente de l’image qu’elle renvoyait -et qu’elle renverrait pour un groupe mafieux. Bien sûr, Orian pensait qu’on ne se défaisait jamais entièrement de qui l’on était, et l’apparence d’Aloy révélait nombre de vérités sur elle, mais si elle la cultivait volontairement, elle pouvait en tirer une utilité et brouiller les pistes. Dans tous les cas, sans savoir exactement ce pour quoi elle était convoquée, la rousse semblait néanmoins avoir compris quelle pouvait être son utile et ses points forts dans un réseau tel que celui d’Orian. Elle avait compris comment transformer ces faiblesses en atouts. En ce qui concerne le potentiel criminel, Orian ne se limitait pas aux apparences. Certes, il fallait parfois recruter des personnes physiquement impressionnantes. En termes d’efficacité, tous les pouvoirs du monde, surtout lorsqu’ils étaient fréquemment accompagnés d’effets secondaires tout aussi désagréables que ridicules, ne rivalisaient pas avec la méthode classiques des gros bras qui écrasaient sans états d’âmes leurs points sur les visages. Mais en dehors de ces cas particuliers, l’histoire montrait bien qu’il fallait pouvoir se méfier de tous. Et quant à lui-même, le Harker savait bien qu’il n’impressionnait personne. Certes, il était grand, puisque ses plus hautes bouclettes cuminaient à 1m83, mais il était fin, et s’il avait appris à se battre, il n’était pas musclé et n’en avait pas tellement l’habitude. La force du jeune homme, c’était la célérité de ses neurones, le pouvoir qu’il avait obtenu en tissant son réseau depuis des années, et évidemment, son génie du mal. Lui non plus n’avait pas l’air d’un criminel aguerri… et voilà pourquoi il devait toujours prouver le contraire.

Aloy s’installa sans hésiter dans la Tesla, ce qui était un nouveau point positif aux yeux du Parrain. Si elle avait tergiversé avant de s’approcher dans le véhicule, ou avait pris la parole avec moins d’assurance, avec plus de doutes dans ses yeux, il ne l’aurait pas emmenée avec lui. Lorsqu’il s’agissait de choisir ses collaborateurs, un Parrain devait faire des choix sans appel. La moindre faiblesse était une faute inexcusable, c’était le risque d’un échec à venir, une fois en situation. Et si le Harker n’appréciait pas particulièrement ceux qui posaient des questions à tout va, celles d’Aloy étaient en nombre limitées et légitimes. L’entretien d’embauche implicite de l’Oméga se déroulait donc bien. Et un point positif supplémentaire fût qu’Aloy n’eut pas besoin poser une question pour vérifier l’identité d’Orian. Ne pas le reconnaître aurait été lui faire insulte, puisque la réputation d’Orian suffisamment grande pour que toute personne de l’Institut n’étant pas complètement demeurée connaisse son visage. Le Parrain offrit donc une réponse directe, en s’épargnant les politesses d’usages.

-Bonjour, chère Aloy. J’imagine que tu as compris que si tu es convoquée, c’est parce qu’il est temps de te donner une chance de prouver que tu as ta place dans mon organisation criminelle. Il n’était pas nécessaire de revenir sur l’intérêt d’Aloy à l’intégrer, ce réseau, ça, c’était évident. Orian présentait donc les choses telles qu’elles étaient : il proposait à Aloy de passer un test en conditions réelles, ou en tous cas, un premier test. Une part de mes activités, tu dois le savoir, est le trafic de drogue. Je vais rencontrer un trafiquant rival, un gang mineur mais rentable, et je compte acquérir son réseau. Soit il décide de devenir mon vassal, soit il perd la tête de son trafic et je récupère ses subordonnés et son organisation. Evidemment, comme tu peux t’en douter, cet arrangement n’est pas en sa faveur. Ton rôle dans cette histoire tient de l’intimidation : tu devras utiliser ton pouvoir pour le convaincre de se soumettre ou pour le neutraliser en cas d’action hostile. La rencontre se fera en comité réduit, avec quelques autres de mes collaborateurs. Bien sûr, si tu ne t’en sens pas capable, il est toujours temps de refuser et de retourner faire tes devoirs d’élève supervilaine, je ne manque pas de personnel pour remplir ce rôle.

