Diarmaid - "J'ai l'art et la manière de faire chier et de plaire."

Pourquoi t’insistes à ce point sur l’alcoolisme ? C’est un truc qu’on te sort souvent ? Enfin, j’en sais rien pour les autres mais pour ma part, c’est vrai. Ma mère était alcoolique – avec un pouvoir de fermentation au toucher, je te laisse imaginer les combos que ça pouvait donner. Et maladivement romantique fleur bleue. Elle a toujours espéré trouver le grand amour et elle pensait l’avoir avec mon père mais il s’est barré avant même que je naisse. Pourtant, ça l’a pas empêché de continuer d’y croire. C’est pour ça qu’elle m’a donné ce prénom, d’ailleurs. Diarmaid, ça vient de l’histoire romantique légendaire de Diarmaid et Grainne, c’est assez connu dans mon pays. Je sais pas, elle espérait peut-être que ça fasse revenir mon père. Puis, elle a dû réaliser que ça servait à rien et s’est replongée dans l’alcool. Du coup, on peut dire que j’ai jamais vraiment eu de parents. Je me suis élevé tout seul, en quelques sortes. Je dis pas ça pour me faire plaindre, c’est seulement un fait. J’ai fait mes armes dans les rues de Waterford, allant à l’école quand je le pouvais.

A l’école, j’étais pas le haut du panier. J’étais même dans les derniers de la classe. Et il m’arrivait de sécher. Beaucoup. Qui pouvait me le reprocher ? Mon père parti chercher des cigarettes avant même ma naissance ? Ma mère qui a finalement décrété depuis longtemps qu’une bouteille de Teeling valait forcément davantage que son propre fils ? Alors oui, je faisais selon mon bon vouloir. Je m’en suis accommodé, quitte à passer très régulièrement pour un con. Faut dire que c’était sans doute justifié. Je crois que beaucoup de principes scolaires m’échappaient. Je voyais pas l’intérêt de tout un tas de trucs alors je cherchais même pas à faire des efforts. En bref ? Ma scolarité a été aussi chaotique que ma vie, aucun intérêt à revenir là-dessus. Mais peut-être que c’était parce que j’ai jamais réussi à trouver mon compte ? Ce qui me correspondait, je veux dire. On verra bien ce que ça donne ici. C’est aussi durant ces années que j’ai décidé qu’il me fallait un style particulier, une marque de fabrique. Quelque chose qui me permet de me démarquer et qui me fait rester dans l’esprit des gens, tu vois ? Et je l’ai eue, cette illumination. Grâce à ces merveilleuses créatures que sont les aigles. J’ai découvert les crêtes et j’ai commencé à m’en faire, des iroquoises. Comme celle que j’ai là, maintenant. C’est classe et intimidant.

Comment ça, t’en as rien à foutre ? Je t’ouvre mon cœur, je te raconte ma vie et tu me sors ça. Tu veux que j’enchaîne ? Très bien… Bon après, y a rien de plus à ajouter. A part peut-être mon arrivée en France et ce qui m’a poussé à venir dans ce pays. En fait, c’était pas du tout dans mes intentions au départ – enfin pour être honnête, j’avais aucun plan de prévu mais passons. J’ai juste fini par découvrir la vérité. Je faisais je ne sais plus quoi au grenier de chez ma mère et puis, je suis tombé sur une boîte scellée. J’avoue ne pas avoir cherché la clé ou un moyen propre de l’ouvrir, je l’ai simplement explosée sur le sol. Dedans, y avait des photos de ma mère avec un type que je connaissais pas. Je me suis dit que c’était peut-être mon père. Ma mère avait toujours refusé de me donner des détails sur lui alors j’ai supposé. Et puis, j’ai décidé que je voulais des réponses concrètes. J’ai mené mes recherches dans le dos de ma mère. C’est là que j’ai fini par apprendre qu’il était français – enfin breton, je sais pas ce qu’il peut bien préférer – et qu’il était le roi de la galette. Et surtout, surtout, qu’il avait d’autres enfants qui, eux, ont été reconnus par papounet. Bon, je suis pas jaloux, je me doute que c’est pas de leur faute. Mais ça m’a rendu curieux et ça m’a donné envie de savoir ce que j’avais possiblement raté. J’ai dit à ma mère que je partais et j’ai organisé mon voyage pour Paris. Et me voilà parmi vous depuis quelques mois. Évidemment au début, ça été compliqué. Il a fallu que je trouve un travail pour avoir un toit tout en apprenant à parler le français. Je comptais être d’abord certain de tout maîtriser avant de rencontrer ma famille. Sauf que j’ai appris qu’ils étaient là, à étudier à l’institut Trueman dans la même ville sans que je le sache. Et me voilà devant vous aujourd’hui. J’ai gardé mon job – je l’adore, je suis conseiller vente dans une animalerie, AU SERVICE DES OISEAUX ! – pour payer vos frais, j’ai rendu mon appartement aussi parce que concilier les deux était impossible.

