Henriette avait toujours eu un parcours très dirigé… sciences. Options mathématiques renforcées dès la 2nde, filière scientifique choisie pour son baccalauréat, faculté de medecine par la suite… Elle était le stéréotype de la S, si bien que son niveau de langue était donc naturellement pa-thé-tique. Et est-ce que regarder les VO de ses séries préférées était une chose qu’elle faisait pour rattraper son niveau pitoyable en anglais ou espagnol ? Non. Demandez-lui de comprendre des cours de medecines, il y a aucun souci ! Demandez lui de faire un effort avec une autre langue que le français… Elle utiliserait alors les quelques mots non francophones qu’elle connaîtrait : Vade retro satanas. Bon, ça ne comptait pas le latin, elle en avait eu besoin tellement les études de médecine en étaient truffées ! Mais bref, vous l’aurez compris : Henriette ne parlait rien d’autre que sa bonne vieille langue. Par ce fait, les nombreux étudiants aux origines étrangères se faisaient souvent écorcher leurs pauvres noms. Elle n’y mettait même pas les formes par un accent approximatif : Henriette savait qu’elle serait encore plus nulle à essayer. Et puis, elle était chez des soit-disant des super-vilains donc elle pouvait se permettre de ne pas être bienveillante à ce point ! … Ils ne se gênaient pas eux-même en tout cas… Et dire qu’elle avait voulue ne pas croire en ce stéréotype des FAPFAP insupportables et têtes-à-claque… Mais en attendant, elle ne connaissait que 2 dorés adorables en la personne de Neville et Emma…
Aussi, à chaque nouvel élève, Henriette Raja-Yoon priait le Saint Hippocrate pour avoir un nouveau protégé sympa. Et cette fois-ci ne dérogeait pas en la règle. Sauf qu’Orion débarqua à ce moment-là...
« … Qu’est-ce tu fous ? » « Je prie. » « … Mais encore ? » « J’ai une nouvelle élève. » « … Et tu pries un Medecin grec du IVème siècle ? » Le regard du fantome se posa sur le portrait d’Hyppocrate. « Oui. » « Ca va pas mieux. Sinon je peux te spoiler en allant voir si c’est un trou du cul, et si ç’en est un, tu me rends visible, je lui fais peur en lui disant que je vais le hanter à vie s’il t’emmerde et ni vu ni connu tu seras respectée ? Un peu. Enfin, faut que tu fasses des efforts après aussi parce que te balader avec une banane à la taille dans les dortoirs des friqués… C’est compliqué de rattraper le coup. Faut que t’arrêtes de HEY MAIS CA VA OUI ?! »
La fameuse banane d’Henriette venait de traverser l’emplacement du fantome.
« Mon sac banane est TRES BIEN ! » s’insurgea Henriette qui quitta ses genoux, se les massant avec une petite grimace. « Et c’est une fille. Daria je crois ? Daria Lahouransse. » « Wow, le blaze de merde. » « Bon, tu veux quoi Orion, sérieux ? » « Ah, euh, je venais juste chercher Goodboy. » « Il est parti se promener je sais pas où. » « Je vais essayer de le retrouver et je te rejoins ! J’ai une idée d’un jeu qu’on peut faire à trois ! » « Un jeu avec une humaine, un homme fantome et un chien fantome ? Woh, j’ai TELLEMENT hâte. » dit-elle avec un sourire, s’attendant au pire avec lui. Mais bon, Orion était un bon type, dommage qu’il soit mort. C’était du gachis. Surtout avec un aussi beau sourire. Ils avaient beau s’envoyer des piques à longueur de temps, ils se contaminaient à coup de sourire. Le voyant disparaître (avec tout son corps en fait, il traversa le mur et alla chercher le border collie invisible), la jeune surveillante termina son café, embarqua son dossier et se rendit au batiment des Fils et Filles A Papa. Normalement, elle devait y retrouver une petite blonde, si elle en croyait la photo du dossier. Dossier dont elle ne relut absolument pas l’identité pour le coup.
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
~~*~~*~~*~~*~~*~~
Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
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Mer 15 Avr - 22:09
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Point positif de cet entretien, c'est que même si ce gars avait été relou et peu attentif à ce qu'elle lui avait dit, il avait accepté son pouvoir et donc lui avait ouvert les portes de l'Institut. Le passage devant Madame Mila avait clairement était flippant. Mais elle était donc restée sage et n'avait pas parlé, hochant la tête à chaque fois qu'elle finissait une phrase. C'est qu'elle était gentille... peut-être trop en fait. Et puis sans compter que son pouvoir était... totalement bidon. Mais tant pis. Elle n'avait pas le choix. Elle le faisait pour Owen et pour Orion. Attrapant ses affaires, Daphné prit donc la direction de sa chambre. Nouvelle chambre... Son statut de FAPFAP lui permettait d'en avoir une rien que pour elle. Ce qui serait beaucoup plus agréable pour déjà se reposer mais ensuite ne pas se faire griller. Bon le jaune elle n'aimait pas trop. D'ailleurs elle n'aimait aucun des couleurs de l'institut. Mais ce n'était pas le moment de râler n'est-ce pas ? Elle était là maintenant et elle comptait bien y rester un petit moment, du moins jusqu'à ce qu'elle découvre ce qui était réellement arrivé à son frangin et qu'elle ramène Owen avec elle.
Passant une main dans ses cheveux la blonde finit par arriver à destination : le bâtiment des FAPFAP. C'était là qu'elle allait bientôt y passer ses nuits. Et peut-être même ses journées si elle n'avait pas envie de voir du monde. Non pas qu'elle ne soit pas sociable. Mais juste qu'éviter les super vilains, ça serait plus agréable pour elle. M'enfin... elle devra quand même suivre des cours n'est-ce pas ? Et puis si elle veut découvrir ce qui est arrivé à Orion il va bien falloir parler à des élèves de cet institut. Entrer là dedans ? Non. Elle attendait quelqu'un. Henriette si ses souvenirs des dernières minutes étaient bon. Quelqu'un qui devait l'aider au moins à découvrir sa future chambre. Seule. Heureusement. Au final, l'argent des parents servait enfin à quelque chose. Et puis celui de ses parents adoptifs aussi forcément. Comme quoi, elle pouvait se montrer douée tout de même pour faire chanter les gens !
