Institut Trueman
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Laisse couler le venin - Bazbie [Flashback]

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Barbara Gward
Plus surcôté qu’un fapfap! (Enfin, que Neville, mais quand même!)
Barbara Gward
Barbara Gward
Feat : Sadie Sink
© Avatar : letsheresy, Signature : bat'phanie
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Je suis aussi : Artémis Leclercq
Pseudo : The Voice
Super-pouvoir : Jacques a dit : Barbara utilise la parole pour plier les autres à sa volonté. Il lui suffit d'utiliser la formule "Jacques a dit" pour que la suite de sa phrase devienne un ordre que son interlocuteur doit exécuter, qu'il le veuille ou non.

Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

Bazbie for the win <3
Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
Les Petits + : Sœur à 100% de Shana, Emma et Pascal, c'est aussi la demi-sœur de Sasuke, la belle Azalée et... Harry.
Haters : 1124
Ven 28 Mai - 5:14
LAISSE COULER LE VENIN —
— BARBARA & BASILIO
Il n’y avait pourtant aucune raison pour que cette soirée tourne au désastre, aucun signe annonciateur dont Barbara puisse se souvenir. C’était une nuit paisible, et même particulièrement charmante, au-dessus de tout soupçon. La brise soufflait sur les premiers arbres en fleurs de la saison. Somnolente, l’adolescente se laissait bercer par le mouvement régulier des feuillages, que les stores de la chambre ne cachaient qu’à moitié. Installée sur son lit, Tabitha consultait son téléphone d’un œil éteint, rapidement gagnée par le sommeil. Tout était parfaitement paisible. Emmitouflée sous une pile de couvertures moelleuses, Barbara ne laissait rien dépasser d’autre qu’une cascade de boucles rousses et une paire d’yeux clairs, à moitié clos. On ne pouvait pas même entrevoir le bout de son nez, dissimulé avec le plus grand soin, bien au chaud. Morphée était en chemin, son souffle chaud dansait déjà sur sa peau nue. Plus rien ne pouvait l’empêcher de glisser dans un sommeil salvateur…
Sans crier gare, sa table de nuit se mît à vibrer. Barbara émit un grognement étouffé. Elle pouvait juste… faire comme si de rien était… à tous les coups, ce n’était rien d’important… rien qui ne puisse attendre le matin, en tous cas… n’est-ce pas ? Insidieux, le doute l’envahissait déjà. Quelle plaie… elle aurait mieux fait de passer en mode avion.
A contre cœur, elle extirpa un bras de son cocon et rafla son portable – ce grand coupable – sur la table de nuit. Le nom d’Altea s’afficha sur l’écran. Barbara leva un sourcil, prise d’un état de profonde confusion. Qu’est-ce que Altea Tsumi pouvait bien lui vouloir ? Il était presque minuit, pour l’amour du ciel… et les deux adolescentes n’étaient certainement pas assez proches pour s’envoyer des SMS à des heures incongrues. A moins, peut-être, que les circonstances ne l’exigent… cette dernière pensée fût le coup fatal porté à Morphée. Résignée mais de très mauvaise grâce, Barbara ouvrit le message. Ses yeux fatigués parcoururent les premiers mots sans les comprendre. Mmmmh… fait ses bagages… incapable de le retenir… quitter l’institut… dès ce soir… Basilio…
Une minute…
Pardon ?
Basilio voulait faire quoi ?
QUAND ?!
Jetant sa pile de couverture d’un mouvement brusque, l’adolescente bondit presque hors de son lit. Sans prendre le temps de s’habiller, elle enfila une veste en daim sur sa nuisette en soie et chaussa ses tennis avec empressement. Visiblement troublée, Tabitha lui jeta un regard interrogateur auquel elle ne prit pas le temps de répondre. Elle sortit de la chambre comme un courant d’air, balayant presque la porte sur son passage. Son esprit, qui avait été si proche de sombrer dans le sommeil quelques instants plus tôt, était maintenant en pleine ébullition. Tous ses rouages s’activaient furieusement tandis qu’elle courrait à en perdre haleine dans les couloirs de l’institut. Un frisson glacé lui parcourut l’échine, qui n’avait rien à voir avec la température. La même idée fixe, obsédante, tournait en boucle, encore et encore, à s’en abrutir le cervelet. Basilio quittait l’école. Basilio quittait l’école dès ce soir, et il n’y avait personne pour le retenir… Altea avait souligné l’urgence de la situation. Il n’attendait pas le matin, son état était tel qu’il refusait d’attendre ; sa décision était prise. Elle allait le perdre… Elle allait le perdre avant même d’avoir pu lui dire… Elle n’arriverait pas à temps, et alors… alors il sortirait de sa vie et… non, il ne pouvait pas… c’était intolérable… elle devait l’empêcher…
Elle sentit à peine la morsure froide de l’air nocturne sur ses jambes nues. Elle avait même trop chaud, à vrai dire. Elle n’avait cessé de courir depuis le dortoir des omégas. Haletante, elle ne prêtait aucune attention au poing de côté qui menaçait de se former au niveau de son flanc droit. Sa course ne fît que s’accélérer lorsqu’elle vit une silhouette, encore lointaine, se dessiner dans l’obscurité. Il n’était plus qu’à quelques pas du portail…

