Comme à son habitude, la Tsumi arpente les couloirs de l’Institut la tête haute, un sourire aux lèvres, surexcitée. Autant dire que l’élève moyen n’a pas la moindre idée que c’est un jour spécial pour elle, qui vient d’enfin obtenir le droit d’ouvrir un club de cosplay. Qui aurait cru que ce serait aussi difficile ! Une vrai bagarre avec l’administration. Ce que les gens ignorent en général, pourtant, c’est que lorsque Lucina a réellement envie de quelque chose, elle est un vrai bouledogue, elle ne lâche pas l’affaire. Quitte à se prendre des coups dans l’histoire. Heureusement elle est doué pour amadouer les gens et éviter les trop gros dommages. Le reste elle l’encaisse sans broncher. On a rien sans rien, elle est prête à faire des sacrifices quand ça en vaut la peine. Il ne lui restait plus qu’à rameuter des membres dans le club, mais elle ne s’inquiète pas pour ça, elle sait que ça viendra bien assez vite. D’ailleurs elle s’apprête à aller poser des affiches partout où elle peut pour faire connaître l’ouverture du club de cosplay. Il faut d’ailleurs qu’elle voit qui elle peut envoyer pour les dortoirs des fapfap et des fdp. Elle n’a pas particulièrement envie de finir en gris pendant quelques semaines parce qu’elle n’a pas le droit de le faire elle-même. Mademoiselle Mila en est capable, Lucina le sait et elle n’a pas envie de se la mettre à dos si elle peut éviter. Baz s’est déjà chargé de lui montrer une mauvaise image de la famille après tout.
Ses réflexions sont interrompus alors que ses neurones viennent enfin de finir d’analyser les images envoyés par ses yeux. Elle se retourne brusquement à la recherche de ce qui l’a interpellé avec un peu de retard. Ah voilà ! A peine quelques secondes plus tôt elle a croisé un jeune garçon, probablement plus jeune qu’elle, même si ça ne doit être que d’un an plus que l’institut de prend pas les moins de 15 ans. Avec sa bouille ronde encore enfantine, et l’ours en peluche qu’il tient contre lui, on lui aurait pourtant donné beaucoup moins. D’un pas déterminé, Lucina revient en arrière, sans même prendre le temps de la réflexion. Elle sait déjà ce qu’elle a à faire. Rapidement elle se place devant lui, lui coupant la route, et, faisant fi de l’uniforme gris, elle lui sourit largement, avant de le saluer : « Bonjour ! Comment tu t’appelles ? Je ne t’ai jamais croisé avant, tu es nouveau ? Je suis Lucina Tsumi d’ailleurs ! ». Elle ne lui a même pas laissé le temps de répondre aux questions, débitant sa tirade à rythme soutenu. A la place elle lui met entre les mains un flyer présentant le club de cosplay entre les mains, ou plutôt elle le coince entre lui et sa peluche, avant de reprendre : « Ton ours est trop mignon. D’ailleurs toi aussi t’es trop kawaii. C’est quoi ton super-pouvoir ? Tu sais quoi, laisse tomber, c’est pas important pour le moment. Il faut A-BSO-LU-MENT que tu rejoignes le club de cosplay. Il vient d’ouvrir, et on a besoin d’une mascotte et tu serais parfait. On te fera un super costume, et on mettra ta tête sur les flyers, ça sera génial ! ». Que le garçon dont elle ne connaît toujours pas le nom ne lui ait pas donné son accord ne compte pas pour la Tsumi : elle finit toujours par obtenir ce qu’elle veut d’une façon ou d’une autre.
Super-pouvoir : Harry a la capacité de se rendre aveugle lui-même lorsqu'il ressent quelque chose de particulièrement fort, comme un stress important, ou même l'amour ou la haine.
Il est également capable de tirer des rayons lasers par les yeux, subissant alors des migraines atroces suite à l'utilisation de ce pouvoir, comme si son crâne allait exploser.