Postée devant la porte elle attendait patiemment, se demandant comment pouvait bien être l'intérieur. Quelqu'un passa à ses côtés mais elle l'ignora, son regard étant totalement perdu sur la devanture du bâtiment. Au final, les locaux étaient plutôt agréables. Ça lui changeait de ce qu'elle avait pu connaître à l'université. Elle n'allait pas s'en plaindre. Son appartement allait lui manquer, sans aucun doute, mais elle s'y ferait. Que ne fait-on pas pour la famille... Finalement... l'ombre semblait se poster à ses côtés et ne plus bouger. Alors la demoiselle tourna la tête et posa son regard sur la demoiselle.
Vous êtes Henriette ?
Elle pencha légèrement la tête sur le côté et attendit une réponse. Il va vraiment falloir qu'elle arrête de se montrer aussi poli non ? Quoique les super vilains ont le droit d'avoir eu une bonne éducation. Rien de mieux pour adoucir un super héros et le prendre en traître non ? Ok, il ne fallait pas qu'elle se mette à penser comme ça...
Sourire imprimé sur son visage -il lui arrivait souvent d’être soudainement de bonne humeur, pouf !- Henriette traversait la distance qui séparait la maison de son grand frère (et foyer actuel) de son lieu de travail plus ou moins fixe. Et c’est en voyant ce beau ciel bleu qu’elle se dit que sa bonne humeur venait certainement de la météo ! C’était une belle journée pour rester dehors et elle priait pour que le jeu d’Orion (aussi foireux pouvait- être le plan dans sa 1ère impression) puisse être fait en extérieur ! … Au pire elle trouverait bien une variante, si lui ne pouvait pas bronzer, Henriette, elle, voudrait bien vite retrouver sa couleur caramel dès que les températures réchauffaient Paris ! Dans ses pensées, et bien frivolement, elle ne passa pas loin de devant une petite blonde qui ressemblait étrangement à la photo de son dossier… sans cependant l’apercevoir. En fait, ce ne fut que lorsqu’elle reconnut devant elle le batiment des oméga qu’elle se comprit avoir dépassé son propre batiment. Trop papillonnante ma pauvre Henriette ! Se moquant d’elle-même, elle fit bien rapidement demi-tour et pu cette fois-ci apercevoir l’élève ! Ce ne fut que l’histoire de quelques secondes supplémentaire dans son planning, heureusement. Quelques secondes bien vite récupérées par la blondinette avenante !
… Elle était super adorable. Une véritable petite poupée ! Est-ce que ses cheveux blonds étaient naturels ? Ils étaient si clairs ! … Non, ça n’était pas la 1ère question à poser ! Et puis, d’abord, est-ce qu’il ne fallait pas répondre à sa question ? La politesse, tout ça… … Comme cette élève qui avait un ton agréable malgré sa nature (normalement) de super-vilaine doublée d’une nature de riche ! Hôchant donc la tête en agrandissant son sourire, Henriette finit par confirma vocalement :
« C’est ça ! Henriette Raja-Yoon, ta surveillante de nuit, mais tu peux partir sur du Henry et du tu ! » La même rengaine à chaque élève ! D’habitude, ça passait ou ça cassait. Il y avait ceux qui acceptaient et ceux « qui n’avaient pas élevés les cochons avec ». Bande de trous du cul ceux-là. « Et toi tu es Daria Lahourance donc ? » … Ok, elle eut un petit doute. Elle entrouvrit vite le dossier entre ses doigts et se rattrapa. Enfin, du moins, seulement pour le prénom, parce que la prononciation du nom de famille, ça allait, non ? « Daphné Lahourance ! Excuse-moi, je suis ailleurs. Bienvenue à l’Institut Trueman donc ! On n’a pas dû te le dire beaucoup ici… » termina-t-elle dans un soupir malgré elle. « Et plus particulièrement chez les Dorés ! » Elle n’aimait pas le terme « Fils et Filles A Papa », c’était si dévalorisant ! Elle était sûre que certains avaient vraiment leur place ici, à l'institut!
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
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Lun 27 Avr - 22:29
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Henriette : (...)
"Henry" et "tu" ? Parfait ! Parce que Ra... euh elle avait déjà oublié le nom de cette bonne femme. Alors l'appeler Madame ça serait certainement étrange. En fait pour tout dire, Henry c'était perturbant aussi pour une femme, mais elle n'allait pas critiquer. On ne critique le nom de personne ! Quand à la tutoyer, au vue de ses traits, elle ne semblait pas être beaucoup plus âgée qu'elle, ça ne serait donc pas trop compliqué pour elle. Une surveillante de nuit... Que cette femme se rassure, Daphné était du genre à suivre les règles. Alors elle ne prendrait pas la peine de sortir de sa chambre une fois l'heure passée. Sauf si elle entend un dragon... son coeur sera obligé de transgresser les règles.
Henriette : (...) (...)
Une petite grimace fit son apparition sur son visage quand Henriette prononça son nom de famille. Pour tout dire, elle n'allait pas lui en vouloir. Depuis son arrivée à Paris, elle avait prit l'habitude à voir son nom de famille Anglais ainsi écorché. Mais c'était beaucoup mieux que de garder celui des Press. Pour Orion elle l'aurait fait, mais il avait compris son choix, alors elle n'avait pas hésité à renouer avec ses origines. Sans compter qu'elle ne souhaitait réellement pas être attachée à la famille Press...
Henriette : (...)
Vous... Enfin tu es la première à me le dire en effet. Bon mon nom est Lowrens mais c'est pas grave, j'ai pris l'habitude. C'est toi qui va me faire visiter ? Ou juste ma chambre et tu me lâches ensuite ?
Ce n'était pas un reproche. Et dis sur un ton tellement amical avec un petit sourire à la fin que ça serait forcément bien prit. De toute façon, Daphné se doutait forcément que personne ne prendrait la peine de lui faire visiter l'institut. Enfin personne dans le personnel. Altea se montrerait surement assez gentille pour le faire. En tout cas la Lowrens avait bien envie de savoir si la demoiselle face à elle était aussi amicale que son sourire et ses paroles de bienvenue semblaient le paraître.