- Basilio !

Plus qu’un cri, c’était un rugissement, porté par toute la puissance de ses poumons. Ses pieds continuaient de marteler le gravier. Elle ne prêtait pas attention à ce qui l’entourait. Il n’y avait que lui, et sa forme, de plus en plus nette. Un fauteuil roulant, une tête brune qui lui tournait le dos… Basilio. Il semblait s’être arrêté.
Enfin, elle arriva à sa hauteur. Le visage rouge, les cheveux dans le plus parfait désordre, elle se plia en deux, cherchant sa respiration. Comme pour s’assurer qu’il ne lui filerait pas entre les doigts, sa main avait agrippé l’épaule du garçon.

- Tu… Tu peux pas… partir…

Pour une fille de bonne famille, habituellement si éloquente, connue pour sa langue acérée, il y avait quelque-chose de surréaliste à se retrouver presque incapable de parler. Sa voix était à peine plus audible qu’un murmure, son langage était affreusement saccadé. Pour couronner le tout, ce qui aurait presque dû sonner comme un ordre royal dans la bouche de la jeune Barbara, tenait ici de la supplique. Le ton était faible, pitoyable… Elle s’en fichait.
Reste, avait-elle envie d’implorer. S’il te plait, ne t’en va pas…

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Barbara Gward
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
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Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



Laisse couler le venin - Bazbie [Flashback] 4f1c27d476d19772d3a8783bb8812abaf40850c6
Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
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Mar 30 Nov - 0:26
 

Laisse couler le venin

ft Bazbie


Merde. Merde. Merde. Juste, MERDE. Khalee n'était qu'une pauvre tâche! Qu'une stupide fille, une grise, tout était dit rien qu'avec cette couleur! Et elle ne servait à rien! N'avait aucun cerveau. Aucune forme d'intelligence humaine! C'était... Juste une grosse conne! Comme 99% des étudiants dans cette école! Mais alors, pourquoi DIABLE, est-ce que je prenais son opinion et ses paroles rapportant l'avis général des autres sur moi autant à coeur !? Pourquoi est-ce que j'étais en train de fuir comme le pire des abrutis une école pour laquelle j'avais lâché toute ma vie à Jacksonville? Pourquoi est-ce que dans le noir total et alors que j'avais un dossier important à rendre demain, j'étais dehors à me diriger vers le portail? Pourquoi juste... Merde, depuis quand l'avis de cas sociaux pouvaient autant me toucher? Surtout ceux d'ici ?! Et pourquoi j'avais autant envie de pleurer ? Je ne comprenais rien, à part que je les détestais. Et... Que je voulais juste m'enfuir ventre à terre. Et qu'il y avait cette boule dans mon ventre, comme si j'avais honte... Ouais, c'était ça, je crois. J'avais honte. De mon comportement. De ma fuite. De moi tout entier. Comme si tout était à refaire et... comme si au final, je me rendais compte que j'avais tout faux depuis le départ. Depuis ma 1ère pensée me projetant dans cette école jusqu'à... jusqu'à ma dernière tentative sérieuse pour finir ce stupide devoir, me poussant à vouloir rabattre les joyeux caquets des FDP et donc... Me poussant à cet instant-là, précis. Sérieusement? Je n'avais rien à foutre là. Ni chez les FDP ni chez les Omégas. Je n'avais rien à foutre dans cette école tout court.

