Papa Don't Preach - Artémis

Vous allez être déçu mais mes parents ne sont pas exactement des écologistes qui sillonnent le monde pour sauver la banquise et les bébés phoques, ni mêmes des activistes qui militent pour une cause noble et essentielle. Leurs centres d’intérêts sont assez… différents. En vérité, mon père et ma mère sont tous les deux des super-vilains confirmés, et réputés, de surcroit… vous connaissez sûrement mon père, il travaille à l’institut, en tant que professeur… Barthelemy Leclercq ? Oneshot, de son pseudo de super-vilain. Grand type, toujours fourré avec des armes en plastique JouéClub, ça doit vous parler… Ma mère doit être retournée à Munich, quant à elle. Logique, quand on sait que je suis franco-allemande. J'ai la double-nationalité, et tout, et tout. Et mon père insisterait sûrement sur le fait que je suis bretonne du côté paternel, et allemande du côté maternel. Je suis d’ailleurs née à Cologne, ou à Köln, selon votre convenance. Mon paternel ajouterait que ses parents étaient eux-mêmes des super-vilains de premier ordre. Vous l’aurez compris, je descends d’une famille de vilains réputée. Et me voilà à postuler chez les apprentis-héros. Belle ironie, non ? Je suis la seule que ça amuse ? Très bien.

Je n’ai pas grand-chose à dire au sujet de mon enfance, c’était une période assez calme de mon existence. Aussi calme que cela puisse être avec deux parents super-vilains à la maison. Comme par magie, la bicyclette rouge que j’avais demandée au Père Noël apparaissait au pied du sapin, le matin du 25 décembre, à l’aube de mes sept ans, à côté du best-seller La vilénie expliquée aux enfants. Rien de plus ordinaire, rien de bien surprenant à déclarer. Nous étions amenés à déménager souvent, à cause des missions de mes parents. Nous avons même vécu un temps en Allemagne, du côté de Berlin. J’ai été une petite fille heureuse, brillant par ses capacités scolaires, toujours prête à dégainer une anecdote, toujours prompte à tout savoir sur tout. Même à disserter sur les ragondins, oui. C'est fascinant, les ragondins. Vous voulez peut-être savoir... Oui, non, d'accord, je comprends, ce n'est ni le moment, ni l'endroit. Je disais donc que j'ai été élevée dans l’idée que je deviendrais à mon tour une super-vilaine. Qu’est-ce que je peux dire… oups ?

Pendant plusieurs années, ma famille a cru que je ne disposais d'aucun super-pouvoir. Déception, forcément... Ça n'allait peut-être pas m'empêcher de devenir super-vilaine, mais enfin, ce n'était pas gagné d'avance. En réalité, j'ai toujours eu un super-pouvoir, mais il est assez compliqué à découvrir dans la vie de tous les jours. Il a fallu que mes parents invitent des amis super-vilains à dîner, durant mon année de CM2, pour qu'ils réalisent que je n'avais rien d'une cracmole. Voyez-vous, ces amis de mes parents sont venus avec leurs enfants, eux-mêmes dotés de super-capacités. Je me souviens que c'était des vraies teignes... Ils étaient trois et devaient avoir onze ans, le double de mon gabarit... Moi, j'avais dix ans, j'étais frêle comme une sauterelle et je voulais juste qu'on me laisse lire mes Harry Potter tranquille. Mais tous les trois, ils ont passé la soirée à m'embêter. Enfin... jusqu'à ce que l'un d'eux se serve de son super-pouvoir sur moi. C'était le plus grand de la bande, super fier de son pouvoir de feu. Il m'a attaquée et ça lui a fait tout drôle de se retrouver avec une partie des cheveux brûlés. Il est rentré chez lui avec un genre de coupe à l'iroquoise et de la Biafine plein la tête. J'étais désolée pour lui, mais au moins, après cet incident, ils m'ont laissée en paix tout le reste de la soirée. Et moi, d'un coup d'un seul, j'avais un super-pouvoir.

Cette découverte a permis d'expliquer quelques petites choses. Pourquoi je tombais toujours malade, par exemple... Il s'avère que c'est un contre-coup de mon pouvoir. Mon système immunitaire s'est bien calmé depuis quelques années, mais quand j'étais petite, c'était un peu l'horreur... J’enchaînais gastro sur gastro. Tout ce que j'ai retenu de ma classe verte, c'est le fond de la cuvette des toilettes de l'auberge de jeunesse où le car scolaire nous avait déposés. A l'heure actuelle, je suis surtout enrhumée une partie du temps, ce qui est autrement préférable pour la voiture de mon père...

