Dans un couloir, un gland et un aveugle - Harryboc'estbolavie

Toujours aussi excité par la perspective de découvrir les peluches d’Églantine, les joues légèrement rosies, Harry se demandait pourtant ce que la jeune fille avait pensé de son câlin intempestif. Et puis, aussi, quelle serait sa réaction ? Peut-être qu’elle n’aimait pas les câlins… Peut-être qu’elle avait du mal avec le contact humain… Peut-être que… Non ! Si elle n’était pas d’accord, elle le lui aurait fait savoir, n’est-ce pas ? Elle l’aurait repoussé, ou quelque chose comme ça ! C’est en tout cas ce que le petit FDP pensa, lui permettant ainsi de chasser toutes ces questions de son esprit pour se concentrer sur la conversation. D’autant plus que l’enthousiasme dont fit preuve la Fille à Papa, qui lui proposa de lui montrer d’autres trucs cools, le conforta dans cette idée que le câlin n’avait rien eut de gênant. C’est pourquoi, ses joues reprenant leurs couleurs naturelles, Harry s’approcha d’Églantine en sautillant et lui attrapa la main pour la tirer, comme un enfant qui serait pressé d’aller voir son film préféré au cinéma…

« D’autres trucs cools ? Quoi comme truuucs ? Qu’est ce qui peut-être plus cool qu’une peluche alpaga, diiiis ? »

Sans même attendre de réponse, et sans lâcher la main de sa nouvelle amie, le petit breton se mit à marcher dans ce qu’il pensait être la direction de son dortoir. Il ne savait en réalité pas du tout où il allait, mais Églantine allait le guider, n’est-ce pas ? C’est en tout cas ce qu’elle lui avait proposé, alors elle le lui dirait s’il se trompait non ? C’était évident, après tout ! C’est donc pourquoi, sans même réfléchir ni regarder où il allait – puisqu’il ne pouvait de toute façon pas – Harry tirait sur le bras d’Églantine pour qu’elle l’emmène à son dortoir. Mais, bien évidemment, puisqu’il ne voyait rien, ce qui devait arriva… Un mur se dressa sur son chemin… Et ce mur le frappa en plein sur la tronche… Lâchant donc la main de son amie pour se frotter le crâne, le Fond d'Placard se mit à éclater de rire.

« Euh… Je crois que, finalement, ce serait mieux si c’est toi qui passe devant le temps que ma vue revienne… Ça évitera qu’on se prenne des murs ou des marches, ou encore qu’on se retrouve à bousculer quelqu’un de plus méchant que nous… »

Gêné ? Pas le moins du monde ! Harry avait dépassé ce point avec Églantine. Ça pouvait paraître un peu bizarre, que sa gêne ait presque entièrement disparu et qu’il fasse maintenant preuve d’autodérision, mais c’était comme ça… Il faisait plus confiance à la jeune fille qu’avant, il n’avait pas peur qu’elle se moque de lui, il la considérait même de plus en plus comme une amie, donc… Et bien il pouvait se permettre d’être comme il était actuellement, tout simplement…

[Désolé du retard de la réponse, et de la qualité ><]

Je crois que Harry était ce genre de personne très enthousiaste. J'étais une personne très enthousiaste naturellement aussi, mais ça faisait du bien de ne pas être la seule. D'autant que depuis mon arrivée à l'Institut, je m'étais un peu calmée. Histoire d'éviter d'avoir des problèmes.
Mais là, de se savoir entouré d'un garçon aussi joyeux, ça faisait vraiment du bien. Trop. Donc j'avais un petit sourire, alors qu'il était en train de me trainer sans même savoir où il allait.
Je m'en rendais compte parce qu'on fonçais vers le mur.

- Euuuh... Dans mon ordinateur j'ai des trucs cools, et j'ai des livres cools aussi.... Par contre attention.....

