[Mini-Event Annexe] Octogone sans règle, 20h, Nord du camp [Basilio]

Ce trek dans la forêt lettone, qui avait pourtant bien commencé, compterait parmi les plus désagréables souvenirs d’Orian. Ce qui causait tout particulièrement sa fureur, c’était l’ordre donné avec son pouvoir par Basilio Tsumi, le misérable, traitre et lâche. Pour des fins plus hautes (son plan pour la conquête du monde), il avait certes mis de côté son envie de l’envoyer se faire manger par les poissons du premier fleuve letton venu. Un tel manque de respect, commis au vu et au su de tous, ne pouvait néanmoins pas rester impuni.

Lorsqu’il fut rentré au camp, Orian prit ses dispositions. Basilio allait regretter d’être venu ici, à défaut de regretter d’être venu au monde. En guise d’hors-d’œuvre, il avait une idée bien précise en tête ! Il ordonna à ses larbins sous-fifres venus avec lui de vider sur le lit de Basilio tous les bacs à eaux usées des campings-cars et des latrines du camping ! Il vint observer le résultat. Le lit était non seulement trempé, mais aussi malodorant à l’extrême. Une petite carte fût déposée sur l’oreiller détrempée, de manière à ce que tout passant attentif puisse le lire. Elle disait :

« Ci-gît le lit de Basilio Tsumi. Il fût ruiné le jour où celui-ci osa manquer de respect au Parrain. Lorsque Basilio Tsumi imagina ce qu’il lui ferait en vengeance, il en pissa de peur sans jamais plus pouvoir s’arrêter »

Son forfait commis et le message passé, Orian s’était rapidement éloigné (ça sentait vraiment très mauvais). Il avait d’autres méfaits à commettre…

Basilio hallucinait. Ce connard d’Orian avait osé s’en prendre à sa couchette qui était déjà misérable…  A cet instant, il ne vit plus rien d’autre qu’Orian. Il n’entendait plus rien d’autre qu’Orian. Il n’imaginait rien d’autre que le sourire insupportablement satisfait d’Orian. Il allait le tuer. Sérieusement ? Parce qu’il avait donné un « petit ordre » à ce Trou Du Cul, ce dernier osait se venger ? Évidemment, avec des parfums qui lui sied si bien , à ce petit détritus s’occupant de l’hygiène de l’école. Franchement, Orian n’aurait pas signé que Basilio aurait reconnu son méfait stupide et immature rien qu’à l’odeur qui lui était si propre…

« ESPECIE DE HIJO DE P@#£ ! »

Baz ne savait pas si sa voix s’était faite entendre avec sa gorge presque aphone. Mais que ça soit le cas ou non, et qu’il se détruise toujours un peu plus la gorge à force d’utiliser ses cordes vocales abimées, il s’en fichait. Ça lui fit du bien de gueuler ça, de faire péter le bouchon de ses émotions qu’il avait retenu jusque-là après cet épouvantable trekking. La vengeance d’Orian tombait TRES BIEN, Basilio allait bien vidanger tout ce surplus retenu qui allait bien finir par sortir. Et vous savez aussi ce qui tombait très bien ? Le fait que, suite à son absence de voix (et voulant user du pouvoir de Barbara avec du plaisir, et non avec de la douleur), il avait changé, sur le chemin du retour du trekking, de pouvoir. La télékynésie. Un joli petit pouvoir qu’il maitrisait plutôt bien. Mais… Avec de la colère, allait-il bien viser ? Poing gauche fermé avec la stupide signature d’Orian, sa droite, elle, mima une action de lancer vers ce petit parrain de merde et… Sa couchette mal-odorante suivit aussitôt l’ordre.

Lucky : Le lit touche Orian en PLEINE GUEULE.
Kakarma : Le lit passe à côté d'Orian et détruit une de ses splendides bouclettes, laissant un arrière parfum dans sa chevelure.

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'Kakarma - Oméga' :

Orian n’avait rien remarqué. Le bruit environnant et la faiblesse de la gorge du petit Tsumi lui avaient rendu son cri de rage inaudible. Comment aurait-il réagi, s’il avait entendu l’insulte ? Il aurait certainement esquissé un sourire satisfait et moqueur. Peut-être serait-il allé jusqu’à rigoler. C’était la preuve que son forfait avait eu l’effet escompté. Un Parrain ne se formalisait pas des épanchements désespérés et rageurs de sa victime, lorsqu’elle se rendait compte qu’elle était au pied du mur. Lorsqu’elle se rendait compte que pendant tout le reste de sa vie, elle allait être à la merci du Parrain. Comme Dieu, il entendait tout, il voyait tout, mais jamais il ne répondait aux prières. Dommage qu’il ne sache pas que ce « Hijo de puta » était le cri de guerre du clan Tsumi, celui qu’ils proféraient en langue barbare lorsqu’un adversaire les avait mis hors d’eux.