Il ne s'est plus rien passé de très impactant jusqu'à mes quatorze ans. C'est à peu près à cette époque que mes parents se sont séparés. Ma mère a arrêté sa carrière de super-vilaine et elle a voulu convaincre mon père d'en faire de même. Elle estimait qu'ils avaient amassé assez d'argent pour prendre leur retraite, vous voyez ? Ce qui est vrai... On a toujours eu des grandes maisons, plutôt luxueuses et mes cadeaux d'anniversaire ont toujours été conséquents. Bon, à huit ans, j'ai demandé une petite-sœur et je ne l'ai jamais obtenue, mais c'est bien le seul cadeau qu'on m'ait jamais refusé... Passer son été à barboter dans l'immense piscine de la villa californienne de papa, ça vous console une enfant de sa vocation ratée de grande sœur, je vous assure. Depuis, j'ai compris que j'avais tout à gagner à rester fille unique. Mes parents ont donc divorcé il y a environ deux ans. Ce sont des choses qui arrivent, c'est ce que tout le monde dit. Il était hors de question pour mon père d'abandonner sa carrière, il aimait trop être un vilain, et ma mère refusait d’admettre qu’il ne renoncerait jamais à son travail pour vivre une paisible existence de nanti, sans action ni caméras. Les conflits se sont accumulés, je finissais par ne plus y faire attention. Quand ils se mettaient à lever la voix, j’allais me barricader dans ma chambre, et j’attendais que ça passe, comme s’il avait s’agit d’un orage. Je sais que beaucoup de jeunes de mon âge se disent traumatisés par le divorce de leurs parents, mais ça fait deux ans, et de l’eau a coulé sous les ponts.

Une semaine chez maman, une semaine chez papa, on s’y habitue plus vite qu’on ne l’imagine. Le plan de base n’avait pas changé ; je devais intégrer l’institut Trueman après le collège, pour obtenir mon diplôme de super-vilaine. Tout du moins, c’était le plan de mon père. Ma mère n’avait jamais été très emballée et estimait qu’attendre quelques années ne pouvait pas me faire de mal, que ce n’était pas un endroit convenable pour une adolescente de quinze ans. Je crois qu'elle n'a jamais beaucoup aimé Mademoiselle Mila... et vu la façon dont elle tourne autour de mon père comme un vautour... et plus si affinités, je suppose... on ne peut pas tellement la blâmer. Je veux dire, je n'ai rien contre l'idée d'avoir une belle-mère, mais il ne faut pas charrier non plus... La directrice, sérieusement ? Il ne manquerait plus qu'elle tombe enceinte. Vous imaginez le cauchemar ? Je préfère ne même pas y penser... Tout ça pour dire que j'ai quand même été envoyée à Trueman, à quinze ans, comme mon père le voulait. J'ai fini chez les FAPFAP parce-que mon pouvoir ne passait pas pour suffisamment "impressionnant" pour intégrer ces gros cheatés d'omégas. C'était... un peu décevant... mais au moins, papa a sorti le chéquier.

Disons que tout allait plutôt bien jusqu'à ce que ma mère vienne me chercher par la peau des fesses. Pas mal, la scène de ménage des parents. Ça a été des "Ouiiiiiii, tu n'écoutes jamais ce que je te diiiiis" et des "Tu dois arrêter de traiter Arte comme un bébééééééé" et que je te crie dessus, et que tu cries plus fort, et que plus personne ne s'entend. Papa, maman n'étaient toujours pas d'accord sur mon éducation, et à l'époque, je me laissais un peu balader. Vous avez déjà essayé de vous imposer auprès de parents super-vilains ? Non ? C'est pas plus compliqué que d'ouvrir la mer en deux, m'voyez.

Je crois que c'est à peu près à ce moment là que j'ai eu le déclic, en voyant toute l'énergie qu'ils déployaient à se battre, encore et encore, jusqu'à plus soif. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu'ils y prenaient plaisir. La violence, la confrontation, l'envie de s'écharper mutuellement, c'est leur tasse de thé... et moi je ne sais pas encore quel saveur de thé j'aime, mais celui-là est trop aigre pour moi.

Ma mère a fini par remporter la manche et je suis repartie avec elle. J'ai de nouveau connu une scolarité "normale" durant quelques mois. Pour une fois, j'ai su faire preuve de ténacité. Je ne l'ai pas lâchée ; je l'ai harcelée avec mes arguments, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle accepte de me laisser repartir à Trueman. Mon insistance a encore été démultipliée quand j'ai appris que l'EIFEB s'installait à l'institut. Quand je pense que les apprentis super-vilains ont brûlé leur école... les circonstances sont horriblement tristes, mais c'était une occasion à saisir à tout prix. Je n'ai pas l'habitude d'être une élève moyenne, vous savez ? Si les vilains ne me prennent pas au sérieux... peut-être qu'il en ira différemment des héros.