J'espérais que je ne le décevrais pas, parce que... Eh bien, il semblait tellement heureux que...Ca serait dommage de casser tout ça quoi. En attendant, j'essayais de le retenir, mais il était tellement fougueux, qu'il se reçu le mur.

- ...Oui, ça serait mieux. Ca va ? Tu ne t'es pas fait mal ?

J'étais un brin inquiète pour lui, vu comment il avait joyeusement foncer contre le mur. Je m'assurais qu'il n'ait rien, touchant légèrement sa tête, espérant ne pas le surprendre. Enfin, quand je fus sûre et que j'avais un petit sourire à ce qu'il disait, je reprit sa main, tout doucement.

- Là, on va être plus prudent alors.

Je me rappelais quand Olivier était petit et n'était pas...Mon espèce de rival. Je me rappelais comment je l'avais vu apprendre à marcher, quand moi j'étais déjà grande. Je me rappelais, même petite, avoir voulu l'aider, et essayer de l'entrainer avec moi.
C'était l'époque où il était encore mignon.
Maintenant....

Je secouais la tête, et avançais doucement, en donnant des indications du genre "attention là y a une marche", ou "attention il y a des gens en face et en plus c'est des faces de rat", tout ça tout ça. Je préférais me concentrer sur les indications plutôt que de bavarder.
Enfin nous arrivâmes au dortoir.

- On y est. C'est bon. ....Ca va ta tête ?

Je me tournais un peu vers lui, espérant que ça allait.

[A toi de voir si y sont devant les FDP ou les FAP, et tkt ton rp était cool XDDD]

Suite à son rapprochement avec le mur, Harry n’avait pas pleuré. Il n’avait pas voulu se cacher pour éviter que l’on ne se moque de lui. Non, ce fut même tout le contraire ! Au lieu de tout cela, il se mit à rire et à se moquer de lui-même… Mais il était comme ça, notre cher petit FDP ! Lorsqu’il était ami avec quelqu’un, il était beaucoup plus à l’aise que s’il était avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas ou qui n’était pas son ami. Déjà, lorsqu’il était enfant, il avait expérimenté tout cela avec sa meilleure amie, Gwenn… Au départ, ils étaient plutôt gênés lorsqu’ils se blessaient en jouant ensembles, ils pleuraient… Mais, au fur et à mesure du temps, ils en étaient venus à s’en ficher et avaient même commencé à se moquer gentiment d’eux même lorsque ce genre de chose arrivait. Exactement comme ce qu’expérimentait Harry en cet instant précis… Oh, bien entendu, l’amitié que le garçon commençait à ressentir envers Églantine était beaucoup moins importante que celle qu’il avait pour celle que l’on surnommait Candy, mais tout de même ! Ça lui permettait malgré tout de se détendre un peu…

Mais bref, ce n’est pas le sujet… Après ce petit interlude plus ou moins douloureux, donc, le Rouantelezh laissa sa nouvelle amie l’inspecter, souriant face à tant de gentillesse, puis la suivit jusqu’au dortoir des Fond d’Placards – ou du moins l’espérait-il. Pendant le trajet, aucun mot ne fut échangé, si ce n’est quelques indications pour éviter que la cécité d’Harry ne lui joue un nouveau tour. Certes, il aurait bien voulu discuter, parler de ces peluches trop géniales qu’elle avait accepté de lui montrer, ou encore de ses origines bretonnes, mais il prit sur lui et ne rajouta rien d’autre. Après tout, elle semblait concentrée sur sa tâche, et le jeune homme ne voulait pas gâcher une si gentille attention. Alors, même si ça le démangeait, il ne dit absolument rien et se contenta de la suivre jusqu’à son dortoir. Puis, une fois arrivé, et après qu’Églantine se soit inquiétée de son état, Harry s’approcha lentement d’elle et lui déposa un petit baiser sur la joue, comme pour la remercier d’être aussi gentille avec lui…

