C’était une journée parisienne grise comme il y en avait souvent. Un indice de pollution élevé, une sympathique odeur indéfinissable dans l’air, des touristes perdus et des parisiens énervés, Paris en somme. C’était samedi, Aloy avait quartier libre à l’institut. Elle avait commencé sa matinée par trainer au lit, puis avait mangé les gâteaux qu’elle avait en réserve au petit déjeuner ayant raté l’heure. Elle décida de sortir faire un tour dans Paris. Ça lui ferait du bien s’était elle dit. Alors elle s’était retrouvée un samedi après midi à faire du lèche vitrine. Elle avait même aperçu le cuisinier de l’école. C’était marrant ça ! Tout allait bien et d’un coup elle vit un camion louche arrivé et…des individus masqués en sortir. Hein était ce des gens trop protégés contre le coronarivirus? Puis soudain la réalité lui apparut. Ils venaient d’entrer dans une bijouterie à plusieurs. Les gens commencèrent à courir dans tous les sens en hurlant. C’était le chaos. Dans l’esprit d’Aloy les idées se bousculaient. Que faire? Utiliser ses formidables pouvoir pour neutraliser les voleurs. C’était possible, elle aurait pu le faire, ou au moins essayer quitte à finir plier en deux en vomissant… Mais ce n’était pas très marrant et puis tout le monde à l’école la traiterait de superhéroine. Pourquoi pas plutôt profiter du chaos pour s’infiltrer dans la bijouterie et chopper quelques bijoux? Oui c’était une bonne idée ! Bon c’était un méfait mais quel vilain n’en commettait pas? Et puis le Parrain pourrait sans doute les revendre sur le marché noir à bon prix. C’était parfait. Elle monterait dans l’estime du Parrain et en plus gagnerait de l’argent dont elle avait besoin. Elle était après tout habituée à un certain train de vie, qu’elle n’avait plus depuis sa fugue. Mais que faire? Devait elle y aller seule? Quand soudain une autre idée formidable lui vint. Elle attrapa par la manche le cuisinier resté bouche bée devant la scène un peu comme elle. Elle lui tira la manche
-Eh venez avec moi on va doubler les voleurs, c’est un vrai truc de vilain ça venez venez ! Ou sinon vous avez une voiture? Vous pouvez me couvrir? On partage après!
Et elle lui désigna la bijouterie. Allait t’il la suivre? Partir en courant? La dénoncer à la direction de l’école? Aloy n’en savait rien. Mais l’adrénaline du méfait coulait dans ses veines, elle était trop excitée pour réfléchir de façon plus élaborée. Était ce le premier acte semi criminel d’une longue série? Il fallait l’avouer Aloy était borderline, à la limite entre vilaine et criminelle. Mais l’institut avait recruté une vilaine. Mais il y avait quand même des criminels à l’institut. L’essentiel était de ne pas se faire prendre après tout…
Je suis aussi : ♦ Jayden K. North & Barthelemy Leclercq & Diarmaid Tuathánach.
Pseudo : ♦ Root-G.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Adriel est ce qu'on peut communément appeler : un phytokinésiste. Pour faire simple, les végétaux, c'est son dada. Il est capable de contrôler n'importe quelle espèce végétale (de la petite fleur ou autre brindille au gros arbre). Il peut permettre à des plantes de pousser plus vite, il peut aussi s'en servir comme arme, etc. Bref, les utilisations sont diverses et variées. Il peut aller jusqu'à un simple contrôle de la croissance des plantes à un contrôle absolu sur n'importe quel végétal.
௮ Conséquences : En premier lieu, Adriel ne créé pas la vie végétale. Il ne fait "que" la contrôler. Pour faire pousser, même une simple fleur, il faut déjà qu'il y ait une graine, même si elle est toute petite ou invisible à l’œil nu. Ensuite, son pouvoir demande énormément de concentration mentale : plus l'action ou l'effort est grand, plus la fatigue va arriver vite et violemment. De plus, les végétaux ne supportent évidemment pas le feu.
