[Cours][TW Violence] "Défense et Encaissements par V. Pise" [ouvert aux héros et vilains]

Je lance selon les termes proposés !

Le membre 'Lucina Tsumi' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Yeah/No Pile/Face' :

Doucement, mon cul, pensa un adolescent à la fois frère et cousin dans un tel versus. Elles ne l’avaient même pas écouté ! Ou du moins, les deux restaient elles-même et Baz pouvait voir les coups de retenus et diversifiés d’Altéa et les coups beaucoup plus rudes et moins recherchés chez Lucina… L’angoisse chez le Tsumi garçon ne cessa de grandir au fur et à mesure du combat MAIS il se tenait. C’était le cours, il en était ainsi… Mais c’était dur. Très dur. Il semblait continuer à partager la douleur de chaque coups bas des deux teignes jusqu’à se rendre compte que… Il craignait d’avantages les coups à venir de sa jumelle. Et il finit par comprendre pourquoi en se concentrant non pas sur les extrémités tapantes du corps de sa soeur mais plutôt sur son visage. Lucina semblait sortir de ses gonds. Merde. Ça puait. Ce cours n’était pas censé être un règlement de compte, surtout quand ce compte LE concernait et que Lucina s’en était mêlée, s’y plongeant même à 200 %!

« Okay, girls, st... » essaya-t-il d’une voix forte tout en se maintenant mais… Une nouvelle grimace traversa son visage et un sifflement termina sa phrase inachevée. Un coup, deux… « OKAY, STOP ! Lucina ! » clama-t-il cette fois plus fort. Le professeur ? Il s’en fichait ! Et honnêtement, Baz n’en avait rien à faire de lui non plus. Si bien qu’il commença à rouler vers elle mais…

« Hep hep hep l’amerlock. » Un sourire amusé sur ses doux traits de petit con, Kazu, assis par terre, venait de bloquer l’avancée du fauteuil simplement en mettant son pied devant la roue. « Laisse faire ce sanglant combat de femmes, steup. Casse pas tout va. C'est divertissant pour une fois... » Et clairement à son sourire, il avait envie de faire chier et de ne pas lâcher l'affaire... Franchement, Kazuma prenait son pied, c’était si drôle ! Alors que, derrière eux, Neville se rongeait le sang pour Altea et aurait bien voulu que Baz arrive à s’en mêler… Echec. Le bouclé observa mauvaisement le blond au bonnet noir avant de reprendre ses prières pour qu’Altea n’ait rien. C’était le jeu du cours après tout...

La lutte entre les deux Tsumis était acharnée, et coups de pieds, contre, coups de points, esquives, s’enchaînaient sans que l’une ne puisse prendre un avantage décisif sur l’autre, jusqu’au moment où Lucina ne réussit à attraper le mollet d’Altea. Au moment où cela se produisit, Altea comprit immédiatement ce qui allait se passer, et elle tenta tant bien que mal d’amortir sa chute, puisqu’il n’y avait aucune possibilité de l’éviter. Cela ne lui permit pas de se rétablir, et elle fit une proie facile pour les coups de pieds de plus en plus rageur de sa cousine. Outre la douleur sourde qui se répandait dans son ventre -et encore plus vers l’une de ses côtes- l’un des coups atteignit même son menton, ouvrant la lèvre de la brune. La situation était délicate pour l’Oméga, et elle savait qu’elle ne pouvait pas laisser Lucina poursuivre encore longtemps. Il était cependant absolument hors de question pour elle d’abandonner. Jamais contre Lucina, et même si cela devait la mener à des blessures plus importantes. La colère qu’elle apercevait sur le visage de la plus jeune était une donnée superflue ; Altea avait pleine conscience de l’enjeu implicite de tout ce combat. Si elle abandonnait contre Lucina, ce serait comme avouer sa culpabilité dans leurs différends, comme s’humilier devant sa cousine. Et ça, c’était hors de question pour Altea. Elle ne lui devait rien, à Lucina, et elle en avait marre de subir la culpabilité de sa cousine autant que de la sienne.