Raconter tout cela à Aloy n’inquiétait absolument pas Orian, et il ne voyait même pas l’intérêt de la menacer de ne rien répéter de tout cela à quiconque, et de garder le silence sur les événements, si elle acceptait -ce dont Orian ne doutait pas. C’était un accord tacite dans toute relation criminelle, et une rupture de cet accord ne pouvait qu’entraîner de grandes souffrances. Quant aux détails supplémentaires ? Aloy n’en aurait qu’une fois après avoir confirmé sa participation à toute cette affaire…

Orian Harker
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Jeu 11 Fév - 10:20
Quand il déclara qu’elle avait été convoqué pour avoir potentiellement la chance d’intégrer une organisation criminelle, ses yeux brillèrent d’une lueur pleine d’intérêt. Elle hocha la tête, évidement elle avait compris, elle se doutait que le Parrain de l’école ne la convoquait pour une simple discussion dans un voiture. Maintenant, il restait à savoir quelle était sa mission. Elle n’en montrait rien, mais son coeur battait à toute vitesse, dans l’attente pleine d’appréhension et d’envie de savoir ce qu’elle aurait à faire. Il s’expliqua. Donc, il s’agissait d’intégrer un autre gang trafiquant de drogue à leur réseau, dans un marché qui n’était pas forcément à l’avantage du gang en question. Les yeux d’Aloy s’allumèrent avec intérêt quand il évoqua sa mission. De l’intimidation. C’était parfait. Elle s’était donné un look d’amatrice, de jeune fille innocente, ce qu’elle était en quelque sorte. Elle n’avait pas une grande expérience de la drogue. Oh bien sur elle avait fréquenté des dealers pour se procurer du cannabis ou encore de l’extasy pour animer des soirées parisiennes et elle avait même déjà testé de la cocaïne lors d’une énième grande soirée parisienne ou son nom de gamine de riche lui donnait une place. Elle avait aimé ça, mais s’était imposé très vite des limites. La drogue faisait perdre le contrôle, ce qu’elle n’appréciait que modérément. La rousse aimait garder le contrôle de son esprit, c’était une nécessité. Elle avait beau être impulsive et violente, elle ne pouvait pas se permettre d’ajouter à la liste de ses vices la drogue. La drogue abolirait toute les limites qu’elle posait à sa violence, elle donnerait libre court à un pouvoir dangereux. Non définitivement elle ne pouvait pas se permettre de devenir accro, quand bien même elle appréciait la sensation de puissance, d’euphorie que les substances lui accordaient.

Elle devait rester concentrée sur ses ambitions, à la fois en tant que supervilaine et en tant que criminelle anarchiste en apprentissage. Qui disait drogue disait argent et de l’argent, elle en aurait besoin pour accomplir ses plans. Devait elle évoquer la question d’une rémunération? Elle hésitait, peut être que cela viendrait en temps venue, peut être que le simple fait de faire partie de l’organisation, d’avoir du réseau était une forme de rémunération. Elle n’en savait rien et craignait de commettre un impair en demandant. Après tout elle n’accomplissait qu’une tâche subalterne d’intimidation. Quand il avait prononcé ce mot, elle avait eut un sourire entendu. Son pouvoir était absolument terrifiant et elle le savait, quoi de plus angoissant que de sentir soudainement perdre le contrôle de votre corps, vos vos bouger, vos jambes céder sous votre poids, votre mâchoire se bloquer… Elle devait l’admettre, elle aimait ça, asseoir sa supériorité sur un adversaire, l’adrénaline coulait ainsi dans ses veines elle aimait être la plus forte. Prendre le contrôle d’un gang rival était une chose intelligente, stratégique, elle se demandait quelle était l’ampleur du trafic d’Orian, il fallait à tout prix qu’elle réussisse cette mission.