Ah, Henriette était bien la première. Pas vraiment étonnant. Face à cette confirmation, la surveillante eut un petit sourire en coin désolée pour elle. … Sourire qui se fit encore plus désolée quand le nom de famille fut rectifié. Aussi, elle se dépêcha de prononcer le nom aussitôt après Daphné en enregistrant sa manière de le prononcer. « Oups. Low-rens. » Ok, maintenant, ça devrait le faire ! Secouant la tête, Henriette répondit négativement au questionnement quant à son rang de guide. Sa fonction (et son compteur) avait déjà pris fin depuis une bonne heure en fait et les heures supplémentaires n’étaient certainement pas prises en compte… Mais elle n’avait jamais le cœur à laisser un nouveau FAPFAP arriver seul et devant s’installer sans son sourire de Bienvenue. (L’Administration devait le savoir car souvent, Henry accueillait les nouvelles têtes à n’importe quelle heure SAUF avant 9heures.) Et puis, la mentalité de ces Enfants À Papa était si désastreuse en générale qu’elle voulait être la possible figure maternelle à laquelle un nouveau perdu s’attacherait ! C’était l’occasion pour tisser rapidement un lien et une complicité avec des futurs super-vilains ! Autant les avoir dans sa poche, clairement.
« On va dire entre les deux ? Je vais te montrer le batiment, t’expliquer plus ou moins le fonctionnement, te donner un plan rapide de l’institut… » C’était Henriette elle-même qui l’avait fait ! Et elle profitait du manque de réaction des secrétaires zombies pour utiliser leurs photocopieuses dans leurs dos ! Ca n’était pas dans ses tâches de faire ça mais la bienveillance de la Raja-Yoon émanait d’elle à n’importe quelle heure et pour n’importe quoi ! … Peut-être pour ça que beaucoup la faisaient tourner en bourrique ? « …Et répondre à quelques questions, ne t'en fait pas. Aller, viens. » Elle lança un dernier regard et sourire à Daphné et ouvrit le batiment qu’elle avait précédemment fermé après avoir expulsé les derniers élèves. « Alors, ici, c’est mon bureau et tout au fond, tu as la salle de foyer. Sinon, tout le reste sont des chambres. Chaque doré à sa propre salle de bain et sa propre toilette directement dedans. Tout est nettoyé tous les matins après votre départ et ton costume du lendemain sera nettoyé et repassé déjà, tu n’as pas à t’inquiéter. Tout comme le reste de ton linge. Hmmm, les dortoirs ouvrent à 18 heures et ferment à 9 heures. Pour les heures de réfectoire, ça sera marqué sur le plan que j’ai laissé dans ta chambre. Qui est d’ailleurs la numéro… » Henriette s’arrêta de parler -prit par automatisme une grande respiration pour rattraper son manque- et ouvrit le dossier sur la blonde. « Numéro 3. » Pas très loin de son bureau et du panneau d’affichage de la bâtisse. « Tu as reçu une clef normalement, non ? » demanda-t-elle après avoir rejoint la bonne porte, prête tout de même à ouvrir au cas ou Daphné n’ait pas récupéré son dû à l’administration.
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
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Jeu 7 Mai - 23:31
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Henriette : (...) (...)
Mais regardez-ça : quelqu'un qui sourit et qui se montre amical ? Et qui lui propose même un plan de l'Institut ! Bien plus accueillant que ceux présent à l'entrée. Enfin ça c'était peut-être parce qu'on lui avait remis un uniforme jaune ? Vous savez, elle n'est pas dupe : on doit certainement bien s'occuper d'elle parce que son porte monnaie est conséquent. Ah, la chance de savoir escroquer les bonnes personnes. Au final c'est qu'elle sait s'y faire un peu quand même dans le domaine des super vilains ?
Henriette : (...)
Bon Daphné qui n'a jamais eu à partager sa chambre avec quelqu'un, savoir qu'elle pourrait dormir tranquillement sans être dérangée par les autres, c'est une bonne nouvelle. Sans compter que ça lui permettra d'éviter de se faire griller par la non existence de son pouvoir. Et puis... pour tout dire elle n'avait pas très envie de se sociabiliser avec les gens d'ici... Quoique. Veulent-ils réellement tous devenir des super-vilains ou des gens comme elle peuvent exister ici ? Il y a déjà Altea. Suivant alors Henry la Lowrens se sent au final... plutôt bien accueillie. Elle n'a pas vraiment hâte d'être au lendemain, de devoir suivre des cours et de rencontrer les autres. Mais elle a fait ce choix. De venir ici. Et maintenant qu'elle y ait elle va bien devoir faire un petit effort.
Henriette : (...) (...)
Oui là !
Plongeant sa main dans sa poche elle en sort une petite clef. Il faudra qu'elle pense à l'attacher quelque part, se serait con de perdre la clef de sa chambre; Mais Daphné fait toujours attention à ses affaires alors rassurez-vous : la clef ne devrait pas la quitter. Jamais. S'approchant de la porte, la blonde l'ouvre et rentre directement dans la chambre. Tout le blabla d'Henriette... disait vrai ! Supprimez la cuisine et le salon de son appartement et vous avez la chambre qu'elle a actuellement sous le nez. Cela ferait donc l'affaire pour le temps qu'elle passerait ici. Combien de mois d'ailleurs ? Elle ne savait pas. Tout dépendrait de... pas mal de choses. Enfin il fallait espérer qu'elle ne s'y habitue pas à cette vie de supers vilains.
Tous les autres ont le droit au même confort ?
Daphné se retourna de nouveau vers Henriette. Cette question était peut-être déplacée mais elle avait besoin de savoir. La curiosité est un vilain défaut. Mais elle voulait vraiment savoir si tous les étudiants étaient logés à la même enseigne. Mais elle avait de gros doutes. Comment l'Institut pourrait accueillir autant de monde avec des chambres individuelles pour tout le monde ? A moins d'avoir la tente de la famille Weasley. Ok la comparaison est étrange mais elle fait rire intérieurement notre petite blonde.
