Institut Trueman
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[Terminé] Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent

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Altea C. Tsumi
Tête de gnon en formation.
Altea C. Tsumi
Altea C. Tsumi
Feat : Iris Law
© Avatar : Saumon Mortel & Bavboules & Greenhouselab
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Je suis aussi : Le Parrain & Alden & Loutron
Pseudo : The Wanderer
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

[Terminé] Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent  Imageonline-gifspeed-4381510
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
Haters : 1263
Lun 20 Jan - 2:24
ft. Basilio Tsumi
Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent

Spoiler:
Jusqu’à maintenant, Altea avait été chanceuse avec l’attribution de ses colocataires. Elle avait d’abord pu passer deux semaines entières seule dans une chambre. Bien sûr, cela n’était pas censé durer. C’était d’ailleurs la seule chose que lui avait dite le sous-fifre qui l’avait larguée devant la porte, que cette solitude n’était que temporaire. Une absence de colocataire, c’était la garantie d’une certaine tranquillité pour mener ses recherches, la raison pour laquelle elle était en premier lieu venue en France. Elle pouvait discrètement sortir la nuit –elle avait passé du temps pendant la journée pour faire des repérages- en évitant le gardien de nuit, qu’elle avait pour l’instant eu la chance de ne pas croiser, ainsi que les surveillants, et revenir, tout aussi discrètement le matin, pour prendre un café et repartir en cours. Et le week-end, en profiter pour dormir la majeure partie de la journée sans que quelqu’un ne vienne la déranger, à part lorsqu’elle prévoyait une sortie vers la piscine avec Cléo. Après ces quinze jours de tranquillité absolue, l’Institut lui avait finalement attribué un colocataire, et il paraissait même être le colocataire idéal. Le jeune garçon de dix-huit ans avec qui elle avait dû partager cette vingtaine de mètre-carrés dormait d’un sommeil de plomb. Il se couchait tôt, et en quelques minutes, il était complètement endormi, si profondément que n’importe quel bruit échouait à le réveiller. Peut-être était-ce lié à un pouvoir qui faisaient que de nombreuses heures de sommeil lui étaient nécessaires. Peut-être était-ce simplement sa nature d’être un grand dormeur. Dans tous les cas, cela ne pouvait pas tomber mieux pour la jeune fille.

La nuit précédente, soit la nuit du vendredi au samedi, elle avait donc continué sans la moindre hésitation ses investigations dans la capitale. Dans la fraîcheur du vent parisien, qui lui paraissait comme mordant face à la douce chaleur des nuits à Jacksonville, elle arpentait les rues et passait de bar en bar, d’hôtel en hôtel, questionnant barmans et réceptionnistes dans l’espoir de trouver celui ou celle qui connaissait l’homme qu’elle recherchait. Un américain qui avait plus ou moins fui les Etats-Unis deux ans auparavant pour aller s’installer quelque part en France, dont elle savait avec certitude qu’il avait fait une halte à Paris et avait fréquenté régulièrement un bar parisien situé à côté d’un hôtel où il logeait également. Cet homme était lié à l’enquête qu’avait effectuée son père, bien qu’elle ne sache pas encore de quelle manière. Elle avait l’impression d’avoir réussi, depuis tout ce temps qu’elle et sa mère cherchaient, à recoller les premières pièces du puzzle, quelques pièces qui ne lui permettaient cependant même pas de devenir ce que devait être le motif principal. La jeune fille avait l’impression que tout cela prenait beaucoup trop de temps, que le retard qu’elle avait sur le fantôme était purement et simplement irrattrapable, et qu’elle aurait beau cherché pendant dix ans, elle ne parviendrait jamais au but. Malgré cela, elle ne se résolvait pas à abandonner. Alors elle mettait ses vêtements les plus sobres, les plus adultes qu’elle possédait et apposait quelques touches de maquillage sur son visage, disposées de manière à lui faire franchir artificiellement les quelques mois qui la séparaient de ses dix-huit ans, et ainsi atténuer la suspicion dans le regard que lui portaient les autres. Elle n’avait pas besoin de lire dans les pensées pour savoir que les employés des bars se posaient des questions en voyant dans leur établissement une fille de son âge, seule, et qui ne venait même pas pour consommer.

Altea avait imprimé une carte du quartier de Paris dans lequel ses recherches se concentraient et avait indiqué la position de chaque bar et hôtel dessus. Le nombre d’établissements qui pouvaient correspondre à celui qu’elle cherchait était énorme, mais il n’était pas illimité, et depuis son arrivée, elle avait pu en vérifier les deux-tiers. Arriver au bout ne faisait que renforcer sa détermination mais aussi l’urgence de trouver quelque chose, n’importe quoi. La nuit dernière encore, ses recherches n’avaient abouti à rien. Personne n’avait entendu parler de cet américain qu’elle cherchait, et elle s’était surtout rudement faite envoyée balader par les employées. Elle s’était bien demandée, plusieurs fois, si les personnes qu’elle interrogeait faisaient vraiment un effort pour lui répondre, si vraiment elles lui disaient la vérité, ou bien si elles ne lui disaient que la réponse la plus simple, celle qui leur permettrait de se débarrasser d’elle et de continuer leur soirée le plus tranquillement possible. Dans plusieurs bars, elle avait eu nettement cette impression, et elle les avait notés, pour revenir si jamais, au bout du compte, elle se trouvait dans une impasse. Dans d’autres cas également, elle avait eu l’impression inverse et il lui semblait s’être retrouvé face à des gens honnêtes, se posant véritablement la question. Elle avait aussi notés ces bars, d’une autre couleur. Après la mise à jour de sa carte, elle l’avait précautionneusement rangée dans le double-fond de sa valise, là où elle gardait également quelques photos qui auraient pu être utile. Ensuite, elle s’était effondrée dans son lit, comptant bien profiter de quelques heures de sommeil.

C’était sans compter un sous-fifre, qui, tôt, bien trop tôt, sonna à sa porte, et gueula les mots « JONATHAN MAROUIN JE TE RAPPELLE QU’AUJOURD’HUI TU DEGAGES, T’ES VIRE ! TSUMI DANS QUATRE HEURES TU DEMENAGES ! NOUVEAU COLOC CHAMBRE 32 ! ». Elle eut à peine le temps d’émerger que le sous-fifre donna un nouveau coup dans la porte, pour répéter exactement la même chose, en y rajoutant simplement un « MAGNE TOI ». Autant dire qu’Altea râla dans sa tête pendant au moins cinq minutes, sur cet institut qui ne l’avait absolument pas prévenu, alors qu’en plus tout aller bien avec son coloc. Ce n’est qu’après qu’elle réalisa ce que signifiait la première phrase du sous-fifre. Son coloc Oméga, viré ? Elle se tourna vers Jonathan, qui lui confirma les dires du sous-fifre, mais qui, pressé, sa valise déjà dans la main, ne prit pas la peine de lui en dire plus avant de s’en aller, presqu’à toutes jambes. Extrêmement perplexe, Altea consulta l’heure sur son téléphone. Il était huit heures du matin, elle devait donc être partie avant midi, ce qui lui arracha un long soupir. Elle n’était là que depuis trois semaines et n’avait pas eu le temps de s’occuper de la décoration, mais elle s’y était déjà attachée, un peu. Elle s’occupa de plier et ranger ses affaires, le nombre de choses à plier dans ses bagages étant suffisant et lui demandant suffisamment de rapidité pour que cela empêche ses pensées de divaguer vers les autres multiples déménagements qu’elle avait fait dans sa vie, et surtout, que cela l’empêche de repenser au plus récent, son déménagement de Jacksonville à Paris. Une fois que cela fut fait et qu’elle estima que l’heure était raisonnable pour faire la rencontre de son nouveau colocataire, elle quitta sa chambre, laissant pour l’instant sa valise, pour ne pas tout de suite donner à son futur colocataire l’impression de l’envahir, même si c’était forcément un peu le cas, et ferma la porte. Il était onze heures.

Elle n’attendait pas grand-chose de son ou sa nouveau colocataire. Tant qu’elle était avec quelqu’un de vivable, avec un bon sommeil ou qui se fiche bien qu’elle s’en aille pendant la nuit, tout lui conviendrait. Mais lorsqu’elle vit le nom sur la porte, elle se dit que cela n’allait pas être aussi simple. Basilio Tsumi. Il fallait qu’elle soit avec son cousin, avec qui le dernier échange qu’elle avait eu, avant son arrivée, par sms, avait été quelque peu violent. Et elle craignait que pour lui comme pour elle, cette colocation tourne en un véritable enfer. Vraiment, c’était la pire option imaginable. Elle voulait renouer avec son cousin, mais elle ne pensait pas que d’être imposée dans sa chambre allait aider à quoi que ce soit. Au contraire. Elle ne niait pas qu’il avait besoin de distance. Et elle aussi. Mais s’il fallait que ce soit comme ça… Elle n’avait pas pour autant l’intention d’aller demander un changement à l’Institut. Elle n’était pas là pour reculer. Et peut-être que ça finirait par débloquer quelque chose, se disait-elle, bien qu’elle n’y croyait pas beaucoup. En tous cas, elle n’allait pas rester plantée à la porte pendant une heure. Et si l’appréhension d’Altea ne se lisait pas sur son visage, elle demeurait bien présente au moment où finalement, elle appuya sur la sonnette, attendant que Basilio vienne lui ouvrir. Si tant est qu’il soit présent, auquel cas, elle n’aurait pas beaucoup d’autre choix que de rentrer directement, avec la clé que le sous-fifre avait posé sous la porte dans son ancienne chambre.

Altea C. Tsumi
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
Basilio Tsumi
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Je suis aussi : Neville, Henry, Anto & Gaston
Pseudo : Synicareless
Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



[Terminé] Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent  4f1c27d476d19772d3a8783bb8812abaf40850c6
Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
Haters : 1008
Sam 1 Fév - 5:44
.
 
