Institut Trueman
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
 


Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Séance de bavardage entre silencieux [Alden et Vic]

 :: Hors Jeu :: Corbeille :: Anciens rp Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Dim 25 Avr - 16:45

Séance de bavardage entre silencieux

Le repas était plutôt bon. Une papillote de saumon garnie d'une fondue de poireaux. Le cuisinier était un véritable artiste et clairement la personne la plus injustement sous-estimée de l'institut Trueman, ça, c'était une certitude pour Victoric qui avalait tranquillement son déjeuner.
Assit au milieu de la partie "employés" du réfectoire, il ignorait paisiblement ses collègues et réfléchissait à un poème qu'il pourrait glisser sur son plateau repas... C'était son petit secret, un poème pour vanter les mérites de chaque repas... Il aimait s'imaginer une relation épistolaire avec le cuisinier qui faisait son possible pour lui répondre via les riches saveurs de ses plats.

Maiiis que c'était compliqué... Le mot poireau n'avait rien d'élégant ni de doux à l'oreille... A vrai dire, y avait-il plus laid que le mot poireau dans la langue française ? Victoric en doutait sincèrement.... Mais... Cela pouvait être une piste, un début de son poème, dénigrer ce mot sans beauté pour finir par pointé la douceur du met. Un paradoxe poétique.

Reprenant une bouchée, Vic ferma les yeux... Oui.. Les premiers vers venaient...

"Y a-t-il plus laid que le mot poireau ?
Deux simples syllabes qui sonnent faux
Y a-t-il plus doux que le met poireau ?
De simples saveurs aux relents d'idéaux"


Ce n'était pas parfait, Victoric grimaça... Idéaux n'allait pas, ce mot ne pouvait tout simplement pas coller... Pensant à mille à l'heure il chercha une alternative, un mot qui finirait en "o" et qui rendrait justice au poireau.

:copyright: 2981 12289 0
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mar 27 Avr - 21:33

Conversation entre silencieux

• feat. L'esprit inconnu qui fait des sonnets


Alden s’était installé avec des écouteurs tout au fond du réfectoire et considérait d’un air sceptique son assiette, peu inspiré par la texture de la fondue de poireau, ni de manger de plats préparés par d’autres (surtout de l’Institut). Il n’avait de toute façon pas d’appétit -ça n’aidait pas. Pour compléter l’atmosphère de manque d’enthousiasme généralisé, le télépathe listait mentalement l’ensemble de ses problèmes qui étaient toujours au même stade que lorsqu’il était arrivé à l’Institut presque exactement un an plus tôt – et la liste était longue. L’endroit était donc propice à déprimer jusqu’à ce qu’une envolée lyrique sur des poireaux surgit du bruit blanc de pensées et transpercent son bouclier musical.

« … » Fût la réaction mentale d’Alden, avant qu’il ne lève la tête et balaie les tables aux alentours, comme si une analyse visuelle pouvait l’aider à trouver la source de ce… poème. En voilà, un autre « « problème » » laissé en suspens. De temps en temps, depuis qu’il travaillait à l’Institut, Alden entendait par la pensée des poésies, qui à chaque fois le faisaient presque sursauter, tant ils semblaient venir de nulle part. « L’esprit inconnu qui fait des sonnets » (ou des décasyllabes, selon l’humeur), comme Alden l’avait surnommé, était donc dans cette pièce. Evidemment, c’était une distraction parfaite, et l’occasion de résoudre au moins un problème.

Pour avoir une meilleure vue de la pièce, Alden se leva soi-disant pour chercher une carafe d’eau. Entre temps, il capta de nouveau les pensées de l’inconnu, qui n’était visiblement pas entièrement satisfait par sa composition. Mouais. Des « relents d’idéaux », c’était assez bizarre. Mais c’était plus le mot « relents » qui sonnait mal aux oreilles d’Alden qu’ « idéaux ».  De quoi un poireau pouvait-il être l’idéal ? De son côté, la seule rime qui lui venait avec « poireaux », c’était « chaos ». Il prononça d’ailleurs le mot par distraction alors qu’il traversait l’allée.  Ou « tribunaux », ça marchait, comme rime. Et « héros ».

Bon. Son suspect était un fana de poireaux. Logiquement, il devait donc le trouver parmi les hommes de la pièce -vu la tonalité de la voix mentale, il y avait peu de chance que la personne ait une apparence féminine, même si ça arrivait- qui ne laisseraient pas grand-chose sur leur plateau. Ça permettrait déjà d’en éliminer quelques-uns. Peut-être que des indices arriveraient avec ses pensées suivantes ?


KoalaVolant
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mer 28 Avr - 0:14

Séance de bavardage entre silencieux

Le mot chaos se glissa aux oreilles de Victoric qui sembla le répéter plusieurs fois mentalement...