Petit à petit, même si elle subissait les coups de Lucina et qu’elle était au sol, Altea réussissait à ajuster sa position et à rétablir sa garde autour de ses points vitaux pour encaisser les coups avec moins de douleur, limiter les dégâts. Après tout, cela aussi, faisait partie de l’entraînement. Elle entendit à peine Basilio crier, avec un temps de retard, elle réalisa qu’il prenait en quelque sorte… sa défense, face à sa jumelle ? Elle ne l’aurait pas parié. Ça devait être un bien douloureux spectacle pour Baz… Peut-être que c’était l’effet conjoint de ce rétablissement de sa garde, de l’intervention de Basilio et des coups de Lucina qui se faisaient plus précipités et moins efficaces, qui permit ce qui suivi. Altea réussit à parer complètement l’un des coups de Lucina, et elle bloqua très fermement son pied entre ses mains, puis entre l’un de ses bras, ne lâchant pas même sous la défense de la plus jeune. La position l’autorisa à frapper de son poing libéré les articulation de la cheville et le tibia de sa cadette, qui étaient les cibles les plus proches plusieurs fois, jusqu’à ce que Lucina perde à son tour l’équilibre.

C’était l’ouverture idéale, et Altea manœuvra pour tourner la situation à son avantage, profitant de ce combat au sol pour emprunter au jiu-jitsu brésilien une clé de bras articulaire, non sans lâcher une grimace et serrer les dents à cause de la douleur dans les côtes que cela lui causa. Elle bloqua avec ses jambes le coup et le torse de Lucina, et attrapa bras droit pour le placer en hyperextension, infligeant une torsion douloureuse…

-Laisse-tomber ce combat si tu veux pas finir avec un bras cassé Lucina lâcha Altea, le souffle court et à voix basse, avec un ton très froid, en accentuant encore la pression sur l’articulation.

Mais était-ce réellement une bonne idée de menacer d’utiliser une telle technique, sans avoir l’intention d’aller jusqu’au bout ? Altea jouait sur le bluff… et sur la douleur actuelle de la torsion… mais ne pourrait pas se résoudre à briser le membre de sa cousine… en particulier sous le regard de son jumeau.

Post pour le rand

Nombre aléatoire (1,20) :

20

Ce serait si facile, de briser le bras de Lucina. Elle ne risquait pas de s’échapper et d’être en position de contre-attaquer. L’adolescente était complètement à la merci d’Altea… mais visiblement, elle avait décidé qu’elle la haïssait au point de n’en avoir rien à faire de se payer des semaines de rééducation et une blessure grave pour un stupide entraînement. Lucina était une emmerdeuse arrogante jusqu’aux os, ce n’était pas si étonnant. (Même si, leurs positions inversées, Altea se doutait qu’elle ferait exactement la même chose que la plus jeune… en revanche, elle était sûre que Lucina n’aurait pas autant d’états d’âmes lorsqu’il s’agirait d’aller jusqu’au bout de cette clé de bras). Eh bien pourquoi ne pas la laisser assumer les conséquences, après tout ? Elle aurait eu ce qu’elle voulait, que la fille d’Antonella cesse de la considérer comme sa cousine, et au moins, elle aurait une vraie raison de la détester cette fois. Vraiment, Altea en était à se dire que ce n’était pas immérité.

La Tsumi accentua la torsion, degré par degré, augmentant ainsi les souffrances de Lucina. Toujours pas décidée à abandonner, hein ? constata Altea, comme sur le ton d’un « tant pis pour toi », en utilisant par réflexe le dialecte Tsumi. Altea poussa la tension jusqu’à la limite du possible sans briser le membre. L’équilibre ne tenait que sur un fil, et même un mouvement de Lucina pourrait conduire à la fracture. Alors oui, ce serait si facile de briser le bras de Lucina… et en même temps briser encore une fois les liens qui l’unissait à cette branche-ci de la famille, Basilio (si ce n’était pas déjà fait), Adrian… et de porter une nouvelle fois la culpabilité d’avoir blessé quelqu’un de son sang – à ceci près que cette fois, sa responsabilité serait directe, réelle, et choisie. Lucina et son orgueil ne méritaient pas qu’Altea fasse tout cela, réalisa-t-elle.

-Va te faire foutre, Lucina, t’es vraiment juste une petite conne.

Cette fois, ce ne fût donc pas par pitié pour la petite cousine avec qui elle avait partagé beaucoup de moment complice et envers qui elle avait agi pour une grande sœur, ni par bon cœur, qu’Altea lâcha soudainement sa prise. C’était seulement par égard pour le reste de sa famille et pour elle-même. Elle laissa à Lucina, qui n'attendait que ça, la possibilité de se dégager. Elle imprima juste un mouvement se le côté, espérant la faire rouler sur le côté pour lui laisser moins de marge de manoeuvre.