Featuring Altéa

« On fait comme on a prévu ? »

« Oui Auntink ! Aïeuh ! »

Basilio se recroquevilla gaminement après avoir reçut un coup derrière la tête. Rigolant, il vira ses yeux identiques à ceux de la femme qu’il observait (et avec qui il partageait la couleur des iris) et qui venait de le frapper.

« C’est interdit de frapper ses gosses ! » se plaigna-t-il faussement en se frottant l’arrière de la tête avant de replacer ses cheveux et d’en profiter pour mettre son masque.

« Un, t’es mon neveu, pas mon fils, donc j’ai le droit. » commença la tante de l’enfant, levant ses yeux vers le ciel étoilé de Jacksonville, avant de rajouter : « Et deux, c’est quoi ce nouveau pseudo à la con ? Faut que t’arrêtes hein ! Utilise ton intelligence pour autre chose que ton dico de surnom dédiée à ta tante préférée ! … Non, en plus, sérieusement, avec ton accent d'amerlock, j’ai pas compris le jeu de mot je crois. On a beau parler le même dialecte, toi et ta génération vous cassez toute la beauté de notre langage avec ce fichu accent! » Antonella Tsumi, super-héros de Jacksonville finit par se dérider et rigoler, allant même jusqu’à s’amuser à décoiffer son neveu. Il eut un mouvement d’esquive, lâchant un petit grognement.

« T’es ma seule tante, c’est uniquement pour ça que t’es ma préférée, arrête de te jeter des fleurs. Et « aunt » pour tante et- »

« .. Et Ink pour encre… tu me désespères Basilio Tsumi. »

« Synicareless je te prie. Nous sommes en mission. Et tu n’as qu’à te trouver un pseudo de super-héros toi aussi ! »

« Les pseudos ne servent à rien. »

« C’est sûr que c’est mieux de se faire appeler la justicière masquée. Après tout, ils sont forts les journaux, alors pourquoi trouver un pseudo quand des gars sont payés pour t’en donner un sur des bout de paper, en se basant sur... le fait que tu sois une héroïne et masquée en plus. C'est pas comme si tous les mecs défendant la veuve et l'orphelin étaient des héros et se masquaient...  Ils vont chercher tellement loin et-… »

« Roh, la ferme sale gosse. »
rala la ‘justicière masquée’, faisant taire aussitôt l’adolescent. Il savait que lorsqu’Antonella utilisait des grossièretés, c’était qu’il était temps d’être sérieux. Et puis, il en était déjà à sa 3ème tape derrière la tête depuis le début de la préparation de la mission ! Soupirant, Basilio s’étira dans son costume (qu’il devait refaire, il devenait étroit…), il observa soudainement la sœur de son père.

« Anton’ ? »

« Quoi ? »

« … Je peux avoir un câlin ? »

A nouveau, les regards jumeaux se croisèrent et après quelques secondes, le vœux du garçon fut exaucé. Blottit dans les bras de celle qu’il considérait comme sa mère (entre une femme équilibrée et une paumée de la vie, le calcul était vite fait…), Baz serra ses bras autour d’Antonella et ferma ses paupières pour apprécier plus amplement l’étreinte. Mais, alors qu’il ne se sentait pas encore prêt à se détacher d’elle, il sentit un mouvement contraire au sien. Comme si on le repoussait. Ne s’y attendant pas, le mutant eut tout juste le temps d’ouvrir les yeux avant de voir sa tante le pousser. D’un geste sec. Et lâche. Et c’est avec son corps suivant la gravité, tombant du toit d’un des gratte-ciels de Jacksonville et prêt à s’écraser contre le bitume que Basilio sentit son cœur se décrocher de sa poitrine. En dernière vision, l’adolescent vit son cœur se briser en fragments, s’éparpillant indifféremment dans la chute, l’abandonnant.

Les paupières de Basilio Tsumi s’ouvrirent d’un coup, accompagnées par un rebond de la part de son cœur. Et le plafond blanc de sa chambre d’oméga le ramena rapidement à la réalité. Il était à l’institut Trueman. Et tout ceci avait été un rêve. Un rêve idiot. Un rêve ridicule. Un mauvais rêve. Tout allait bien donc. … Alors pourquoi n’arrivait-il plus à bouger ?

Tentant de se relever pour s’imprégner un peu plus dans la réalité et sortir mentalement de ce rêve, il lui fut impossible de bouger ne serait-ce que le petit doigt. Seuls ses pupilles arrivaient à se balader dans la chambre.

Une paralysie nocturne. Rien que ça. Ca n’était que la 6ème ou 7ème depuis son arrivée à l’Institut après tout. Dieu qu’il détestait ça. Ne pas avoir contrôle sur son corps. Encore. Ne plus pouvoir bouger un de ses membres. Encore. Comme si sa jambe en moins ne suffisait pas, comme si son propre traumatisme psychosomatique (d’après son chirurgien) n’en rajoutait pas encore assez, il fallait qu’en plus de perdre la mobilité de ses jambes, qu’il perde le contrôle de son corps entier à cause d’une mauvaise synchronisation dans son cerveau.

Alors Basilio n’avait plus qu’à attendre. A fermer les yeux, pour éviter de voir quoi que ce soit (les hallucinations visuelles étaient les pires parmi les symptômes qui venaient le hanter dans ces moments…) et à se concentrer sur le petit doigt de sa main droite. Il n’avait qu’à réussir à se concentrer assez dessus, dans son mouvement, pour sortir son corps de cette paralysie stupide. Et du moment qu’il y arriverait, il savait que tout allait s’arrêter. Que le rire qu’il entendait dans la pièce cesserait d’exister. Que ces fourmillements désagréables et lui offrant l’impression d’être sur des rails et de sentir un train lui passer au dessus s’éteindraient. Ce qu’il y avait de pire, avec cette sensation de vibration, c’était qu’elle vivait jusque dans sa jambe disparue. Exactement comme les douleurs fantômes qui le prenaient certaines fois. Bref, il devait faire abstraction de toutes ces conneries qui n’existaient que dans sa tête et se focaliser sur cette technique que l’ancien psychologue de l’école lui avait donné. A voir si ça marcherait…

Le temps semblait extrêmement long et c’était en ne sentant aucune emprise sur un pauvre doigt que l’esprit de Basilio commençait à chauffer et que toutes ses maudites sensations s’accentuaient. Perdre le contrôle était une chose qu’il haïssait plus que tout, et c’était exactement ce qu’il se passait. Il se laissait dépasser par sa propre personne.

heureusement pour lui, un bruit extérieur (un VRAI, et pas qu’il avait imaginé !) déclencha le réveil de son corps ! Comme si quelqu’un venait d’appuyer sur l’interrupteur de mouvement du corps de l’américain ! Et si c’est dans un sursaut (dont fut aussi victime son cœur) qu’il se dégagea de sa position allongée pour se redresser sur son lit… Il n’en voulut aucunement à la personne qui venait de sonner à sa porte. Mieux, encore, il la remerciait mentalement.

« Un instant. » demanda Basilio, se laissant encore plusieurs secondes pour accuser le coup et reprendre son souffle. Stupides rêves. Dormir était stupide. Une perte de temps. C’était censé être reposant ! Pas pourrir un peu plus le jeune mutant ! Commençant à se mouvoir pour passer à autre chose (et puis, mine de rien, s’installer dans son fauteuil lui prenait du temps…), la sueur qu’il sentit sous son tee-shirt le fit grimacer. Son front luisait et ses joues n’allaient pas reprendre leur pâleur avant un bon bout de temps. Pourquoi allait-il alors ouvrir la porte et se présenter ainsi ? Parce que la curiosité l’habitait (Qui pouvait venir aussi tôt un samedi matin ? Il n’avait aucune habitude de visite et si c’était Lucina, elle aurait déjà gueulé son identité certainement.) et parce qu’il était assez reconnaissant pour se déplacer et ouvrir lui-même. Puis bon, avec sa clef sur la porte fermée à clef, personne ne pouvait ouvrir, en fait.

Encore dans le brouillard (un bon café et ça irait mieux.), Basilio parvint à s’installer sur son fauteuil assez rapidement et se dirigea vers la porte, tournant la clef. Mais s’il était reconnaissant envers la personne, sa méfiance était malgré tout présente. C’est au final uniquement installé de telle sorte qu’il puisse ouvrir sa chambre d’une vingtaine de centimètres, tout en bloquant l’ouverture complète de la porte avec son fauteuil, qu’il finit par abaisser la poignée et la tirer vers lui.



Altéa Tsumi.

Sa cousine.

Sans déconner. Rabaissant ses yeux, soudainement agacé, et relâchant un soupir, Basilio se frotta les yeux avant de venir pincer l’arête de son nez. Il était déjà fatigué par sa présence.

« … Tu me fatigues. Venir à l’institut ne t’as pas suffit, faut en plus que tu viennes m’emmerder jusque dans mon intimité ? Merci de respecter ma vie privée dorénavant. Et mon sommeil. »

Ni une ni deux, Basilio claqua la porte et referma à clef derrière lui. C’était qu’elle était capable de rentrer sans permission en plus ! … Dommage pour lui que la serrure était débrayable et donc  que, malgré la présence de la clef dessus (qu’il avait laissé dessus plus par flemme que par sécurité) une de ses semblables pourrait ouvrir depuis l’autre côté… Ni une ni deux, Baz roula jusqu’à son lit… Puis vers son bureau, au final, prêt à écrire sur un carnet qu’il tenait à jour, le compte-rendu de la paralysie de ce matin (comme lui avait demandé l’ancien psy.). La huitième. C’était la huitième paralysie. Après avoir rapidement tourné la première dizaine de pages.