Bon alors, où pouvait se terrer ce bon border collie ? Goodboy ? Gooodboy ? Goodoy Goodboy Goodboooy ! Comme personne ne pouvait m'entendre dans les couloirs sauf lui, je ne me gênais pas pour l'appeler au tout-venant. Au début de ma vie de fantôme, j'avais souvent essayé d'obtenir une réaction de la part des vivants en apparaissant soudain dans une pièce depuis un mur ou bien en leur hurlant dans les oreilles, mais au mieux, j'avais peut-être donné un acouphène surprise à quelqu'un (et encore, c'était peut-être juste un coup de chance). Des semaines durant, j'ai réellement tenté d'avoir une quelconque influence sur le monde des vivants puisque, hey, j'y étais, mais c'était comme être dans une réalité virtuelle sans manettes, vous pouvez juste pour balader.
Mais maintenant, j'avais une Henriette ! Et un Goodboy ! Ah tiens, d'ailleurs, il était probablement parti dans le parc, à se rouler ou se reposer sur le gazon. Hop, on descend quelques étages et... ah le voilà ! J'avais vu juste. Ouh c'est qui le bon toutou tout content d'avoir plein de gazon pour lui tout seul ? Eh oui, c'est toi ! Viens là que je te frotte la frimousse. Ah non, tu fuis ? Tu veux jouer ? Ok !
Nous jouâmes comme deux débiles pendant plusieurs minutes, histoire de passer le temps. J'étais heureux avec ce chien fantôme, mais c'était avec Henriette que je voulais passer chaque seconde. Voir ses yeux, son sourire, discuter à plein régime... me sentir vivant. Toutefois, et cela allait de soi, il fallait que je me retienne, que je ne m'incruste qu'au minimum, que je la laisse vivre sa vie. Et que je la laisse tranquille quand elle bossait, donc là je laissais passer la visite guidée d'une nouvelle FAP. Zut, voilà que ma curiosité reprenait le pas. J'avais envie de voir à quoi ressemblait cette Daria, ça m'occuperait. Allez, je vais retourner côté dortoir et je m'approcherai le plus furtivement possible sans être vu par Henriette. Ouais.
Quand Goodboy vit que je repartis, il me rattrapa et me doubla, tout curieux de voir où on allait. Bondissant d'avant en arrière, il me suivit jusqu'au bureau, pensant y trouver Henriette, mais elle n'était pas encore revenue. Parcourant les couloirs à la recherche de sa voix, je l'entendis derrière la porte n°3. Je glissai seulement mon visage à travers le porte pour me retirer tout de suite si jamais et... Je fus estomaqué par ce que je vis. Da... Daphné ?!
Je bondis à l'intérieur et me précipitai vers Henriette, ne réfléchissant même plus à la situation dans laquelle j'allais la positionner.
« HENRIETTE ! Henriette, écoute-moi, je t'en prie ! Je sais qu'on avait dit que je devais pas faire ça, mais là c'est exceptionnel ! C'EST DAPHNÉ C'EST MA SŒUR ! Rends-moi visible maintenant, s'il te plait ! S'IL TE PLAIT ! »
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Dim 10 Mai - 20:45
Je ne pleure pas, j'ai juste une poussière...
feat. Orion & Daphné
Yes ! Sa nouvelle petite protégée avait pensé à prendre sa clef ! Henriette n’allait pas devoir lui filer son double puis aller supplier -et perdre du temps- le secrétariat pour récupérer la clef de base… Cette nouvelle continuait à marquer des points ! Bon, ça n’était pas difficile en soi, mais quand même ! Henry laissa la demoiselle rentrer dans sa nouvelle chambre tandis qu’elle-même posa son épaule sur le cadre de la porte, bras croisés, laissant son intimité à Daphné en n’en dépassant pas la porte pour le moment. Curieuse, elle essayait de voir si ça plaisait sur le visage de la blonde, mais quelque chose sembla plus attirer son attention : le confort des autres. A ça, la surveillante grimaça.
« Pas vraiment, vu que tu as de quoi verser des pots-de-vin à l’école, toi et les autres jaunes, je veux dire, vous avez pas mal de privilèges par rapport aux autres. » Surtout par rapport aux Fonds De Placard… Surtout qu’elle s’entendait bien avec plusieurs d’entre eux et qu’ils étaient adorables ! En grande partie ! Ici, la tendance s’inversait : une grande partie était d’horribles petits héritiers. Retenant un soupir, Henry finit par rentrer et refermer derrière elle pour continuer quelques explications, comme l’ouverture du volet avec sa télécommander High-tech et autres bêtises mais elle n’en eut pas le temps. Goodboy débarqua dans la chambre, aboyant (et seulement audible et visible pour la brune) et fit sourire sa maitresse qui essayait de l’ignorer mais au final ce ne fut pas difficile de le faire quand Orion débarqua en implortant Henriette sur un ton précipité.
« Houla, quoi quoi quoi ? » demanda-t-elle en le voyant se précipiter sur elle. Elle le connaissait, elle savait qu’elle ne courrait aucun danger de sa part mais voir quelqu’un débouler comme ça vers elle, y avait de quoi prendre du recul en mettant ses mains en avant. « Du calme, je comprends r-... » essaya-t-elle de dire avant qu'il n'y ait une connexion dans son cerveau. Enfin. DAPHNE ? SŒUR ? ORION QUOI ? Sans prendre le temps plus d’analyser que ça la demande existentielle de son ami, Henriette usa de son pouvoir par automatisme, faisant soudainement apparaitre un Orion tangible sous les yeux de Daphné.
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Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
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Sam 16 Mai - 21:25
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Henriette : (...)
C'était bien ce qu'elle pensait. Ils sont tous pareil au niveau des super-vilains. L'argent d'abord. C'était pour cette raison qu'elle était devenue orpheline et qu'elle avait été adoptée par... des abrutis. N'empêches, au vu de la situation actuelle n'était-elle pas devenue elle aussi une criminelle ? En cacher et leur soutirer de l'argent n'était pas forcément la meilleure chose. Mais elle s'en fichait pour tout dire. Henriette finit par entrer dans la chambre. Silencieuse, Daphné l'écouta lui présenter les quelques petits trucs mais... elle eut l'impression que quelque chose venait déranger son guide. Penchant la tête légèrement sur le côté, un sourcil levé, elle observe la jeune femme.