Un sourire timide s'étira sur mon visage. Je me sentais un peu nerveuse et je serrais les mains plus fort sur mes genoux, dans une tentative d'évacuer mon stress, qui était très mal placé, car je n'avais pas grand chose à faire pour passer cette démonstration avec succès, sans même vraiment essayer. Ironiquement, la passivité de mon pouvoir m'avait en partie coûté ma place chez les omégas, lors de ma première inscription. Je n'avais peut-être pas la capacité de Super la plus visuelle, pas le genre qu'on adapte en BD, mais j'avais encore pour moi mes cellules grises, et cela faisait déjà un petit moment que j'avais mon idée pour intégrer l'élite de Trueman. Mila Harker était déjà au courant de ma proposition, et acceptait de reconsidérer mon passage chez les omégas, voire le grade au dessus - on pouvait toujours rêver... - si je parvenais à espionner efficacement nos chers amis les défenseurs des faibles pour son compte. En toute franchise, l'idée d'épier des Supers qui n'avaient rien demandé à personne, et même la sœur Harker, pour me tailler une place en haut de l'échelle sociale de l'institut ne me plaisait guère. Je n'avais pas tellement le choix ; si je voulais jouer dans la cour des grands, il fallait bien que je trouve le moyen de me démarquer. J'essayais, avec plus ou moins de succès, de me convaincre que c'était encore le moindre des maux. Mon père aurait sûrement dit qu'il fallait apprendre à se salir les mains, pour briller chez les super-vilains. Et ma mère... l'aurait approuvé. Pour une fois.
Tapant du pied sur le sol, l'air d'avoir voulu être n'importe où, sinon dans ce bureau, avec moi, le sous-fifre me regardait d'un œil peu impressionné. Il aurait au moins pu faire semblant d'en avoir quelque-chose à faire... C'était un gros malabar tatoué, la calvitie avancée - le genre d'homme de main aux pectoraux saillants et luisants dont raffolaient les Harker. Mon allure de crevette anémique, ne devait, en effet, pas lui faire grande impression. Qu'à cela ne tienne, j'allais lui montrer un petit tour amusant.

- Vous avez un pouvoir ?

Il arqua un sourcil bien haut sur son front dégarni.

- Je t'explique, gamine, on est pas là pour tailler la bavette.

Qu'il se rassure, à choisir, je n'aurais pas "taillé la bavette" avec lui. Cependant, j'insistais.

- Qu'est-ce que vous faites ? Télékinésie ? Vous cassez des noix avec votre front ?

Il émit un léger grognement, avant de répondre, de mauvaise grâce :

- Super-force.

Ah... j'étais pas loin. Un sourire ravi étira mes lèvres. C'était par-fait.

- Vous voudriez me montrer ?

Cette fois-ci, il paraissait vraiment à court de patience.

- Ecoute moi bi...
- Frappez-moi.

Il fronça les sourcils, me jetant un regard réservé à ceux qui n'avaient plus toute leur tête, comme s'il m’imaginait dans une camisole de force.

- S'il vous plait ?

Il n'allait pas me pourrir ma démonstration, quand même, si ? Je ne lui demandais pas la lune. Juste un petit coup de super-costaud. Le sous-fifre semblait réfléchir.

- C'est quoi ton pouvoir ? Tu emmagasines la souffrance, comme l'autre numéro de Kurtzmann ?
- Quoi ? Mais non !

Alors là, rien à voir avec Monsieur Hippolyte Kurtzmann. Mais alors. Rien. A. Voir.

- Ecoutez, repris-je d'une voix douce et calme, faites ce que je vous demande, utilisez votre super-force, et je vous explique, d'accord ?

Il sembla encore considérer la question quelques instants avant qu'un large sourire ne s'étale sur son visage.

- Très bien.