Réputation (intra-école) : 3/10 → On l'appelle «le Cuistot». On lui dit bonjour plus par habitude que par politesse les quelques fois où il prend lui-même la peine de servir les élèves au réfectoire. On vient parfois lui demander des restes ou des plats privés quand on a un petit creux... Mais globalement, Adriel passe plutôt inaperçu dans les couloirs de l'institut Trueman. Certains tiltent parfois sur son nom de famille mais la majorité n'ose pas le questionner à ce sujet et ça ne le dérange pas du tout.
Les Petits + : → Frère jumeau d'Antonella, oncle de Basilio, Lucina & Altea ; la famille, ce n'est pas ce qui lui manque dans les parages. | Cuisinier de l'institut Trueman, il veille à la bonne alimentation des étudiants et n'ayant aucun parti pris, il n'a aucun problème avec l'idée de faire quelques plats de manière privée à ceux qui le demandent et ce, peu importe leur caste. | Héros, vilains... Il s'en tamponne le coquillard tant qu'on ne vient pas lui chercher des noises. Dans cette même logique, il traite tous les élèves de l'institut de la même manière.
C’est un ciel parisien grisonnant comme j’en vois un certain nombre depuis mon arrivée en France. Et je ne parle même pas de la pollution environnante, de cette étrange odeur qui agresse les narines, des étrangers qui ne savent pas où ils vont ou encore, des locaux qui tirent la tronche sans aucune raison. Paris, ville romantique par excellence ? Je ne sais pas qui a décrété ça mais il est maintenant évident qu’il n’a pas passé plus d’une journée ici. J’ai vu nombre de cités à travers le monde qui auraient davantage mérité cette appellation. Passons, je ne vais pas me laisser gâcher ma journée à cause de quelques petits nuages. Après tout, c’est samedi et après une semaine de bons et loyaux services à nourrir les bouches de l'institut Trueman, je laisse le soin à d’autres collègues de gérer les repas du week-end. Quant à moi, j’ai bien l’intention de profiter de mes congés pour vaquer à travers la ville. Pour ça, je me suis levé de bonne heure pour enchaîner avec un petit-déjeuner express et un habillage qui n’a rien à lui envier. Et quelques minutes plus tard, je me retrouve dehors, à la conquête de Paris.
Je regarde les vitrines des boutiques qui sont beaucoup trop chères pour moi mais ça ne me dérange pas dans le sens où, outre les prix exorbitants qui forcent à la réflexion, je n’ai pas non plus en tête l’idée de faire des achats compulsifs. Le coup de la fashion victime, ça, c’est plutôt ma jumelle Abby. Bref, tout va pour le mieux dans une journée parisienne normale... Jusqu’à ce que des événements un peu louches commencent à attirer mon attention. Non loin de là, un camion arrive et quelques secondes plus tard, des personnes masquées en sortent. Je n’ai même pas le temps de me demander ce qu’ils font là que je les vois entrer à l’intérieur d’une bijouterie. Ah, un braquage ? C’est monnaie courante par ici ? Peut-être pas tant que ça étant donné que les gens aux alentours se mettent soudainement à courir dans tous les sens en hurlant de terreur. Si l’objectif était de semer la panique, alors c’est on ne peut plus réussi.
En ce qui me concerne, il me semble évident que je n’ai aucune envie de rester plus longtemps dans les parages. Le super-héros de la famille, c’est Anto, pas moi. Plus je reste à l’écart de ces trucs-là, mieux je me porte. Remis de la surprise d’une telle scène, je m’apprête donc à disparaître des environs quand une main vient attraper la manche de mon manteau. Me voilà soudainement nez à nez avec une personne que je ne connais pas mais que j’identifie rapidement comme une élève de l’institut Trueman lorsqu’elle me parle de doubler les voleurs pour faire un vrai truc de vilain. « Woh, vous pouvez me lâcher ? », dis-je, en essayant dans le même temps de soustraire ma manche à la poigne de la demoiselle alors qu’elle tente de m’entraîner avec elle. « Allez les doubler toute seule, je ne veux rien avoir à faire dans cette histoire. », parce qu’on travaille à l’institut, on est forcément positionné en tant que héros ou vilain ? J’espère que non parce que je n’ai pas la moindre envie de choisir un camp. Tout ça n’a aucun intérêt pour moi. « Je ne veux pas partager, vous couvrir ou vous prêter mon hypothétique voiture. Lâchez ma manche et je ferai comme si je ne vous avais pas vue. », je pourrais aisément la dénoncer mais ce serait m’impliquer et j’ai l’espoir de ne pas en arriver là. Si elle veut cambrioler cette bijouterie pour afficher son rôle de vilaine, grand bien lui fasse. Ma seule condition, c’est qu’elle m’oublie de l’équation.
