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[Mini-Event Annexe] Causes & Conséquences [Henriette]

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Mar 25 Aoû - 23:59
Mon visage s'illumine lorsque j'aperçois Henriette toute seule au beau milieu de la forêt. C'est comme si elle voulait être seule. Est-elle blessée ? Quelqu'un est mort ? Est-ce que j'ai ma place dans ses réflexions ? Tant de questions qui se bousculent dans ma tête... Je ne pensais pas avoir ce genre de pensées un jour. Moi Eris, je suis inquiète pour quelqu'un d'autre ? J'ai l'impression que mes valeurs partent dans les égouts à mesure que j’interagis avec les élèves de l'Institut !

Henriette à l'air distraite. Je me glisse dans son dos et passe mes bras autour de sa taille. Mes mains se superposent sur les siennes tandis que mon menton vient se poser délicatement sur son épaule. Ma respiration est légèrement haletante.

"Tu n'es pas blessée j'espère ? Quelque chose ne va pas ?"

Je demande à demi-mot, mon corps électrisé par le simple contact de cette femme qui n'était hier encore que ma professeure de danse et qui est aujourd'hui quelqu'un que je cherche activement en pleine forêt lettone. En étant sérieusement blessée en plus... Tu parles d'un changement drastique. Quelle différence une nuit d'amour sous influence peut faire ! Je cherche à glisser mes doigts dans les siens, attendant sa réponse à ma question et plus largement à ce qu'il s'est passé la veille.

Suis-je la seule pour qui cette soirée fut spéciale ? Je ne parle évidemment pas d'amour. Plutôt gerber. Mais suis-je la seule à ressentir ces frissons qui me parcourent l'échine à cet instant précis ? A me souvenir de cette petite douleur ressentie à chaque fois qu'Henry m'a déchiré la peau de ses ongles dans ce qui m’apparaît en souvenir comme un déchaînement bestial ?

Encore des questions qui me vrillent le cerveau et qui m'empêchent de raisonner et d'agir comme je le ferais en temps normal. Je suis faible. Tellement faible à cet instant précis.
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Jeu 27 Aoû - 23:57
Henriette était une fille forte et indépendante. Mais comme tout le monde, elle avait le droit de craquer. Et de penser à ses deux grands frères Hyo et Léandre et au fait qu’elle aurait voulu se nicher dans leurs bras et être réconfortée. Mais voilà, au lieu de seulement penser à la simple envie de se fourrer dans leurs bras, elle le fut littéralement… Mais pas dans les bons, dirons-nous. Sursautant, la brune tourna la tête et put apercevoir la tignasse rousse… … Et un et merde fut pensé.

« Non, ça va de ce côté-là.. Même si... » prononça-t-elle en observant ses griffures sur les bras… Puis les mains reliées d’Eris sur sa taille qui tentaient de se mêler avec ses propres doigts. Son regard se perdit quelques secondes sur les marques similaires chez la jeune femme avant de se détacher d’elle. Au niveau des mains comme de leurs corps collés l’un contre l’autre.

« S’il te plait, je veux pas... » commença une Henry troublée qui se retourna face à Eris et croisa les bras contre elle. « ...être touchée ni rien. » Enfin, si, être réconfortée mentalement. « Y a juste… rien qui va. » Elle tentait de garder le cap, de sourire, de maintenir son regard avec l’étudiante super-vilaine mais c’était compliqué avec le stress qui la rongeait. « J’ai ramené un ourson au camp, qui a été buté, sa mère aussi, des étudiants sont blessés par ma faute, j’ai couché avec toi en étant totalement bourrée, et toi aussi et en plus t’es une étudiante… Y a rien qui va... » Lentement, son dos se laissa glisser contre un tronc d’arbre et ses fesses trouvèrent un par terre de feuilles mortes. « J’ai totalement merdé et on m’en veut… J’suis censée m’occuper de votre sécurité et au final je vous balance dans la gueule du loup... »
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Lun 31 Aoû - 16:55
"Une étudiante qui est plus âgée que toi."