Au final, l'idée de frapper une apprentie super-héroïne ne devait pas lui déplaire. Il allait même prendre son pied et tout le monde serait gagnant, n'est-ce pas ? Surtout moi.
Je me mis debout. Lui-même fît le tour de son bureau. Une expression de jouissance absolue brillait au fond de ses yeux noirs. Il leva le bras et son poing droit partit à toute vitesse à la rencontre de ma joue. Le pouvoir qu'il dégageait était effrayant. Mon cœur manqua un battement et par réflexe, je fermais les yeux. Mais rien ne vint. Pas de douleur. Juste le sentiment de ses jointures serrées effleurant ma joue, durant un millième de secondes, avant que l'homme ne s'effondre maladroitement en arrière, sur le bureau, renversant ma chaise dans le processus, qui tomba au sol avec un bruit mat. Alors qu'il s'étalait lourdement sur la surface en bois sombre, les papiers se mirent à voler dans tous les sens dans un joyeux chaos. Il avait l'air complètement sonné. Sa joue rougie laissait déjà deviner la formation d'un hématome, ma foi, conséquent. Je jetais un regard désolé dans sa direction, et lâchait un petit "Oups" affligé. Ça ne devait pas faire du bien.

- Est-ce que ça va ? Vous voulez que j'appelle quelqu'un ?

Emmitouflé dans sa fierté, il se contenta de secouer la tête et resta encore KO quelques minutes, avant de reprendre suffisamment de contenance pour retourner derrière son bureau en claudiquant. Il me jetait des regards accusateurs alors que, gênée, j'évitais ses yeux.

- Comme vous pouvez le constater, mon pouvoir prend la forme d'un bouclier. On peut parler d'une aura générée naturellement, qui m’immunise en permanence à toute forme de pouvoir, de super-capacité. Et... l'attaque... ou quoi que ce soit... retourne à l'envoyeur. Comme un boomerang, finalement. Ça va votre joue ? Vous voulez de la glace ?

- Non, lâcha t-il, visiblement excédé, contentez-vous de continuer.

Eh beh, quelle ambiance...
J'allais reprendre, donc, à la demande de monsieur le sous-fifre lorsque je me mis à éternuer - oui, en plein dans sa trogne, oui, ce mec allait vraiment me détester à vie. Sa joue à présent enflée comme une balle de tennis et violette, sa dignité en miettes, je voyais bien qu'il puisait dans ses dernières réserves pour garder contenance. Je m'excusais d'une petite voix penaude avant de renifler de façon pas très gracieuse.

- J'allais ajouter que mon pouvoir vient avec une contrepartie assez embêtante. Il affaiblit mon système immunitaire et me rend très sensible aux maladies. Généralement, je suis sujette aux rhumes... mais ça peut vite dégénérer. C'est pas beau à voir.

Ayant terminé mon petit laïus, je retombais dans un silence embarrassé. Il avait vraiment une sale tête, le pauvre, presque une gueule cassée. Je ne savais pas si ça allait jouer en ma faveur... ou contre mon dossier. M'enfin, ce n'était pas exactement de ma faute.
Jetant un nouveau regard à sa joue salement tuméfiée, je demandais encore :

- Vous êtes sûr que vous ne voulez pas que...
- Je vais très bien, D'ACCORD ?!

→ En vrai, ça te motive d'intégrer l'institut en attendant la fin des... héhé... pardon, travaux ? :

C'est un peu pour ça que je suis là, donc... oui. Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter de plus... juste... oui.

→ Que je te cerne un peu, donne moi trois de tes qualités et trois de tes défauts. :

Il le faut ? Vraiment ? Aaah je déteste ce genre d'exercice... Bon, d'accord, très bien... Alors, je pense que je suis... plutôt intelligente. Je veux dire, j'ai maîtrisé parfaitement la lecture à cinq ans, et l'écriture à... six ans, je crois ? Je suis curieuse de tout... tout le temps. Et créative, aussi, pour le meilleur et pour le pire. Mes trois défauts... que trois, hein ? Je suis indécise, je manque de confiance en moi et je peux parfois me montrer assez introvertie. Voilà, voilà...

→ C'est quoi pour toi la différence entre un super-vilain et un super-héros ? :

Je pense que le passif fait toute la différence. Parce-que tout compte fait, les héros et les vilains se ressemblent plus qu'ils ne veulent se l'avouer. Nous sommes tous des mutants dotés de capacités qui effraient les gens "normaux", et à un moment ou un autre, nous sommes confrontés à un choix. Je ne vais pas refaire le conflit du professeur Xavier et de Magneto, mais la différence principale est là. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des super-vilains qui ont choisi cette voie sans trauma notable dans leur passé. Après tout, mes parents n'ont jamais eu une vie spécialement difficile... mais ils ont choisi de devenir les bad guys de l'histoire. Ils préfèrent s'attaquer à Mister et Misses Good-Citizen avant qu'ils n'aient la chance de les attaquer en premier. Vu le passif des mutants dans notre société, c'est plutôt compréhensible... On peut dire que les héros ont fait le choix de la paix. Pas du bien, ce serait un peu trop manichéen de les définir comme ça... Le bien, le mal... tout est question de point de vue, au final.