« Ah ouais, mon pouvoir, il est trop cool ! Je peux me transformer en aigle. De toutes sortes : des gros, des petits, des colorés… Le point commun de toutes mes métamorphoses, c’est que je suis beau et majestueux. Par contre, je peux pas dépasser la taille maximale, ni faire moins que la minimale. Après, je peux faire tous les trucs d’un aigle : voler, utiliser mes serres et mon bec pour attaquer… J’imagine que tu veux voir ça par toi-même ? », je vois à son hochement de la tête qu’il n’attend que d’être ébahi par les apparences que je suis capable de prendre. Alors je me concentre et je visualise ce que je veux devenir. Rapidement, j’imagine un aigle pas trop gros et de couleur verte. Je ferme les yeux et quand je les rouvre, je suis en train de battre des ailes fièrement alors que j’étais assis sur la chaise en face du bureau quelques secondes plus tôt. Je me mets à voler dans la pièce et devant les yeux du recruteur, histoire de lui montrer ma maîtrise de ces formes et mon agilité. J’étire ma démonstration pendant encore plusieurs secondes avant de me poser sur la chaise, reprenant mon apparence humaine en une seconde. Sourire aux lèvres, je fixe le recruteur en attente de sa réaction. « Alors ? Pas mal, hein ? », il semble hésiter et je me demande bien pourquoi. Surtout que je lui ai servi une de mes meilleures prestations. « C’était une perruche, ça. Pas un aigle. Vous êtes capable de prendre l’apparence d’une perruche en changeant sa couleur et en variant sa taille sans dépasser les limites de l’espèce dans un sens comme dans l’autre. », et ? C’est bien ce que je lui ai dit. « C’est la même chose, je vous dis ! », on parle de « perruche » mais finalement, c’est juste la même chose qu’un aigle. Je comprends pas pourquoi les gens veulent absolument faire des distinctions. « D’accord… Donc dans le registre des conséquences à la con, il semble que vous soyiez incapable de faire la différence entre les oiseaux. Pour vous, ce sont des aigles. Admettons… C’est tout ? Ou peut-être que vous avez quelque chose de plus intéressant à me proposer ? », sérieux ? C’est tout ce que ça lui fait ? J’en ai tatané pour moins que ça. Mais bon, je me retiens parce qu’il paraît que dans un entretien, il vaut mieux éviter de faire la tête au carré à la personne qui a la possibilité de vous refuser ou de vous accepter. Alors, je prends mon mal en patience et j’hoche la tête. « Franchement, j’aurais préféré ne pas avoir à en parler mais j’ai l’impression que tu me laisses pas vraiment le choix. », je me tais, ayant encore l’infime espoir qu’il me dise que c’est bon et qu’on peut passer à la suite. Mais devant son silence et son regard insistant, je me dis que c’est peine perdue et je soupire avant de reprendre. « J’héberge l’esprit d’un leprechaun. Des créatures qui viennent de mon pays natal. Je m’entends pas avec lui alors d’habitude, j’évite de l’évoquer. », je me tais, espérant qu’on puisse passer à autre chose… « Montrez-moi, je veux lui parler. », je pousse un très long soupir. Évidemment, c’était prévisible mais je suis obligé si je veux poursuivre. Je lui laisse que très rarement la place de manière volontaire mais cette fois, je vais pas y couper. Alors je relâche mon esprit, laissant toutes les barrières tomber. Soudain, mon apparence change.

