Le charisme pour l'argent, la gloire et ma beauté.
Cours n°1 : pratique
9h : Heure du début du cours de charisme, étant donné que vous devez être frais H24, je pense que c’est pour vous tester. Sachez que Majestic n’arrive jamais avant 11h minimum, il a compris la vie lui, il dort, mais aujourd’hui non, il a une grande préparation à faire. Un coup de vilain, un vrai.
Une soirée caritative a lieu à Paris, plus précisément au César Palace pour soutenir la cause de l’écologie, je vous jure ces parisiens, tous des bobos hypocrites, mais peu importe, qui dit soirée caritative, dis argent à voler et c’est ce que Stanley allait faire.
Comment ? Voilà son plan : il a réussi à se faire passer pour un chanteur écolo au nom de Gane Vé pour pouvoir rentrer sans problème, la suite, son charme opérera. Cela demande préparation et il a oublié des affaires dans la salle de Charisme, c’est pour cela qu’hélas vous allez le croiser.
Élèves présents : Neville Leblanc, Pluie Cavendish et Wyatt S. O’connor.
C’est ainsi que commencera votre rp, alors que vous attendez le professeur de charisme, celui-ci arrive en trombe dans la salle sans vous capter et après avoir attrapé quelques affaires, il finit par vous voir et vous balancer un charmant…
« Qu’est-ce que vous faites dans ma salle les gamins ? »
Tout en vous détaillant chacun à votre tour, il vous explique rapidement qu’il n’a pas de temps pour vous car il a un gros coup de vilain qui restera dans l’histoire à accomplir, voici donc votre première épreuve, alors que vous ne connaissez pas sa mission, faites-en sorte qu’il veuille vous amener avec lui, pour la gloire, pour l’argent et… Pour gagner des points pour votre maison de vilain. Bonne chance petit garnement, il va falloir jouer du charme.
Wyatt n'était pas le genre à aimer les cours habituellement, mais les cours de l'institut Trueman avait le petit quelque chose qui lui donnait envie d'aller étudier. Peut-être parce qu'il était intéressé par le fait de devenir un super-vilain ? Enfin en tout cas, il n'allait pas tenir en place durant les heures de cours. Ça, cela ne changeait pas.
S'il y avait bien une chose concernant Wyatt c'était le fait d'arriver presque tout le temps en premier lors des cours. Non pas parce qu'il était du genre à se faire bien voir par les professeurs, mais bien parce qu'il n'avait rien de mieux à faire. De plus en courant telle une tornade et bien il arrivait en avance. Ce qui lui permettait, entre autre, de foutre légèrement le bordel dans la salle de classe par ennuie ou des fois, il fallait le dire, par envie.
Comme tous les jours de cours, le gamin se retrouvait en uniforme même s'il n'était pas correctement habillé. Son blazer était ouvert, sa chemise n'était pas rentrée dans son pantalon et sa cravate n'était même pas noué. Wyatt, remonté à bloc, avait donc pris ses jambes à son cou pour parcourir le chemin qui le séparait de la salle de charisme où le début du cours était fixé à neuf heures. Il était content d'aller en salle de charisme pour l'unique raison que leur professeur, Stanley White alias Majestic, ne venait pas avant onze heures minimum. Si certain profitait de cette opportunité pour ne pas venir en cours pour dormir plus ou faire il-ne-savait-trop-quoi comme activité. Lui, il partait du principe qu'il pouvait s'amuser avec les accessoires et la salle de Charisme sans professeur pour le disputer. Si ça ce n'était pas de la chance ?!
Ainsi, electrode s'était rétamé, littéralement contre la porte de la salle. Les genoux sur le sol, il s'était accrocher à la seule chose qu'il pouvait dans l'espoir saugrenu de ne pas tomber. Et c'était, évidemment, la poignée. Clic.
"- Non. Non. Pas bouger."
Mais la porte ne lui obéissait pas. Pousser par son poids, elle s'était ouverte. Il bataillait pour ne pas tomber, notamment en tentant de se balancer en arrière. Mais ses mains avaient glissés, le faisant complètement tomber par terre, tapant la tête sur le sol comme un idiot. Il était resté quelques secondes immobiles. Puis il s'était redresser, jetant un regard dans la pièce. Vide. Au moins, il avait évité un public, c'était déjà ça de gagner.
Wyatt, peu vexé d'être tombé, avait hoché des épaules avant de prendre de l’élan dans le but de se relever. Il avait dû s'y reprendre plusieurs fois, avant de pouvoir se mettre sur ses jambes. Il avait éjecté son sac en bandoulière sur un des nombreux poufs de la salle. Avant de foncer vers le coin accessoire pour y trouver de quoi s'occuper. Il avait mis sur sa tête un chapeau de cowboy, faisant semblant d'avoir un cheval. Le voilà qui courait dans tous les sens, ayant des difficultés pour freiner dans les virages, ce qui le faisait soit tomber soit cogner contre un mur-miroir.
