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Mentir est un droit, à condition de mentir bien [PV Lucina/Ewan]

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Ven 22 Mai - 20:16

Mentir est un droit, à condition de mentir bien

• feat. Alden et Ewan/Lucina

Si Alden n'était pas passionné par ses activités au bureau international, il fallait reconnaître qu'il aurait pu tomber sur pire. Après quelques semaines de complète indifférence par rapport à tout ce qui l'entourait, il commençait enfin à s'apercevoir des quelques points positifs de ce nouveau job. Le bureau international était un espace très particulier de l'Institut Trueman. Les locaux étaient agréablement situés au dernier étage des bâtiments administratifs. L'espace sous les toits semblait avoir été réhabilité récemment, presqu'improvisé, et c'était peut-être pour cela que l'ascenseur ne montait pas jusque-là. Il fallait descendre une petite volée de marches avant d'y arriver. Ce petit escalier n'était en soi pas hostile, mais le simple fait d'avoir à le gravir et se retrouver devant une porte fermée une fois arrivé à la dernière marche, suffisait à donner une impression d'isolement, voire d'inhospitalité. Peu de personnes accomplissaient donc le voyage jusqu'au Bureau international sans y avoir été convoquées. Si cela ne suffisait pas, de grosses traces de sang jonchaient également cet escalier.

Personne n'avait pu en donner l'origine à Alden. Elles étaient là depuis si longtemps que toute mémoire de l'évènement s'était perdue. Cependant, on lui avait remis au passage une liste non exhaustive de raisons à donner pour expliquer leur présence aux visiteurs récalcitrants - élèves en échange un peu trop arrogants, étudiants étrangers ne faisant pas assez d'efforts pour apprendre la langue française, professeurs menaçant de partir enseigner chez Lex Luthor ou encore émissaire de la concurrente américaine. Le but était d'inventer les scénarios les plus violents et effrayants possibles. Comme personne ne connaissait la vérité, tout était permis. (Vu le manque de souvenir sur l'origine, Alden aurait plutôt parié sur un événement complètement anodin. Il n'y avait pas de tant de sang que ça, ce n'était pas nécessaire d'imaginer des décapitations ou éventrations. Les traces venaient plus probablement de quelqu'un ayant un peu saigné du nez. Ou alors d'un employé qui s'était coupé le pain avec une feuille de papier et qui avait étalé son sang juste en se disant que ça ferait une bonne blague. Ce serait bien le genre de l'Institut).

Le Bureau international se prenait affreusement au sérieux. Alden avait remarqué que lorsqu'ils passaient à côté d'autres sous-fifres dans des espaces communs ou devant la machine à café, les employés du bureau international, et surtout les plus anciens, mettaient un point d'honneur à snober les autres. Un peu comme s'ils étaient trop importants pour se considérer comme des sous-fifres. Leur sentiment d'appartenir à l'élite était tel qu'ils allaient jusqu'à prendre de haut des "professionnels du mal". C'était eux qui veillaient à maintenir et à améliorer la bonne réputation de l'Institut Trueman, ils en étaient la source, et pas ces super-vilains retraités venus se faire mousser devant des gamins. Bien sûr, si quelqu'un les interrogeaient sur ce qu'ils faisaient, ils prenaient de grands airs mystérieux et s'en allaient s'en répondre. Leurs activités devaient être confidentielles, elles étaient bien trop sensibles. Et c’étaient eux étaient les gens de confiance, ceux à qui on avait donné l'immense responsabilité de faire rayonner l'école parisienne dans le monde entier. (Bon, il n'y avait pas besoin de lire les pensées pour savoir que c'était exagérer légèrement les faits).