Il ne se retourna donc pas sur le garçonnet. Cette petite histoire l’avait mis de meilleure humeur et il était prêt à laisser là sa cible de jour. Toujours à cause du bruit ambiant, il n’entendit qu’au dernier moment le matelas souillé transformé en projectile voler vers lui. Orian le repéra trop tard, et il ne fut plus possible de l’éviter. L’objet le frappa en plein visage, et par l’effet du poids et de la vitesse de projection, Orian chuta. Il essaya tout de suite de sortir de là, mais le mal était fait. Pendant de longues secondes, il respira les horribles effluves qu’il avait lui-même déposées sur l’objet. L’humidité du matelas alla jusqu’à imprégner ses vêtements et certaines de ses boucles. Orian se dégagea en rampant et se releva, furieux.

Oh, cela n’allait pas se passer comme ça. Ainsi, ce misérable ne montrait aucune reconnaissance pour la mansuétude du Parrain, qui accepté de ne pas l’envoyer dans l’autre monde. Et en plus de cela, il osait se rebeller et manquer de respect de la sorte à Orian, encore une fois ! Il n’allait pas laisser passer ça. Orian se dirigea vers le Tsumi, à un pas régulier, le regard sombre. Dans sa tête, il se répéta « ne pas le tuer ». Cela compromettrait des objectifs supérieurs. Arrivé à portée de Basilio, il lui décocha une gifle. Une giflette, une tapette, comme vous voulez, un petit geste plus humiliant que douloureux, qui frappa le gosse au milieu de la joue, un des doigts d’Orian effleurant l’arrête de son nez. De cette même main, il attrapa ensuite Basilio sous le menton, les doigts écrasant ses deux joues, et il plaça la tête du garçon bien en face de ses yeux bleus avec une hétérochromie centrale.

- Je t’ai déjà dit que tu étais un petit traître, une sale petite balance, toi qui a dénoncé Lotre, ton amie. Ce jour-là, j’avais raison, mais en me concentrant sur ta traîtrise, je suis passé à côté de ton plus grand trait de caractère. Tu es un lâche Basilio Tsumi, incapable de faire quoi que ce soit sans te réfugier derrière le pouvoir des autres.

Sur ce, Orian lâcha la tête de Basilio et il donna un grand coup de pied dans son fauteuil…
Si Lucky : le fauteuil se renverse et Basilio l’accompagne dans sa chute.
[b]Si Unlucky : le coup de pied est trop faible pour faire basculer le fauteuil déjà lourd + Basilio dessus (ou Basilio avec son pouvoir a empêché la chute). Il vacille un instant, une roue est soulevée, puis il retombe du bon côté.

Orian Harker a effectué 1 lancé(s) d'un Kakarma - Adulte :

Le pied. L’orgasme. La plus belle action de sa vie. Une visée splendide qui lui en ferait retrouver des sensations dans sa dernière jambe valide JUSTE pour lui faire sentir sa cheville exploser… C’était délicieux. Une pure délectation. Le cerveau de Basilio se mit en pause pour sauvegarder cet instant magique, empêchant ses neurones d’imaginer trop rapidement les conséquences qui allaient lui tomber dessus, gachant ce moment d’extase pure face à la vision qu'il avait : Orian à terre. Orian terrassé. Orian ridiculisé.

Restant sur cette « pause » innocente, Basilio vit tout de même Orian se relever et se rapprocher. Et vaincre la distance qui les éloignait l’un de l’autre. Arriver avec sa fureur qui pouvait se voir sur ses traits fermés et sa machoire délicieusement crispée… Et sa main vengeresse.

Baz aurait pu resté le visage tourné quelques secondes sur le côté, choqué et guidé sans tendresse par le plat de la main d’Orian. Mais non. Cela ne suffisait pas à ce dernier. Après lui avoir fait mal, Orian voulait prendre le contrôle sur lui et ramena son visage vers le sien, dans un face à face qui fit perdre le réflexe de respirer à l’adolescent quelques secondes.