La pile électrique, lassé de son petit jeu, avait enlevé son chapeau, le laissant à terre bien loin de sa place initiale, il avait fouillé dans son sac pour en ressortir un feutre. Un sourire malicieux, il avait rejoint le mur-miroir étant opposé à la porte. Il avait commencé à écrire le mot majestic dans une belle écriture, l'entourant d'un cœur. Tout à son dessin, il n'avait pas remarqué la présence de Pluie et de Neville. Il allait pour barrer le cœur quand la voix du professeur l'avait fait se retourner avant tout barrage. Il cachait son dessin de son corps. Seulement, c'était sans compter sur sa main droite qui entourait le feutre et la gauche qui entourait le bouchon. Et aussi sa posture de main en l'air qu'il avait finis par rabaisser pour planquer ses mains derrière lui.
Apparemment, leur professeur avait quelque chose à faire du genre un gros coup de vilain. Le genre de truc qui marquait les esprits ou l'histoire comme monsieur White avait marqué. Faisant une petite bouille suppliante, Wyatt avait pris la parole. Il voulait venir !
"- S'il vous plait monsieur, emmener-moi avec vous ! Promis, je serais sage !"
Aïe, tout le monde avait clairement repéré le mensonge. Ce n'était pas comme s'il pouvait tenir véritablement en place. À moins d'être complètement shooté. Et encore. Il risquait de vouloir apprendre à voler. Pas une bonne idée ça.
HELLOPAINFUL
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Jeu 22 Aoû - 20:15
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Featuring Plume, Majestandre et le Rouquin
C’était la PIRE des gueules de bois des enfers. Et elle durait déjà beaucoup trop longtemps pour la santé mentale de Neville. Ce qui l’avait causé ? L’avant-veille au soir. C’était tout ce dont il se souvenait. Et même le dimanche qu’il avait passé au lit -et à fumer pour diluer son envie de vomir- n’avait pas fait grand-chose. Alors quand son réveil sonna à la 8ème heure ce jour-là… Ce fut compliqué d’être parfaitement à l’heure en cours. Et si l’institut n’était pas ce qu’il était, Neville serait arrivé en retard de trois bons quart d’heures avec son uniforme froissé et taché, le ventre vide et se ferait illico rembarrer par son professeur.
Mais l’Institut Trueman était l’Institut Trueman : C’est alors presque à l’heure -avec juste 15minutes de retard- qu’un Neville -mal coiffé- débarqua dans la salle de classe avec une tenue impeccablement propre et repassée par les fées du ménage. (Bon, si on oubliait les miettes qui se baladaient ci-et-là à cause du croissant qui dépassait de sa bouche) Et tout ceci… Sans retard ! Enfin, du moment qu’un professeur n’était pas encore arrivé, on n’était pas en retard, non ?
« Aïeuh, p’fait gaffe la mfarfinale… » se plaignit l’homme aux bouclettes pas peignées lorsqu’il se retrouva bloqué dans le cadre de la porte avec… une autre élève qui eut tenté de rentrer en même temps que lui dans la salle. Des cheveux colorés, un uniforme rouge… Trop bizarre. Le quasi trentenaire eut un mauvais ressenti et lâcha un dernier grognement quand son corps et le second arrêtèrent le mode sandwich, désormais libérés du blocage. Profitant de cette liberté, le FAPFAP retira le croissant de sa bouche, prêt à balancer un nouveau commentaire à l’élève mais se ravisa. Il avait un autre commentaire à faire. A un autre élève. Au rouquemoute. Enfin, en fait, c’était plus un murmure exaspéré pour sa seule personne.
« Okay, une décolorée, un gérontophile… Et le splendide beau gosse que je suis. Ce mélange d’élève est clairement chelou. » Il se laissa quelques secondes pour accepter la situation avant d’aller en direction du coin des costumes, mais se figea au milieu de ses pas silencieux par l’arrivée du professeur.
Il. Est. Chelou.
Mais il avait l’air carrément cool ! Comparé à la seule fille présente ici qui ne lui avait pas fait bonne impression (comme s’il s’était déjà rencontré, c‘est fou ça !) et que dire du petit rouquin amoureux du professeur.
« Beh, euh, on a cours je crois. Ici. Avec vous. Je suppose ? » déclara l’ainé des élèves avant de s’interrompre soudainement devant le LE-CHA-GE-DE-BOT-TES en puissance du roux ! Les yeux verts de Neville se levèrent au plafond tandis qu’il reprit sa marche vers les accessoires, s’emparant d’une écharpe fluffy rose. Posée sur ses épaules, c’était pas mal. Et se chatouiller le nez avec le bout de ce serpent poilu était agréable ! Aussi agréable que la première caresse de Pyrostructor sur ses bouclettes !... Non, moins agréable que ça, quand même.