→ Dis-moi ce qui t'as poussé à choisir d'être un bon petit gentil :

J'ai beaucoup réfléchi quand j'étais chez ma mère et... contrairement à mes parents, je ne pense pas avoir l'étoffe d'une super-vilaine. Je suis trop gentille, j'aime aider les gens, faire en sorte qu'ils se sentent bien. J'ai réalisé tout le bien que je pouvais faire avec mes capacités et c'est ce qui m'a fait prendre ma décision. C'est toujours mieux de rester dans l'industrie du Super plutôt que de devenir DRH ou ingénieure... ou pire, comptable.

→ Et ça te dit pas d'intégrer les super-vilains du coup ? C'pas comme si tu n'avais pas la possibilité aujourd'hui... :

Quoi ? Non ! Je ne veux pas intégrer les super-vilains ! Ça fonctionne votre truc ? Il y a vraiment des étudiants qui vous disent oui ? Bon, vous voulez pas répondre. J'ai compris, c'est pas grave...

→ Donne-moi tes 3 super-héros favoris :

Hum, je dirais... Wonderwoman, pour tout ce qu'elle représente pour l'image de la femme chez les super-héros, Jessica Jones... je sais que son caractère ne fait pas l'unanimité mais c'est moi qui choisis, donc... oh, et Batwoman ! Vous en connaissez beaucoup des super-héroïnes ouvertement lesbiennes ? Non ? Justement, moi non plus.

→ Si tu pouvais choisir, de quel super-vilain tu voudrais être l'adversaire ? Et pourquoi ? :

Je dirais... Mysterio. Je ne parle pas du catcheur, juste pour être claire... Ce n'est pas que j'approuve ou quoi que ce soit, mais son potentiel est largement sous-exploité. Vous vous rendez compte de tout ce qu'il sait faire ? Alors qu'il n'a aucun pouvoir ! On pourrait discuter ensemble de ses gadgets d’illusionniste, moi ça m'intéresse ! Je veux savoir comment il crée tous ses cauchemars éveillés. Je sais qu'on est pas là pour discuter, mais je veux dire... Batman n'était pas non plus sensé coucher avec Catwoman, alors pourquoi pas ?

→ Ok, et dernière question... T'as conscience que pas mal de tes potes ont refusé de venir à l'institut Trueman et que toi et les derniers "courageux", vous ne représentez pas grand chose comparé aux vilains étudiants ? Pas trop peur d'te faire bloquer dans un coin ? héhéhé... :

Il va peut-être m'arriver des bricoles, ce n'est pas exclus, pour être honnête... mais il ne vaut mieux pas que ça arrive aux oreilles de mon père... croyez-moi, vous ne voulez pas le voir en colère. Il... enfin, je ne vais pas vous faire un dessin. Disons juste que je plains les concernés.

Prénom/pseudo: Ally
Age: 21 ans
Connais-tu la Flander's company ? J'ai terminé la série, je ne suis plus une imposteur   
Où as tu trouvé le forum ? Taylor est venu faire de la pub
Ta fréquence de connexion : Quotidienne
Va-t-on voir ta bouille sur Discord ? : Aaah je sais pas
Un dernier mot ? Clitoris

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௮ <b>Kaitlyn Dever</b> ≈ Artémis Leclercq

   

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<div class="a1"><img src="https://www.zupimages.net/up/20/31/90la.png" height="100" width="100" ></div> <div class="a2" style="background-color:lightgrey/dimgrey/red/yellow/brown/green";><b>Bouclier boomerang</b> - Artémis Leclercq</div><div class="a3"><div class="a4">௮ [b]Fonctionnement[/b] : Artémis génère automatiquement un bouclier impénétrable autour d’elle ; une forme d’aura qui l’immunise à tous les pouvoirs, sans exception. Si qui que ce soit se sert de son pouvoir sur elle, le bouclier le renvoie sur son propriétaire, qui devient la victime de sa propre attaque. Artémis ne sait pas baisser son bouclier, si bien que même les pouvoirs aux effets positifs ou neutres sont bloqués de la même façon que les pouvoirs aux effets négatifs.
௮ [b]Conséquences[/b] : Lorsque le bouclier fait son office, il fragilise le système immunitaire d’Artémis, de telle sorte qu’elle tombe facilement malade. Rien de bien grave, en vérité, il s’agit surtout de rhumes absolument bénins. Plus le bouclier entre en action, et plus elle risque de développer une bonne grippe, une gastro ou n’importe quel virus qui traîne.
</div></div>

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