Et c’était parfait. D’aussi près, la rage qui traversait le visage d’Orian était aussi délicieuse que ses traits qu’il n’avait jamais pu observer d’aussi près. Et que dire de ses doigts se refermant sur sa machoire... Si c’était cela qu’il récoltait… Basilio était prêt à recommencer tant, en un sens… tout ça lui plaisait.

Que ?

Quoi ?

Baz sortit de son état d’hypnose et se reconnecta à la réalité. Et oui, il n’y avait plus les beaux yeux d’Orian pour le maintenir captivé. Il y avait juste désormais… Sa voix geignarde. Qui lui reprochait quoi… ? De se réfugier derrière le pouvoir des autres ? Déboussolé par l’attaque sur son fauteuil, Baz s’y accrocha fermement en essayant de contrôle la perte d’équilibre de celui-ci et lorsqu’il retrouva le calme plat… Sa main attrapa le col d’Orian, encore assez près (l’idiot) pour l’attirer vers lui et offrir un tête à tête avec le Parrain façon Tsumiesque cette fois... Ou très Basilienne. Aussi appelé « coup de boule ».

« Tu vas voir qui c’est le lâche ! » grogna-t-il dans un murmure rauque. Relâchant sa victime et entrainé par une adrénaline qui ne l’avait pas quitté depuis l’attaque des lettons, Basilio reposa ses poignes sur ses accoudoirs et se propulsa hors de son fauteuil, avec l’intention de sauter sur cet idiot d’Orian et de poursuivre un combat « à égal ». Dommage pour lui, mais l’adolescent se considérait plus puissant dans sa force physique qu’avec ses pouvoirs...

Lucky : Baz fait tomber Orian en arrière et est sur lui pour le combat, prêt à se défendre du prochain coup.
Kakarma : Baz loupe carrément Orian et tombe comme une merde au sol, pas du tout prêt à intercepter la prochaine attaque.

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'Kakarma - Adulte' :

Orian avait bien remarqué ce petit détail étrange, lorsqu’il tenait le visage de Basilio entre ses mains. Il ne sentait pas de réelle résistance de la part du garçon. Sa poigne était forte, mais cela n’aurait pas empêché Basilio d’essayer de se délivrer. Le Parrain ne ressentit pas cette tension caractéristique. Avait-il compris, qu’il était inutile de se rebeller ? Non, apparemment, il y avait une autre raison à cet imperceptible trouble, puisqu’une fois passée l'attaque ratée d’Orian contre le fauteuil roulant (c’était agaçant… certes voir Basilio se débattre avec son siège déséquilibré était amusant, mais il l’aurait été encore plus de le voir chuter), l’adolescent se permis de l’attraper au col. Et il avait de la force dans ses bras, le Basilio, parce qu’il n’eut aucun mal à attirer Orian près de lui, ses doigts fermement agrippés et frôlant la peau dénudée de son cou. Pas le temps de se dégager, le brun enchaîna directement avec… un dur coup de tête.

Sous l’impact, Orian recula de plusieurs pas. La tête baissée, le Parrain soutint de la main sa mâchoire envahie d’une douleur sourde. Cela faisait longtemps, vraiment longtemps, que quelqu’un avait osé le frapper, lui, Orian Harker, et c’était la première fois qu’un élève se permettait ça. La douleur s’accompagna d’une insensibilité, le coin de sa lèvre inférieure gonflant déjà. Il aurait eu du mal à lui sortir un nouveau petit discours maintenant. Heureusement, il n’avait pas perdu de dent dans la bataille, son merveilleux sourire restait intact. Seul un filet de sang coulant de sa lèvre et un futur bleu sur la mâchoire resteraient quelques jours, comme preuve du coup porté. Pendant qu’il titubait encore, il entendit Basilio grogner son « « Tu vas voir qui c’est le lâche ! ».
En entendant cela, Orian lâcha son menton et releva la tête, reprenant son air hautain. Il était en parfaite position pour observer, le misérable ratage de Basilio. Orian en rigola, lorsqu’il le vit en passer en vol plané très loin de lui. Orian courut jusqu’au point d’impact évalué, et au moment où Basilio devait toucher le sol, il frappa du plat des deux mains le dos de Basilio, pour accélérer la chute et la rendre plus douloureuse. Et maintenant… Tiens, et s’il profitait de ce corps au sol pour faire comme Pandi, la meilleure des mascottes ? Ni une ni deux, Orian enjamba Basilio et vint s’asseoir lourdement sur sa tête, écrasant le nez du garçon dans la terre et ses jambes enserrant ses côtes.