Henriette : (...)
J'ai rien dis !
Allez savoir pourquoi la Lowrens a sorti ça... Rapidement d'ailleurs elle comprend qu'elle aurait mieux fait de se taire. Peut-être qu'Henriette a un pouvoir étrange. Ou n'est pas seule dans sa tête. En fait ça ne l'étonnerait même pas. N'empêches la posture de défense qu'elle venait d'adopter était réellement très étrange. Alors la jaune observa devant Henriette, puis le reste de la pièce mais... rien. Elles n'étaient que toutes les deux. Et pourtant son guide semblait être entrain d'écouter... quelque chose. Ou quelqu'un ? Puis soudain une ombre apparaît droit devant Henriette. Sur le coup, le seul réflexe de Daphné et de pousser un cri et de faire trois pas en arrière. D'où ça sort ? Oh... deux secondes... cette silhouette, ce visage... il y a quelque chose de familier avec...
Orion ?
Gardant ses distances, les sourcils froncés, le regard de Daphné fait des vas-et-vient entre Henriette et son... frère ? Qu'est-ce que... Comment a-t-il fait pour apparaître comme ça ? Aux dernières nouvelles ce n'est pas son pouvoir. Alors quel est le pouvoir d'Henriette ? De faire disparaître les gens qui l'embêteraient de trop ?
Henriette restait muette et ce fut le cri de Daphné qui me sortit de ma panique verbale, bien que le cœur y était toujours, battant. Je tournai mon regard vers elle et je vis bien qu'elle me voyait elle aussi à présent. Apparu de nulle part. "Orion ?" Je crus un instant qu'elle avait peur de moi, ce qui n'était jamais arrivé, et ce n'était heureusement que la surprise qui l'avait fait reculer. Elle avait juste besoin de comprendre ce qu'il se passait.
Et moi, tout heureux que j'étais, je parcours les pas qui nous séparent comme un frère en manque de câlin depuis des années.
"Daphné !"
Ce n'est que quelques pas mais mes pensées vont mille fois plus vite que moi. Je commence par ne penser qu'à la joie qui m'envahit, au câlin que je veux lui faire. Puis je me rappelle que je suis un fantôme (oui, j'avais réussi à oublier cela à la vue de ma chère sœur), que je ne pourrai pas la toucher, qu'Henriette ne m'avait sûrement que rendu visible pour s'économiser. Mon sourire s'amenuise au fil de ces réalisations. Je me rends compte que ma sœur, ma Daphné, ne savait peut-être pas que j'étais mort, qu'elle se demandait pourquoi je ne lui avais pas écrit depuis... depuis un an. Ou alors, elle le savait et moi j'ignorais ce qui était le pire. Peut-être était-elle venue à l'Institut pour moi ? Mais non, elle ne serait pas inscrite en tant qu'élève, elle n'avait qu'à passer.
Mille autres pensées auraient continué à déferler si la distance avait été plus longue mais j'étais maintenant arrivé devant elle et il était temps de laisser place à l'action. J'avais avancé mes bras pour le câlin et j'avais commencé à les rétracter que trop tard. Par ma faute, ma main allait traverser son épaule plutôt que de l'agripper. Et... contre toute attente, ma main cogna ses habits. Comme un idiot je regardais ma main puis me retourna rapidement pour voir Henriette derrière moi, toujours sous le choc de mon empressement. Elle m'avait... matérialisé. Et une nouvelle fois, je ne sentais pas la différence avant de toucher ou d'être touché. Ça voulait dire que le temps était compté. Que si je voulais profiter c'était maintenant ou jamais. Après un remerciement exprimé avec mes prunelles, je me retournais vers Daphné et la pris dans mes bras sans attendre, la serrant fort sans l'étouffer.
« Oh, Daphné... »
Je n'arrêtais pas de la serrer, je faisais tout pour que les secondes durent des heures, mes paupières étaient plissés à l'extrême près de ses cheveux, je ressentais tout ce que je pouvais ressentir dans un énorme condensé que je lâchai au bout de quelques secondes seulement.
« Juste une seconde... » lui intimais-je en levant le doigt.
Je n'avais qu'une envie : retrouver ma sœur, je ne pouvais néanmoins pas oublier l'autre personne dans la pièce, Henriette, qui était en train de se consumer sur place. Tant que j'étais physique, je pouvais la tenir délicatement et l'amener gentiment à s'asseoir sur le lit de la chambre. À mi-chemin, j'ai failli hésiter à prendre un verre d'eau en premier, mais je préférais la savoir assise en priorité.
« Henry, tu peux arrêter maintenant. Arrête s'il te plait, j'ai seulement besoin d'être visible... » Si elle s'évanouissait, je disparaîtrai pour Daphné et la situation serait difficilement gérable pour tout le monde. Et, semi-inconsciemment, j'avais posé ma main sur celle d'Henriette. Peut-être pour me rendre compte quand elle aurait désactivé son pouvoir... Peut-être parce que je tenais à elle plus qu'à moi.
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Jeu 21 Mai - 17:15
Je ne pleure pas, j'ai juste une poussière...
feat. Orion & Daphné
Le cri de Daphné fit sursauter Henriette. Bien sûr qu’elle ait crié, la pauvre, elle revoyait son frère mort apparaitre soudainement… … Frère ? Il n’y avait aucune ressemblance entre les 2 ! Et pourquoi Orian ne lui avait jamais parlé de sa famille ? Surtout s’il semblait aussi proche de Daphné, assez pour la prendre futurement dans une étreinte ? Et dire qu’elle n’avait cessé de parler de sa propre famille, enfin, de Hyo et Léandre et que JAMAIS il n’avait parlé… C’était… HORRIBLE ! Non, ce qui était le pire, c’est qu’Orion et Henriette ne s’étaient pas compris ! Avec tout ça, dans un contexte de retrouvailles familiale, il pensait VRAIMENT qu’elle n’aurait fait que le rendre visible ? C’était évident qu’Henriette n’aurait pas écouté et aurait poussé son pouvoir pour lui ! Ainsi, les deux perdirent de précieuses secondes. Elle n’eut même pas le réflexe de le prévenir face à son hésitation et au temps qu’il prit pour s’avancer vers Daphné. Heureusement pour tout le monde, Orion eut un mouvement rempli d’espoir qui le mena sur la réalité de la situation et Henriette se figea dans l’observation de ce duo de frère et sœur après que le fantôme ne lui ait lancé un dernier regard qui lui arracha un battement de cœur.