Punaise, elle était encore tombé sur l’un de ces vilains de pacotilles qui peuplait l’école. Il ne voulait ni la couvrir ni la suivre. C’était ce qu’on allait voir… Aloy réfléchissait à toute vitesse. Elle avait plusieurs possibilités, foncer dans la bijouterie et tenter de doubler les voleurs seule, en espérant qu’il ne la dénonce pas, quitter l’endroit et rester loin des problèmes ou…Une troisième plus risquée. L’usage de la force. Le forcer à la suivre et à coopérer. C’était risqué, s’il la dénonçait elle ne savait pas trop à quoi elle s’exposait, une punition? Au pire elle était une vilaine, c’était un bien un acte de vilain de prendre part à un braquage… Alors elle décida d’agir de la façon la plus chaotique possible, quitte à prendre des risques, il fallait les prendre jusqu’au bout se disait t’elle toujours. C’était ce qu’elle s’était dit en fuguant de chez ses parents et jusque là elle s’en sortait plutôt bien. Alors elle fixa le cuisinier, d’un regard noir. Avec son pouvoir elle exerça une pression sur les os de sa nuque. Déséagréable rappel de la vulnérabilité des os de cet endroit, d’une voix terrifiante elle déclara rapidement.
-Vous connaissez mon pouvoir? Mon truc c’est le contrôle des os. Donc là si je voulais je pourrais littéralement vous casser en deux. J’vous conseille plutôt d’entrer dans cette bijouterie avec moi et de récupérer le plus de bijou possible. Ensuite on fonce et je m’occupe de récupérer de l’argent avec la vente des bijoux. Si vous faites bien votre Taff vous aurez une part. Sinon… Déclara t’elle en raffermissant sa prise sur les os du coup du pauvre cuisinier.
Son coeur battait à tout rompre, qu’allait t’il faire? S’enfuir? Lui casserait-elle vraiment une jambe dans ce cas là? Ne valait t’il mieux pas entrer seule dans la bijouterie? Elle avait été impulsive, c’était un véritable pari. Pendant ce temps les voleurs étaient toujours à l’intérieur, moins de deux minutes s’étaient écoulées depuis leur entrée mais le temps pressait. S’il ne coopérait pas et bien elle irait toute seule, elle savait comment distraire flics et voleurs, un petit os déboité ça vous passait toujours l’envie de faire quoique soit. Mais avec un partenaire de vol, cela serait toujours plus facile à deux ils pourraient récupérer plus de bijoux. A voir maintenant si le cuisinier ferait le bon choix, il ne devait pas toucher grand chose à l’école comme salaire, peut être que l’appel de l’argent suffirait à faire pencher la balance, sans parler de la menace à peine voilée qu’Aloy -qui avait tout de même une légère nausée à force d’utiliser son pouvoir- venait de formuler…
Je suis aussi : ♦ Jayden K. North & Barthelemy Leclercq & Diarmaid Tuathánach.
Pseudo : ♦ Root-G.
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Adriel est ce qu'on peut communément appeler : un phytokinésiste. Pour faire simple, les végétaux, c'est son dada. Il est capable de contrôler n'importe quelle espèce végétale (de la petite fleur ou autre brindille au gros arbre). Il peut permettre à des plantes de pousser plus vite, il peut aussi s'en servir comme arme, etc. Bref, les utilisations sont diverses et variées. Il peut aller jusqu'à un simple contrôle de la croissance des plantes à un contrôle absolu sur n'importe quel végétal.
௮ Conséquences : En premier lieu, Adriel ne créé pas la vie végétale. Il ne fait "que" la contrôler. Pour faire pousser, même une simple fleur, il faut déjà qu'il y ait une graine, même si elle est toute petite ou invisible à l’œil nu. Ensuite, son pouvoir demande énormément de concentration mentale : plus l'action ou l'effort est grand, plus la fatigue va arriver vite et violemment. De plus, les végétaux ne supportent évidemment pas le feu.