-Joli spectacle. Alors, es-tu prêt à avouer ma supériorité et ma victoire, le T’soumis?

Sur ce Orian attrapa un bras de Basilio et tâcha de l’immobiliser en une douloureuse torsion.

Lucky : Orian réussit sa clé de bras et bloque le membre de Basilio.
Unlucky : Ils sont musclés, les petits bras de Basilio. Trop musclés pour Orian. Basilio peut se dégager sans trop de difficultés et la prise d’Orian échoue.

Orian Harker a effectué 1 lancé(s) d'un Kakarma - Adulte :

Un parrain ? Ça ? Une sombre merde pitoyable, oui, qui s’amusait, qui ne frappait que des petits coups au niveau des faiblesses des genre au lieu de s’attaquer réellement par devant ! Accélérer/aggraver la gravité de son corps, puis s’asseoir sur sa tête tout en lui faisant un clef de bras alors qu’il était en train d’étouffer ?! Et avec tout ça, cet abruti d’Orian Harker pensait vraiment s’en tirer sans que Baz n’use de son pouvoir ? Aka ce qui pouvait « équilibrer » le combat, en l’absence de jambes potables ? Lachant un cri étouffé par la terre dans laquelle était plongée sa pauvre face, Basilio finit par accepter les paroles de ce pseudo parrain. Ok, il acceptait d’être un soi-disant lâche usant d’un pouvoir qui ne lui appartenait pas si ça lui permettait… de lui faire fermer son clapet et surtout de survivre, commençant déjà à avaler des gravillons de terre dans une respiration en panique et s’en étouffant avec.

Théoriquement, le bras de Basilio aurait été dans l’incapacité de se retourner face à son agresseur. Pas que le mouvement lui était interdit, c’était un mouvement parfaitement normal dans un angle de retour totalement possible pour le corps humain. Mais il y avait une pression humaine. Celle d’Orian, qui empêchait tout. Qui endolorissait son bras. Quelle enflure. Déjà qu’il ne lui restait plus que deux membres valides sur quatre, il voulait lui en supprimer un en supplémentaire ?!… Il n’en était pas question.

Se sentant suffoquer, Basilio se concentra sur son pauvre bras qui criait d’agonie et bientôt, il sentit une force invisible le pousser à se mettre dans un meilleur angle. Luttant contre la force que mettait son ainé, doucement, faisant en sorte d’abord de ne plus être martyrisé par un angle abusif et douloureux puis… jusqu’à retourner leurs mains liées dans l’angle opposé, en plein dans le ventre de l’agresseur. Juste de quoi faire manquer une respiration à cet idiot (bon, un peu plus qu’une, la force du pouvoir était un peu plus forte qu’une force humaine) et permettre à Baz de se dégager du postérieur de Monsieur Orian, le faisant tomber sur le côté comme la pauvre et grosse merde qu’il était et qu’il sera toute sa vie. Profitant de quelques secondes de répit de cette sensation de liberté pour reprendre une respiration, après avoir toussé et recraché les fragments de terre et de salive mélangés, s’offrant même le luxe de s’essuyer la bouche… la teigne finit par se jeter dans le dos d’Orian pour lui tirer les cheveux en arrière, rapprochant ainsi sa bouche de son oreille et retenant bloqué son corps au sol avec son pouvoir.

« Je t’emmerde, sombre pustule… toi et toute ta petite famille qui me pourrit la vie depuis des années... » Une quinte de toux par ci… « Je sais ce que je suis et je ne suis certainement pas un lâche, t’es juste un putain de jaloux des pouvoirs que je dois apprendre à maitriser… Tu crois que je les manipule en deux secondes, hein? Que c'est si facile ? Que c'est pas des fucking heures d'entrainement ? » Seconde quinte de toux par-là. « Je dois apprendre à contrôler chacun...- » Au soulignement de ce mot, Baz sentit par automatisme sa poigne tirer un peu plus la tête d’Orian en arrière, contre la sienne. « -... d’entre eux avec en plus des putains de caractères qui me pourrissent la vie comme des fucking maladies, toutes différentes, avec laquelle je dois vivre sur le moment. Donc je mérite de pouvoir utiliser mes pouvoirs sur la sombre merde que tu es, parrain de pacotilles… Et ne viens surtout plus me parler de lâcheté, tu vas finir par crever, étouffé dans ton propre vomi, sous tant de mauvaise foi… »

Lucky : Sans s’en rendre compte, Basilio a bougé sa jambe et bloque le bas du corps d’Orian avec hargne, ce qui empêche le Parrain de se sortir de là facilement.
Kakarma : La jambe de Basilio n’a aucunement réagi, Orian peut donc s’extraire facilement de la poigne télékynésiste de Baz qui s’est relâchée après son discours.