Chaos... Chaos...

Ca n'allait pas.

Le poireau n'avait rien de chaotique et il était à l'inverse plutôt féérique. Une saveur connue qui évitait toute déconvenue et qui vous accompagnait de l'enfance à l'Ehpad comme un cour d'eau près duquel on se balade. Revisité en milles menus, en soupe ou en fondue, le poireau lui, n'avait jamais déçu.

Tout était dans son goût, si simple et si doux. Comme une nuance de bonheur diluée en deux couleurs. Oui c'était bien ça, le mot qui manquait, le mot qui complèterait...

Le goût...

C'est ce mot qui comblerait le tout...

"Y a-t-il plus laid que le mot poireau ?
Deux simples syllabes qui sonnent faux
Y a-t-il plus doux que le met poireau ?
De simples saveurs aux goûts d'idéaux"

Ce n'était pas mal... Pas parfait, mais pas mal. Le poète se sentit enfin apaisé d'avoir pu mettre des mots sur l'avalanche d'émotions qui l'avait tiraillé.
D'un calme olympien il fouilla dans sa poche et sortit un stylo, puis tira une serviette en papier pour y incruster ses mots.  

Il n'était pas à en douter que le cuisinier allait adorer !

:copyright: 2981 12289 0
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mer 28 Avr - 1:16

Conversation entre silencieux

• feat. L'esprit inconnu qui fait des sonnets



Tiens? Le poète pensait au chaos maintenant. Vu le rejet formel de la rime, Alden émit l'hypothèse qu'il l'avait entendu, et puisqu'il n'avait pas vraiment parlé fort, il pouvait donc exclure un certain nombre de rangées de tables à l'extrémité de sa position -s'il mettait de côté l'hypothèse d'un pouvoir d'audition ultraperformante. Alden considéra avec une sorte de dégoût la philosophie du poireau de l'inconnu. Allons-y, le légume était donc le témoin de toutes les incomplétudes, les échecs, les déceptions, la décrépitude d'une vie, et par sa persistance en des formes recyclées et masquées, marquait un impossible changement, un enfermement. Le poireau et la vie, ensemble jusqu'à la nausée. Féérique, en effet.

Alors qu'il retournait à sa table, avec sa carafe, Alden observa les employés dans la zone identifiée, regrettant qu'il y ait trop de monde dans le réfectoire pour qu'il ne puisse attribuer précisément le poème à quelqu'un. Avec les interférences, les vers ne lui parvenaient que par bribes. Il pouvait déjà éliminer tous ceux qui étaient en groupe ou à deux - son poète était forcément un solitaire. Il dénombra cinq sous-fifres inconnus, et deux profs. Il avait déjà vu quelques fois l'un d'entre eux en compagnie d'Orian Harker. Alden n'avait jamais entendu le son de sa voix, mais il n'avait pas l'air du genre à admirer les légumes et les petites fleurs.

Entre-temps, l'artiste de la cantine arrivait achevait son poème dans sa tête. Mouais bon, au moins il s'était débarrassé de ce "relents" aux sonorités dures et aux associations désagréables. Néanmoins, "goût" pour parler d'un aliment, c'était assez... banal, et avec le "saveurs" qui le précédait, tout cela confinait au pléonasme. Enfin, le poète ne cherchait probablement pas à écrire Les Fleurs du mal du 21ème siècle avec un quatrain sur les poireaux, et Alden n'était pas là pour jouer les critiques littéraires. Pour parler de poireaux, ç'aurait ou être pire.

Laissant tomber l'idée de manger, Alden se leva pour déposer son plateau. C'est là qu'il reçut un nouvel indice. Le poète écrivait son œuvre... Il rechercha donc qui griffonnait parmi les suspects, et... Il y en a avait pas mal. Choisissant l'un deux au hasard, il donna malencontreusement un coup de pied dans la table au passage, de quoi faire rouler au sol un stylo qui était posé. En se penchant pour récupérer l'item, Alden pût voir qu'il n'y avait là que des papiers administratifs, avec un brouillon de lettre de licenciement. Raté.

KoalaVolant
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en hautPage 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Taquineries entre "amis" | Ft Lars ♥
» [Terminé] Elles sont où mes #@!O% de bagages ?! [PV Alden]
» Journée shopping entre mecs raffinés [Orian et Virgile]
» [Terminé] [Mini-Event Annexe] La drogue c'est mal, m'voyez. ... Bon, sérieux, arrêtez tous les deux. [Alden et Adèle]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Institut Trueman :: Hors Jeu :: Corbeille :: Anciens rp-
Sauter vers:
Nos Partenaires
Séance de bavardage entre silencieux [Alden et Vic] 111814institutparker2Séance de bavardage entre silencieux [Alden et Vic] Kr0sRemainsofhellNano. Role Play
RPG-Chevalier