Je minaude brièvement avant de constater que Henriette est vraiment mal. L'épisode des ours l'a vraiment plongée plus bas que terre. J'avoue qu'il y a du vrai dans ce qu’elle dit. Mais de toutes les personnes du camp c'est plutôt à moi de lui en vouloir. Je soupire et lui fait part de mes réflexions, afin qu'elle se sente mieux. Même si remonter le moral c'est clairement pas mon fort.

"Tu sais Henriette, ces ours nous auraient rendu visite sans ta minuscule aide. Tu crois que quelqu'un a pensé à nettoyer les ordures dans le camp avant d'aller se coucher ? Ils ont été naturellement attirés. Tu n'y es pour rien."

Je croise les bras et j’enchaîne en lui laissant tout l'espace nécessaire. Je n’ai pas peur d'exprimer le fond de ma pensée.

"Celle qui a le plus souffert dans cette histoire c'est moi. Non seulement t'as ramené l'ours dans notre camping-car, tu viens de m'avouer que coucher avec moi était une erreur. J'ai des cicatrices partout sur le corps et une seule provient de l'ours !"

Je crie presque avant de me calmer et de soupirer, la colère étant visiblement passé comme un éclair. Je me masse mon épaule encore meurtrie sous les bandages. Je laisse couler quelques secondes et je reprends un sourire aux lèvres.

"C'est bien beau de te penser le centre du monde, si ça peut flatter ton ego mais je sais que tu n'es pas folle ou du genre à te croire supérieure. Tu crois ce que tu dis et tu es naturellement stressée. T'es une chic fille, Henriette. Personne ne va te reprocher cet épisode. Crois moi. A part moi. Je suis trèèèèèès rancunière."

Je cherche son regard pour la rassurer et lui fais un petit clin d’œil. Je me contente de ça à défaut de pouvoir la toucher. Même si mon bras va naturellement pour la prendre à l'épaule. Je me retiens au dernier moment, mon sourire s'effaçant en même temps que ma main se rétracte. Je suis mal aussi mais je le cache.

"Et si y'en a un qui ose te mettre ça sur le dos, je lui casse sa gueule !"

Je conclus en prenant une pose de bodybuildeuse, flexant mon biceps inexistant.
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Mer 2 Sep - 1:40
La réponse d'Eris arriva à détendre Henry. Il y avait du vrai : le camp était devenu un dépotoir attirant. Mais, prête à sourire pour la remercier de cette remise en ordre, elle se prit soudainement des reproches… D’accord, elle en acceptait certains, mais pas tous. Henry sentit son ventre se tordre face à son étrange comportement qui… continua à l'être. Après la montée de colère, Eris redevint douce, retournant sur des pensées qui allaient mieux à Henry mais… Mais les mots restaient et maintenaient la brune sur ses gardes. Et ekke n'en démordait pas même si ses sourcils se défroncèrent.

« Non, c’est pas mon genre, je me place juste dans cette position car je suis votre responsable... » Henriette détestait attirer l'attention. « Par contre autant tu as eu raison pour l’ours dans le campingcar… J’ai paniqué, j’ai été idiote, j’ai pas réfléchi… » Elle prit une respiration pour poursuivre : « Mais pour les cicatrices, c’est ton pouvoir… Je suis tout le contraire d'habitude...» Elle se massa machinalement les bras avant d’y penser et de relever le tissus. Elle ajouta en rigolant mauvaisement « T’as pas été tendre non plus… Et je te ferai signaler que c’est toi qui a commencé… Alors, certes, j’ai répondu mais… Ne me mets pas toute la faute sur moi s’il te plait Eris. » Henry avait beau être du genre timide… Elle avait Léandre comme grand frère et modèle et savait ne pas se laisser totalement faire. D’ailleurs, si elle se sentait toujours aussi mal après cette discussion, qui, de base devait l’aider… Elle l’appellerait. Entendre sa voix, lui parler lui ferait du bien. Tout comme le voir débouler pour venir la chercher s’il sentait sa petite soeur mal… C’était probable qu’il fasse ça, la connaissant… Alors… Elle devait se reprendre. Sinon il ne la laisserait pas rester ici.