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'Kakarma - Adulte' :

Orian dominait tranquillement la situation, avec sa clef de bras. Qu’il mange le sol, qu’il respire un air bien en dessous de celui d’Orian, ce morveux. Qu’il s’imprègne de cette idée, qu’à côté de lui, il n’était rien. Alors, il abandonnait Basilio ? Non. L’équilibre de force entre sa main et celle de Basilio changea. Et bientôt, il était repoussé de quelques centimètres… Basilio gagnait cet étrange bras de fer, et Orian comprit qu’il devait attribuer ça à la télékynésie. Le Parrain sentit une deuxième poussée bien plus forte. Et ce fut à son tour d’épouser le sol, le souffle coupé, une douleur irradiant dans son ventre. Il eut à peine le temps de se remettre – le pauvre, il n’était pas habitué au combat à la loyale- que sa tête fût tirée en arrière.

Voilà que Basilio décida de lui donner un petit discours. Autant dire que les arguments justifiés de Basilio sonnèrent comme une pitoyable pleurnicherie aux yeux d’Orian. Ouin, ouin, je souffre avec mes pouvoirs, ouin, ouin, le monde s’acharne contre moi, ouin, ouin, je dois m’entraîner pour exploiter ce que m’a donné la loterie génétique, ouin, ouin, c’est trop dur, du coup ouin, ouin j’ai le droit de t’attaquer et de te manquer de respect, t’es à ma disposition, ouin, ouin, je dois pouvoir faire tout ce que je veux parce que je souffre, ouin ouin. Voilà comment Orian traduisait instantanément les paroles du garçon. Et évidemment, en plus du mépris, les insultes à son égard énervèrent Orian… Heureusement qu’il ferma sa bouche, parce que les oreilles du Parrain saignaient de tant d’idioties.

La poigne se relâcha, c’était le moment d’agir. Mais lorsqu’il voulut se propulser sur ses jambes pour se relever, Orian sentit la jambe de Basilio lui enserrer fermement la taille et le retenir au sol. Alors il dû changer de stratégie. Il glissa de manière à se retrouver face à Basilio et… il rapprocha rapidement son visage du sien, jusqu’à quelques centimètres. Suffisamment proche pour que leurs souffles s’entremêlent, pour ses yeux ne soient le seul horizon de Basilio. Leurs visages étaient aussi proches que ceux de deux amants prêts à s’embrasser, une proximité calculée par Orian. Il était temps de confirmer l’intuition d’Orian sur le trouble de Basilio. Le rapprochement créa un moment de confusion chez Basilio, et Orian sentit la force sur sa taille s’alléger. Alors il ne perdit pas un instant. Ses mains se posèrent sur le col de Basilio, et tout en se relevant, il le rejeta quelques mètres plus loin.

- Oh pauuuuuuuuvre Basilio, qui doit travailler pour maîtriser les pouvoirs des autres, la vie est trop dure, trop injuste, pauvre petit qui souffre tant de ton pouvoir. Tu « mérites d’utiliser des pouvoirs » sur moi, tu dis ? Laisse-moi rire, Caliméro T’soumis. Tu mérites rien d’autre que de bouffer le sol, tant que tu ne fais rien d’autre de ta vie que de pleurnicher parce que le monde, il est trop méchant avec toi. Franchement de quoi devrais-je être jaloux ? Je vous surpasse tous sans pouvoir.

Dé Lucky : Orian donne un coup de pied de force modérée sur le torse de Basilio pour le refaire retomber au sol.
Dé Unlucky : Orian glisse sur sa jambe d’appui (son pied est posé dans un endroit un peu boueux) et son coup de pied n’a aucune force, Basilio est en bonne position pour le repousser.

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'Kakarma - Adulte' :

… Merde.
Merde.
Merde.
MERDE.