Elle avait déjà des idées de commencer procéder, s’approcher, doucement avec son air de jeune fille innocente, puis bloquer la respiration de l’ennemi, pas assez longtemps pour le tuer, suffisamment pour qu’il comprenne à quel genre de super il avait affaire, qu’il comprenne qu’elle pouvait le tuer sans même le toucher, sans même que l’on puisse la relier à son meurtre, sans même laisser un bleu sur sa peau. Elle répondit au mafieux rapidement et d’une voix déterminée.

-Très bien, c’est dans mes cordes l’intimidation je connais. Ils ne verront rien venir mais mes pouvoirs sont suffisamment puissants pour terrifier qui que ce soit. La mission aura lieu dès ce soir j’imagine.

Son regard était planté dans celui d’Orian, un regard plein de détermination et de fougue, qui soutenait celui d’un mafieux expérimenté, ce n’était pas un regard facile à soutenir, mais Aloy était prête à tout pour intégrer l’organisation et prouver sa valeur au sein de celle ci. Cela serait sans doute un travail de longue haleine, mais elle avait le temps elle était jeune, en pleine formation et elle n’en doutait pas, son séjour à l’école lui laisserait le temps de monter en grade au sein de l’organisation, d’être dans les petits papiers d’Orian et d’avoir accès à son réseau criminel, pour briller à la fois en tant que super vilaine et que criminelle
.
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Orian Harker
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Orian Harker
Orian Harker
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"Et il a dit qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat" [PV Aloy] Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
Haters : 1266
Mar 6 Avr - 10:56
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Aloy Elwood
"qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat"

Orian avait fixé son regard sur celui d’Aloy pendant la présentation directe qu’il lui avait fait de son plan. Le jeune criminel s’était toujours targué de comprendre les gens et leurs désirs, de lire sur leurs visages comme dans un livre ouvert. Il avait un sens du détail dont il était très fier, et qu’il ne manquait pas d’exposer dans le moindre aspect de sa vie : de ses plans minutieusement conçus aux reflets brillants de sa voiture, qu’aucune poussière ne venait entacher. Des erreurs, il en avait commise, mais cela ne l’empêchait pas d’arborer dans ses yeux vert-bleu une confiance en lui inébranlable et de toujours finir par les tourner comme des réussites, des premières étapes, comme faisant étant intégrées au cœur du plan et non comme une déviance. Par exemple, ce jour lors de la colonie de vacances en Lettonie où il avait enjoint Barbara de se joindre à son entreprise et à ses plans de conquêtes du monde sous peine de s’en prendre à son petit Basilio, il n’avait peut-être pas agi parfaitement, il y était peut-être allé un peu fort et il ne pouvait pas dire que la rousse était acquise à sa cause ; certes, mais n’était-ce pas le meilleur moyen d’intriguer la jeune Oméga et de finir, lentement mais sûrement, par lui montrer tout ce qu’il pouvait lui offrir, le boulevard qu’il pouvait ouvrir devant elle ? Ne jamais regretter, ne jamais tergiverser. Un Parrain ne pouvait pas ruminer le passé, attendre passivement ou hésiter. Un Parrain devait prendre des décisions à la seconde – les bonnes, toujours saisir la moindre occasion qui passait. Et si c’était prématuré ? Eh bien ce n’était que la preuve de son caractère de leader, il anticipait les risques et provoquait les conflits avant l’éclatement naturel pour mieux les gagner. Le Harker n’exprimait donc pas le moindre doute lorsqu’il regardait Aloy, il ne lui offrait pas de failles. Peut-être que par le sérieux de son regard et sa posture statique, ses traits et son corps prenaient un peu de gravité, sans pour autant masquer sa jeunesse.