Je suis un homme adulte, roux, un mètre quatre-vingt onze, l’air malicieux de celui à qui on ne la fait pas. Je lève les bras au ciel dans un long étirement salvateur. Y a pas à dire, ça fait du bien de sortir un peu. « Vous êtes le leprechaun ? », ah oui, c’est vrai, y a ce fameux entretien à régler. C’est loin d’être l’idéal mais si ça me permet d’avoir un peu le contrôle, je peux bien jouer le jeu. « Lui-même ! Je m’appelle Finn. », il hoche la tête et je souris. Parler de ce que je suis, ça fait partie de mes activités donc c’est avec un grand plaisir que je m’en vais répondre à ses attentes. « Comme vous le savez, je suis un leprechaun et je viens d’Irlande. Les autres ont tendance à me mettre dans la même catégorie que les korrigans ou les farfadets mais je vous déconseille fortement de me comparer à eux ! Nous n’avons pas les mêmes possibilités et en plus de ça, ils viennent de Bretagne et d’Écosse. Même culture de base, évolutions différentes. », attention, je les adore mes cousins mais je refuse d’être assimilé à eux. C’est un point auquel je tiens beaucoup. « Je vous imaginais plus petit et plus… Vert. », bah tiens, la valse des clichés. Il fallait que je m’y attende, à celle-là. « Non ça, c’est pour le folklore. Vous voyez bien que je suis bien plus grand et je ne porte pas de chemise verte et encore moins de chapeau ridicule. Par contre, je suis roux, ça c’est une réalité. », j’hausse les épaules. Depuis le temps que j’existe, je me suis fait à l’idée pour mes cheveux et ça me va très bien ! « J’aime aussi boire et à l’origine, je suis cordonnier – une activité à laquelle j’aime encore me prêter quand je le peux. J’aime l’or aussi. Vous savez, comme la plupart de mes semblables, j’ai un trésor caché dans un chaudron. », pendant que je parle de mes biens les plus précieux, je sors une pièce irlandaise de ma poche que j’agite devant le nez du recruteur en la faisant passer entre les doigts de ma main. « Cette pièce est la preuve de son existence. Je la garde toujours avec moi comme un porte-bonheur. Notre or est généralement bien caché même si les légendes révèlent qu’ils sont trouvables aux pieds des arc-en-ciel. Ces foutus phénomènes ont tendance à s’accrocher à nos chaudrons. Cela dit, bonne chance pour trouver la fin d’un arc-en-ciel, je vous assure que c’est pas une sinécure. », je ricane en m’affalant sur la chaise. Personne n’a jamais réussi à trouver nos trésors sans notre aide et ce n’est pas pour rien. « On raconte que quand on réussit à vous capturer, on peut vous faire réaliser trois vœux, à condition de vous libérer ensuite. », ah, encore cette vieille rengaine. Une fois de plus, je me dois de rétablir la vérité. « On ne réalise pas les vœux. En revanche, quand on nous capture, on peut toujours essayer de nous faire dire où on dissimule notre trésor. Ou alors, on peut se servir de nous comme d’un distributeur de chance, ça, c’est vrai. Dans tous les cas cependant, on réclame notre libération ensuite. Mais si c’était simple, ça se saurait ! Nous sommes très rapides. Nous attraper, ça se mérite et surtout, mieux vaut avoir toujours un œil ouvert sur nous car il suffit d’un simple clignement de votre part pour qu’on disparaisse pour toujours. », je souris, fier de mon effet quand j’annonce ces conditions. Et puis, je me rends compte qu’il a l’air d’attendre quelque chose, comme s’il savait que je n’avais peut-être pas tout dit. Je pousse un soupir et je reprends. « Bien sûr, y a des revers… Vous l’aurez compris, je suis un être à part entière, avec ma personnalité propre. Or, cette dernière ne matche pas avec celle de mon hôte. On ne s’entend pas. Je suis arrivé dans son corps par un regrettable accident et je ne suis pas en mesure d’en changer. J’imagine qu’il ne vous en a pas parlé, je peux comprendre… En fait pour faire simple, il se battait avec un autre type et c’est lui que je visais. Le truc, c’est qu’à l’instant où je me suis élancé en pensant avoir trouvé le bon moment, il s’est retrouvé en travers de ma route et je n’ai pas pu m’arrêter à temps. Ce qui fait que je suis là aujourd’hui. », je le vois lever les yeux au ciel et sur ce coup-là, je ne peux pas le blâmer : c’est ridicule. « Depuis, je sens qu’il fait ce qu’il peut pour m’empêcher de prendre le dessus et d’apparaître trop longtemps. Il ne se débrouille pas trop mal mais ça doit lui demander un sacré mental, toujours en alerte. Du coup, quand je sens qu’il a une faiblesse (un coup de fatigue, des pensées qui partent ailleurs…), j’en profite pour prendre l’air et en plus, ça l’emmerde donc c’est tout benef. », ou quand c’est gratuit comme aujourd’hui, je prends aussi mais je sens que ça ne va pas durer. « Très bien, j’ai encore quelques questions à poser au garçon, pouvez-vous échanger de nouveau que je puisse finir cet entretien déjà long ? », j’en étais sûr… Mais ça semble inévitable alors j’hausse les épaules et laisse mon hôte reprendre les commandes.