IL FAISAIT QUOI LA ?! IL AVAIT FAIT QUOI LA ?! ORIAN AVAIT TENTÉ DE FAIRE QUOI ?! Et POURQUOI son propre corps avait réagi comme ça ?! Toutes ses défenses étaient subitement tombées lorsque leurs regards s’étaient… Lorsque son souffle avait… Les yeux de Baz s’ouvrirent, ronds comme des billes face à ce spectacle non désiré… Qui ne le fit pas pour autant reculer la tête tant sur le moment il se retrouva coï. Il se figea juste, perdant toute contenance et… fut dégagé comme la sombre merde qu’il était ou du moins, comme la sombre merde qu’il se sentait être. Se réceptionnant mal quelques mètres plus loin, l’américain sentit une douleur vive dans…

Dans…

…

MAIS IL POUVAIT PAS FERMER SA GUEULE CE CONNARD D’ORIAN ?! Sa présence, ses mots, son EXISTENCE, tout en Orian fit perdre pied (ha-ha, pardon) à l’adolescent qui était incapable de penser à sa propre personne et à ses douleurs, inhabituelles ou pas.

« Tu surpasses que d-... » commença à prononcer Baz en toisant un Orian s’approchant, attendant qu’il soit assez proche pour poursuivre à nouveau la bagarre mais… Comme le bel idiot qu’il était, il ne vit pas l’attaque arriver. Le corps américain se plia en deux après avoir étouffé un gémissement de douleur mais… Mais Baz en avait connu d’autres, des attaques petites et merdiques comme ça ! Et s’il n’était plus habitué à se battre depuis un an… la hargne et la haine, ça ne s’oubliait pas. Aussi, le benjamin donna un coup de poing bien placé dans le genou sur lequel se tenait Orian et… bam. Sur lui.

Gesticulant ensemble comme deux débiles, Basilio commença à ressentir son corps se mouvoir étrangement dans… Ce qui se trouvait être de la boue ?! Mais ça venait d’ou ça ?! Ne se posant pas plus longtemps des questions, il attrapa une poignée de terre humide et la balança dans la gueule du sale petit Harker, étalant principalement la patée marron sur sa bouche.

« C’est à toi de bouffer la terre, espèce de... »

Pitoyable, vraiment, leurs petits échanges, de discours comme de coups. En ayant marre de tout ça et plus remonté que jamais, Basilio finit par dégager son « responsable » de sur lui et c’est tenant son col qu’il arma son poing et…

Lucky : et un nez en sang, un !
Kakarma : Bah il rate quoi.

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'Kakarma - Adulte' :

Si dès le départ, le « combat » entre Orian et Basilio avait pris les oripeaux du ridicule, les deux jeunes n’en avaient pas encore atteint le comble. C’était désormais chose faite, avec ce coup du Tsumi qui envoya Orian dans la boue. (D’ailleurs, d’où venait cette boue, absente un instant plus tôt ? Pendant sa chute, le regard d’Orian fut attiré vers une certaine serpillère à bouclettes qui avait l’air de se marrer. Deux fois, non, trois fois qu’il se passait des choses étrangères avec l’eau en présence du FapFap, il n’en fallait pas davantage à Orian pour en tirer des conclusions. Encore une fois, il l’embêtait, cet imbécile de Neville). En s’écrasant sur le sol, la ridicule ne fut pas la préoccupation majeure du Parrain (qui jusque-là s’était trouvé très classe, avec ses répliques de la mort-qui-tue). Ce qui domina, ce fut la colère. Cette fois, il en avait vraiment marre du Tsumi. Il ressentait une certaine rage envers ce petit saligaud qui osait le salir et l’entraîner au sol… et qui s’accrut encore davantage lorsque Tsuminable lui balança de la boue dans la bouche. Et en plus… il se permit un coup de poing. Son nez saignait. Il était furieux. Pouvait-on imaginer lui manquer encore plus de respect ?

Orian brillait par ses neurones et non par la force, mais il sembla momentanément oublier toute stratégie pour se plonger dans un combat primaire. A croire qu’Eris avait touché les deux garçons avec son pouvoir… Sale comme il était, il n’avait plus rien à perdre. Orian encaissa sans broncher la douleur du coup, lui qui n’était pourtant pas habitué à se battre. La colère surpassait toute douleur. Il répliqua immédiatement. Par un coup de poing dans la mâchoire… puis en bombardant de boue Basilio, lui envoyant poignées après poignées avec frénésie. Qu’il disparaisse sous la boue à défaut d’être enterré vivant ! Et l’une de ces poignées de boue dissimula un poing d’Orian qui fusait sur l’œil de Basilio…

-Bouffe-toi cette boue, vautre-toi dedans, tu vaux pas mieux qu'un verre de terre.

Si Lucky : Et un œil au beurre noir
Si Kakarma : La boue protège Basilio, le poing d’Orian glisse en faisant peu de dégâts
(Lancé de mon Kakarma oméga )

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'Kakarma - Oméga' :