Ses genoux serrés contre elle, Henry eut droit à quelques remontés de souvenirs. Après les avoir laissé dévoiler ce qu’ils souhaitaient, elle soupira et posa sa tempe contre son genou relevé.

« Mais je n’ai jamais dit que coucher avec toi était une erreur, c'était juste... la 1ère fois je suis un peu… paumée. Et c‘est mon statut qui fait que ça craint… Et si on oublie ça... erreur, non. Chose pas prévue… Oui. C'est plus comme ça que je vois les choses. »
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Mar 8 Sep - 16:25
"Mon pouvoir il a bon dos !"

Je glousse les bras croisés, mes ongles glissant sur mes nombreuses cicatrices. Mais oui on était deux dans ce camping-car, ça aurait été moins compliqué et carrément moins plaisant si j'avais été toute seule. Et puis rien que de penser aux conséquences sanitaires de faire ça dans un camping-car en fucking Lettonie. Beurk. Ca passe mieux en sachant que j'ai conclus. Je soupire et m'approche plus près d'Henriette, m'asseyant à côté d'elle. Ma voix se fait plus mielleuse.

"Je suis désolée. Je me mets à ta place et j'imagine que c'est pas un moment facile à passer pour toi. Tu as des responsabilités."

Ma voix se fait étonnement tendre. Bien plus qu'à l'accoutumée. Faut dire j'ai une voix assez forte et plutôt dans les aigus. On m’appelait la poissonnière durant mon adolescence. Enfin pas en face hein. Sinon je me serais fâchée. Et personne ne voulait ça. Je prends une grande inspiration.

"Tu sais, j'ai pas honte d'avouer que cette soirée était spéciale pour moi. J'ai découvert mon pouvoir il y a moins de deux ans. Je le renie pas. Mais la maîtrise de ce dernier c'est très récent. Et comme tu as pu le voir, quand je suis excitée et aussi éméchée et bien il parvient tout de même à filtrer. Alors imagine ce qu'a dû être ma vie sentimentale depuis deux ans. Ma vie tout court."

Je retiens ce qui s'apparente à des larmes. Il y a du crocodile mais je me livre aussi. Je suis beaucoup moins touchée par la situation qu'il n'y parait mais si ça peu jouer en ma faveur. Je n'ai pas envie de perdre la sympathie d'Henriette. Une sympathie qui me procure un logement et je l'espère une épaule sur laquelle pleurer. Je me masse mon épaule meurtrie.

"Au moins tu as survécu au terrible pouvoir d'Eris. Sois-en fière. Désolé, je m'égare..."
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Mar 8 Sep - 19:38
L’atmosphère s’améliorait, elle se lissait, comme le ton de la voix d’Eris et Henry se sentit décompresser face à ce changement d’ambiance. Chuchotant un « c’est pas grave » face à son excuse, la surveillante se fit silencieuse le temps que la rouquine semble cracher ce qu’elle avait sur le coeur. Eris semblait en avoir besoin et… Autant qu’Henry serve à quelque chose au moins, ayant déjà échoué dans l’une de ses missions envers le groupe… si elle pouvait en réussir quelques unes auprès de certains étudiants…

La pensée que les deux se ressemblaient beaucoup traversa l’esprit de la brune. Le pouvoir d’Eris lui empoisonnait la vie depuis deux ans… Pour Henry, c’était depuis toujours mais elle ne voulait pas jouer à celle qui était la plus touchée par son pouvoir ou quoi. Elle n’avait pas besoin d’être la plus ci ou ça. Face à ce genre de cas, elle préférait juste montrer tout son soutien. Au final, elles étaient juste deux jeunes femmes torturées par leurs pouvoirs (Henry par des fantomes et Eris par une haine qu’elle n’avait qu’à réveiller chez le monde l’entourant) et ayant besoin de souffler. Comme pouvait en témoigner les yeux de la rouquine qui se mirent à briller, si Henry ne se trompait pas. Mais ne relevant pas cela, la brune préféra s’appuyer sur les dernières paroles énoncées, avec un petit rire.