Code par Melody
Basilio Tsumi
https://institut-trueman.forumactif.com/f86-basilio
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Altea C. Tsumi
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Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

[Terminé] Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent  Imageonline-gifspeed-4381510
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Mer 18 Mar - 19:16
ft. Basilio Tsumi
Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent

« Un instant ». Drôle d’instant qui sépara le moment où Altea frappa à la porte de celui où Basilio vint ouvrir. Un instant qui mêlait tous les sentiments d’Altea. Une attente anxieuse, l’attente de quelqu’un qui sait qu’un moment difficile allait venir, et un même temps, une certaine hâte de le revoir. Peu importe leurs échanges acerbes, peu importe sa propre amertume par rapport à ce qui était arrivé à son cousin mais aussi par rapport à la manière dont il la traitait, il lui avait manqué. Elle n’arrivait pas à détacher son regard de la porte. Pourtant c’était idiot de regarder fixement cette porte nue et vide, il n’y avait rien là. Ce n’était pas comme si elle pouvait le voir à travers. Peut-être qu’elle la voyait comme une métaphore de sa relation avec Basilio. Il lui était une porte hermétiquement fermée, refusant tout contact, tout juste pouvait-elle par le trou de la serrure deviner des choses, des sentiments qui pouvaient l’animer. Peut-être qu’elle avait peur que d’une manière ou d’une autre, Basilio sache déjà que c’était elle qui frappait à la porte, et qu’il décide de ne pas lui ouvrir. Peur qu’il décide de ne plus jamais lui ouvrir. Alors qu’elle entendait progressivement l’adolescent se rapprocher, avec un bruit de frottement sur les moquettes, ses sentiments ne firent que s’exacerber. Elle recula de quelques centimètres, alors qu’elle entendit la clé se tourner et observa la poignée s’ajouter.

Et enfin il ouvrit, ou plutôt entrouvrit. Pendant quelques secondes, le regard de Basilio était d’abord neutre, presqu’aimable, et Altea commença à cet instant à se dire que, peut-être, il avait changé un peu d’avis sur elle. Puis Altea comprit qu’il avait réalisé que c’était elle lorsque son expression devint hostile. Et ça, cela lui fit mal. Peut-être qu’il avait ce regard pas désagréable parce qu’il s’était fait des amis à l’Institut. La jeune femme savait bien qu’il n’était pas très amical, mais elle savait aussi comment il pouvait être attachant. Alors peut-être qu’après un an à l’Institut il s’était fait des amis parmi ses camarades Omégas ? Elle pouvait l’espérer en tous cas. Mais surtout, elle se disait que n’importe qui d’autre aurait eu le droit à ce regard neutre qu’il avait d’abord. Mais pas elle. N’importe quel fond de placard dont Altea se doutait qu’il méprisait aurait eu davantage de temps avant d’être considéré comme une gêne. Elle passait tout droit du Basilio qu’elle avait connu, lorsque lui et elle avaient été très proches, plus que des amis, il y a quelques années, à cet adolescent qui la détestait. Elle n’aurait pas de passage par la case « simple indifférence ». En tous cas, avec ce simple changement de regard, elle n’avait pas besoin qu’il ouvre la bouche pour comprendre que ces retrouvailles allaient mal se passer.

Parce qu’elle ne savait que trop bien ce qu’il allait lui dire, Altea ne prêta presqu’aucune attention à la froide fin de non-recevoir qui s’annonçait. Plutôt que d’écouter les mots de Basilio, qui s’imprimaient de tout manière dans son esprit qu’elle le veuille ou non, elle décida de profiter de ces quelques instants pour l’observer. La sueur qui recouvrait son visage, son air encore un peu hagard et épuisé indiquaient qu’elle ne l’avait pas simplement tiré d’un sommeil agréable, comme il essayait de lui faire croire. Elle avait l’impression de l’avoir surpris hors de ses gardes. Il commençait tout juste à remettre sa panoplie de jeune super-vilain froid et insensible mais elle n’était pas encore complète. Et là, la Tsumi eut de nouveau mal. Pas parce qu’il la rejetait –elle l’avait déjà compris- mais de voir l’état torturé dans lequel se trouvait son cousin.

En même temps, alors que c’était pourtant pour l’envoyer voir ailleurs, entendre Basilio lui parler dans leur langage, leur dialecte Tsumi, cela la réconforta un peu. Altea ne savait pas très bien pourquoi. Peut-être parce qu’elle se disait que Basilio ne les avait pas complètement rayé de son monde. C’était l’hypothèse de Sapir-Whorf, dont lui avait parlé son père. Une théorie selon laquelle nos catégories de pensées étaient déterminées par notre langage. La théorie avait été invalidée ou nuancée plusieurs fois, mais Altea se disait quand même que, peut-être parce qu’ils parlaient une langue commune, une langue à eux, les Tsumis avaient leur propre catégorie de pensée, qui faisaient qu’ils étaient un peu différents du reste du monde. Monde dont Basilio faisait toujours un peu partie puisqu’il n’avait pas arrêté de le parler. Voilà un maigre espoir dans tout cela, se dit-elle alors qu’il lui claqua la porte au nez.

Elle reprit son souffle, se rendant compte qu’il avait été coupé pendant tout ce temps. Bon, tout cela était bien (non) mais n’en déplaise à Basilio elle devait quand même s’installer. Tant pis pour son intimité et son « sommeil », elle n’avait pas vraiment le choix. Elle sorti sa clé, prête à la rentrer dans la serrure, lorsqu’elle se ravisa. Il y avait au moins une chose qu’elle pouvait faire avant. Elle partit dans le couloir des Omégas jusqu’à un distributeur automatique, et le programma pour qu’il fasse deux cafés. Un pour elle, un pour lui. Elle se souvenait de ses goûts, et elle se disait que les préférences en matière de café changeaient rarement du tout au tout. Les deux gobelets fumants tenus dans une main, elle retourna ensuite devant la porte du jeune garçon. Elle n’allait pas se laisser abattre par une porte fermée. Même sans la clé, elle aurait été capable de crocheter ce genre de serrure. Cela aurait juste été moins discret vu que Basilio était toujours dans la chambre. Et bon, surtout, ç’aurait été moins légitime. Elle fit glisser la clé dans la serrure, et entendit un très léger son étouffé. Elle poussa ensuite doucement la porte avant de la refermer derrière elle, sans un bruit. Le bruit étouffé ? C’était la clé de Basilio. Altea la ramassa, ayant déjà rangé la sienne.

Comme elle s’en serait doutée, Basilio Tsumi n’était pas reparti à cette heure avancée de la matinée dans son lit. Vu son caractère et son exigence, elle l’imaginait plutôt mépriser tous ceux qui passaient la moitié de la journée couchés, à les traiter mentalement de paresseux. Alors forcément, il ne ferait pas ça. Non, l’adolescent tournait complètement le dos à la porte, penché au-dessus de son bureau. Déjà en train de travailler ou de faire ses devoirs peut-être ? En trois pas légers, elle traversa la pièce et se retrouva à ses côtés.

-Je t’avais dit que je n’étais pas venue ici pour raser les murs et baisser les yeux en te voyant. Elle déposa un gobelet, ainsi que la clé de Basilio, avant de se reculer pour s’adosser contre le mur, tenant son propre gobelet entre ses mains. Tiens, t’as l’air d’en avoir besoin.

Son regard tomba malgré elle sur les premières lignes du cahier de Basilio. Elle ne cherchait pas vraiment à le lire, mais un aperçu de quelques phrases lui suffit pour savoir qu’il n’était pas en train de faire une dissertation sur les héros sans pouvoir. Elle remonta ensuite bien vite les yeux. Elle ne voulait pas non plus complètement nuire à sa vie privée, contrairement à ce qu’il croyait. Elle réfléchit un instant. Etait-ce le moment de lâcher la bombe ? Ou bien… attendre et voir ce qu’il se passait ? A ce moment-là, elle aurait bien jeté en l’air une pièce pour décider. Qu’est-ce qui allait se passer si elle ne lui disait rien ? Il allait être curieux, lui demander comment elle était rentrée, puis être furieux. Et si elle lui disait ? Il allait juste directement être furieux. Allez, elle allait attendre. Elle ne savait même pas pourquoi, et c’était idiot. Mais d’une certaine manière, elle avait encore l’espoir d’avoir quelques secondes de conversation à peu près normale, les dernières avant longtemps quand il saurait. Elle pouvait essayer de profiter de l’occasion. Quoi qu’elle s’attendait plutôt à un flot de reproches parce qu’elle était rentré dans ce qui était maintenant leur chambre alors que la porte était fermée.


Altea C. Tsumi
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Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



[Terminé] Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent  4f1c27d476d19772d3a8783bb8812abaf40850c6
Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
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Lun 23 Mar - 19:14
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Featuring Altéa

Toute cette agitation (et le fait d’être dans sa chambre, aussi, dans une bulle soit disant « intime » aussi bien physique que mentale) rendit l’entrée d’Altéa non connue aux oreilles de Basilio. Penché au dessus de son bureau, la main de Basilio grattait frénétiquement le papier en essayant de n’omettre aucun détail à cette fichue paralysie. Et ça le mettait mal. D’habitude, avec son réveil il mettait un temps avant de retranscrire tout ça, se laissant le temps de sortir totalement de son sommeil, puis de son lit et après un petit déjeuner bien mérité, il allait enfin écrire son tracas nocturne. Tracas qui apparaissait en plein milieu de la nuit. Pas de bon matin à une heure ou le soleil était déjà levé. Son état actuel, aussi bien celui mental que ce qui s’était retranscrit sur ses traits, ne l’aidait pas à écrire de son habituelle écriture fine et penchée. Elle était aussi troublée que son inventeur. Sa main était même assez tendue pour lui faire frôler une crampe, l’obligeant à prendre des pauses qui, à défaut de calmer cette sensation, n’arrangeait en rien son état d’impatience. Cependant, cette impatience ne fut rien face à celle qui arriva.