« T’es trop gentille de t’inquiéter comme ça ! Mais oui, ça va mieux, j’ai même plus mal ! C’est pas un mur qui va m’arrêter, hein ! »

Au fur et à mesure qu’il parlait, Harry réalisa que, petit à petit, sa vue revenait. Ce n’était pas encore très clair, et il ne voyait pour l’instant que certains traits sans détails, mais il voyait tout de même… Un petit sourire apparut donc sur ses lèvres, mais il se garda cependant d’en faire part à la jeune FAPFAP en face de lui. Il ne le ferait que si elle voulait rester un peu avec lui pour être certaine que tout aille bien ! Pourquoi donc, me demanderez vous ? Et bien… lui même ne le savait pas ! Mais peut-être qu’il avait tout simplement peur que sa gentillesse diminue, voire même disparaisse, en apprenant qu’il n’était plus aveugle, qui sait ?

[Je pensais avoir rep, jusqu'à ce que je trouve ma réponse inachevée....]

Alors que je m'inquiétais pour lui parce qu'il venait de se prendre un mur, Harry ne sembla pas si touché par ce fait. En fait, il eut même un large sourire content, comme si ça ne lui faisait rien de se recevoir des murs en pleine tête.
Enfin, au moins j'étais rasséréné parce qu'il n'avait rien, et qu'on pouvait continuer malgré tout.

De fait, je l'amenais du coup à son dortoir. Mais alors qu'on arrivait, et que je l'informais de cet état, il me fit un baiser sur la joue. Je manquais de supporter. Pas que je n'étais pas tactile, même, je l'étais quand même un peu, et bon, les baisers sur la joue, quand t'es français, c'est plutôt courant...Mais ça me surpris, et je ne m'y attendais tellement pas, que je l'observais sans savoir quoi faire.
Avant de l'entendre me dire que j'étais gentille, qu'il allait mieux, et tout ça. Wow. Ok... Bien. J'imaginais que c'était une façon de dire "hey t'es cool". Mais c'était juste que d'habitude, si c'était pas pour faire la bise, ce geste était particulièrement ambigu.

Je le fixais sans savoir quoi dire. Genre, ni quoi savoir faire. Je me sentais toute bête, et probablement que je l'étais pas mal.
Mais je devais bien réagir, alors j'essayais de me reprendre avec un sourire :

- Oh euh ouais. Mais tu sais, comme tu es... Bah aveugle.... Et t'es petit aussi et...Enfin je veux pas dire qu'être petit c'est mal.

Bon sang Eglantine. Ce n'est pas parce qu'un garçon ne t'as jamais fait la bise comme ça, que tu dois te mettre dans tous tes états ! Reprends-toi ! Malgré ça, je rougissais un peu, et j'étais ravie qu'il fut aveugle. Il n'en avait pas conscience comme ça.
Je soufflais un petit coup :

- Toi aussi tu es gentil. Un peu trop. ...On est pas au bon endroit, nous deux, hein ?

Je parlais du fait qu'on était un peu dans une école pour vilains alors qu'on était loin de l'être. J'y songeais d'ailleurs et l'observais un instant. Un type comme lui... Aussi gentil et qui aimait les peluches... Qu'est ce qu'il faisait là, vraiment ? En plus ce n'était pas un FAPFAP donc il n'était pas là pour faire plaisir à ses parents riches...

- ...D'ailleurs, si tu as besoin, je serais là... Je veux dire, je sais pas trop me battre, mais si tu as des ennuis, mes dessins font fuir n'importe qui.

Ils avaient au moins cet avantage...