Pour être honnête, au milieu de toutes les activités administratives classiques du bureau international, certaines étaient un petit peu plus délicates. Les membres du bureau, dont Alden, avaient passé la matinée en réunion pour définir leurs objectifs de leurs espions infiltrés dans la Lex Luthor Academy. Ils avaient leurs pions, à tous les niveaux. Cela allait des élèves partis en échanges, qui parfois promenaient leurs oreilles dans des lieux propices, à quelques membres de l'administration. Évidemment, on pouvait s'attendre à une certaine réciprocité de la part de la Lex Luthor Academy. Leurs activités "d'espionnage" étaient donc naturellement couplées avec le "contre-espionnage", visant à repérer les infiltrés américains à l'Institut Trueman, et à les manipuler ou les évacuer selon les cas. Et le bureau international étant, de l'avis de sa directrice, particulièrement sensible aux tentatives d'infiltration, chaque dossier de recrutement était rigoureusement épluché. Cela avait quelques conséquences dans l'atmosphère de travail. Ainsi, lors d'un désaccord sur une procédure ou sur la manière d'utiliser leurs espions clandestins, ou sous n'importe quel autre prétexte, les membres du bureau international ne tardaient pas à s'insulter mutuellement d'espion américain. (Avec son accent, ça arrivait à Alden environ cinq fois par jour). En somme, ils faisaient tout pour avoir l'air d'une agence d'espionnage. Alden était parti dans un sérieux fou rire lorsqu'il avait entendu ses collègues se désigner comme des agents du "Fabuleux bureau international" - le FBI.

Alden ne savait pas vraiment s'il était amusé ou dégouté de se retrouver au milieu de cette parodie, encore une fois pour un FBI. Il trouvait tout ce délire ridicule, mais les réflexes revenaient vite et il se prenait malgré lui au jeu lorsqu'il s'agissait de trouver des stratagèmes pour espionner l'école américaine.  Et il se prenait au jeu d'autant plus vite qu'en ce 11 mai, il n'était pas mécontent d'avoir ce job pour se distraire. Après ses "retrouvailles" à sens unique avec Basilio et Altea, se concentrer plusieurs heures de suite sur quelque chose de complètement neutre sentimentalement était une vraie respiration. En fait, il était plus concentré sur le travail à faire qu'il ne l'avait jamais été depuis son embauche.  En pleine pause, il clopait à l'encadrement d'une fenêtre - ce n'était théoriquement pas autorisé mais, comme ils étaient au dernier étage, aucun des employés ne prenait la peine de descendre - lorsque l'un de ses collègues l'interpella.

-Hey Alden! Ça va?

Absolument pas surpris par cette intervention, Alden considéra l'homme d'un air méfiant. Avant même qu'il ne soit rentré dans la pièce, Alden savait qu'il avait quelque chose à lui demander. Son ton trop enthousiaste et son regard gêné ne firent qu'accréditer cette impression.

-... Qu'est-ce que tu veux? répondit Alden après un hochement de tête censé servir de réponse à la première question.
- Euh t'as pas d'urgence en ce moment? Parce que là je suis un peu en retard, j'ai un responsable de la Luthor qui me fait chier sur le coronavirus et les étudiants en échange, il faut absolument que je l'appelle. Ce con veut supprimer les échanges l'année pro, mais quelle idée... On ferait comment pour les espionner sinon? Non bien sûr on peut pas accepter ça et... Bon tu vois faut que je l'appelle mais j'ai déjà un rendez-vous de prévu, tu peux pas me le prendre?
-Quel genre de rendez-vous?
-Avec un prof américain -enfin franco-américain- Ewan Moore. C'est un entretien d'évaluation classique.

Tout cela n'inspirait pas beaucoup Alden. Déjà parce qu'il ne voyait pas vraiment ce qu'il était censé faire dans un "entretien d'évaluation", il n'en avait jamais fait. Ensuite parce qu'il avait eu plus que sa dose de contacts avec de nouveaux êtres humains les jours précédents. Et enfin, se méfiait toujours un peu plus quand il devait rencontrer des américains. Mais d'un autre côté, s'occuper encore un peu plus l'esprit avec quelque chose d'insignifiant et d'ennuyeux n'était peut-être pas plus mal donc...

-Encore un américain? Soupira Alden, en reprenant l'un des leitmotivs du Bureau International - il avait passé la moitié de son entretien à cracher sur les Etats-Unis, il fallait bien que ça ressorte dans son comportement. C'est à quelle heure?
-... Il y a cinq minutes.

L'air désespéré de son collègue fit rire Alden, qui écrasa sa cigarette seulement à demi-consumée. Tout le monde connaissait les administrations, pour elles avoir, cinq minutes de retard, ça restait très ponctuel. Mais apparemment, faire attendre cet Ewan Moore avait l'air de le déranger son collègue - Alden ne pût pas savoir exactement pourquoi, l'autre étant beaucoup trop préoccupé par son appel à venir avec le responsable de la Luthor Academy pour penser davantage au professeur.