Basilio sursauta sur sa chaise. Il fit un tel bond que tout son corps fut parcouru d’un soubresaut, allant même taper le haut de ses jambes contre le bureau qui fit un « SCHTONG » qui ne lui fit aucun mal cependant. Le cœur battant, il s’était à moitié retourné pour regarder cette IDIOTE D’ALTEA TSUMI DANS SA CHAMBRE. BON. DIEU. Il aurait voulu l’envoyer balader mais d’une force ! Mais la surprise qu’elle soit arrivée à rentrer dans sa chambre, ayant dépassée une porte censée être fermée et ses propres radars de présence, l’en tint au mutisme. Ce ne furent qu’avec ses yeux grandement ouverts et son torse qui se gonflait et se dégonflait brutalement dans de gros souffles qu’Altéa pouvait comprendre … A quel point ça allait prochainement chier pour elle. Mais pour l’instant, il était dans un mode qui permettait à sa cousine de se faire entendre. Car il fallait bien ça, que Baz soit coï pour qu’elle puisse en placer une. Il fallait qu’il soit démuni de surprise, se sentant trahi par son propre être et ses radars qui n’avaient RIEN détecté, pour ne pas l’envoyer balader ! (Dans quel sens du terme… ? Vous verrez bien.) En fait, vu la paralysie (éveillée cette fois) dont fut victime Baz et sa temporalité… Altéa put faire BEAUCOUP TROP comme chez elle. En déposant un gobelet de café (résiste…) et… la clef. De la chambre.

Comment.

Elle.

Avait.

Fait.

Sa bouche s’ouvrit sous ces deux éléments qui venaient s’ajouter à l’arrogance. Son visage avait pivoté, lâchant la folle alliée pour se poser sur ça. Il allait faire une crise cardiaque. Ou une crise de démence. Un meurtre. Un attentat chez les Tsumi -oui, il en arrivait là-. Car fallait apprendre à leur famille à rester à leur place des fois… Chose qui n’était clairement pas ancrée dans les éducations… Chose dont Altéa avait CLAIREMENT manqué ! En même temps, vu sa Yakuza de mère, il n’y avait aucun doute à avoir ! Vous savez de quoi avait manqué Altéa aussi ? De. Claque. Dans. Sa. Tête. Ou de remise en place. Avec son empathie à deux francs, son café de merde et son « t’as l’air d’en avoir besoin »… Mais… TA GUEULE ? Basilio se sentait bouillir à l’intérieur. Il était si destabilisé et chauffé par tout ça qu’il ne cherchait pas à comprendre le but d’Altéa pour être rentré dans son antre. Il voulait juste… Même pas savoir, au final, il s’en fichait ! Elle avait certainement crocheté la serrure (il l’avait déjà vu en action dans une mission…). Non, il voulait juste qu’elle ne refasse PLUS JAMAIS ça et qu’elle le LAISSE TRANQUILLE.

La main tremblante, Basilio essayait de se ressaisir. Et dieu, que c’était compliqué de ne pas lui renverser non pas un gobelet mais bien les deux, sur elle. L’ébouillanter. Juste comme avertissement. Ca semblait cruel mais tous deux savaient très bien que ça ne serait qu’un maigre avertissement, cette possible brulure, face à l’étendue du pouvoir du plus jeune. Altéa savait de quoi son cousin était capable. Et encore, ce qu’elle savait, datait désormais d’il y a 2ans pour les attaques les plus marquantes de Basilio à Jacksonville. Entre temps, il avait fréquenté l’Institut Trueman et ça n’avait certainement pas fait de lui un enfant de cœur… Au contraire. Son accident n’avait rien arrangé non plus. Mais peut-être qu’elle pensait que son cousin n’oserait pas l’attaquer, ou du moins dans l’enceinte de l’école…

Il aurait pu rester longtemps dans son mutisme et juste lui sommer de dégager au final. Mais le regard pesant de sa cousine qui disparut de sa personne attira à son tour son propre regard sur la cible visée. Elle avait baissé le regard. Le bureau. Son carnet. Ses notes. Ses écrits personnels. Sa VIE PRIVEE, juste. Pas question ! Il y avait déjà assez de pitié qui émanait de cette folle, il ne voulait pas qu’elle lise ça en plus ! Refermant d’un geste cru son cahier, le hasard voulu que cela se transforme en maladresse : le gobelet tomba au pied d’Altéa, s’étalant sur la moquette et très certainement sur ses pieds.

« DEGAGE D’ICI PUTAIN. » s’emporta-t-il, comme si la disparition du café (qu’il n’aurait jamais bu… ce qui était davantage triste, devoir se retenir devant cet appât stupide… elle le connaissait bien.) avait ravivé la flamme étouffée. Quel gâchis… « Je sais pas ce que tu veux, ni ce que tu fiches dans ma chambre ! Que tu ne rases pas les murs, je m’en contrefiche, idiote, mais RENTRER DANS MON ESPACE VITAL, dans ma CHAMBRE PERSONNELLE, je trouve que c’est aller BEAUCOUP TROP LOIN. T’es allée jusqu’à CROCHETER MA SERRURE, TU TE RENDS COMPTE D’A QUEL POINT TU ES UNE PUTAIN DE PSYCHOPATHE BORNEE ET FOLLE ALLIEE ?! » ça y est, la moutarde lui grimpait au nez, accentuant le volume de sa voix. « Je te pensais plus respectueuse que ça ! Mais t’es pire que moi en fait ! T’es bien la fille de ta putain de mère ! A JAMAIS RESPECTER L’AUTRE ET SON BESOIN DE RECUL. Parce que c’est CLAIREMENT UNE BARRIERE DE CONSCENTEMENT QUE TU VIENS DE FRANCHIR EN RENTRANT DANS MA CHAMBRE COMME UNE VOLEUSE. DONC SI TU NE VEUX PAS QUE TON PROPRE GOBELET TE CRAME LA GUEULE CETTE FOIS, TU DEGAGES DE MA CHAMBRE. OU JE T’Y FAIS SORTIR DE FORCE ET TU VAS ENCORE MOINS AIMER QUE LE CAFE, JE TE LE GARANTIS. A TEL POINT QUE TON INSTINCT VA VRAIMENT TE FAIRE RASER LES MURS QUAND TU TE RETROUVERAS SUR MON PASSAGE !! » Et avec tout ça ? Le liquide marron et fumant, sortant du gobelet sous forme de boule ondulante en guise de promesse de menace. Sous les yeux d’Altéa. « JE ME FICHE QU'ON PARTAGE LE MÊME SANG OU QUE TA MERE OU MON PERE POURRAIT ME TOMBER DESSUS, SI JE DOIS COUPER LES PONTS AVEC TOUS CEUX QUI NOUS RATTACHENT JE LE FERAI SI CA ME PERMET DE TE FAIRE COMPRENDRE DE NE PAS T'APPROCHER DE MOI.» Basilio sortait clairement de ses gonds, si bien que sa gorge commençait à lui faire mal sous ses cris et que ses yeux commençaient à s'humidifier tant il en avait marre de tout ça. Il voulait de l'air. « CA S'APPELLE DU HARCELEMENT CE QUE TU FAIS ET TU SAIS TRES BIEN COMMENT JE PEUX REAGIR EN ME FICHANT DES PUTAINS DE LOIS QUI NOUS REGISSENT SI JE PETE UN CABLE. ET C'EST CLAIREMENT CE QU'IL EST EN TRAIN DE SE PASSER! »

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Altea C. Tsumi
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Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

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Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Mar 31 Mar - 21:39
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Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent

Voilà, elle avait fait le mauvais choix. Elle avait encore fait le mauvais choix. La réaction de son cousin, entre silence et surprise ne traduisaient pas un moment de réflexion ou une hésitation à l’envoyer balader. Et sa respiration bruyante et lourde n’était donc pas la simple suite de celle qui l’avait affecté lorsqu’il avait ouvert tout à l’heure, ce n’était pas juste l’expression d’un mal-être physique. Elle aurait pu le deviner que c’était la colère qui l’étouffait. La colère qui était si présente chez lui qu’elle était même dans son pseudo de super-héros. Ou de super-vilain maintenant, elle ne savait plus. Sinycareless, careless pour l’indifférence et ikare pour la colère. Oui, elle aurait pu le deviner, mais elle ne l’avait pas fait, ou n’avait pas voulu le faire et ignoré tous les signes. Il n’avait peut-être pas tort Basilio. C’est vrai qu’elle ne le connaissait peut-être plus maintenant, si elle était capable ne serait-ce d’espérer que les choses se passent autrement qu’elles n’allaient se passer. Elle commença à s’inquiéter, un peu, mais pas encore assez, de la tournure des événements lorsqu’elle vit le regard de Basilio se fixer sur le gobelet de café, des yeux écarquillés comme si ce qu’il était en train de voir le faisait exploser intérieurement. Puis les tremblements dans ses mains, visibles mêmes à quelques pas de distance ne firent que confirmer cette impression. Ce n’était évidemment pas l’émotion du don de ce café ou la joie de la recevoir si allait le mettre dans un état pareil. Et si l’émotion forte que l’adolescent semblait avoir vécu avant même qu’elle n’entre avait pu provoquer quelques tremblements, qu’elle avait vaguement aperçu en posant le café sur la table alors que Basilio écrivait, ces tremblements étaient loin d’avoir la même intensité que les saccades qu’elles pouvaient maintenant observer. Et cette fois, si Altea n’avait pas commencé à comprendre ce qui se passait dans l’esprit du jeune overcheaté, elle se serait clairement inquiétée pour sa santé. Peut-être qu’elle pouvait voir les choses du bon côté. Quoi qu’il allait se passer maintenant, ça ne pourrait que lui confirmer que Basilio n’allait physiquement pas si mal que ça et qu’il n’allait pas s’évanouir ou tomber dans les secondes à venir d’une hyperventilation (ou d’une crise cardiaque). Voilà une bonne nouvelle dans tout ça.