Mais même si je venais enfin de comprendre ça... Je ne savais pas où j'allais, mais je savais au moins d'où je voulais partir et ne plus jamais remettre les pieds ici. Quitte à abandonner certaines de mes affaires. Connaissant Altéa, elle se débrouillerait pour me les faire rappatrier. Mais je m'en fichais. J'avais sur moi le plus important... Mon téléphone, mon ordinateur, ma petite carte bleue au plafond stupidement bas et... C'était tout. J'étais encore en pyjama. Tiens, je ne pouvais pas être encore plus pitoyable... Mais je n'avais pas froid. Je tremblais, d'accord. Et mes mains me faisaient mal à serrer autant le métal froid de mes roues pour les faire glisser le plus rapidement possible, mais ça n'était pas le froid. Donc ça allait bien. Pour l'instant... Tant que je m'accrochais à quelque chose... Et que je continuais à ressentir cette douleur, ça irait. Je me raccrochais à ça et pas à autre chose comme mon absence de plan dès que j'aurai dépassé ce fichu portail.

Bordel. Un plan. Sans déconner... Je m'attendais à quoi..? A avoir un éclair de génie alors que le petit génie que j'étais, était juste une petite chose qui fuyait des pechnos censés être plus fragiles que moi ? C'était à eux de fuir, de pas tenir le coup! Mais au final ça n'était pas ça. En fait... J'étais un fils à papa sur le point de chialer ? Ouais, voilà, j'étais juste un fils à papa. Un ado qui allait appeler son père dès qu'il aurait des engelures sur le bout de ses doigts et qui attendrait dans un hall d'hotel bien au chaud. En attendant d'être sauvé et ramené dans la chaleur de son foyer américain, pour être caliné par ses pères qui lui diraient que tout allait bien. Puis ils attendraient quelques jours pour... Putain, ta gueule Basilio. Rien que ce scénario était nul. C'était à rayer et... J'étais bon pour repartir à zéro. Non, j'étais bon à rien, j'étais juste un putain d'adolescent en pyjama et bientôt en plein paris sans aucun plan! Là, y avait absolument rien à tirer et je devais juste me retenir de pleurer tout en étant encore dans le périmètre de l'Institut Trueman. Comme si je ne voulais pas faire plaisir à son entité et à lâcher quoi que ce soit en étant ici. Aller, si je réussissais ça, tout n'était pas perdu et je ne serais pas si pitoyable alors.

Enfin, c'était comme ça que je vivais la situation. En me posant des si. Un peu de dualité pour me faire tenir le coup. Mais tout s'envola dès lors que j'entendis la voix de Barbara m'appeler.