Altea s'attendit à une attaque immédiate de sa cousine mais... cela ne fut pas le cas, peut-être parce qu'elle devait se remettre de sa douleur. Alors Altea en profita pour se relever (non sans douleur, tiraillée par les coups données dans son ventre et dans ses côtes) et s’éloigner d’elle. Elle ressortait bien affaiblie de leurs altercations sans temps mort, avec toutes les frappes qu’elle avait encaissé, et elle sentait bien qu’elle ne pourrait pas continuer le combat encore très longtemps, ou en tous cas plus avec la même efficacité… surtout avec cette épuisante charge émotionnelle. Le souffle court, elle observa Lucina, qui ne devait pas être dans une bien meilleure forme… Comment mettre fin à cette lutte, maintenant que l’évanouissement de l’une des deux n’était plus que la seule issue possible ?

Spoiler:

Il était temps d’en finir ? Altea était bien d’accord ? Dommage que ses côtes, elles, ne le soient pas, lui provoquant des douleurs à chaque mouvement. Les deux Tsumis s’observèrent encore un instant, échevelées, puis Altea tourna brièvement son regard vers Basilio. Elle était lasse et n’avait plus vraiment l’envie de combattre Lucina – elle avait plutôt l’envie de s’en aller et de la laisser planter là… - mais elle avait encore moins envie de perdre ou de lui laisser la moindre occasion d’interpréter son départ comme une reconnaissance de culpabilité quelconque. Les yeux bleus d’Altea quittèrent alors Basilio pour se tourner de nouveau vers son adversaire, qui fonça aussitôt sur elle, toujours pleine d’une rage déterminée. La fatigue d’Altea ne lui permit pas d’éviter le premier coup que Lucina lui lança, au sternum. Son souffle fût coupé net, et une douleur intense se propagea dans son torse déjà endolori. Cette désorientation laissa la voie libre pour que la mytho achève de la déséquilibrer et… une lueur de surprise traversa les yeux d’Altea lorsqu’elle sentit les mains de sa cousine se poser sur sa trachée. Une tentative d’étranglement ? Sérieusement ? Peut-être avec naïveté, Altea n’aurait pas pensé que Lucina s’en prendrait à elle à ce point… ce qui lui laissa l’occasion de regretter de ne pas lui aura brisé son foutu bras comme elle le méritait.

Son bras. Altea sentait un certain sentiment de panique l’envahir alors que l’air commençait à se raréfier en même temps que la douleur l’envahissait, quand ses yeux se fixèrent justement sur ce membre malmené. En basculant un peu son poids et en bougeant, Altea réussit à dégager suffisamment un de ses propres bras, et frappa très sèchement l’articulation du coude, réveillant la douleur de la prise précédente et forçant Lucina à lâcher prise. Altea profita alors de ce déséquilibre pour frapper de nouveau Lucina du poing, au niveau du centre, pour la faire basculer et desserrer la deuxième partie de l’étau autour de la gorge.

Par réflexe, Altea prit une grande respiration sentant sa gorge la brûler. La prise de Lucina ne l’avait pas laissée indemne : elle sentait le manque d’oxygène et avait une sensation de vertige. La montée d’adrénaline prit cependant le dessus. La plus âgée savait bien que Lucina pouvait revenir à la charge à tout instant. Elle devait mettre fin au combat, maintenant. La sensation de danger pendant l’étranglement avait activité d’instinct son pouvoir de télépathie. Elle pressentit les actions et déplacements de Lucina, même si elle n’était pas tout à fait dans son champ de vision. Altea se fia intuitivement à cette impression télépathie pour se déplacer et… se retrouva en parfaite position, repérant tout de suite une faiblesse. Sans hésiter, elle frappa très rapidement la carotide de Lucina : un coup efficace, aux conséquences directes et imparables, avec cet afflux de sang qui allait immédiatement provoquer l’inconscience – une attaque dont Altea pouvait contrôler les conséquences avec son premier pouvoir pour s’assurer qu’elle ne laisse pas de séquelles… Elle eut alors l'impression de vaguement entendre deux syllabes de Lucina qui la laissèrent perplexe, "solé", ou peut-être n'était-ce qu'un bruit sans signification...