Et alors qu’elle avait posé ses yeux sur le journal, elle sursauta au geste violent par lequel Basilio referma le cahier. Elle ne remarqua même pas le gobelet vaciller sous le choc et s’écraser par terre, et ne senti pas tout de suite la brûlure à travers ses chaussures en toile. C’est seulement après quelques secondes que bizarrement, qu’elle se déplaça. Encore trop tard, cela ne servait maintenant absolument à rien, sauf à éviter que la flaque qui s’étendait sous la moquette ne vienne sous semelle. Ce qui était peut-être déjà pas si mal, c’était toujours mieux d’éviter de marcher à travers la pièce avec des chaussures pleines de cafés et d’éviter de faire encore plus exploser Basilio. Leurs regards se croisèrent un instant, alors qu’elle mettait peut-être inconsciemment une sorte de distance entre lui et elle. Distance qu’elle avait pourtant voulu briser quelques secondes avant. Et le rejet total qu’exprimèrent les yeux de son cousin lui serrèrent la gorge. La situation dégénérait à grande vitesse mais Altea avait l’impression que tout cela se passait très lentement. Si lentement qu’elle pouvait envisager le moindre détail des gestes et de l’expression du plus jeune. Mais si elle avait déjà compris que leur discussion serait animée, la jeune fille n’avait pas encore décelé l’ampleur du désastre. Elle prit une respiration et inconsciemment repris une posture droite, alors qu’elle essayait de reprendre contenance après le geste de Basilio. Elle voulait encore trouver un moyen de rétablir la communication avec lui, ou tenter de se défendre, de ne pas se laisser faire. Voilà encore un espoir naïf. Ce sont toujours les plus tenaces. Comme si elle s’était suffisamment endurcie pour supporter ça.

« Dégage d’ici putain ! ». Altea se sentit tressaillir à ces mots. Ce n’étaient pas la même chose de subir les colères et injures de Basilio par sms qu’en face à face. Bon d’accord, alors on rentrait directement dans le vif du sujet. Même pas de petite question attirée par la curiosité presque aussi forte que la colère chez Baz. Pas de petit « comment t’as fait pour rentrer dans cette chambre ? » ou même de jeu d’hypothèses qui aurait pu lui permettre de placer une phrase d’explication. Et justement, c’est là qu’Altea se rendit compte de l’atrocité de son erreur. S’il n’avait pas posé la question, c’était parce que Basilio avait déjà décidé de ce qui s’était passé, en l’accusant d’avoir crocheté sa serrure. La brune essaya de se défendre, en commençant à prononcer dans leur dialecte les mots « j’ai pas… » mais elle fût immédiatement coupée par Basilio, qui s’énervait de plus en plus, commençant à lui hurler dessus, pour la traiter de psychopathe et de folle. Ça encore elle pouvait le supporter. L’indignation de l’accusation lui redonnait un peu de contenance, et aussi un argument pour se défendre. Crocheter les serrures, elle savait faire depuis son enfance. Lorsqu’elle était petite, un peu avant ses dix ans, au lieu de jouer aux puzzles et aux LEGO comme les autres de son âge, elle était tombée sur le modèle de serrure d’entraînement de son père, soit différents mécanismes de serrures réunies en un objet. Ce qui avait semblé donner une idée à son père, qui avait trouvé tout naturel de lui apprendre l’art du crochetage. L’explication officielle ? Ça pouvait toujours servir, et lorsqu’elle serait plus grande et vivrait dans son propre appartement, même si elle s’enfermait en ayant oublié les clés à l’extérieur, elle ne resterait pas à la porte. (Avec l’âge elle avait eu quelques doutes sur ce prétexte). Mais ce n’était pas parce qu’elle savait le faire qu’elle l’avait fait. Et pas non plus parce qu’elle avait pensé qu’elle pourrait le faire lorsqu’elle était devant la porte –ce que Basilio ne pouvait de toute manière pas savoir- qu’elle aurait violé de la sorte son intimité. Elle avait ses principes éthiques. Ce qui aurait pu, dans ces circonstances, la pousser à crocheter, ç’aurait été l’état de santé de Baz. Mais pas juste l’envie de s’imposer ou de lui parler.

Et encore une fois, après la volée d’insultes, elle tenta de prendre la parole. Nouvel échec. Et puis c’était de pire en pire, comme si ses dernières phrases n’avaient été qu’un tour de chauffe et que Basilio était enfin arrivé à trouver les mots qui la blesseraient le plus. Alors qu’elle arrivait à mettre une distance avec ses sentiments jusque-là et à se préparer à se défendre, elle ne s’en sentit d’un seul coup plus capable. Elle se sentait comme cassée. Incapable de réagir, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Ce qui la bouleversait le plus, c’était l’impression que Basilio avait raison. Et surtout de sentir sa sincère détresse à l’idée de la voir près de lui. Et surtout c’était son accusation de ne pas le respecter, qu’il lui avait déjà faite, et de briser son consentement, de le harceler qui l’ébranlaient. Car elle s’était déjà faite ces remarques, plusieurs fois et qu’elle ne supportait pas de voir la douleur que sa présence entraînait, en ce moment, chez Basilio. Et il ne s’en cachait pas, pour une fois. Il ne faisait pas celui qui s’en fichait ou le type froid qui avait rationnellement décidé de se débarrasser des boulets de sa famille. Et là, si elle avait pu, oui, Altea serait sortie de sa chambre, et l’aurait évité, pas tant pour les menaces qu’il lui faisait, en faisant une boule de café bouillant ou en suggérant à mots couverts ce qu’il pourrait lui faire, mais parce qu’elle avait vraiment l’impression de faire une erreur et d’aggraver la situation entre eux en voulant lui parler. Sauf qu’elle ne pouvait pas. Comme si le karma en lui attribuant cette chambre avait fixé son destin, en l’empêchant de revenir sur la décision qu’elle avait prise en venant ici. A la suite de la dernière menace de Basilio, peut-être parce que celui-ci commençait à manquer de souffler ou à casser sa voix, elle réussit à prendre la parole d’une voix d’abord faible, presque cassée par l’émotion et la dureté du moment, puis s’affermissant un peu plus.

-Basilio, je… Je n’ai pas crocheté la porte de ta chambre. J’aurais jamais fait ça, je te respecte même si tu ne me crois pas. Si je suis rentrée, c’est parce que j’ai ça, dit-elle en montrant sa clé. Je suis ta nouvelle colocataire. Alors je peux pas dégager et te foutre la paix.

« Même si je le voudrais » pensa-t-elle mais elle choisit de ne pas le dire, parce que ce serait pire. Basilio pourrait très bien dire que lorsqu’elle avait pris la décision de venir, elle avait déjà choisi de ne pas lui foutre la paix et il n’aurait pas tort. Alors maintenant, explosion dans 3, 2, 1… Elle se doutait bien que vu sa réaction précédente, Basilio n’allait pas bien prendre la nouvelle.


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Basilio Tsumi
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Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



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Lun 13 Avr - 8:15
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Featuring Altéa

Une colère sans précédent venait d’habiter Basilio et tel un serpent sans limite de réservoir, il venait de vomir un venin durant de longues secondes. Rouge et essoufflé,  on aurait pu croire qu’il avait couru un marathon s’il n’était pas coincé dans ce stupide fauteuil. Colère justifiée par cet objet justement. Objet pour lequel l’adolescent avait l’impression de radoter sa rancoeur tout en devant toujours l’élever d’un niveau à chaque fois pour que chacun comprenne son besoin d’espace vital. Il en était au 5ème niveau avec Altéa. Le 1er avait été peu après son accident, le mutisme dont il faisait preuve quand elle et sa mère venaient le voir. Le 2ème niveau arriva lorsqu’il explosa enfin contre elle, à Jacksonville, mais avec plus du dédain que de la colère dans ses mots. Le 3ème avertissement avait été son départ de leur ville natale. Le 4ème, leur conversation par sms et là, le 5ème niveau… La même chose que par sms, beaucoup de similitudes dans les paroles mais… Avec sa propre voix. En direct. Dans un face-à-face qu’il avait longtemps voulu éviter pour le bien des deux (inconsciemment, pour le bien d’Altéa) et pour lui éviter d’avoir à se mettre dans cet état. En perdant le contrôle, celui de sa voix qui avait tremblé, de ses mains qui refusaient de rester stables, de son regard qui auraient pu foudroyer la rouge sur place s’il en avait eu la mutation… A croire que ça n’était qu’un jeu pour Altéa, de le suivre et de le faire sortir de ses gonds. Pensait-elle qu’en faisant ça, il viderait totalement son stock de poison et serait assez essoufflé par tout ça pour laisser entrevoir une brèche dans laquelle elle pourrait s’engouffrer ? Elle avait si faux. A chaque nouveau niveau, le venin devenait plus toxique pour quiconque dans l’affaire. Là, la menace se faisait réelle. Par une simple métaphore avec cette boule de café flottante et menaçante. Misérable mais encore fumante. Un peu comme Basilio. Il était une boule de liquide en détresse dans les airs, dans un élément qui n’était pas le sien, dans un environnement ou il n’avait nullement sa place et ou on le forçait à survivre.

Le bourreau et la victime. Chacun jouait les deux rôles à la fois dans ce duo. Ils étaient à la fois similaires et différents. Leurs yeux bleus -dont les teintes différenciaient légèrement- demandaient cette même envie de s’exprimer et de lâcher prises dans leurs rôles de gardiens. Tout était à couteau tendu, pourtant dans un silence que chacun des cousins semblait décidé à respecter quelques secondes. L’une figée dans sa respiration et l’autre essoufflé. Si proches et si lointains à la fois. Mais pas dans la bonne logique pour que Basilio se sente respecté dans son besoin de distance. Altéa était trop proche physiquement pour son bien (et le sien à elle) et trop lointaine mentalement pour sembler arriver à comprendre l’importance de la distance qu’avait pris son cousin avec leur famille. L’inverse aurait été parfait. Ou… Rien du tout. Juste l’ignorance la plus pure aurait été parfaite. Mais non. Et le Destin lui-même semblait ne pas aimer cette possibilité… En mettant…

Basilio et Altéa dans la même chambre.

Il aurait pu croire à une mauvaise blague. Mais la vie n’avait jamais été blagueuse avec lui. Elle avait toujours été trop sérieuse pour qu’il puisse grandir et s’épanouir dans autre chose que de la méfiance à son égard. Le monde était contre lui. Depuis toujours. Le monde tournait autour de sa personne et faisait tout pour ne pas faire cette rotation correctement en l’emportant dans ses bras avec lui pour l’aider. Non, au contraire. Il le faisait trébucher et se riait sérieusement de chacun de ses échecs, ne lui laissant déjà pas le temps de le suivre, alors lui laisser du temps pour se relever… Basilio ne pouvait que perdre toujours davantage l’équilibre fragile de sa vie, perdre le rythme toujours un peu plus sans se voir offrir aucun espoir de rattraper quoi-que-ce-soit.