Note de la joueuse pour les transformations en perruche:

→ Qu'est-ce qui te motive à rentrer à l'Institut Trueman ? : Alors de base, j’ai appris que j’avais une famille nombreuse qui étudie ici. Donc d’abord, c’est la curiosité de rencontrer ceux qui ont eu un père dans leur vie. Voir si j’ai raté quelque chose ou si finalement, c’est pas plus mal d’avoir grandi comme je l’ai fait. C’est-à-dire seul. Et puis après, je me suis dit qu’être super-vilain, ça avait l’air cool. Du coup, c’est une motivation supplémentaire. J’ai envie de faire mes preuves. Je sais pas trop ce qui m’attend mais je suis plus à une claque près dans ma vie. Je m’attends pas à un parcours facile mais eh, y a que ceux qui tentent rien qui risquent pas de se faire mal, pas vrai ?

→ C'est quoi pour toi la différence entre un super-vilain et un super-héros ? : Tout simplement, le style, aussi bien physique que dans les valeurs. Un super-héros, il a des codes et un certain standing à respecter. Il doit toujours se faire bien voir, faire des bonnes actions. Il doit plaire à la population. Le super-vilain, il s’en tamponne de tout ça. Il s’habille comme il veut et plus il est détesté, mieux c’est. Il s’excuse pas pour ce qu’il fait, il a pas non plus à faire attention à tout ce qu’il dit. Ils sont toujours plus intéressants et puis sans eux, les héros servent à rien. C’est logique et même moi, je comprends ça : pas de méchant qui terrorise les gens, pas de héros qui les sauve. C’est aussi simple que ça.

→ Qu'est-ce qui t'empêche d'être juste un super-héros au fond ? C'pas comme si t'avais pas le cursus Héros ici... : Et ressembler à ces tapettes de Supers qui portent des slips sur des collants, le tout bien moulant ? Tu rigoles ! Rien que pour ça, je supporterais pas d’être un super-héros. En plus, il paraît que leurs cours sont mortellement ennuyeux. Il paraît aussi qu’on s’éclate chez les vilains et qu’on a quand même bien plus de libertés. Puis sauver la veuve et l’orphelin, c’est pas franchement mon tempérament. Je suis plutôt partisan du chacun sa merde, tu vois ? J’ai assez de mes problèmes sans avoir en plus à régler ceux des autres. Donc non, le cursus héros, c’est définitivement pas pour moi.

→ Donne-moi tes 3 super-vilains favoris : En premier, je dirais le Joker parce qu’il a ce côté marginal qui, je trouve, est fascinant. Il fait ce qu’il veut quand il veut et surtout, il en fait voir de toutes les couleurs à Batman. Clairement, c’est un exemple parmi les super-vilains. Ensuite, y a le Bouffon Vert. Bon lui, c’est surtout parce que j’aime ses gadgets mortels et son appareil volant. Je les trouve hyper classe ! Et puisqu’il en faut un troisième, je dirais, je sais pas… Thanos. Parce que quand même, il faut un sacré culot pour monter un plan de destruction de la moitié de l’univers. C’est un peu tordu mais je crois qu’il a quand même fait parler de lui dans le milieu pour ça.