« Wow, je suis donc une warrior ? Contente de l’apprendre... » Essayant de récupérer le regard d’Eris, Henriette lui fit un grand sourire avant de retourner en arrière sur les propos.

« J’imagine que ta vie doit être compliquée avec ton pouvoir. Mais c’est quelque part ce qui fait notre force, ces pouvoirs. Il y a très certainement des bons côtés à en tirer. Peut-être que tu ne les as pas trouvé. » Henry, elle, en avait trouvé quelques uns, comme sa rencontre avec Orion. Même si aujourd’hui, l’homme représentait une faiblesse chez la voyeuse de fantôme. Écartant son bras doucement, Henry invita par ce geste et par son regard, Eris à la rejoindre si elle le souhaitait. « Mais déjà, je pense que pour commencer, ne pas coucher avec quelqu’un quand tu es bourrée, ça peut t’aider à mieux contrôler. » Elle rigola encore doucement face à ce faux conseil. « Mais du coup… Depuis deux ans tu n’avais rien fait ? … si tu ne veux pas répondre... »
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Mar 8 Sep - 20:26
Si j'avais peur qu'Henriette me rejette après notre nuit de passion, cette idée s'évapore lorsqu'elle m'invite dans son étreinte. Je ne me fais pas prier, ma tête venant se poser contre le devant de son épaule. J'avais souhaité une épaule pour pleurer, voila mon souhait exaucé. Je veux un million de dollars et un camping-car tout confort ! Je hurle intérieurement en levant les yeux au ciel. Mais ce dernier ne souhaite apparemment pas me répondre. C'est pas faute d'avoir essayé. Je me mets à l'aise dans l'étreinte de ma partenaire de la veille. Même si je n'ose pas me l'avouer, je suis contente qu'elle ne me repousse pas sachant ce que je peux faire de mon pouvoir. Il serait si facile pour moi de ruiner la vie de tellement de gens. Je suis un monstre. J'en suis consciente.

"Tu peux avoir l'exclusivité de mes attentions si tu le souhaites."

Je commence sur le ton de la plaisanterie, riant moi-même à ma blague histoire qu'Henriette ne le prenne pas mal. Même si c'est le fond de ma pensée, l'humour et plus généralement le dédain et les insultes me servent à protéger un cœur qui n'a jamais été contenté et ne le sera probablement jamais. C'est la vie.

"Oh des partenaires j'en ai eu ! Le problème c'était pas de me taper mes rencarts, c'était les fréquentes visites à l’hôpital ! T'imagine pas ce qu'un homme peut faire pour tirer sa crampe quand il n'est motivé que par ses plus bas instincts. Et je parle pas des femmes. Crois moi tu préfères pas savoir."

Je secoue la tête, réajustant sa position sur l'épaule de la surveillante. Mes mains décrivent des arabesques dans l'air pour s'occuper, mimant grossièrement ce que je raconte en récit. Je ne veux pas qu'elles soient baladeuses malgré une envie certaine.