L’instant de quelques secondes, une empathie beaucoup trop forte te troublante s’empara de la surveillante. Et si Léandre ou Hyo était mort ? Et si elle ne pouvait plus le ou les voir ? A cette pensée, sa poitrine se gonfla et, en plus face à la scène des deux, bientôt, ses yeux s’humidifièrent timidement. Ok non, il fallait se calmer. Henriette pensait ça en même temps qu’elle essayait de réguler son pouvoir qu’elle sentait actif à travers ses veines. Il n’était pas question de se laisser déborder par tout ça, elle ne voulait pas s’évanouir ou (re)tomber dans un coma, elle voulait être plus forte que son pouvoir ! Mais surtout… Elle ne voulait pas voir cette scène s’arrêter. Elle était si belle. Une magnifique scène dont elle se sentit cependant jalouse, désireuse d’être dans les bras de l’homme…
Une scène adorable qui prit cependant fin. Alors, qu’instinctivement, Henriette s’était maintenue à l’armoire de la pièce, Orion fut bien plus conscient du danger qu’elle. Et comme s’il l’eut entendu, il lui accorda de l’importance. Beaucoup d’importance et d’attention en la tirant vers le lit alors que ses pas et son équilibre commençaient à être chancelant. Désolée pour Daphné de voler ainsi des secondes entre elle et son frère, Henriette finit par sentir un soulagement dans ses jambes quand elle fut assise. Virant son regard brillant par la suite sur le professeur, une envie de défier son pouvoir la parcourait mais son ainé eut raison. Si elle avait été seule avec lui, elle aurait continué mais là, il n’était pas question d’elle mais de sa petite sœur. Hochant doucement la tête et profitant d’une dernière seconde de contact entre le dessus de sa main et la paume d’Orion, Henriette relâcha la pression et sentit bientôt leurs membres se fondre l’un dans l’autre. Elle ne sut pas si c’était l’utilisation de son pouvoir ou cette sensation qu’ils évitaient d’habitude mais… Elle en eut le cœur pincé. Accompagné d’un vertige. Et d’un écoulement sanguin du nez. Ok, non, du calme Henriette.
« J’ai besoin de… mon sac. » dit-elle avec une main devant son nez pour éviter de tâcher quoi-que-ce-soit. « Y a des mouchoirs et… » Sa tête chancelait légèrement mais ça devait aller, maintenant qu’elle en demandait beaucoup moins à son pouvoir. Même si les quelques secondes de matérialisation l’avaient quand même bien entamé. « Des sachets de sel. » Son regard se perdait entre Daphné et Orion. Un Orion qui redevenait même invisible à quelques reprises si elle n’hallucinait pas l’habituel halo qui entourait les fantômes qu’elle voyait, et qui clignota à plusieurs reprises. Mais ça devrait vite revenir une fois que le sac resté à l'entrée de la pièce serait en sa possession.
« Ca va aller Daphné..? » ne put-elle s'empêcher de demander au final avec beaucoup d'empathie et d'inquiétude.
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
~~*~~*~~*~~*~~*~~
Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
Haters : 1083
Jeu 21 Mai - 22:29
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Orion : (...)
C'est étrange d'entendre à nouveau son prénom prononcé par Orion. Sa voix, elle lui avait manqué. Elle n'avait pas l'habitude d'être loin de son frère mais ces derniers temps il s'était montré... absent. C'était une des raisons qui avaient poussés Daphné à venir dans ce maudit Institut. Et vous savez quoi ? Tomber sur son frère dès ses premières heures ici, ça lui fait un bien fou. Mais... elle a besoin de comprendre pourquoi il a disparu autant. Le jeune fille est perdu. Elle ne comprend pas trop ce regard qu'Orion lance à Henriette. Mais cette main sur son épaule et bientôt le corps de son frangin qui s'écrase contre le sien lui fait du bien. Elle hésite un moment puis ses bras viennent se glisser autour d'Orion. Son frère. Il était là, dans ses bras, après un an sans réponses ? Elle ne savait pas si elle devait le détester, lui faire la morale, lui taper sur le crâne pour lui rappeler son existence... Finalement Orion s'éloigne et l'accompagne pour la faire asseoir sur le lit. Mauvais signe. Généralement quand on demande à quelqu'un de s'asseoir, c'est qu'il y a quelque chose de grave à annoncer. Que s'était-il passé dans ce maudit institut ?
Orion : (...)
"Seulement besoin d'être visible" ? Daphné penche la tête sur le côté et observe Henriette. Orion est apparut quand elle l'a décidé. Alors... quel type de pouvoir peut-elle avoir pour... que son frère ait juste besoin d'être visible ? Elle ne sait pas. Mais elle a un gros doute. Très gros. Et il faut espérer que l'idée qu'elle est entrain de se faire dans sa tête... ne soit pas la réalité. Son regard se posa alors sur son guide et son frère. Elle cligna plusieurs fois des yeux, essayant de mettre des mots sur ce qu'elle voyait. Mais impossible de le faire. Le sang qui s'échappe du nez de la jeune femme la fait avaler de travers.
Henriette : (...)
La blonde se lève d'un bond et attrape le sac d'Henriette. Par réflexe elle évite Orion, lui donne et... reprend place sur son lit en poussant un long et profond soupir. Elle laisse le temps à la jeune femme de prendre soin d'elle puis ouvre la bouche. Que dire ?
Henriette : (...)
Mais non ça va pas aller ! Il y a tellement de questions qui se bousculent dans sa tête que c'est impossible pour elle de savoir pour où commencer. Tout est entrain de se bousculer et de prendre sens. Avec des hypothèses. Mais... elle ne peut pas lui demander clairement "comment t'es mort" ? Elle n'a pas envie de dire ce mort. Pas envie de savoir que son frère pourrait avoir quitté ce monde et que... il ne pourrait plus jamais sortir de cet endroit sans cette fille ?