[Du coup je suis désolé du retard t.t]

Retrouvant peu à peu la vue, Harry put enfin observer cette jeune fille qui était si gentille avec lui – ce qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de faire lorsqu’elle lui était rentrée dedans, vous vous en doutez… Elle semblait légèrement plus vieille que lui, avait les cheveux blonds et les yeux bleus, et était plutôt mignonne il faut bien l’avouer. Ce n’est pas en la voyant rougir comme elle le faisait actuellement que l’on pouvait dire le contraire… Mais, bien entendu, ce n’est pas la première pensée qui traversa l’esprit du jeune Rouantelezh. Oh, certes, il se demanda bien pourquoi ses joues prenaient une teinte rosée, mais ce qui l’intéressait réellement c’était de pouvoir reconnaître le visage d’Églantine s’il la croisait dans les couloirs, pour pouvoir la saluer et lui offrir un sourire amical ! Un sourire comme celui qu’il venait d’ailleurs de dessiner sur ses lèvres… Un sourire qui s’accentua lorsque la FAPFAP réalisa qu’aucun des deux n’était à sa place, et un sourire que le FDP accompagna d’un nouveau câlin improvisé puis d’un autre bisou sur la joue lorsqu’elle lui proposa son aide…

« C’est pas grave si on est pas au bon endroit, au moins on sait qu’il y a d’autres gens gentils comme nous et on peut les retrouver pour parler de peluches ou manger des crêpes ! » Puis, s’écartant de nouveau d’Églantine, il poursuivit : « Mais, dis, pourquoi tes dessins ils font fuir les gens ? Moi je suis sûr qu’ils sont trop jolis et que c’est que de la jalousie ! »

Toujours aussi agréable et amical, Harry jeta un regard empli d’amitié à la jeune fille à ses côtés et retourna lui frotter le bras, comme il l’avait fait lorsqu’elle lui avait parlé de ses parents, pour la rassurer sur le fait qu’elle dessinait probablement très bien. Parce qu’il était comme ça, notre petit breton préféré ! Il pouvait pleurer pour des choses futiles, se comporter comme un enfant beaucoup plus jeune que ce qu’il était, mais cela ne l’empêchait pas d’être également très gentil et rassurant lorsque cela était nécessaire. Encore plus avec ses amis, comme il le prouvait une nouvelle fois… Et Églantine devait parfaitement sentir toute la compassion et la gentillesse qu’il mettait dans ses gestes…

Enfin bref, là n’est pas vraiment le sujet… Après ce petit interlude câlin, donc, Harry se dirigea vers le couloir qui menait à sa chambre, non sans jeter un dernier regard vers Églantine pour lui offrir un nouveau sourire et un petit signe de la main. Un signe de la main qui "scellait" cette amitié naissante, et qui promettait presque qu’ils allaient se revoir… Même si, de toute façon, il était certain qu’ils allaient se croiser de nouveau puisque non seulement ils partageraient probablement des cours, mais également parce que la FAPFAP avait promis au FDP de lui montrer les peluches qu’elle avait gardées…

Spoiler:

Je crois que Harry voyait la vie simplement. Il prenait les choses simplement. Parce que vu ce qu'il me répondit, cela se sentait. Du genre, pas grave si l'institut était bof, tant qu'on avait des gens gentils.
Enfin... Ca montrait qu'au moins il devait pas trop souffrir, du jugement et de tout ça.
Du coup je me mis à sourire un peu.
Surtout quand il me demanda pour mes dessins.

- Bah... Ils sont biens mais...Euh... Ca dépend.

Je pouvais pas dire la vérité. Déjà que même moi la vérité j'en voulais pas. Mais Harry était super gentil, parce qu'il vint caresser mon bras et ça me fit sourire. Il semblait évident que sa présence me rassurait. Il était tellement innocent et gentil, ça changeait, ça faisait du bien, c'était agréable.

- A plus Harry !

Au moins, je constatais qu'il voyait à nouveau, vu qu'il pu marcher tranquillement et aller jusque dans le couloir sans souci, voire même me faire un signe de la main. C'était mieux que rien.

Clairement, on allait se revoir, que ça  soit pour les crêpes ou pour les peluches.... Même si ça me surprenait.

[Ma rep est courte, mais ce fut avec plaisir Si tu reveux un rp ça sera avec plaisir ]