"Alors oui du coup ma vie sentimentale n'est pas très folichonne. Disons que je cherche encore celui ou celle qui fera chavirer mon petit cœur de psychopathe. Et toi, je ne t'ai jamais vu avec quelqu'un. Y'a-t-il un monsieur Raja-Yoon dans ta vie ?"
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Mar 8 Sep - 21:03
Henry sentit une petite vague envahir son coeur quand Eris vint contre elle. Rassurée, elle attrapa doucement son avant-bras et la serra contre elle en guise de soutien… pile au moment ou l’étudiante lui balança des sortes d’avances… En rigolant. Ha Ha ha. Henriette rigola plus bassement, se sentant gênée. Dans le bon sens ? Le mauvais ? Elle ne sait pas trop. Mais peut-être que les caresses timides sur son bras ont, elles, une réponse. Surtout qu’elles s’amplifièrent en entendant la suite et.. Aouch. L’ancienne étudiante en medecine pria pour que ces souvenirs ne soient pas aussi sombres qu’elle le pensait. Faisant une moue triste et compatissante, elle ne put s’empêcher de poser sa tête quelques secondes contre la tempe d’Eris comme soutien mental et silencieux. Elle ne la releva que lorsqu’il fut bientôt question d’un monsieur Raja-Yoon… Question sous laquelle elle grimaça un peu.

« Euh… Disons que j’ai été fiancée. Avec un docteur. Un bon gros con. Mariage arrangé par mes parents, lorsque j’étais en études de médecine. Ça s’est soldé par une séparation parce que… Je ne l’aimais pas. Et que c’était un gros con qui me pourrissait la vie et m’enfermait. Mais il n’a jamais rien eu de moi. Au moins ça. Et ça m’a permis de me rendre compte que je ne voulais pas cette vie et qui m’a fait déguerpir à l’institut, pour avoir un boulot et arrêter les études. Je m’en sors bien pour le coup on va dire. » Trouver du positif dans du négatif, c’était son credo ! « Et… il y aurait pu y avoir au moins un homme dans ma vie mais… C’est compliqué disons. » Henry rigola pitoyablement. « J’ai craqué pour un fantôme. » Il valait mieux en rire qu’en pleurer. « Et… Il a disparu. Il a du passé de l’autre côté, enfin. C’est pas plus mal pour nous deux je pense. Enfin, je veux dire… c’est génial pour lui. » Alors pourquoi, si c’était si génial, ses yeux imitèrent ceux d’Eris comme il y a quelques instants ? Prenant une grande inspiration qui se termina en soupir, elle haussa doucement ses épaules. « C’est ça la vie après tout. » Avec ses mystères… Comme la nuit dernière passée avec Eris qui… avait peut-être recollé un petit morceau de son coeur amoché. Même si elle ne ressentait rien d’amoureux, ce genre d’aventure incongrue, ça réparait un peu l’égo.
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Mar 8 Sep - 21:35
J'écoute ce qu'Henriette me raconte, curieuse de connaître cette femme qui est une surveillante de dortoirs, ma professeure de danse, mon amante le temps d'une nuit et peut être une amie avec le temps. Et d'amis j'en ai cruellement besoin. Bon je dois avouer que j'ai besoin de tas de choses et d'autres. Je suis du genre hoarder. J’ai peur de manquer. Mais ma raison première d'être venu à l'Institut c'était pour me faire des relations. Et Henriette en est une sacrée belle ! Au-delà bien entendu de son physique de métisse à tombé par terre. Je me comprends...

"Ca va aller Henry. Ca va aller."

Je tente de la consoler, ressentant un petit désarroi et une vraie mélancolie dans sa voix. Dieu sait que je suis à présent capable de déceler ça chez elle après ce qui s'est passé la nuit dernière ! Je joins ses caresses aux miennes, laissant glisser lentement mes ongles sur son avant-bras et le dos de sa main. Un moment plein de tendresse.

"Il vaut mieux avoir aimé que de n'avoir jamais connu l'amour. Enfin il parait."

Je me fend d'un sourire qu'Henriette ne voit probablement pas. Je suis contente de ma maxime. C'est pas tous les jours que je peux la sortir ! Surtout ce genre de mièvreries sur l'amour. Beurk.

"On fait une belle paire. entre toi et tes histoires de fantômes et moi et mes barbares... Si jamais tu as besoin de décompresser tu sais où me trouver, Henriette. Que tu ais bu ou non... D'ailleurs ça vient d'où ton prénom et pourquoi on te surnomme Henry ? Attention ! Si tu m'annonces que t'as le pouvoir de changer de sexe, je réponds plus de rien !"