Réputation (intra-école) : 3/10 → On l'appelle «le Cuistot». On lui dit bonjour plus par habitude que par politesse les quelques fois où il prend lui-même la peine de servir les élèves au réfectoire. On vient parfois lui demander des restes ou des plats privés quand on a un petit creux... Mais globalement, Adriel passe plutôt inaperçu dans les couloirs de l'institut Trueman. Certains tiltent parfois sur son nom de famille mais la majorité n'ose pas le questionner à ce sujet et ça ne le dérange pas du tout.
Les Petits + : → Frère jumeau d'Antonella, oncle de Basilio, Lucina & Altea ; la famille, ce n'est pas ce qui lui manque dans les parages. | Cuisinier de l'institut Trueman, il veille à la bonne alimentation des étudiants et n'ayant aucun parti pris, il n'a aucun problème avec l'idée de faire quelques plats de manière privée à ceux qui le demandent et ce, peu importe leur caste. | Héros, vilains... Il s'en tamponne le coquillard tant qu'on ne vient pas lui chercher des noises. Dans cette même logique, il traite tous les élèves de l'institut de la même manière.
Cette fille est complètement folle. D’accord, c’est un adjectif couramment utilisé pour décrire la plupart des individus qui étudient à l’institut Trueman - parce que vu son attitude, elle vient forcément de là-bas - mais elle, c’est à croire qu’elle en tient une couche bien plus épaisse que les autres. J’ai encore le droit d’avoir un minimum de bon sens et de ne pas avoir l’envie de me jeter dans la foule en plein milieu du braquage d’une bijouterie, non ? Et si elle était raisonnable, elle passerait son chemin. On n’a pas à intervenir, que ce soit en bien ou en mal. Mais bon, elle a l’air relativement jeune alors c’est un concept qui doit lui échapper. J’ai la sensation qu’énormément de Supers se permettent des choses improbables parce qu’ils se croient à l’abri des représailles. A mon sens, c’est un peu présomptueux d’avoir une telle pensée. Alors, je maintiens : la suivre, non ; la couvrir, encore moins. Je ne sais pas très bien ce qu’elle mijote mais moins j’en sais et mieux je me porte.
Je m’apprête à donner un coup pour dégager ma manche de sa main et quitter les lieux quand je sens soudainement une désagréable un quelque peu douloureuse pression au niveau de ma nuque. Je comprends ce qui se passe quand elle commence à prendre une voix qu’elle espère sans doute terrifiante - manque de bol, j’ai grandi avec Anto et elle, elle fait réellement peur quand elle s’énerve - en m’annonçant son pouvoir. D’accord, c’est vrai que ce n’est pas franchement agréable, ce qu’elle fait mais j’ai été élevé en étant entouré de gens à pouvoirs et à problèmes. J’en ai moi-même un que je n’utilise que pour des raisons pratiques - et de toute façon, c’est compliqué d’en faire usage dans un environnement aussi bétonné que Paris. Tout ça pour dire que même si ça fait mal, j’ai déjà connu pire et son attitude me fait penser à un caprice de gamine. « Je vous en prie, faites-le, ça ne fera que vous placer officiellement dans la liste des criminels. », pas facile de parler convenablement quand une étreinte vous presse au niveau du cou mais je fais ce que je peux. « C’est votre seule répartie ? Exhiber votre pouvoir dès qu’on vous refuse quelque chose ? », l’interrogation est réelle. Même moi, je sais qu’un vilain averti fait normalement preuve d’un peu plus de subtilité. « Je n’irai pas. Je m’en fiche de l’argent et des bijoux, débrouillez-vous toute seule. », elle me fait un peu penser aux petites frappes qui m’embêtaient quand j’étais enfant. Anto était là pour me défendre à l’époque et depuis, j’ai appris à affermir un peu plus mon caractère pour répondre. Quant à l’appât du gain, ça m’est égal. J’ai passé des années à circuler en food truck et ça, on ne le fait pas pour l’argent.
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