Alors pourquoi sa colocation avec Altéa serait donc une blague ? D'autant plus que ça ne serait clairement pas une blague à faire de la part de sa cousine.

L’ancien super-héros tomba de haut. Mentalement, cette fois. Poussée par sa cousine. La fille de la femme qui l’avait poussé dans son rêves, il y a de cela de longues minutes. Un rêve prémonitoire pour le prévenir d’un nouveau fracas dans sa vie ? Dans un plof éclaboussant (mais dont les gouttes étaient bien moins dangereuses, ayant perdues de leurs degrés), la balle de café retomba dans son récipient. Il perdait pied à en perdre le contrôle d’un des pouvoirs qu’il maîtrisait le mieux. Il perdait pied à perdre le contrôle de lui-même devant une des personnes qui haïssait le plus au monde.

Ses pupilles fébriles observaient l’objet qui avait trahi la tranquillité de sa chambre, la barrière de protection de sa bulle. L’institut avait fait exprès. Leur but était de semer la discorde, de récupérer du pognon tout en s’amusant de leurs étudiants.

Sa respiration s’était brusquement bloquée face à la découverte mais sous le coup de colère qui se déclencha soudainement, sa poitrine se débloqua d’un coup sec. Aussi sec que le corps d’Altéa qui voltigea à l’opposé de la chambre, sa course arrêtée par un mur qui ne resta pas silencieux face à l’impact.

« Y A PAS DE RESPECT, Y A PLUS DE RESPECT A AVOIR ! JE M’EN FICHE DE TON RESPECT !» Ses doigts étaient toujours suspendus devant lui dans la direction d’Altéa, comme s’il la controlait encore comme sa poupée accrochée au bout de nombreux fils invisibles. Pourtant, il en avait abandonné le contrôle dès lors qu’il l’avait propulsé contre le mur. « Si t’arrives PAS à comprendre que cette ecole fait TOUT POUR M’EMMERDER, t’as pas compris ou tu t’étais fourrée ! Donc pour ton bien et LE MIEN, DEGAGE D’ICI ! Ca règlera tout ! Règle tout par toi-même POUR UNE FOIS, REFLECHIS pour une PUTAIN DE FOIS dans ta PUTAIN DE VIE ou je me chargerai moi-même de te DEGAGER DE CE PAYS ! » Sa voix se faisait plus roque, c’était dur de ne pas s’abimer les cordes vocales en criant comme un putois alors que tout était contracté dans sa gorge. Comme pour essayer de retenir ses émotions alors qu’elles étaient si audibles dans ses cris. … Non, il fallait se reprendre. Ne plus laisser tout ça sortir si vivement, avec autant de colère, il fallait.. Calmer tout ça. Ne pas lui montrer que lui aussi était touché par tout ça… Mais n’était-ce pas trop tard ?

« Crois-moi que ce que tu viens de subir n’était qu’une faible promesse mais je n’hésiterai pas à en augmenter l’intensité s’il n’y a que comme ça que tu comprends ! »
Certainement trop tard avec ces fichues larmes qui avaient décidées de rouler toutes seules de ses yeux et pour tracer un chemin sur les joues du garçon jusqu’à son pantalon.

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Altea C. Tsumi
Altea C. Tsumi
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Pseudo : The Wanderer
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

[Terminé] Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent  Imageonline-gifspeed-4381510
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Sam 25 Avr - 10:23
ft. Basilio Tsumi
Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent

Et l'explosion qu'Altea anticipait arriva. Depuis qu'elle avait frappé, le compte à rebours avait commencé et s'était montré dans les symptômes physiques du jeune garçon. Le son de la porte qu'il avait claqué devant elle en avait signifié l'enclenchement. Chaque manifestation croissante de colère avait ensuite représenté l'écoulement des secondes. Un écoulement rapide, trop rapide, et surtout inexorable. Altea pouvait bien faire tout ce qu'elle voulait, essayer tous les gestes et mots possibles pour le calmer ou pour se défendre, rien ne pouvait y changer. Il la haïssait. Cette pensée la frappa soudainement. Basilio n'était pas juste amer, bouleversé, en colère. Il ne la tenait pas simplement pour coupable et ne voulait pas seulement la blesser. Il ne la détestait pas même pas. Il était tout cela, mais surtout, il la haïssait. C'était ça en fait, la vérité qu'elle n'avait pas voulu voir. Ce petit gamin au sourire mutin, intelligent, trop intelligent pour ce qu'il était capable de supporter, celui qu'elle avait considéré comme un petit frère autant qu'un vrai compagnon, éprouvait pour elle de la haine. Une haine peut-être pas encore complète, ni encore assez viscérale, car sinon il l'aurait peut-être déjà détruite avec l'un de ses pouvoirs copiés, mais il n'en était peut-être pas loin. Et non seulement Altea avait été incapable d'endiguer le flot de rage, d'arrêter le compte à rebours, mais avec son annonce, elle venait d'appuyer sur un grand bouton rouge métaphorique. Elle avait enclenché la commande "détonation immédiate". Le problème avec Basilio, c'était qu'il était un prototype qui aurait rendu vertes de jalousie toutes les armées de la planète car il était une bombe à usage multiple, rechargeable. Une fois qu'il aurait usé sa batterie de colère, elle se rechargerait toute seule et qu'il aurait un nouveau stock de poudre à consumer.

Comme lors d'une réelle explosion, Altea se sentit emporté par une force et violemment jetée contre le mur le plus éloigné de sa position, celui qui était proche de cette porte qu'elle n'aurait pas dû ouvrir. Sous ce choc, le mur solide du bâtiment des Omégas émit un son dur, presque métallique et Altea sentit la douleur irradier son corps. Surtout, l'impact au niveau de sa tête la laissa quelques instants dans la confusion et les vertiges. Les lignes de sa vision se déformèrent, tout comme Basilio. Altea était tombée au sol après l'impact, et le voyait d'en bas et de côté. Mais avec le choc, son corps lui paraissait à la fois étendu et courbé, un arc irréel semblait donner une plus grande extension et grosseur au fauteuil et aux jambes mutilées du garçon. Comme si ses troubles visuels avaient pour dessein de lui dire "regarde ce que tu as fais". Alors qu'elle s'était lentement convaincue que c'était faux, qu'elle n'était pas la responsable de l'accident et sa mère non plus, un inconscient semblait vouloir lui répéter inlassablement que si. Comme pour toute personne prise dans une explosion, Altea était blessée. Elle sentait du sang couleur rapidement de son nez et rouler jusqu'à son menton, pour atterrir enfin sur la moquette. Pauvre petite moquette, entre les gobelets renversés, les gouttelettes de cafés et maintenant cette nouvelle teinte écarlate, elle comptait parmi les dommages collatéraux de cet homme qui avait poussé Basilio du deuxième étage. Et si elle ne pouvait pas la voir, la douleur qu'elle ressentait à l'arrière du crâne lui révélait une bosse. Elle éprouvait aussi une douleur intense à l'épaule gauche et dans la nuque.

Ce n'était pourtant pas à cause de ces douleurs physiques que l'adolescente avait envie de pleurer, mais encore une fois à cause des mots de Basilio. Ou plutôt, à cause de sa voix brisée, de la profonde détresse que son oreille sensible percevait derrière la rage. Il y a quelques années, ou plus exactement il y a trois ans, c'est ce qu'elle aurait fait, pleurer. Les larmes auraient coulé sans s'arrêter, elle aurait été inconsolable pendant des jours si on lui avait parlé comme cela, et surtout si elle s'étaient autant sentie responsable de la douleur d'autrui, dans une telle intensité. Elle aurait déjà été en larmes pour un inconnu ordinaire, alors elle ne pouvait même pas imaginer ce qu'il en aurait été pour un membre de sa famille. A ce moment-là, son caractère lui intimait de partir. De quitter cette chambre, cette école, et de disparaître de la vie de Basilio si c'était seulement cela qui pouvait anesthésier sa douleur. Et pour toujours s'il le fallait. Elle se sentait stupide, à la fois d'être venue et de s'être crue capable de résister à un tel flot de haine et de douleur dont elle se sentait responsable. Mais elle avait changé et une autre voix en elle lui ordonnait de résister à cette tentation, à cette faiblesse. Cette voix se réveilla lorsque, sa vision rétablie, elle aperçut les larmes briller sur le visage de son cousin. Non, elle n'avait pas le droit de pleurer. Le seul qui l'avait, c'était Basilio, parce que c'était lui qui avait perdu ses jambes et ses illusions. C'était lui qui aurait pu mourir. Alors il avait bien le droit de dire ce qu'il voulait, d'être un enfant odieux et immature et de fondre en larmes, mais pas elle.

Altea l'emphatique, la gentille Altea qui voulait revoir son cousin, l'aider, être attentive à ses sentiments, avait échoué. La seule chose qu'elle avait réussi, c'était d'aggraver sa détresse et sa douleur. Alors tant pis, elle allait dire au revoir à cette Altea qui serait partie et lui aurait obéi si ça pouvait lui faire du bien. Puisqu'il la haïssait maintenant, autant lui donner une vraie raison de le faire. Maintenant, cela allait être Altea l'égoïste qui allait prendre les commandes. La Altea qui sacrifiait le bien-être de son cousin pour ses propres objectifs. Comme pour s'engager à suivre cette pensée, Altea repensa à toutes les autres choses qu'elle avait à faire à l'Institut que de renouer avec lui. Elle était aussi en France pour chercher son père, pour apprendre en étudiant les techniques des super-vilains des choses qui lui serviraient immédiatement, dans sa quête comme dans sa vie, et pour rendre compte de ce qu'elle observait à un groupe de super-héros américains. Alors voilà, puisque tout ce qu'elle faisait quand elle voulait aider Basilio ou bien se comporter avec lui ne servait à rien, elle n'allait plus se soucier de ce qu'il voulait. Peu importe qu'il crie ou qu'il pleure, cela ne changerait rien. Altea assumerait ce foutu rôle de bourreau jusqu'au bout. Altea avait décidé de se persuader de tout cela.