L’Oméga accompagna la chute de Lucina au sol, puis elle lâcha un « Terminé » qui ne faisait qu’énoncer l’évidence au professeur Pise, et elle quitta le cercle du combat sans regarder Lucina inconsciente. « Je suis désolée que t’aies dû assister à cela » dit Altea à Basilio en passant à côté de lui, et elle continua son chemin jusqu’à une chaise à proximité des présences agréables de Neville et Adèle, épuisée.

-Très sympa, ce cours ironisa-t-elle avec un rire bref et très tendu, essayant de garder le contrôle d’elle-même.

Basilio sentait son sang bouillonner en lui, tout comme son envie d’exploser ces deux fucking têtes blondes se croyant tout permis. Surtout celui qui avait freiné son fauteuil avec son pied, qui le défiait du regard avec un sourire carnassier. Quoi que, la hargne de Baz bascula rapidement sur l’autre connard et sa punchline. Arg. Mauvaise idée pour le dauphin que de toucher à ces deux points sensibles. Alors que les deux confrères verts se firent un high five de bro trop drolilol, ce furent leurs têtes, bientôt, qui se rencontrèrent à l'aide d'une télékynesie empruntée par Basilio pour la journée. Quel magnifique bruit de boites craniennes vides, tiens.

“Parle encore une fois comme ça de ma soeur et ça sera toi qui rejoindra le club.” menaça Basilio tandis que Kazuma se retenait de chouiner et de sauter à la gorge de ce connard de gosse. Sa main portée à sa bouche sous la douleur de la rencontre entre ses lèvres et la tête de Delphino (BRRRR, il ne savait même pas la partie qu’il avait touché de son visage et ne préférait pas savoir… BCZ NO HOMO), l’ainé des colocs releva bientôt ses doigts. Hm il s’était ouvert la lèvre, le petit bâtard.

“J'te fais la peau à la fin du cours.” menaça Kazuma à voix basse.
“Je t’attends la bouche de mérou.” Déjà que ses lèvres étaient difformes de base, le coup n’avait rien arrangé et ça plu à Baz qui tenta de voir où en était les filles maintenant, perdant son attention sur les deux débilos de fond de classe. Et… Comment ça, “temps d’en finir” ?! Les yeux de Baz dévisagèrent le professeur avant de sentir du mouvement dans sa vision périphérique et sitôt tournée... Lucina était en train d'étrangler leur cousine!

Et... Et...

Le cerveau de Basilio se déconnecta, n'arrivant ni à s'apercevoir des regards des filles à s'en encontre ni à entendre quoi que ce soit comme parole. Ses yeux figés sur Lucina, il fallut plusieurs secondes au garçon pour sortir de sa léthargie face à la fin de combat.


Neville, resté silencieux mais mort de peur face à la violence du combat, accueillit Altea avec un regard à la fois rassuré et désolé pour elle. Passant une main amicale sur son épaule, il n'ajouta rien et finit par se lever après avoir vu que la jeune mytho restait toujours au sol, immobile sans que qui-que-ce soit ne bouge d'un iotat. Le plan du bouclé ? L'emmener à l'infirmerie et revenir. Mais non seulement son combat venait là, tout de suite... Mais en plus, alors qu'il venait de récupérer la Tsumi dans ses bras, Basilio Tsumi venait de se reveiller et attrapa la manche du fapfap après avoir rouler jusqu'à lui. Message reçu. L'ainé du duo déposa la jumelle du héros sur ses jambes et installa doucement sa tête contre l'épaule de son frère, avant de les voir disparaitre tous les deux. Bon.

On se reprend Neville ! IL ETAIT UN VILAIN OU PAS ? ... Bof, pas vraiment là mais... Espérant que son aide ne soit pas perçue comme de la faiblesse de la part du professeur, Neville enleva sa veste de jaune, la déposa sur une chaise puis attendit l'arrivée d'Adèle avec une moue.

"On arrête avant que l'un de nous tombe dans les pommes, hein...?" demanda-t-il à son amie, inquiet et à voix basse.