Le petit sourire d’Aloy dès lorsqu’il prononça le mots « intimidation » n’échappa pas à Orian. Un sourire de soulagement parce que la tâche lui paraissait abordable, ou d’excitation parce qu’elle la trouvait plaisante ? Le Parrain ne savait pas exactement, mais tant que ce n’était pas un sourire nerveux -et cela n’en avait pas l’air- cette réaction lui convenait parfaitement. Il eut l’impression de voir la rousse réfléchir en même temps qu’elle l’écoutait, sans doute se projetait-elle déjà dans leur mission et imaginait les tortures qu’elle pourrait infliger. Les phrases aux ton décidé de l’Oméga confirmèrent cette impression. Si Orian était satisfait de la tournure des événements et de l’attitude de la nouvelle recrue, il n’en montrait néanmoins pas grand-chose. Il s’abstint d’hocher la tête pour valider la confiance en soi apportée par Aloy – il ne comptait pas la materner, la rassurer, lui dire des choses comme « je vois ça », « je n’en doute pas ». Son rôle n’était pas de pousser une recrue à se sentir à l’aise, il voulait la voir désireuse de faire ses preuves, concentrée, en tension. Il ne la reprit pas non plus en l’accusant de prétention. Pourquoi faire ? Elle ne se vantait pas, elle ne faisait qu’énoncer des faits. Il était vrai que son pouvoir pouvait être terrifiant, à condition d’avoir suffisamment de jugeote pour savoir l’utiliser, ce qui avait l’air d’être le cas. L’arrogance n’était pas condamnable lorsqu’elle était le miroir de la vérité. Elle avait bien compris ce qui était attendu d’elle.

-Presque, pendant l’après-midi. Reviens à 16h sur ce parking, nous partirons d’ici. Tu rencontreras les autres à ce moment-là. Tu peux prendre du matériel pour te préparer si tu le souhaites, mais pas d’armes à feu. Sois à l’heure.

***

Quelques heures plus tard, Orian était installée à l’arrière non plus d’une Tesla, mais d’une grosse Mercedes classique -et bien polluante, mais évidemment, ce n’était pas le souci du jeune homme. Il ne comptait pas amener sa voiture préférée dans une rencontre d’affaires. Au volant, il y avait l’un de ses hommes de main, un très bon conducteur à l’allure parfaitement anodine, et qui saurait les couvrir en cas de problème. Si l’intérieur de la voiture paraissait parfaitement innocent et normal, avec des détails comme un paquet de masques COVID entre deux sièges -la normalité, il était assez évident que des armes traînaient dans la boîte à gants. A côté, un autre homme à l’allure impressionnante. Orian aimait mettre de la musique dans sa voiture, mais pour l’occasion et l’accueil imminent d’Aloy, elle était encore silencieuse. Lorsque celle-ci vint, Orian l’invita à s’installer à l’arrière, à côté de lui.

-Bonsoir Aloy. Je te présente John, notre chauffeur, et Adam, dit-il en désignant de la tête le passager baraqué, qui se fendirent tout juste d’un regard pour la jeune femme rousse. Ce sont deux hommes expérimentés, qui travaillent avec moi depuis quelques années. Nous irons tous les quatre au point de rendez-vous. Lorsque nous arriverons, nous serions trois à descendre : toi, moi, et Adam. John restera dans la voiture. Je me chargerai de la négociation et des palabres, Adam sera là pour neutraliser les sous-fifres de notre ami qui pourraient se montrer agressif, John nous couvrira depuis le véhicule. Tu auras toute la latitude nécessaire pour ta mission d’intimidation. Ne te laisse pas impressionner, ils seront plus nombreux que nous, et certains seront armés. Ces petits employés ne feront néanmoins rien sans ordre de leur chef, et quelques-uns sont déjà acquis à notre cause. Lorsque tu devras rentrer en scène et faire usage de ton pouvoir, je t’adresserais un signe, n’agis pas avant que je ne t’en aies donné l’ordre. Ensuite, tu auras carte blanche, jusqu’à ce que je te dise d’arrêter. C’est bien compris ? Nous allons partir maintenant, tu poseras tes questions sur le chemin si tu es toujours prête à faire partie de cette équipe.