La panique me prit. Et une autre sorte de honte. Plus violente, plus puissante, plus angoissante. Dans mon état d'esprit digne des plus émos des ados, j'avais oublié l'une des seules complices que j'avais ici. Ou peut-être que j'avais fait exprès de l'oublier, elle. Parce que je savais que je me sentirai encore plus merdique si elle assistait à tout ça, et que je n'arriverai pas  à partir si elle était à mes côtés. Parce qu'elle était probablement l'une des plus belles choses qui m'était arrivée dans ma vie en France. Et que pour elle, j'aurai voulu être lisse, aussi parfait qu'elle. Avoir ses mêmes épaules solides et fortes sur laquelle reposait une tête bien faite. Mais je n'avais rien de tout ça ou de sa force de caractère. Elle m'avait offert son attention, son amitié, son regard miraculeux et des heures de son temps précieux sans que je sache réellement pourquoi. J'avais juste tout accepté parce qu'elle me l'offrait et qu'elle était ce que l'institut et ce pays pouvaient m'offrir de mieux. Mais je ne la méritais pas. Tout comme l'état dans lequel elle semblait se trouver. Je... Ne devais pas créer ce genre de comportements chez elle! Barbara n'avait pas le droit d'être dans cet état par ma faute...

Si mes traits étaient déjà bien plissés à force de me retenir de pleurer... Là, ce fut pire. C'était l'incompréhension totale. La peur. La honte. La tristesse. J'avais envie de me cacher. Qu'elle ne me voit pas ainsi. Qu'elle ne me voit pas tout court... Et je ne savais pas quoi répondre à mon amie qui m'avait fait tourner la tête... Et peut-être pas qu'à cet instant seulement. Si le temps d'un instant, je fixais ses cheveux suivant sa respiration compliquée, je baissais rapidement les yeux dès lors qu'un contact fut émis avec les siens. J'avais déjà du mal à soutenir son regard trop longtemps par peur de me laisser sourire comme un crétin en général. Quand tout allait bien. Alors le soutenir tandis que je me retenais de me laisser exploser depuis tout à l'heure, et que j'allais mal, c'était... Tout bonnement compliqué.

En fait, me retenir tout court fut impossible. Et c'était un visage inédit et s'humidifiant qui s'abaissa, s'inspirant de mes yeux. Mais c'était étrange... Si, comme prévu, je me sentais pitoyable maintenant que je pleurais... Finalement, je ne sentais pas que "tout était perdu". C'était quelque part... Libérateur, en fait. De pleurer et... D'avoir Barbara. D'avoir les deux à la fois. Et juste pour une fois de me laisser aller. Comme si quelque part, j'avais fait assez mes preuves à ses côtés pour ne pas être rejeté par Elle. Mais ça n'était pas pour autant que ma voix était claire et sûre d'elle. Et que je n'étais pas terrorisé par rapport à ce qu'elle pouvait penser de moi...

"J'en peux plus d'être... Ici et..." C'était... Un reniflement que je venais d'entendre là ? De ma part...? Pitié... Et si... Au final, je trouvais tout ça libérateur que de me montrer comme ça devant la Gward parce que... Me faire rejeter par le meilleur élément et la meilleure personne rencontrée dans cette école m'aiderait à tirer un trait net et définitif sur tout ça ? Arracher le pansement d'un coup ? Pourquoi faire quand on pouvait appuyer directement sur la plaie ? Autant faire les choses jusqu'au bout et montrer que je n'étais pas le vaillant petit Tsumi. Ce rôle que j'avais gardé si longtemps devant elle, pour l'avoir à mes côtés et ne plus avoir cette impression de perte de temps ici. J'avais trop fait trainer tout ce cirque. Voilà l'apothéose.

"Je suis désolé... Je veux pas..." Impossible d'en rajouter. J'hoquetais comme un gamin, je lachais tous, j'ouvrais tous les barrages solides et laissais me prendre d'assaut tout ce que j'avais su retenir jusqu'à présent.  
KoalaVolant
Basilio Tsumi
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Barbara Gward
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Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

Bazbie for the win <3
Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
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Lun 23 Mai - 2:16
LAISSE COULER LE VENIN —
— BARBARA & BASILIO

Hush now, you don't know how
I would sacrifice my world for you
Hush now, let it all pour out
You'll be right as rain on dew.