→ Ok, maintenant, trois de tes qualités et trois de tes défauts...: Alors en commençant par les qualités, je suis quelqu’un qui a confiance en lui. Genre par exemple, je doute absolument pas de ma réussite dans cette école. Commencer au plus bas, ça me fait pas peur, tu sais ? C’est de là que je suis parti dans la vie alors je connais. Puis, je suis quelqu’un de déterminé, ça va forcément jouer en ma faveur. Je vais pas abandonner à la première difficulté, ça, c’est hors de question. Je sais me battre aussi. De ce que j’ai vu, c’est plutôt une qualité dans le coin. Bon mes défauts… Certains disent que je suis une grande gueule, sûrement un peu vantard mais eh, j’ai des raisons de l’être ! On a aussi tendance à me dire que je suis du genre irréfléchi et fonceur. Le genre de mec qui frappe avant de poser les questions. Ah et puis t’as croisé Finn, du coup. Il t’a dit un peu comment il était ? Faut pas lui faire confiance. Les leprechauns sont manipulateurs, farceurs et fourbes. Sans oublier leurs paroles qui sont trompeuses et remplies de fausses promesses. Il est malin aussi, c’est vrai mais tout ce qu’il aime, ce sont ses chaussures et son or.

→ Si tu pouvais choisir, de quel super-héros tu voudrais être la Némésis ? Et pourquoi ? : Celle de Rainbow Dash. Quoi ? Non mais attends, c’est hyper sérieux ! Ce poney pense qu’il a le monopole de la crinière cool et flashy. Mais qu’on soit bien d’accord, mon iroquoise le surpasse de très loin. Puis de toute façon, un aigle, ça défonce un poney. Y a pas photo’ à ce sujet-là. Il suffit d’imaginer les situations. Un aigle, ça peut pincer la peau d’un cheval avec son bec et éviter les coups simplement en s’envolant. Non franchement, je suis convaincu que je ferais une Némésis parfaite pour ce cheval multicolore. Et j’adorerais pouvoir lui remettre les idées en place.

→ Qu'est-ce que tu peux offrir à l'école ? Enfin, pourquoi toi et pas le premier pechno clodo du supermarché du coin ? Mine de rien, on dénigre Roger d'en bas du bâtiment mais le gars a la rage, et ça peut être un bon super-pouvoir ça... Enfin, ça peut bien emmerder les super-héros... : Alors t’attends quoi pour lui faire passer un entretien à Roger ? Bon, ce que moi, je peux offrir à l’école… Je trouve que ma présence, c’est déjà pas mal. Je suis le futur maître des aigles. Toi, tu pourras dire que tu m’auras auditionné et l’école pourra se vanter de m’avoir eu dans ses rangs. Je te le dis, à ce rythme, on parlera de moi dans moins de cinq ans. Je sais me battre aussi. On traîne pas sa carcasse dans la rue sans apprendre à jouer des poings. Je suis quelqu’un de costaud et tu peux être sûr que je me défilerai pas à la moindre difficulté.

→ Ok, et dernière question... T'es prêt à te faire poutrer la gueule parce que t'es un petit nouveau ? : J’ai pas peur de ces baltringues. Si je suis là, c’est pour en découdre, pas pour enfiler des perles. Au contraire, je serais même déçu qu’une école de super-vilains propose pas quelques massacres de tronche de temps en temps. Mais c’est cool de voir qu’apparemment, vous assumez votre rôle. Alors, j’suis pris ?

Prénom/pseudo: Dag’
Age: 23 ans
Connais-tu la Flander's Company ? Depuis le temps, oui !
Où as tu trouvé le forum?

Spoiler:

Ta fréquence de connexion: Trop régulière pour ma propre santé mentale…
Va-t-on voir ta bouille sur Discord ? C’pas comme si je faisais partie des meubles !
Un dernier mot?