J'annonce sur le ton de la plaisanterie en relevant la tête et en plongeant un regard intense dans le sien. Au cas où ça soit vrai. On sait jamais...
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Mar 8 Sep - 22:21
Bien sûr que ça allait aller. Après tout, Henry était bien entourée, rien qu’avec ses frères ! Et les quelques fapfap qui étaient adorables avec elle ! Ainsi que ses élèves de danse. Elle était bien plus entourée actuellement que dans sa vie précédente. Et puis, il y avait Eris, ça faisait un bien fou, de s’éloigner de toute cette agitation, laisser tomber son rôle, mettre de côté son boulot et ses responsabilités et se laisser aller, comme un humain normal en fait. Avec elle comme alliée. Et consœurs avec qui elle pouvait chouiner sur sa vie et baisser les défenses.

Appréciant les paroles d’Eris, Henry bugua soudainement. Elle ne savait pas si le « besoin de décompresser » dont elle avait parlé devait être vu d’un point de vue… adulte ou… ADULTE ? Arf, elle se sentait si nulle de commencer à douter sur de simples paroles qui pouvaient juste être une marque d’amitié… Ou quelque chose de déguisé… Mine de rien elle était naïve aussi un peu la Henriette. Heureusement pour elle qu’Eris alla sur un autre sujet qui la fit à nouveau rire.

« J’sais pas, Henriette ça sonne super vieux. Alors qu’Henry… Bon, ok, ça sonne vieux aussi ! Mais le côté masculin me plait. Je sais pas, c’est un peu atypique pour une fille, j’aime bien. … En vrai, j’aime pas les prénoms en -ette. Genre Claudette ! Et pourquoi le diminutif de Claudette, qui est Claude, est accepté comme prénom de femme et ça ne marche pas pour Henriette ?! C’est de la discrimination de prénom ça ! » Partant dans un faux agacement révolutionnaire, Henry finit par éclater de rire et redescendre. « Bref, c’est moche et… vu que j’ai deux grands frères et que je les adore et que je veux leur ressembler, le côté masculin me donne peut-être la sensation de me rapprocher d’eux. Même si en soi, je suis tout à fait à l’aise avec mon genre. » Bientôt, Henry prit sa place dans l’échange de regard et demanda avec un fin sourire :

« Et si je pouvais changer de sexe… t’as déjà couché avec des gars, non ? T’es pas bi ? »
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Mar 8 Sep - 22:44
"Ah si je suis complètement Bi. Je ne suis pas familière avec toutes ces appellations modernes. J'aime les femmes et les hommes. Je ne fais pas de distinction. J’aime les gens pour leur personnalité et pour la façon dont ils se comportent. Pas parce qu'ils ont des organes génitaux spécifiques."

Je lève les yeux au ciel comme pour me détourner des yeux en amande d'Henriette. Aussi près d'elle je me sens pousser des ailes. Mais il s’agirait de ne pas trop forcer, sous peine que toute cette complicité naissante disparaisse comme peau de chagrin. Malheureusement, je suis encore et toujours dans le calcul...

"Je me disais juste que si tu avais la capacité de changer de sexe à volonté, ça pourrait être très stimulant. Enfin tu vois ce que je veux dire, Henry."

J'insiste sur le prénom masculin en reprenant ma place dans son étreinte qui réchauffe mon cœur. Cela fait une éternité que je n'ai pas ressenti cette chaleur. Je fais sûrement un peu d'amalgame entre amitié et amour mais qui m'en blâmerait ?

"Pour en revenir à toi. Henriette, ça fait vieille peau, genre Old régime. Mais moi j'aime bien. J'aime aussi les surnoms. Faut pas croire. Mais j'aime bien appeler les gens par des noms que moi seule utilise. Bichette, tu aimes ? Bien sur je ne vais pas osé t'appeler comme ça en public. Je respecte ton travail et ta place à L'institut, madame la surveillante du dortoir des FAPFAP."