Orian Harker
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Jeu 6 Mai - 10:08
Le rendez vous était à seize heures donc, Aloy se prépara, revetant une tenue noire discrète et lâchant ses longs cheveux roux pour se donner un aire plus innocente. Une mission d’intimidation, donc, ce n’était pas la premiere fois qu’Aloy se servait de ses pouvoirs pour intimider, notamment les pauvres petits SDF de l’école qui tombaient souvent mystérieusement à genoux sur son passage. Elle monta dans la voiture, affichant toujours l’air confiant qui avait séduit le parrain. Le plan semblait bien rodé, deux hommes pour neutraliser les sous fifres et elle pour intimider le négociateur. Il allait falloir qu’elle se retienne jusqu’au signal donné par le parrain. Les négociateurs arrivèrent dans une grosse voiture de luxe. Ils furent trois à en sortir, tout comme Aloy et sa bande. On la dévisagea avec curiosité, que faisait une jeune fille frêle à l’air innocente dans une négociation comme celle ci. Elle se contenta de leur offrir un petit sourire mystérieux. Son regard se tourna vers le Parrain, en attendant que celui ci commence les négociations et qu’elle puisse sortir le grand jeu. Elle était prête, ses pouvoirs étaient parfaitement opérationnels et reposés. L’atmosphère était tendue, ils savaient manifestement qu’ils n’étaient pas là pour négocier à leur avantage. Elle pouvait presque sentir la tension dans l’air. L’adrénaline coulait dans ses veines, elle aimait ça. Elle aimait faire partie d’un plan criminel, être considérée comme une partie importante de ce plan. C’était ce qu’elle était après tout, quoi de mieux pour faire craquer quelqu’un que de mystérieux pouvoirs briseurs d’os issus d’une jeune fille qui n’avait l’air de rien. Elle se rappelait sa première utilisation à cette fin de ses pouvoirs, quand elle avait brisé les mains de son père rien qu’en tapant dans les siennes, pour lui montrer l’étendue de son pouvoir, pour lui montrer aussi son potentielle de méchante. Même si elle aspirait à devenir plus qu’une méchante mais une véritable criminelle anarchiste. Un jour l’organisation du Parrain ne lui suffirait plus, mais pour l’heure c’etait un excellent apprentissage pour apprendre les rouages du métier de criminel. Il fallait commencer par des basses besognes pour monter jusqu’en haut et c’était bien ce qu’Aloy comptait faire, monter dans les rouages de l’organisation, jusqu’à être dans les petits papiers d’Orian. Puis naturellement elle commencerait à agir seule grâce au réseau constitué dans la mafia, fabriquer des bombes, ce genre de chose que l’on pouvait apprendre dans une organisation criminelle, bloquer des bateaux capitalistes, telles étaient les projets d’Aloy. Mais pour l’heure, tout son être était tendu, concentré sur sa mission dans l’attente d’un signe que le grand jeu commence…
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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
Orian Harker
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Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

"Et il a dit qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat" [PV Aloy] Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
Haters : 1266
Mer 12 Mai - 12:59
ft.
Aloy Elwood
"qu'il reviendrait avec sa signature ou sa cervelle sur le contrat"

Ah, le business, le business… C’était vraiment la passion d’Orian, et si le chantier de banlieue en bord de Seine dans lequel la petite équipe s’était garée n’avait pas vraiment lieu d’être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, sa vue le réjouissait. Le trajet s’était déroulé dans le calme. Chacun des recruté était concentré, prêt à jouer son rôle – et pourquoi auraient-ils débuté une futile discussion au lieu d’apprécier en silence ce moment d’anticipation de l’adrénaline et de la victoire ? Il y avait des moments où même un bavard comme Orian se taisait. De toute manière, qu’il y avait-t-il encore à ajouter ? Le plan du Parrain était limpide. La vitesse se réduisit alors que la route se faisait légèrement plus chaotique, et finalement, ils arrivèrent au point de rendez-vous, attendus comme prévu par le futur vassal ou cadavre d’Orian et six de ses hommes, les bras croisés, et évidemment avec un air peu amène. Si les armes n’étaient pas encore exposés aux yeux des quatre envahisseurs, il n’y avait aucun doute sur leur présence. Deux d’entre eux, les plus expérimentés, avaient déjà été retourné par Orian et son équipe. Quant aux autres ? Deux petits mercenaires… et un cousin du chef de groupe, qui resterait fidèle à son sang.