Je... ne sais pas. Je... quelqu'un peut m'expliquer ?
Ses yeux font des allers-retours entre Orion qui semble onduler comme s'il allait encore disparaître et Henriette qui semble épuiser. Cette situation était vraiment trop étrange... Manquerait plus qu'Owen passe cette porte et elle ferait surement un arrêt cardiaque.
Dire que la situation s'était tendue serait un euphémisme. Il y avait eu de la joie, une grande joie même, une excitation des retrouvailles sans nom. Néanmoins, la suite était bien moins évidente quant à elle. Évidemment que je n'allais pas déroger à la règle, évidemment que j'allais lui expliquer. Je ne paniquais pas, je me doutais très bien de ce qui allait advenir du visage de Daphné, de ses expressions quand je me mettrai à parler. J'avais conscience de la situation dans laquelle j'avais mise Henriette qui ne voulait pas dévoiler son pouvoir. Mais je n'aurais pu laisser les choses se dérouler autrement. J'allais avoir un des dialogues les plus graves de mon existence, mais comme pour tout le reste, j'allais gérer comme un grand. J'attendais juste d'être sûre qu'Henriette restait parmi nous, je vérifiais la couleur de ses joues et que Daphné semblait me regarder comme si j'étais réellement là.
Tout en restant agenouillé face à Henriette, je tournai mon visage vers ma sœur et m'adressai exclusivement à elle.
« Je vais t'expliquer Daphné, c'est à moi de le faire. Je l'aurai fait dès le début, il y a un an, si j'avais pu. »
Mes yeux restaient fixés sur les siens, je ne fuirais pas la douleur, tout le monde mérite la vérité. J'avais simplement besoin d'une seconde pour déglutir et rassembler mon courage. J'allais blesser ma sœur.
« Je suis mort, Daphné. Mort ici, à l'Institut, il y a un an, à cause du pouvoir d'un pauvre gosse qui a mal dégénéré. Je me suis réveillé dans le couloir de l'incident et je n'ai jamais pu sortir du terrain Trueman depuis. »
Je l'avais dit. Ces mots avaient paru si simples à dire, quelques syllabes mises les unes à la suite des autres qui, pourtant, avaient formé une boule juste avant dans ma gorge. Je n'y tenais plus, je me rapprochais d'elle avec pour seul contact toujours nos prunelles, les miennes rendues plus brillantes par un soupçon de larmes.
« Pardonne-moi, je n'avais aucun moyen de t'en informer ou de te retrouver. Tu as dû m'en vouloir de ne plus répondre à tes lettres... Je suis si heureux que tu sois ici, même si je n'ai aucune once d'idée de la raison de ta venu ! » m'exclamai-je en tentant un sourire.« C'est donc à mon fantôme que tu parles. Personne ne peut me voir à moins qu'Henriette active son pouvoir. Elle m'a été d'une grande aide, tu sais. Mais son pouvoir doit rester secret. »
Pseudo : Cartewoman (mais en réalité c'est Lamina)
Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
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Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
Haters : 1083
Mer 3 Juin - 10:11
"Je ne pleure pas, j'ai juste une... poussière."
Août 2020
Cette situation est définitivement trop étrange. Et cette proximité qu'il y a entre Orion et Henriette la dérange quelque peu. Enfin en réalité elle ne sait pas ce qui la dérange le plus. Mais... elle peut comprendre que son frère s'inquiète pour l'état de cette fille. En réalité, s'il est bel et bien ce qu'elle pense et que son guide est du genre à pouvoir voir les... fantômes, alors dans ce cas il n'est pas étonnant qu'ils soient proches. Parce que cela voudrait dire qu'Orion n'est parlé qu'à cette fille depuis sa disparition.
Orion : (...) (...)
Et voilà, il l'avait dit, ce fameux mot. Mort. Qu'est-ce qu'elle le détestait ! S'il y avait bien des personnes dans ce maudit monde qui méritaient d'être morts, ce n'était ni ses parents ni son frère mais plutôt les deux adultes qui l'avaient éduqués dans le seul but de la liquider plus tard ! Pourquoi faut-il que les plus mauvais rester toujours sur cette maudite terre à vous pourrir la vie ? Serrant ses poings et se mordillant l'intérieur des joues elle essaye de rester forte et de ne pas pleurer. Se serait étrange de pleurer devant une inconnue alors qu'elle vient tout juste de débarquer ici ! Un super vilain ne pleure pas hein ?
Orion : (...)
Je...
Les mots ont du mal à sortir de sa bouche tellement cette boule de larmes lui fait mal. Alors, même si elle ne connait pas Henriette assez pour effectuer ce geste, elle la prend quand même entre ses bras et laisse les larmes lui échapper. A défaut de pouvoir tenir Orion dans ses bras, son guide du jour fera l'affaire pour lui permettre d'avoir un peu de réconfort. Une petite minute s'écoule avant que la tignasse blonde ne se détache d'Henri. Elle renifle, attrape un mouchoir et essuie ses larmes afin de pousser un long et profond soupir. Ce qu'elle comptait faire maintenant qu'elle savait qu'Orion n'était plus de ce monde ? Découvrir qui pouvait bien lui avoir fait ça. Enfin vous me direz, qu'est-ce qu'elle lui fera ensuite à cette personne qui a tué son frère ? Elle ne pourra rien faire... En tout cas, il était temps de parler. Temps de lui dire pourquoi elle était venue non ? Enfin, il y avait une étrangère dans cette pièce. Donc le fait qu'elle n'avait aucun pouvoir ne devait pas être dit. Même si son frère devait s'en douter fortement. Mais la raison de sa présence ici, dans ces murs, était claire et ne méritait pas de parler de pouvoirs inexistants. Et puis... maintenant elle savait le secret d'Henriette. Alors elle pouvait parler non ?
Je ne dirais rien pour Henriette. Et... si je suis venue c'était pour te voir mais aussi pour...