Cette fois, c'était Altea qui était en colère. Pendant que Basilio parlait et qu'elle décidait de mettre de côté ses propres sentiments, elle avait commencé à agir avec son propre pouvoir. Elle avait arrêté le saignement de son nez pour ne pas s'affaiblir et avait progressivement fait baisser la tension de Basilio. Elle ne l'avait pas baissé à un niveau dangereux, mais suffisamment pour le fatiguer encore plus qu'il ne l'était, pour qu'un geste, et que surtout le moindre usage de son pouvoir dépassent ses capacités. Elle ne pouvait pas se permettre qu'il l'attaque une nouvelle fois. Et ensuite, elle se releva rapidement et resta droite, en dépit de la douleur et de sa tête qui tournait. Elle posa ses yeux, secs, contrairement à tout à l'heure, sur Basilio. Et elle lui parla entièrement en Anglais, décidant de sortir de leur dialecte qui lui rappelait trop leur lien émotionnel. Sa voix n'était plus cassée ni tremblante, mais forte et elle avait haussé de plusieurs crans son niveau sonore. Le masque était posé, et elle paraissait être une personne complètement différente qu'il y a quelques minutes.

-Et toi si tu te permets de m'attaquer une nouvelle fois avec ton pouvoir quel qu'il soit, sache que je répliquerai avec le mien. Ne crois pas que je ne serai incapable de le faire, ce serait une erreur que tu regretterais.

Elle se détestait. Elle s'était promis de ne jamais l'attaquer, de ne jamais lui faire du mal, et en quelques secondes, elle était contrevenue à ces principes. Mais en même temps se rappelaient à elle des préceptes. Ne jamais laisser croire à quelqu'un, qui que ce soit, qu'elle peut se laisser maltraiter, blesser sans rien faire. Ne pas se laisser intimider et dominer. Profiter des faiblesses pour se défendre. Et c'est ce qu'elle fit en utilisant la fragilité physique de Basilio et de ses larmes pour enfin répliquer à ses paroles.

- Tu crois pas que t'as l'âge de quitter l'enfance petit prince Basilio ? Évidemment c'est beaucoup plus simple de venir d'accuser les autres des conséquences déplaisantes de tes choix plutôt que de les assumer. TU as choisi cette école, personne ne t'as forcé à y aller et encore plus, personne ne t'as forcé à RETOURNER après y avoir passée une putain d'année. Alors vient pas me faire croire que quand TU as choisi d'y revenir, t'avais pas encore compris que cette école se fout de toi, et qu'ils t'emmerdent comme ils emmerdent absolument TOUT LE MONDE ici et pas seulement Monsieur Basilio Tsumi le centre de la terre! T'es venu ici, t'as accepté qu'ils t'emmerdent. Que je sois là ou pas, ça change rien au principe. Et en plus t'es resté quand je t'ai dit que j'arrivais, alors si finalement t'en as marre, que ma présence t'es plus insupportable que tout et que tu veux plus de tout cela, alors tu vas régler TOI-MÊME TON problème, que TU t'es créé, et tu te barres à l'EIFEB ou n'importe où. C'est pas à moi de te materner et de régler tes merdes à ta place. Et je te l'ai déjà dit, j'ai des choses à faire ici et j'ai aucune intention de partir.

Altea se mordit la lèvre car elle sentait ses yeux s'humidifier de nouveau, parce qu'il lui en coûtait de lui dire tout cela. Mais elle ne voulait pas craquer maintenant. Alors elle ouvrit la porte pour sorti en la claquant derrière elle pour s'en aller avant qu'il ne puisse lui répondre. Qu'est-ce qu'elle faisait maintenant? Chercher ses affaires ou partir demander un changement de chambre? Les deux. Altea décida de faire le tour des Omégas pour voir qui pourrait avoir une place de libre pour l'accepter en coloc. Quand on demande un changement à une administration, cela marchait toujours mieux avec un plan alternatif en tête. La nécessité passée, Altea la gentille sensible aux paroles de Basilio resurgissait.

Altea C. Tsumi
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
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Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



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Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
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Jeu 30 Avr - 6:54
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Featuring Altéa

Il La Détestait. Au plus profond de lui, à la surface, dans sa tête, du bout de ses doigts, tout son être fourmillait à l’unisson, se mettant d’accord sur l’animosité qu’il éprouvait pour sa cousine. Altéa avait réussi à le faire sortir de ses gonds, à le faire craquer, chose qu’il n’avait jamais ressenti à l’Institut Trueman ou dans ce maudit Pays. Mais elle était arrivée et avait fait sauter la barrière. Comme prévu. Mais la chose qu’il n’avait pas prévu… Fut cette sensation de se poignarder lui-même le cœur en observant le corps de l’adolescente retombé au sol. Comme si ce qu’il avait prévu en cas d’urgence… N’avait été qu’un plan de secours auquel il n’aurait pas dû avoir recours. Une illusion avec laquelle il s’était bercé pour pouvoir répondre à chaque possibilité, pour se sentir bien mentalement et se préparer faussement, pour avoir le contrôle de A jusqu’à Z au cas ou. Et c’était à croire que dans sa tête, la fin de l’alphabet n’aurait jamais dû exister. Tout comme la position pitoyable de la Tsumi, ses longues secondes durant lesquelles elle la garda, et ce filet de sang dont la tâche de sang rendit tout ça encore plus réel. Cette tâche qui restera longtemps (voire certainement toujours et finira par brunir et se joindre à d’autres preuves) comme le souvenir du pas de trop, le pas de travers, le geste déplacé qu’avait eut Basilio à l’encontre de quelqu’un de sa famille.

Ça n’avait été que des mots, ces précédentes menaces ! Et il n’y aurait jamais dû y avoir tout ça au final ! Et encore moins un vestige, une preuve de cette agression ! Altéa n’aurait pas dû être blessée, tout comme Basilio n’aurait pas dû l’attaquer tout comme… Tout comme elle n’aurait jamais dû se laisser faire par l’institut, venir jusque dans sa chambre à lui, ou tout simplement, venir ici. C’était sa faute à Elle ! Mais le juge de son mental avait beau tout rejeter sur son ainée, le coupable était masculin.

Pourtant, il ne bougea pas d’un iota. Comme paralysé. Même ses traits du visage, au fond, habitués à rester stoïque, ne montra sa culpabilité dans l’affaire. Les larmes qui s’étaient échappées ne vivaient qu’à travers des nerfs aigris et n’étaient nullement existantes pour Altéa. Mais elles existaient plutôt à cause d’elle.

Et ils avaient échangés leurs rôles. Le faible était désormais Basilio, sur son fauteuil, le cerveau retourné par son propre acte, silencieux et… La tête lui tournant. Et plus vraiment sûr de quoi que ce soit dans tout ça. Comme la culpabilité d’Altéa dans ces vertiges qui le prenaient. Alors qu’elle… Elle, était relevée, et semblait avoir imité le précédent sang-froid de son cadet. Elle n’avait plus ses yeux humides, cette voix tremblante digne de la petite fille à sa maman, avec le dialecte qui allait avec. Et voilà qu’elle était désormais la nouvelle menace de la chambre. A travers ses mots comme la possibilité de l’être. Baz ne pouvait plus rien, de son côté, il le sentait. Entre son attaque peu après ce réveil étrange et cet état, Altéa contrôlait tout désormais. Elle avait le dessus et cela inquiéta d’une autre manière son cousin qui serrait son accoudoir. Ca n’était plus pour elle qu’il s’inquiétait, mais pour lui-même. Elle venait de prouver qu’elle était bien plus solide qu’il ne l’avait cru… ou qu’ils ne l‘avaient cru, tous les deux ? Il avait l’impression de faire face à une nouvelle Altéa qui aurait été incapable jusque-là de supporter ce nouveau rôle. Mais celle qu’il observait silencieusement, elle, semblait avoir les épaules assez robustes pour ça.

Ou peut-être pas. Peut-être s’était-il fourvoyé car Basilio crut apercevoir les limites du nouveau masque de sa cousine vers la fin de son discours qui l’avait fait davantage serrer les poings. Faisant exprès d’appuyer là ou ça faisait mal. Lui rappelant pourquoi, avant de se sentir coupable face à son acte, il l’avait haï… Et avant qu’il n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit, il se retrouva à nouveau seul. Seul dans cette pièce. Seul avec lui-même. Avec ces gobelets renversés, ces nouvelles tâches sur la moquette, avec cette nouvelle version de haine l’empoisonnant toujours plus de l’intérieur. Cette fichue énergie qui déferlait en lui alors que ses yeux lui faisaient apercevoir des étoiles rien qu’à l’envie d’expulser ce mal à travers son pouvoir emprunté…

Une saleté de puissance fourmillant à l’unisson, puisant sa force dans ses nerfs qui avaient pourtant déjà déchantés.

Sentant sa tête chavirer, l’américain réussit malgré tout à ouvrir son tiroir à victuailles et à s’emparer de sachets de sel qu’il ingurgita pour faire remonter sa tension. C’était dégueulasse mais… Pour se venger, il en aurait besoin. Enfin, le mot vengeance était bien fort pour le projet pitoyable de l’adolescent qui se rendit compte, presque dans un sourire, qu’Altéa avait oublié sa clef sur le bureau…

Sans elle, ce serait déjà compliqué pour sa cousine de rentrer après qu’il n’ait eu refermé la pièce. Mais il ne se contenta pas de ça. Et outre la pièce retournée (du moins, les futurs meubles d’Altéa, contrairement à ses affaires qui étaient bien enfermées sous clef), sa cousine découvrira à son ‘arrivée’ une chambre bien… compliquée à ouvrir. Avec un bureau bloquant la porte. Son sommier (dont le matelas avait rejoint l’extérieur par la fenêtre) aurait pu même rejoindre l’autre meuble pour bloquer l’accès… Si le Tsumi (conscient de son état et des conséquences, installé sur son lit au préalable) n’avait pas rejoint une phase d’inconscience, épuisé par toutes ces bêtises.