And I heard you crying, so quietly
I heard you crying, won't you cry on me
Oh, let me just hold you now all your life


Barbara n'avait jamais été habituée à se soucier de la souffrance d'autrui. Ce que tous ces étrangers pouvaient ressentir n'était pas son affaire et elle s'échinait même bien souvent à rejeter en bloc ses propres écarts émotionnels. Basilio changeait tout. Il la changeait, elle. Pour qui d'autre aurait elle couru en nuisette au beau milieu de la nuit ? Pour qui d'autre aurait elle éprouvé une empathie menaçant de la submerger toute entière ? La douleur inscrite dans les traits de Basilio lui était insupportable. Sa poitrine ne se contractait plus sous l'effet du manque d'oxygène, mais bien à cause de la peine du garçon qui lui écrasait sans pitié les poumons, le cœur et toute la cage thoracique. Elle... Elle voulait que ça s'arrête. Pas pour elle... pour lui. Elle ne pensait pas à elle, et c'était bien une première. Elle ne pensait qu'au jeune homme aux membres tremblants qui refusait de croiser son regard. Ce même jeune homme qui menaçait de disparaître de sa vie. Quel sortilège Basilio Tsumi lui avait-il jeté ? La question se posait.
Ses halètements avaient fini par se calmer, mais sa main se refusait toujours à quitter l'épaule de l'adolescent. Elle avait trop peur qu'il ne s'enfuit si elle venait à briser le contact, ne serait-ce qu'une seconde. Ses cheveux roux en bataille ajoutaient au dramatique de la situation. En temps normal, elle n'aurait jamais laissé son ami la voir dans un état moins que parfait. Force lui était de constater que ses petits soucis superficiels n'avaient plus lieu d'être. Barbara aurait pu être couverte de guenilles boueuses sans que cela revête la moindre importance. Elle respirait à peine et ses yeux clairs ne quittaient plus le visage convulsé de Basilio. Si seulement il voulait bien la regarder...

- J'en peux plus d'être... Ici et...

Le souffle court, l'oméga sentait son cœur se débattre douloureusement dans sa poitrine. C'était trop pour elle, c'était... elle n'avait pas l'habitude, elle ne savait pas gérer. Que faire de toute cette détresse ? Si elle avait pu, elle l'aurait volontiers absorbée. Plutôt elle que lui.
Il sanglotait, le visage humide de larmes trop longtemps retenues. Barbara n'osait pas encore bouger, trop ébranlée par la situation. Elle attendait qu'il ajoute quelque-chose, mais les mots ne semblaient vouloir passer ses lèvres qu'avec une insurmontable difficulté. Lui qui n'était jamais du genre à mâcher ses mots, et encore moins à se laisser être réduit au silence... tout cela, Basilio, le calme oppressant qui les entourait et le vent nocturne qui caressait ses jambes nues avaient quelque-chose de surréaliste.

- Je suis désolé... Je veux pas...
- Chhhhh.

Sans y réfléchir à deux fois, elle se pencha sur ses jambes, face au garçon, pour que leurs yeux soient enfin à la même hauteur, pour qu'il ne puisse plus fuir la peine qui hantait les pupilles bleues de l'adolescente. Il continuait de hoqueter furieusement et c'était bien trop pour elle. Ses mains froides épousèrent l'ovale de son visage meurtri encore et encore par les mêmes soubresauts douloureux.

- Basilio... respire... s'il te plait.

Sa propre voix était bien plus faible qu'elle ne l'aurait souhaité. Bien plus douce, aussi. Pleine de fragilité. Elle était toujours tétanisée à l'idée qu'il puisse partir. Ne voyait-il pas qu'elle avait besoin de lui ? Et elle espérait qu'il ait besoin d'elle... qu'ils puissent avoir besoin l'un de l'autre. Elle ne savait pas si elle était ce dont il avait besoin, à l'instant présent... mais elle voulait être capable de l'aider, quitte à repousser ses propres limites dans la foulée.
Du bout des doigts, elle chassa les larmes du garçon, effaçant consciencieusement toute trace de pleurs.