S’il semblait absent durant tout le monologue de l’étrange -mais charismatique- professeur… Et bien, c’était bien le cas. Il ne retint que « grand coup de vilain », ce qui finalement, attira son regard pour observer le reflet de leur « responsable ». C’est d’ailleurs à celui-ci que Jésusdu13 s’adressa :
« Vous pouvez nous en dire plus ? »
Code par Melody
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Jeu 22 Aoû - 21:05
Cours de charismeStanley & Wyatt & Neville Putain de merde. Elle a les yeux qui brûlent à cause de la poussière. Les oreilles qui saignent face aux cris de la dame de ménage qui venait de découvrir Pluie dans le placard à balais. Elle avait passé la nuit là dedans. La porte était fermée à clé, et aucune fenêtre n’aurait pu l’aider à sortir de ce pétrin. Elle avait passé la nuit là, oubliant la règle ultime de ne pas ouvrir une seule porte. Heureusement pour elle, elle avait toujours deux trois citrons verts de rab dans les poches de son costume ridicule aux couleurs noires et rouges où trône fièrement le blason de l’école. C’est toujours comme ça quand elle a besoin d’pisser. C’est relou. Elle oublie sa règle et voilà qu’elle avait dû se soulager dans un seau de nettoyage.
“Ah enfin ! C’pas trop tôt, wesh ! Merde quoi, vous commencez le nettoyage si tard. Ah ouais. Déso pas déso pour l’odeur, j’ai du me vidanger. Bonne journée m’dame ! “
Pluie s’échappe de sa petite prison, laissant la pauvre dame d’entretien vociférer des propos incompréhensibles en espagnol dans son dos : “ Oh Ta gueule Juanita !” Ca, c’était fait.
Oh, elle était d’excellente humeur Pluie. Avez-vous déjà dormi dans un placard à balais infesté de poussières et d'araignées ? Non. Alors merci de ne pas juger. Elle avait mal partout, ses muscles étaient tendus et elle devait sans doute avoir des cernes jusque par terre. La jeune fille tente de remettre de l’ordre dans ses putains d’idées. Elle secoue la tête, sort son emploi du temps de son sac à dos en cuir. Ah ouais. Charisme. Vu sa gueule, elle allait faire un plat.
Heureusement, la porte est ouverte.
Sauf qu’un abruti la bouscule en pleine face. Frontal dont elle se serait bien passé. Elle grogne, se frotte le front avant d’ouvrir la bouche pour incendier l’abruti. Sauf qu’elle le reconnaît très bien. Son sourire revient sur son visage : “Ravie de voir que tu as survécu !” lâche-t-elle en s’écartant pour le laisser passer. Il était un peu fou ce mec, pas très responsable. Pluie avait eu la décence de respecter ses limites avant que la soirée ne vire au drame avant hier soir. Elle était pas née de la dernière pluie, elle. huhu. A son tour, elle entre dans la classe qui ressemble à tout sauf à une classe. Ce professeur était grave chelou. Mais genre, vraiment vraiment. Et en plus, il était pas là. Merveilleux. Elle s’installe sur un pouff, observe Wyatt qui fait des trucs chelous lui aussi. Elle baille aux corneilles. Si elle était pas si crevée, elle aurait kiffé faire adada avec lui mais là, elle avait au moins vingt mille heures de sommeil a rattrapper.
“Hein ? Quoi ?!”
Elle se réveille en sursaut lorsque le prof entre de manière tonitruante dans la classe. Elle jette un coup d’oeil à sa montre hors de prix mais trop stylée pour constater qu’il était hyper en retard. Pas d’problèmes, elle avait pu s’reposer un peu, c’était pas plus mal. La suite la déconcerte. Lui aussi, il avait mal fini. Elle pose son regard sur l’prof, puis sur Freddie Mercury avant de froncer les sourcils. Pourquoi ils faisaient comme s'ils ne se connaissaient pas ? Bizarre.
Y’a un énorme coeur sur un tableau. Y’a l’autre qui veut conquérir le monde et Freddie qui s’interroge. Y’A PAS UN SEUL PUTAIN DE SENS. Elle reste affalée dans son pouff. Elle est bien là.
“Moi j’veux bien v’nir. Ca m’dégourdira les jambes” dit-elle en s’étirant “Puis, ça doit être plus sympa que d’embrasser son reflet j’suppose.” Elle hausse les épaules avant d’ajouter. “Si vous voulez, j’fais diversion. J’brise un lustre ou j’tape un scandale. Avec ma gueule, vont tous me chercher à m’foutre dehors.” propose-t-elle de manière nonchalante.
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