-Sortez deux minutes après moi, commanda Orian à Aloy et Adam.

Et le jeune homme sortit de la voiture d’un pas presque dansant, en refermant la portière avec une grand insouciance. Il avança vers le groupe avec un sourire amusé de grand gamin dégingandé, les bras légèrement ouverts, comme s’il retrouvait de vieux amis et n’avait qu’une seule envie : leur offrir un hug à l’américaine. Sauf que une fois le hug donné, les bras remonteraient doucement vers le cou de l’autre dealer, et se resserreraient jusqu’à l’asphyxie. Ce câlin version anaconda demeura métaphorique, Orian s’arrêtant à deux mètres de distance du petit groupe, croisant ensuite ses mains dans son dos, et sans se défaire de son petit sourire arrogant.

- Bonne journée.

Un petit ricanement parcouru le groupe des dealers, alors qu’Orian gardait son air de fausse amabilité.

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Tu sais pourquoi je suis là, n’est-ce pas, Dylan ? J’ai décidé de m’étendre, et ton petit trafic m’intéresse. A la fin de la journée, il n’y aura que deux possibilités. Soit tu seras mon subordonné et tu pourras continuer de flatter ton ego de chef de gang et tes activités habituelles, en prenant pour ta rémunération et tes frais une commission de 20% des gains. J’ai tout calculé, ça devrait te suffire grandement. Les 80% restants me seront reversés. Soit tu ne coopères pas, et je prendrai le contrôle de tout ton réseau. Quant à toi, tu serais bien avisé de partir le plus loin possible si tu ne veux pas passer le rester de ta vie en prison. Tu te rappelles de Josiane Thurnère ? Le meurtre d’un magistrate, ça n’incite pas à l’indulgence, tu sais… et j’ai toutes les preuves pour t’y relier. Orian sortit alors de la poche de son manteau une enveloppe en papier kraft, l’ouvrant, et regardant à l’intérieur pour l’effet psychologique. [color] Oui ce n’était pas très propre, ce meurtre… Alors c’est une bonne journée n’est-ce pas ?[/color]

Orian fit alors signe à Aloy et Adam de sortir de la voiture pour s’avancer. Aussitôt, la vue de la jeune fille rousse déclencha un rire gras de la part de Dylan, désormais convaincu de faire face à des pauvres amateurs qui ne se sentaient plus après avoir écoulé trois doses d’herbe – rire qui se communiqua également au reste du groupe.

-Ah… Harker, Harker, mon petit Harker… Tu me fais bien rire, gamin. Dis-moi, elle est bonne, ta petite copine, les cheveux roux et tout, l’odeur du fric, j’aime bien, moi. Vraiment je flippe devant ton gang de petit bourgeois., dit-il en se rapprochant d’Orian, qui ne bougeait pas, son sourire naturel toujours présent.

Le ton rieur de Dylan fût alors remplacé par un air bien plus sérieux, et il sortit brusquement une arme de sa ceinture pour la pointer sur le crâne d’Orian.

- Le truc, mon petit Orian, c’est que ça ne se passe pas comme ça, dans la vraie vie… Mettez-le à genoux, ordonna-t-il à deux de ses hommes, qui vinrent attraper les épaules d’Orian, alors que les autres surveillaient les hommes qui accompagnaient le Parrain. Evidemment, personne ne se souciait d’Aloy… et c’est à ce moment là qu’Orian lui adressa un discret signe de mains.


Orian Harker
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