- Ca va s'arranger, d'accord... ? On... on va arranger les choses. Je te le promets.

Elle ne savait pas exactement ce qui était arrivé. Altea le lui avait peut-être écrit, mais son message avait éveillé en elle une urgence telle qu'elle n'avait pas pris le temps de le parcourir en détails. Si Basilio voulait bien lui expliquer, alors... elle jurait d'anéantir ceux qui avaient osé le mettre dans cet état. Ils souhaiteraient tous ardemment n'être jamais venus au monde.
Ses mains continuaient de parcourir les tempes et les joues de Basilio, prodiguant des caresses réconfortantes.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? finit-elle par demander dans un souffle à peine plus haut qu'un murmure.

Cette fois-ci, son regard était bel et bien plongé dans celui du garçon.
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Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



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Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
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Lun 19 Déc - 4:31
 

Laisse couler le venin

ft Bazbie


Sa tristesse semblait l'aider à se protéger de tout. Du froid qui n'arrivait pas à faire naitre une quelconque chaire de poule, sa peau l'ignorait. Des souvenirs plus ou moins heureux qu'il avait réussi malgré tout à vivre ici et qui essayaient de remonter pour contre-attaquer l'émotion négative, sans succès. Du regard de Barbara Gward. Cet état dépassé qui l'enveloppait comme un cocon ne lui donnait qu'une seule envie : celle de fuire. Malgré la main de la rouquine sur son épaule. Sa main à lui restait accrochée au métal gelé de sa roue. Il s'y était accroché pour ne pas pleurer. Et maintenant qu'il pleurait, il y restait accroché... Car tout simplement paralysé et tétanisé par ce raz-de-marée émotionnel. Il n'était pas habitué. Lui qui contrôlait tout. Absolument tout. Il se pensait si fort. il avait quitté sa famille dès ses 15ans. Il s'était relevé d'un accident entrainant une amputation d'un membre et l'immobilisation du second. Il avait réussi à revenir ici malgré tout. Mais visiblement les crétins de l'Institut Trueman étaient bien plus des saloperies que la vie elle-même ainsi que les décisions de Basilio dans sa vie, se faisant pourtant dur envers lui-même pour avancer toujours plus. Il avait trouvé plus fort que lui et c'était dur de s'en rendre compte. Puis une fois cela fait... C'était dur de s'en remettre. De se faire bousculer de son piedestal pourtant si solide. Puis de voir, de ce nouveau point de vue, plus bas que terre, que beaucoup de personnes voulaient juste le voir dégager -dans le meilleur des mondes. D'avoir tous ces regards sur lui. Ça ne restait qu'un gosse de 16ans.

Bien que seules leurs deux âmes semblaient vivre dans ce froid, il continuait à les ressentir, ces regards accusateurs et moqueurs. Dégageant du mental la seule paire d'yeux amicaux qui essayait de se frayer un chemin, la seule qui était vraiment là dehors, à braver la nuit. Il ne la voyait pas. Ou ne voulait pas la voir. Par honte. De s'être fait avoir. De ne pas avoir été assez fort. De ne pas avoir été à sa hauteur et de se présenter officiellement comme le déchet qu'il était. Regard baissé, honteux, priant pour disparaitre. Mais la demande n'était pas entendue ou du moins, pas réalisée.