En réalité, les deux capacités de Harry sont intimement liées et, lorsqu'il subit une émotion forte, le Rouantelezh déclenche soit l'une ou soit l'autre, semble-t-il au hasard
Réputation (intra-école) : 4/10 : Quand on est un petit garçon tout mignon, qui fait beaucoup moins que ses 15 ans, et qu'on vit dans un institut de super-vilains censés être badass et faire peur... Disons que la réputation, c'est pas trop ça hein... A part, peut-être, si on parle de réputation en tant que victime officielle ! Cependant, depuis l'incident de l'EIFEB et tout ce qui a suivi, Harry est considéré comme un "traître" aux vilains, et est donc devenu un peu plus connu. Mais est-ce pour le mieux ? On se le demande...
Les Petits + : - Harry possédait une peluche, qu'il trimbalait avec lui autant qu'il le pouvait, et qu'il avait nommé "Mr Nounours", parce que... ben c'était un ours en peluche ! Mais ça, c'était avant que quelqu'un décide de le détruire...
- Depuis peu, Harry a été autorisé a emmené son chien, Odin, a l'Institut... Un Dogue de Bordeaux qui est autant impressionnant que gentil !
Haters : 1173
Sam 1 Fév - 1:42
Mr Nounours contre sa poitrine, Harry l’entourait de ses bras et le serrait bien fort, comme s’il voulait l’empêcher de s’enfuir. Ainsi, il se sentait beaucoup plus rassuré que ce qu’il aurait pu l’être sans… Et dans cet Institut où il était arrivé il y a si peu de temps, le jeune garçon avait besoin de ce sentiment ! Pas forcément parce qu’il avait peur, bien que cela en fasse un peu partie, mais surtout parce qu’il ne connaissait personne… Et, lorsqu’il ne connaissait personne, notre chère petit enfant Rouantelezh préférait passer du temps avec sa sœur jumelle, se cachant en quelque sorte derrière elle. Sauf que, depuis leur arrivée dans l‘école de super-vilain, il arrivait parfois que leurs chemins doivent se séparer quelques temps, sans vraiment qu’ils n’aient le choix. Et c’est en ces instants précis que la présence de Mr Nounours a ses côtés pour le rassurer était nécessaire… Quant, bien entendu, on l’autorisait à ce promener avec son doudou. Car il était évident que, lorsqu’il allait en cours, il ne valait mieux pas l’emmener… Surtout quand les professeurs étaient des super-vilains !
Enfin bref… Heureusement pour lui, ce jour-là, Mr Nounours était avec lui et Harry pouvait se balader en toute sérénité dans les couloirs. Au delà de son air enfantin et de la peluche, il aurait même pu ressembler à un élève normal, qui se baladait dans l’Institut Trueman comme si de rien n’était, cherchant à se faire des amis ou, qui sait, peut-être même à faire une bêtise. Ou, tout du moins, c’est l’impression que le jeune FDP espérait. Ce qui ne sembla pas être l’avis d’une jeune fille à peine plus vieille que lui qui, après être passée sans le remarquer, avait fait demi-tour pour venir se placer devant lui avant de débiter un flot ininterrompu de paroles sans même lui laisser le temps d’en placer une. Un peu beaucoup surpris, Harry s’arrêta brusquement de marcher et serra encore plus fort son doudou contre lui. La fille semblait gentille, et elle ne semblait pas lui vouloir de mal, mais… disons simplement que la façon qu’elle avait eu d’apparaître subitement devant lui l’intimidait… Et puis elle lui posait tout un tas de questions sans même lui laisser le temps de répondre, alors… C’est d’ailleurs parce qu’il pensait que son interlocutrice n’en avait pas fini que le Rouantelezh laissa un silence s’installer quelques secondes lorsqu’elle arrêta de parler, avant de réaliser qu’il serait peut-être temps de lui répondre.
« Je… D’a… D’accord… Moi je m’appelle Ha… Harry… Et lui, c’est… c’est Mr Nounours… Il sera cos… cosplayé lui aussi ? »
Toujours quelque peu intimidé par Lucina, le jeune homme avait répondu aux questions dont il se souvenait, laissant échapper les remarques qui lui passaient par la tête. Il ne se rendait pas vraiment compte qu’il avait accepté de devenir la mascotte d’un des clubs de l’Institut. En fait, il avait juste dit d’accord pour faire plaisir à la Tsumi, qui dégageait une joie de vivre plutôt surprenante, mais n’avait pas vraiment porté attention aux conséquences de cette réponse… Mais il s’en rendrait compte bien assez tôt, n’est-ce pas ?
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