-Ok. C'est quoi les "entretiens d'évaluations"?

Et son collègue entreprit de le briefer en quelques minutes sur le chemin, tout en lui remettant le dossier du professeur et le questionnaire à suivre. Ewan Moore était donc professeur depuis octobre. Ces "entretiens d'évaluation" étaient en fait une sorte de fourre-tout. Le but de l'entretien était de officiellement de recueillir son expérience, vérifier qu'il soit bien content de travailler à l'Institut Trueman et qu'il n'allait pas se barrer à la Luther l'année suivante. C'était aussi l'occasion à l'inciter gentiment à faire de la pub pour l'Institut Trueman auprès de ses amis super vilains américains lorsqu'il rentrerait aux Etats-Unis pour ses vacances d'été... Bref c'était absolument passionnant, et en apprenant ça, Alden regretta d'avance d'avoir accepté. Ils arrivèrent finalement dans le bureau vide où patientait Ewan Moore, puis se séparèrent.

-Salut, lâcha Alden, alors qu'il arrivait dans le dos d'Ewan, tout en continuant à jeter un œil au dossier du type. Je m'appelle Alden Carme, mon collègue a un imprévu, donc c'est moi qui vais te faire passer ton "entretien d'évaluation" pour le bureau international - ça remplace pas l'entretien d'évaluation habituel avec Mila, c'est juste un truc en plus. Ça te dérange si je fume?

Alden, mal adapté à la vie de bureau? Si peu… Son ton n'était ni spécialement poli, ni franchement impoli, mais complètement indifférent. Il passa devant Ewan pour ouvrir la fenêtre, pris par un besoin d’élargir l'espace. Il comptait aussi en profiter pour capter tranquillement les pensées du professeur pendant quelques secondes, pour savoir quel genre de personne il était.


KoalaVolant
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Sam 1 Aoû - 23:51

Confrontation


Un entretien. Soit tout ce que je détestais et évitais au possible. Ma doublure pouvait à tout moment être découverte. Je préparais minutieusement ce que je pouvais y dire. J’étais donc prête, mais nerveuse. D’autant plus qu’en réalité, je ne connaissais pas les questions. Je m’étais préparée à tout, révisant les expériences et la personnalité de mon personnage, entre autres. D’ailleurs, l’employé qui était sensé me faire passé cet examen était en retard... Je détestais les administratifs. Assis sur la causeuse inconfortable, les bras croisés, je tapais du pied. Ce n’était pas la première fois... Ni la dernière. Je comptais bien lui faire comprendre toutefois que cela n’était pas tolérable. J’avais d’autres chats à fouetter... et chaque minute que j’usais pour me transformer comptait.

J’entendis la porte s’ouvrir dans mon dos, et au moment où j’allais apostropher l’arrivant, la voix que j’entendis résonna dans ma conscience. Des souvenirs enfouis s’éveillèrent. Holden. Ou plutôt Alden ? Alden Carme. Je l’avais déjà aperçu de loin. La ressemblance avec mon oncle disparu était frappante. Je l’évitait d’ailleurs le plus possible. S’il était bien Holden... Son pouvoir de télépathie m’était dangereux. Non, il ne fallait pas qu’il me découvre. Allait-il garder le secret ? J’en doutais, donc je ne devais prendre aucune chance. J’essayais de changer de pensée. Ewan. Je suis Ewan. Et cet entretien pissed me off.

- Do as you want. J’veux juste m’en débarrasser. J’ai d’autres choses à faire que de passer vos fucking tests.

Je fixais Alden dans les yeux, le pressant de commencer. Plus vite ce serait fini, plus vite je serai libéré. Cela m’ennuyait à mourir. Et sa présence m’était désagréable... Dans ces circonstances. Mon o... Alden n’était pas désirable ici. Pas maintenant. Une partie de moi voulait savoir s’il était bien la personne que je croyais... Mais je ne devais pas y penser. Alden. L’examinateur. L’évaluation. Je me concentrais sur ces trois mots...


© CN.JUNE, NEVER UTOPIA
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