Un cours où le but était de se taper dessus ? Bien évidemment que la pas si jeune Adèle Magret allait y participer ! Non seulement cela lui permettrait de satisfaire l’un de ses penchants plutôt… particulier, mais il s’agissait aussi là d’un cours où elle pourrait faire partie des meilleures. En effet, le véritable objectif de ce cours était d’apprendre à encaisser les coups. Et, à vrai dire, à force d’aller de Fight Club en Fight Club tout au long de sa vie, la FDP était devenue une experte en la matière… C’est donc tout naturellement confiante qu’elle rejoignit la salle où le professeur Pise allait enseigner, un énorme sourire sur ses lèvres, puis s’installa tranquillement en attendant le début des hostilités. Elle remarqua d’ailleurs quelques têtes connues, et ne put donc s’empêcher d’aller saluer Kazuma et Neville, avant d’adresser un petit clin d’oeil empli de sous-entendus à ce cher Basilio. Puis, en élève sérieuse qu’elle était pas, la Laressingloise observa le premier combat sans dire un mot…

Dans un premier temps, Adèle fut une spectatrice impliquée, encourageant l’une ou l’autre des deux jeunes filles à améliorer ses coups, mais, petit à petit, elle comprit qu’une véritable haine animaient les cousines. Or, rien de bon ne pouvait sortir de la haine. La Magret fut donc plutôt soulagée lorsqu’il fut temps de mettre fin à leur affrontement… Mieux, même, elle fut compatissante et alla poser une main sur l’épaule de Basilio pour lui assurer que tout allait bien se passer. Elle l’espérait, en tout cas… Mais ce qu’elle espérait, aussi, c’est que son propre combat ne se passe pas de la même façon. Elle aimait souffrir, certes, mais elle préférait s’amuser que combattre par pure haine. Et, en cela, la FDP était donc soulagée de devoir affronter Neville, son ami, celui qui ne devait pas détester beaucoup de monde… C’est donc avec un énorme sourire aux lèvres qu’elle le rejoignit, avant d’offrir une réponse digne d’elle à sa question :

« T’en fait pas va, nous on est ici pour s’amuser… et prouver à monsieur Pise qu’on est capable d’encaisser ! Tant que ce contrat est rempli, tout va bien ! »

Sur ces mots, Adèle se mit à sautiller sur place, les poings en avant, et attendit que le Leblanc ne l’attaque en premier. Elle aurait pu le pousser à se défendre en lui portant les premiers coups, mais elle voulait voir s’il était capable de s’en prendre à l’une de ses amies pour satisfaire un professeur. Et quoi de mieux, pour cela, que de le laisser attaquer d’abord ?

Pendant que Neville affichait un air inquiet et minable, Adèle, elle, arborait un immense sourire en arrivant ! Et franchement, s’il ne se doutait pas du kink masochiste de son amie, il aurait eu peur pour son cul en imaginant que le sadisme faisait aussi désormais partie de ses délires. Mais non, visiblement… Elle voyait juste ça comme de l’amusement (ou une source de douleurs proche? Noooon, Neville ne voulait pas lui faire mal ! Surtout si ça allait lui offrir du plaisir et… ARG). Et semblait essayer de rassurer son ami à boucles.

« Ouais, encaisser, ça, je sais faire... Allons-y... » dit-il alors qu’il prit un appui correct sur ses jambes, pliant légèrement les genoux et serrant ses poings devant son torse… Bon. Manquait plus qu’Adèle l’attaque. Et… Qu’elle l’attaque. Juste. Ou que Neville ne l’attaque. Mais visiblement, dans l’esprit d’aucun, ça ne semblait être le plan. Chacun semblait attendre que l’autre commence. Mais… ça n’arrivait pas. Et merde.

« … J’veux pas te frapper Adèle… » chouina-t-il à voix basse, se sentant ridicule. Pourquoi n’avait-il pas séché ce cours comme la plupart des FAPFAP avait fait.. ?


« D’LA FIGHT, ALLEZ BOUCLETTE ! BOUGE TON CUUUL! »

Visiblement, l’égo de Kazuma s’était remis de sa petite altercation avec le visage (brrr) de Delphino et le sien, suçottant sa propre lèvre pour arrêter la petite coupure.

« ALLEZ LA FDP, TABASSE-LEEE CE PETIT RICHE ! » renchérissait-il avec un bonus richophobie. Tous des cons les pétés de thunes ! Sauf les Chevalier ! Enfin, en ne comptant pas Pascal dedans ! Mais voilà. Posant ses mains derrière lui pour se soutenir, il soupira.

« Hâte qu’on aille donner du véritable spectacle à ces ploucs… ils n'auront même pas besoin de payer un ticket à Marineland pour voir un dauphin se faire maltraiter, héhé. » ajouta Kazuma à Delphino dans un soupir, se pensant réellement plus fort que son colocataire.