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Basilio Tsumi
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Altea C. Tsumi
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Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

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Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
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-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Ven 29 Mai - 10:51
ft. Basilio Tsumi
Quand le hasard et les retrouvailles s'emmêlent

Altea mit son plan à exécution. L'adolescente partit d'abord récupérer ses valises et ses affaires, puis elle convaincu le surveillant du dortoir de lui les garder quelques heures. Elle aurait sûrement beaucoup d'aller-retour à faire dans l'Institut, trimballer tout cela n'aurait fait que la fatiguer et la ralentir. Elle n'aurait pas été à l'aise à les laisser dans un coin de couloir, on ne savait jamais ce qui pouvait passer par la tête de l'un de ces élèves super vilains. Ou même de Basilio, si pour une raison ou pour une autre, il sortait et tombait sur ses affaires. Sa solution avait donc été de se tourner vers "l'adulte responsable" ici. Ledit "adulte responsable" accepta les valises, mais il refusa de lui donner le numéro des chambres occupées par une seule personne. Une fois allégée, Altea se résigna donc à frapper à chaque porte, jusqu'à ce qu'elle rencontre enfin un Oméga prêt à partager sa chambre. Au bout de son douzième essai, sans compter les chambres dont les occupants étaient partis vaquer à leurs occupations, et qu'elle ne pouvait donc pas ouvrir, elle trouva enfin quelqu'un de prêt à l'accueillir.  Après être tombée sur de beaucoup de chambres pleines, mais aussi sur des chambres avec une place de libre, mais que l'occupant n'était pas pressé de voir remplie, c'était un véritable soulagement. Elle avait passé plusieurs minutes à discuter avec cette bonne âme, et avait sentiment qu'avec lui, la colocation pourrait bien se passer. Beaucoup mieux qu'avec Basilio en tous cas. Elle croyait vraiment avoir trouvé la solution lorsqu'elle se présenta à l'administration. Cependant, après une queue interminable, sa demande de changement de chambre fût violemment rejetée.

-Changer de chambre? Mais il en est hors de question, mademoiselle Altea Tsumi. Oui, ça vaut même si vous avez trouvé un autre colocataire. Nous avons de très bonnes raisons de choisir cette répartition de chambre, ce ne sont pas des étudiants à la cervelle de moineau qui vont nous apprendre notre métier ! Sachez que tout cela est une mécanique très compliquée, et que cela ne nous amuse absolument pas de changer la répartition tous les trois jours pour satisfaire les petits caprices des uns et des autres ! Et de quoi vous vous plaignez? D'être avec votre cousin? Au moins entre vous vous devrez pouvoir vous supporter. Et au pire, vous vous entretuerez entre Tsumi, vous êtes suffisamment nombreux pour que ce ne soit pas une grande perte. Allez, du balais ! Zou ! Dégagez ! Get Lost ! Je n'ai que trop perdu de temps avec vos âneries !

Agacée par cette longue remontrance, et par tout ce qui avait précédé, Altea n'avait aucune hâte de retourner dans sa chambre et de supporter Basilio. Leur confrontation avait été trop vive pour qu'elle puisse mettre tout de suite ses sentiments de côté en le voyant de nouveau. Elle avait besoin d'espace, de prendre le temps de se détendre et de se calmer. Et même pour Basilio, il aurait besoin d'un moment pour se remettre de ça, supposa-t-elle. Ce n'était ni une fuite, ni un renoncement, mais s'il fallait comparer leur altercation avec une bataille, un "repli stratégique". En tous cas, il était hors de question qu'elle lui raconte ses péripéties avec l'administration de l'école. Elle l'entendait déjà d'ici. Il ne manquerait pas une pareille occasion de lui rappelait comment le méchant Institut Trueman faisait tout pour l'emmerder lui, monsieur Basilio, et comment elle, Altea, était une idiote d'une naïveté intersidérale pour avoir cru pouvoir changer les choses, en plus d'être une tortionnaire s'amusant de la souffrance de son cadet.

Encore sur les nerfs, Altea choisit donc de sortir de l'Institut. Sa valise et son installation pouvaient bien attendre encore un peu. Elle décida de profiter d'une fin de soirée parisienne, et prit le RER jusqu'au cœur de la ville, écoutant de la musique en chemin. Elle n'avait rien planifié. La jeune femme se contenta d'abord d'arpenter les rues parfois animées, parfois calmes. Malgré le froid du mois de décembre, se promener longuement sur les quais de Seine en profitant des illuminations était très agréable. Ce furent donc la marche et la musique qui l'aidèrent à expier ses sentiments refoulés. Chaque kilomètre parcouru la libérait. La rage. La colère. La tristesse. La confusion. Encore de la tristesse. De la nostalgie. Un nouveau fond de colère. Un profond sentiment de noirceur et de solitude demeura, malgré tout. Une fois débarrassée de ces vagues émotionnelles tumultueuses, Altea se sentit vidée, mais aussi soudainement très calme, et prête à réfléchir. Elle était en plein Paris. Puisqu'elle était là, pourquoi ne pas en profiter pour poursuivre son enquête sur la disparition de son père?

Avec tout cela, ce fût donc au beau milieu de la nuit qu'Altea, éreintée, mais toujours sous l'effet de l'adrénaline, se faufila de nouveau dans le dortoir des Omégas pour prendre possession de son nouveau lit. Sauf que lorsqu'elle arriva devant la porte, elle fouilla vainement ses poches. La clé, elle s'en souvenait maintenant, elle l'avait laissée sur le bureau de Basilio. Quelle bêtise! Et ce n'était plus du tout l'heure de réveiller le surveillant pour lui demander un double... Bon, elle avait toujours de quoi crocheter les serrures sur elle. Elle allait bien finir par faire ce dont Basilio l'avait accusée quelques heures plus tôt finalement. Elle soupira, lasse, avant de s'agenouiller pour se mettre au travail. Il lui fallut bien quelques minutes, mais à force de gestes prudents et calculés, elle en arriva à bout. Mais cette fichue porte ne s'ouvrait toujours pas. Elle pensa d'abord avoir fait une erreur et avoir mal crocheté, avant de comprendre. Son cher cousin avait trouvé encore un plan pour la dissuader d'occuper sa chambre : se barricader.

L'effet de sa sortie parisienne était durable, à moins que cela ne soit simplement la fatigue, car elle ne se sentit pas de nouveau énervée ou triste. À ce moment précis, les sentiments de Basilio à son égard l'indifférence totale. Elle voulait juste rentrer dans cette fichue chambre et dormir. Elle tenta donc la dernière option qui lui vint en tête, et sortit de nouveau du bâtiment. Elle n'eut pas à hésiter très longtemps pour savoir quelle fenêtre correspondait à leur chambre. C'était celle sous laquelle un matelas traînait au sol, évidemment. Tout compte fait, l'éjection de la literie avait au moins un aspect positif. Après plusieurs essais, Altea réussit à positionner le lourd matelas de telle manière qu'elle puisse l'utiliser pour se hisser jusqu'à l'encadrement de la fenêtre. Ensuite, forcer l'ouverture ne fut pas très difficile.

Enfin de retour dans la chambre, elle ferma la fenêtre, et par réflexe, elle le fit le plus discrètement possible. Ses yeux accoutumés à l'obscurité distinguèrent les contours de Basilio, profondément endormi. Elle en était presque attendrie, de le revoir comme ça. Surtout qu'il avait l'air de dormir paisiblement.  Cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vu autrement qu'en colère, et autrement qu'en train de crier. Elle le regarda quelques instants, et cela lui fit passer l'envie de s'énerver sur l'état dans lequel il avait mis ses affaires. Incapable de remonter toute seule son matelas, elle s'installa par terre, s'enroulant dans sa couette. Quelques minutes plus tard, Altea s'endormit, épuisée.

Épuisée, l'Hispano-américaine l'était toujours lorsqu'elle se réveilla un peu plus tard, mais sa position inconfortable eut raison de son envie de se rendormir. En face d'elle, Basilio dormait toujours du sommeil du juste. Il était encore très tôt, alors ce n'était pas si étonnant. Altea décida de mettre à profit le temps qu'elle avait avant son réveil. Après tout, elle ne pouvait pas laisser passer ça sans rien dire. Elle devait poser les limites. Alors elle sortit de nouveau son matériel, et cette fois, elle s'attaqua au tiroir du bureau de Basilio. Une fois ouvert, elle y trouva ce qu'elle cherchait : toutes les notes de cours et devoir en cours de l'élève supervilain. Elle les parcourut rapidement. Apparemment, il se montrait très consciencieux... Elle y trouva aussi le journal dans lequel Basilio écrivait quelques jours plus tôt, mais elle le laissa à sa place et n'y toucha pas. Après quoi, elle déplaça une chaise jusqu'en face du lit de Basilio, et s'y installa en attendant.

Et le lendemain matin, la première vision de Basilio fut celle d'Altea, tenant d'une main toutes ses précieuses affaires de cours, et de son autre main un briquet allumé, placé juste en dessous du tas de cahiers et de feuilles volantes.

-Tu t'es bien fait plaisir à mettre le bordel hier, j'ai l'impression... Bon, si tu ne veux pas que tes affaires de cours partent en fumée, tu serais bien avisé de me promettre de ne plus jamais piquer une petite crise dans ce genre et de plus toucher à mes affaires. Et t’as intérêt à remonter mon matelas aussi. Ok ?

Elle joua avec le briquet jusqu’à arracher une telle promesse, n’hésitant pas à la monter très proche des notes de cours. "Puisqu'il n'y a que comme ça que tu comprends", se dit tristement Altea. Tout cela était donc le tumultueux début d’une difficile (et plutôt longue) cohabitation…

Altea C. Tsumi
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