Je laisse de nouveau mes doigts décrire des arabesques sur les avant-bras d'Henriette, très à mon aise et espérant que ce moment ne s'arrête jamais et que je sois obligée de me rappeler qu'on est dans une forêt en Lettonie...
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Mar 8 Sep - 23:11
Bisexuelle. Est-ce qu’Henry l’était ? Après tout, alcool ou non, pouvoir d’Eris ou pas… elle se rappelait avoir pris son pied avec la femme qu’elle tenait dans ses bras. Et elle n’était pas maso. Donc ça voulait bien dire… Quelque chose ? Par contre, éprouver des sentiments pour une femme… ça n’était pas encore le cas d’Henriette. Peut-être que ça arriverait un jour mais là, elle se sentait plus en besoin d’adrénaline et de calin, ce que lui avait apporté Eris, et ce qu’elle lui apportait toujours. Vu l’état actuel de sa vie amoureuse… c’était pas mal. Si on virait le fait qu’elle soit sa surveillante et… professeur de danse… Non, ce dernier titre ne voulait rien dire. Elle était juste surveillante… des jaunes. Pas des rouges.

« Oui, oui, je vois... » dit-elle avec un petit rictus. Elle savait d’ailleurs que son beau-frère (du côté de Hyo) avait ce pouvoir et… ne s’était jamais demandé ce que ça ferait… Mais tenter l’expérience ne semblait pas la déranger. Ça pouvait même être assez amusant… Mais ça ne serait jamais possible à vivre. Aussi, elle se dégagea cette pensée de la tête et se reconcentra sur Eris et son monologue sur les surnoms qui amusa toujours plus Henry. La Henry triste d’il y a plusieurs minutes était bien loin désormais.

« Il n’y a pas de problème à ça mademoiselle l’étudiante qui n’est pas sous ma responsabilité en théorie. » Henry semblait vouloir ouvrir une certaine voie, discrètement et laissa son regard suivre les doigts d’Eris sur son avant bras. Est-ce qu’elle… pouvait pousser un peu plus ? Et se lancer, pour se sortir les doigts du cul et se dégager de la situation dans laquelle elle se trouvait, le coeur prisonnier d’un ancien fantôme ? « Du coup… tu m’appellerais comme ça dans quelles circonstances ? Parce qu’en soi… en dehors de nos cours de danse… on va souvent être entourées. Mine de rien. »
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Mer 9 Sep - 0:32
Si je me sens bien plus à l'aise qu'au début de cette rencontre "fortuite" dans la forêt, je constate qu'il en est de même pour Henry. Bon je l'ai carrément stalkée mais chut faut pas le dire. Elle semble plus détendue et de plus en plus à l'aise à mesure que les minutes passent. D'ailleurs, je ne sais même pas combien de temps s'est écoulé depuis qu'on se câline... Et honnêtement je m'en contrefiche. Tant qu'il fait pas nuit noire ou que mon ventre ne crie pas famine, je ne quitterai cet endroit pour rien au monde. Enfin à part peut être un million de dollars et un camping-car tout confort...

"Tu as de très belles mains."

Je m'empare d'une de ses mains et je le pose contre la mienne pour comparer. La mienne est manucurée. Du moins ce qu'il en reste après l'incident du matin et notre nuit agitée. Je soupire en triturant un de mes ongles ébréché avant de jouer en glissant mes doigts dans les siens sans réel but.

"Je ne sais pas. Si jamais j'ai un problème avec un étudiant ou une étudiante des FAPFAP par exemple. Ca ne m'embêtera pas de m'embrouiller avec un étudiant sous ta surveillance juste pour te voir, ma bichette."

Je réponds une pointe d'espièglerie dans la voix avant de me ramasser et de pencher ma tête en arrière pour voir le visage d'Henriette et la chercher du regard.