Que doit-elle dire ? Mon ex ? Owen ? Hors de question de parler de lui devant Henriette. En réalité, autant elle pouvait avouer ce qui l'avait décidé à venir ici, autant elle préférait ne pas donner de nom ou d'information un peu trop personnelle. De toute façon Orion savait de qui elle allait parler non ?
Lui. Il est venu dans l'espoir d'avoir de l'aide et j'ai besoin de m'assurer qu'il va bien. Tout comme j'avais besoin de te voir.
Et désormais ? Elle ne pourrait plus le voir. A part dans ces moments où Henriette serait à ses côtés et se déciderait à user de son pouvoir. Ses retrouvailles avec son frère dépendraient donc d'une personne. C'était dur de l'avouer...
Henriette était assez stupide pour s’inquiéter pour les tâches de sang possibles sur le lit et non par son saignement nasal. Aussi, le premier réflexe qu’elle eut, fut de sortir ses mouchoirs de son sac dès que Daphné ne lui apporta et de la remercier à voix basse, essayant de se concentrer sur l’affaire actuelle. Et c’est après tout cela que sa main libre alla fouiller à taton le fond de son sac avant de trouver le sel nécessaire pour rehausser sa tension. Encore quelques secondes de concentration et ça irait mieux, s’encouragea-t-elle mentalement à résister encore, jusqu’à enfin grimacer en avalant la poudre blanche. Se faisant encore en alerte de son état, Henriette échangea un regard avec Orion (qui semblait l’ausculter des yeux) quand sa petite sœur demanda des explications. Et outre la santé actuelle d’Henriette qui ne lui permettrait pas de faire un résumé complet, c’était au professeur de gérer ça. Elle, la surveillante, permettrait juste à cet échange d’avoir lieu, se faisant le plus discrète possible. Gardant la tête baissée. Relevant son regard uniquement quelques fois vers le narrateur du récit comme envers la pauvre Daphnée. Encaissant le coup, qu’en plusieurs mois, jamais l’homme qui offrait des ratements à son coeur ne lui avait parlé de cette sœur. De son besoin de l’informer et de répondre à ses lettres. Etait-ce trop intime pour qu’il ne demande pas une telle chose à Henriette ? Ils n’étaient visiblement pas assez proches pour se rendre ce genre de services alors ? Malgré les cours qu’elle lui faisait animer ? Malgré les cours de danse auxquels il participait ? Elle qui avait trouvé un côté réconfortant à être la seule personne avec laquelle Orion pouvait discuter et rire ? Et vivre ?
Cette multitude de questions anxiogènes prit fin quand sa personne fut amenée dans le récit. Henriette avait l’impression que ce petit détail non oublié par Orion, que son souhait de garder son pouvoir secret était maladroit dans une telle situation, même si c’était adorable de la part du fantôme. Mais à cet instant, la demoiselle s’en fichait, observant le comportement de Daphné extériorisant son mal-être. Elle se sentait à la fois coupable de la situation (même si en soi, c’était merveilleux ! Mais pas la découverte…) et très empathique. Elle l’était de base, mais son statut de petite sœur creusait davantage ce partage émotionnel.
Durant quelques secondes, Henriette s’offrit de sa propre attention, vérifiant l’écoulement de son nez. Ça semblait s’être calmé. C’était toujours rapide mais intense. Et ça pouvait être une véritable perte d’énergie comme juste beaucoup de mouchoirs sans conséquences. Se rassurant de voir alors son état stagner et de constater la visibilité d’Orion pour sa sœur, Henriette se sentit soudainement prise au dépourvue quand sa petite élève la pris dans ses bras. Et une seconde ou deux passèrent tout juste avant qu’Henriette ne vienne refermer cette étreinte, essayant de la rendre la plus réconfortante possible en caressant doucement sa chevelure. La Raja-Yoon n’était pas malaisée par tout ceci. Elle était un véritable bisounours. Et puis, avec la situation, elle comprenait encore plus le besoin qu’avait la FAPFAP à travers ce geste… en le ressentant aussi. Tout ça, c’était TROP pour son petit coeur. Elle était si désolée pour ce duo de s’être perdus, presque à jamais, que la boule d’émotions qu’elle était avec besoin de bras aussi. Même si elle aurait préféré à quiconque, ceux du brun à qui elle lança un regard avec un tout petit sourire.
Aussi, alors que les deux jeunes femmes (drôle de tableau pour Orion) se séparèrent doucement, Daphné rassura d’abord Henriette à propos de son secret. A ses mots, la brunette fit un léger non de la tête, comme pour la rassurer sur le peu d’importance de tout ça, surtout vu la situation. Il y avait autre chose à penser et… Visiblement, c’est ce que fit la blonde en parlant à son frère et en lui avouant deux projets qui semblaient être intimes, assez pour parler en code, presque. Bien sûr, Henry ne put relever assez rapidement l’information pour ne pas l’écouter par automatisme. Aussi, quand l’étudiante termina ses mots, sa surveillante finit par parler.
« É-écoutez, je… Si vous avez besoin, je… Il me faut une paire d’écouteurs et… restée allongée pour m’économiser et me rappeler que je dois maintenir Orion visible et vous aurez un peu d’intimité… » Daphné comme Orion (visiblement, s’il ne s’était pas autant dévoilé à Henriette en ces mois d’amitié intense…) en avaient besoin, c’était normal. Pire, si elle était à la place de Daphné, elle était certaine qu’elle péterait un cable pour pouvoir prendre dans ses bras Hyo ou Léandre pour rattraper tout ce temps perdu. En connaissance de cause. Alors que Daphné ne se faisait pas gourmande sur la situation sans rien connaître de l’amie de son frère. Situation, d’ailleurs, qui était compliquée pour Henriette en plus, avec sa trop grosse dose d’énergie balancée d’un coup. Aussi, avec un air désolée, elle préféra ajouter à titre informatif :
« Par contre… Autant je peux garder quelqu’un visible jusqu’à 3 heures des fois autant là… J’ai trop donné là… Si vous avez une demie-heure, et encore, ça serait le bout du monde déjà… Je suis désolée, je pourrais pas donner plus... Mais d'ici demain, je pourrais vous accorder beaucoup plus de temps... »
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