 

Code:

௮ <b>Jacob Bertrand</b> ≈ Diarmaid Tuathánach

   

Code:

௮ <b>The Eagle</b> ≈ Diarmaid Tuathánach

   

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௮ <b>Conseiller vente dans une animalerie</b> ≈ Diarmaid Tuathánach

   

Code:

<div class="a1"><img src="https://64.media.tumblr.com/2712c230293530e9682a868723b7336e/53ade945439e3efe-b9/s128x128u_c1/92a52eda80daf7535fd3c43bacc5a542e1e22ed0.jpg" height="100" width="100" ></div> <div class="a2" style="background-color:lightgrey/dimgrey/red/yellow/brown/green";><b>Transformation en [strike]aigle[/strike] perruche</b> - Diarmaid Tuathánach</div><div class="a3"><div class="a4">௮ [b]Fonctionnement[/b] : Il peut se transformer en perruche de toutes races (ondulée, omnicolore, calopsitte...) ce qui peut faire varier son plumage de couleurs ainsi que sa taille – sans toutefois aller au-delà ou en-dessous des tailles maximales et minimales que ces espèces peuvent atteindre. Une fois sous cette apparence, il peut sensiblement faire les mêmes choses que l’animal : voler, utiliser son bec, ses serres, lustrer ses plumes (?).
௮ [b]Conséquences[/b] : Il est un fan invétéré d’oiseau, il les adore. Néanmoins, à ses yeux, tous ces charmants animaux volants sont des aigles. Ils sont tous beaux, majestueux et il ne fait absolument pas la différence entre un pigeon basique et un aigle royal – pour lui, c’est du pareil au même et il n’en démordra pas. Il se transforme en aigle, point barre.
</div></div>

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<div class="a1"><img src="https://64.media.tumblr.com/2712c230293530e9682a868723b7336e/53ade945439e3efe-b9/s128x128u_c1/92a52eda80daf7535fd3c43bacc5a542e1e22ed0.jpg" height="100" width="100" ></div> <div class="a2" style="background-color:lightgrey/dimgrey/red/yellow/brown/green";><b>Leprechaun</b> - Diarmaid Tuathánach</div><div class="a3"><div class="a4">௮ [b]Fonctionnement[/b] : Il habite l’esprit d’un leprechaun. Ces êtres font partie intégrante de la culture irlandaise et sont célébrés depuis des siècles. Non, il n’est pas petit, ni vêtu de vert. En revanche, il est bien roux, légèrement porté sur l’alcool, il fabrique des chaussures, il aime l’or (il dit à qui veut l’entendre qu’il possède un trésor : un chaudron rempli de pièces d’or bien caché ; alors qu’il est repérable en allant aux pieds des arc-en-ciel, ces derniers se fixant à l’objet). On raconte que si on attrape un leprechaun, on peut lui demander trois voeux en échange de sa libération mais la première partie est fausse. Lorsqu’un leprechaun est capturé, il est possible de le forcer à révéler l’emplacement exact de son trésor ou de profiter de la chance que sa simple présence procure, toujours en échange de sa libération. Néanmoins, ces créatures sont très rapides et extrêmement dures à capturer : un simple clignement de l’œil suffit pour qu’elles puissent disparaître.
௮ [b]Conséquences[/b] : Finn – puisque c’est ainsi qu’il se présente – est un être à part entière. Un esprit qui vit dans le corps de Diarmaid. Néanmoins, il l’a choisi par accident et les deux n’ont donc aucune complicité. C’est pourquoi lorsqu’il prend le dessus, Finn fait toujours tout ce qu’il peut pour garder le contrôle le plus longtemps possible. Pour profiter de l’air libre mais également pour emmerder son hôte : spoiler alert, ça fonctionne. Autant dire que Diarmaid évite de faire appel à lui autant que faire se peut mais ça implique qu’il reste constamment sur le qui-vive sur le plan mental. Ce qui s’avère très compliqué quand il est fatigué ou que ses pensées dérivent ailleurs.
</div></div>

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Autoproclamé « maître des aigles », on le désigne surtout comme « le mec à l’iroquoise » ou même « la grande gueule » ou juste « ducon ». Dans tous les cas, ça lui convient très bien. Diarmaid, c’est le type que personne ne voulait et que personne n’est content d’avoir. Son côté vantard arrogant énerve mais il s’en tamponne parce qu’il est persuadé d’être adoré et parfois même envié qui se permet beaucoup [strike]trop[/strike] de choses. Comment ne pas apprécier un type qui se transforme en une créature aussi majestueuse [strike]qu’une perruche[/strike] qu’un aigle ? Diarmaid, c’est le mec confiant, persuadé d’être le prochain roi du bled – et plus encore. La vérité, c’est qu’il arrive à faire déprimer même l’esprit du leprechaun qu’il habite.