"Tu penses que nous n'aurons plus de moments comme celui-ci une fois de retour à l'Institut ?"
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Mer 9 Sep - 14:55
De très belles mains. Henry les observa, se demandant si Eris avait pris une substance car elles étaient pitoyables mais… Non. Les mains sèches et rêches qui dataient de l’époque de ses études de médecine étaient loin derrière elle. A force de continuer crème hydratante et d’avoir arrêté de se passer du gel hydro-alcoolique à tout va… Avec des ongles qu’elle ne se rongeait plus… De vraies mains de jeune femme qui montrait un bien meilleur équilibre mental. Devant ça, elle sourit… D’avantage même en sentant la main manucurée se mêler à la sienne. Et en même temps qu’elle rigola sous le plan de la rouquine, Henriette resserra ses doigts et entama des allers-retours avec son pouce sur le dessus de la main d’Eris.

Ses yeux bruns attrapant ceux de son ami en contre-plongé, Henriette ne put s’empêcher de coller son front une seconde contre le sien affectueusement.

« Je t’avoue que j’aimerais… … Sans que tu aies besoin de t’en prendre à mes élèves. Ça peut être pas mal que je ne sois pas virée parce que mes FAPFAP disparaissent tous un peu uns… C’est les plus gros revenus de l’école tu sais ? » Même si elle rigola à la suite de ses propres paroles… Henriette était sérieuse sur le sujet. « Sinon… je sais pas. Mon travail commence à 18h et fini quand vous rentrez en cours à 8h. Après je dois aller dormir… Mais si tu as des trous dans ton emploi du temps, ça devrait le faire. » En sacrifiant une heure ou deux de sommeil, ça devrait le faire. Mais Henry garda ça pour elle et préféra déposer un baiser sur le front d’Eris, comme rassurée d’avoir trouvé un moyen de profiter de ce genre de moments même en dehors de la colonie.
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Mer 9 Sep - 21:20
Je suis agréablement surprise de voir Henry répondre à mes marques d'affection. C'était pas gagne il y a encore un quart d'heure. Je suis quelqu'un de très physique. J'ai besoin de toucher les choses et les gens que j'apprécie. Même si ça fait des lustres que je n'ai pas gratifier une personne de ce genre de faveur. Il y a quelque chose en cette femme qui me pousse vers la tendresse dont j'ai été privée à la manifestation de mon pouvoir.

"Non je ne voudrais pas que tu sois licenciée à cause moi. C'est pas comme si j'étais une future super vilaine."

Je glisse plein d’espièglerie alors qu'Henry place son front sur le mien. Je plisse les yeux de contentement avant de réajuster ma position, mon épaule me faisant légèrement souffrir. Saleté d'ours. En plus je peux pas me vanter il parait que y'a maman qu'est venue après. elle était encore plus énorme. La loose totale. Henry vient déposer un baiser sur mon front. Je me sens comme une gamine qu'embrasse quand elle a bobo. Je ne déteste pas...

"Ca devrait le faire. Au pire je fais une grosse bêtise et on me vire des rouges pour me mettre chez les jaunes. T'inquiète je plaisante. J'aimerai aussi que tu es un peu de temps à m'accorder à l'Institut. Durant lequel tu n'as d'yeux que pour moi comme maintenant..."

Je lui offre mon plus beau sourire en me redressant, quittant momentanément son étreinte si confortable. J’ai l'épaule ankylosée mais je compte bien faire croire que j'ai une douleur atroce. Ca fait mal mais c'est supportable. Je me plains en me relevant et en venant m'installer de l'autre côté d'Henry.

"Ca fait un mal de chien. Ca me tire, j'ai l'impression que c'est trop serré. Tu sais qui s'en est occupé ? J'étais complètement inconsciente. Tu peux jeter un coup d’œil. J'ai totalement confiance en toi."

Je lui avoue en tournant ma tête, dénudant mon épaule encore recouverte d'un épais bandage.
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