Si le corps défiait la température extérieure de lui faire ressentir le moindre frisson, il en fut tout autre chose quand ce furent ses mains qui enveloppèrent ses joues chauffées sous l’ébullition interne mentale. Des mots chuchotés aidèrent ce rappel à la réalité, dans un murmure de prière, loin de tout ordre. Ses doigts purent sentir les muscles de la machoire se contracter d'avantage face à ce retour sur terre. Il essayait de contrôler ce qui débordait. De ne pas en montrer plus devant Elle. Mais c'était bien trop contre-productif par rapport à Sa demande. Il n'arrivait plus à respirer à essayer d'être fort. Il s'asphyxiait tout comme il le faisait depuis toujours. Il allait contre l'ordre de Barbara. Pour ne pas fondre d'avantage. Mais l'envie de disparaitre totalement ne l'avait pas encore submergé, alors, quand il sentit qu'il ne pouvait pas plus se retenir de respirer, il expira. Après que Barbara soit allée de la prière à la promesse. Après qu'elle lui ait montré que, aussi pitoyable pouvait-il être à ce moment-là, Elle ne Le lâchait pas. Après tout ça, l'expiation à travers une nouvelle flopée de larmes se fit. Dieu qu'il se sentait misérable. Mais pas assez pour qu'elle ne l'abandonne dans cet état.

Pire que ça. Son regard soutenait le sien comme ses paumes soutenaient son visage, retenant son torse de se recroqueviller en avant à défaut de pouvoir relever ses jambes et de les serrer contre lui. Barbara était là. Et demandait des comptes. Dans une douceur et une peur qu'elle ne semblait réserver qu'à l'américain. Son regard était étrange. C'était bien la première fois qu'il la voyait si vulnérable. L'inverse était vrai aussi. De nombreuses barrières semblaient avoir sautées en quelques instants.

Aller. On l'écoute.
On respire.

"J'ai... juste rien à faire ici."

Barbara non plus. Mais ça n'était pas pour les mêmes raisons. Barbara valait mieux que cette école stupide. Et lui, n'arrivait pas à la cheville du plus pitoyable des FDP, juste. Se perdant petit à petit dans la bulle intime que venait de créer la rouquine, la suite de mots défila en anglais.

"Je veux juste... partir. J'en ai marre de tout ce monde. Y a rien à arranger dans cette école de merde. Y a rien qui va, je..." Le regard si proche de Barbara était perturbant. Il ne pouvait pas l'ignorer. Ni continuer de parler à la 1ère personne. "On n'a rien à faire ici Barb'... Y a... Y a rien à arranger." Le timbre de sa voix s'éteignait lentement, en même temps que les larmes commençaient à perdre de l'intensité dans leur fuite. "J'ai plus le courage d'encaisser les conneries de ce système de merde, c'est tout..." Traduction : les élèves. Mais Basilio essayait de brouiller cette piste. Il ne voulait pas que les FDP paient pour sa propre faiblesse. Pour sa propre incapacité à vivre une vie normale sans être visiblement un connard d'ado hautain, agaçant et détesté par une certaine partie de la population de bouseux du coin. Baz voulait éviter le carnage. Et surtout, que la Gward ne se salisse les mains. Ni avec le sang des FDP ni avec ses larmes à lui même s'il était trop tard désormais.

Attrapant l'une des mains collées à sa joue et la descendant pour l'envelopper de ses dix doigts, formant un cocon autour, Basilio essaya de renifler aussi discrètement que possible. Son visage avait profité du retrait forcé d'une main de Barbara pour abandonner ses traits et se baisser vers son membre certainement gelé par le froid qu'il essayait de protéger. Ou d'utiliser comme excuse de fuite. Le regard de la bretonne était trop destabilisant et pourrait se montrer redoutable face à sa fuite. Rien que le précédent rugissement hêlant son prénom résonnait encore, le perturbant plus qu'il ne l'était déjà. Son regard ayant enregistré  au préalable la vision de la crinière rousse non peignée, l'impression de ne pas être le seul dans ce tumulte le rassurait quelque part. Et il ne savait plus quoi dire d'autre. Dans quelle direction aller. Dans ses paroles comme dans celle de son fauteuil. Il voulait qu'elle retourne au chaud, à l'abri de la nuit et de. Mais l'avoir, là, maintenant, tout de suite, entrainait l'envie de la garder avec lui. De ne pas lui lâcher la main.
KoalaVolant
Basilio Tsumi
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