Institut Trueman
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[Mini-Event] La colo des supers

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Mar 28 Juil - 18:50
Sauver les gens ne me vient pas naturellement. Normal me direz-vous ? Sinon je me serais inscrite chez les SDF. Brrrr. Un frisson me parcourt l'échine à cette idée alors que je déglutis, retenant une petite remontée de bile. Cependant, je souhaite me faire des connaissances alors je prends sur moi et me sacrifie. Ouais la vie est dure. J'espère que tous ces gens se souviendront de mon indulgence le moment venu. Quand je serais en danger ou participante à l'élection de Miss Trueman. Après j'ai pas aidé n'importe qui non plus. Altea est une connaissance du club de danse. Bon ok c'est une FDP mais à ma décharge son pouvoir possède un grand potentiel ! Enfin à ce qui paraît. Manipuler le sang est très intéressant sur le papier, non ? Alors pourquoi elle n'est pas chez les Omégas ? Non j'ai pas flashé sur elle ! C'est juste que j'ai toujours adoré le rouge. Ca me va bien au teint. Pas de ma faute si le sang est de cette couleur...

Je me contente de hocher ma tête lorsqu'elle me remercie, préférant me repaître des deux chasseurs qui s'entretuent, bien planquée derrière l'immense tronc d'arbre. C'est beau. Même si ce n'est pas mon plus grand exploit, j'en tire tout de même une certaine fierté. Ouais j'ai 22 ans et ma vie est bizarre.

"Oh t'es pas au courant ? Mais oui c'est mon pouvoir. Pratique, non ? Si je touche une personne, celle-ci devient berserk et attaque tout ce qui bouge. Comme eux. Ah t'as une chenille sur l'épaule."

Je fais semblant de la toucher pour voir sa réaction. Ma façon de m'amuser un peu et de voir l'effet que je peux provoquer chez les gens. Etre une Oméga c'est la classe mais j'ai eu pas mal de regards de travers depuis mon arrivée à l'Institut. A croire que les gens ont peur de moi. Bon ok je peux leur ruiner leur journée et leur vie d'une simple pichenette mais c'est pas une raison de m'éviter comme la peste ! J'ai un cœur et je suis sensible ! Muahaha.

Alors que je me perds dans mes délires psychotiques, un gars que je ne connais que de nom nous ramène un colis : Basilio, l'handicapé. On signe où ? Ironiquement c'était ma proie lors de la chasse à l'homme. D'ailleurs ça me fait penser qu'Altea était aussi de la partie. Meh je me souviens plus de grand chose à part de mon entrée fracassante et d'avoir arroser la zone avec un fusil de paintball. Faut dire que j'avais eu juste le temps de poser mes bagages aussi...

La scène qui se déroule alors sous mes yeux me confirme dans ma décision d'avoir mangé mon frère jumeau dans l'utérus de notre mère. J'ai aucune preuve mais j'en suis persuadée. Ma mère avait pris 25 kilos et j'en faisais que 2,5 à ma naissance. Y'a eu de la déperdition quelque part ! Ou elle a mangé trop de gâteaux. Mais bon ça fait moins classe comme explication... Toujours est-il que je manque de sombrer dans l'ennui devant les cousins qui s'écharpent. Je loue aussi leur courage intérieurement de s’engueuler alors que des types armés nous tirent dessus. Au moins, ils tireront en priorité sur eux et pas sur moi. Et PAF. Une balle vient se coller dans la prothèse de Baz. Je devrais faire de la divination.

Altea revient vers moi blessée. J'inspecte tout ça et je lui enlève une écharde de trois centimètres de long. Un truc énorme. Par réflexe je porte son doigt à ma bouche pour arrêter l'hémorragie. Oops. Je me suis laissée emporter. Je la libère rapidement comme si de rien était. Je tente même de noyer le poisson.

"T'as la peau douce. Tu mets quoi comme crème ?"


Ouais c'est pas concluant. J'ai noyé de plus gros poissons de manière plus efficace... Heureusement Milo est là pour faire son show pyrotechnique et détourner l'attention. Et Baz a toujours besoin d'être secouru. Ca m'arrange pour le coup. J’attrape le fusil qu'elle me tend et tire sur tous les chasseurs qui bougent pour couvrir l'acte héroïque d'Altea. Ca me rappelle un peu quand je tirais sur mes cousins lors de la chasse. Ils me soutenaient que je visais mal. Les pauvres s'ils savaient. J'en avais même eu un aux fesses. Sans faire exprès en plus. J'ai jamais plus eu d'emmerdes avec eux.

Les cris de détresse viennent troubler ce qui s'apparente déjà à un bon gros bordel. Y'a des gens qui courent partout, ca tire dans le tas, y'a des effets pyrotechniques, c'est Michael Bay à la réal'. Lorsqu'Altea se tourne vers moi pour y aller, je n'hésite pas une seule seconde. Si Henriette a des ennuis, je risque de ne plus avoir accès à son camping-car et de dormir par terre ! Au milieu des FDP ! Et puis c'est ma prof' de danse... Et non j'ai pas dit qu'elle est sexy... Quand on joue aux héros, autant le faire pour la bonne cause.

"Qu'est-ce qu'on attend ?"


J’emboîte le pas d'Altea et je cours vers les cris de détresse. Oh tiens, un panda. Meh j'ai vu plus bizarre. Lorsque j'arrive sur le site, je remarque Henriette et je me rue sur elle l'arme à la main pour voir si elle va bien. Ce faisant, je manque de trébucher sur Neville. Punaise j'ai failli saloper mes fringues ! Il pourrait éviter de se coucher par terre, non ? Il a forcer sur la bouteille ? Il a eu peur et il s'est figé ? C'est quoi ces manières ?

"Tu n'as rien ? T'es pas blessée ? Mets toi à couvert."


Je demande visiblement inquiète en inspectant Henriette pour voir si elle n'est pas blessée. Je n'ai aucun idée de ce qui se passe et s'il reste des chasseurs dangereux. Dans le doute je préfère prévenir.  Je comprends enfin la raison de ces cris. Ohh... Neville est touché mais il ne semble pas y avoir mort d'homme. Je participe à l'effort de groupe pour le libérer même si la force n'est pas vraiment mon point fort.

C'est bon pour ma côte de popularité, non ?

Résumé:
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Mer 29 Juil - 0:58
[extrait de consultation psy au retour des "vacances"]

[...]
Franchement, le fait de tomber d'un arbre et de planter un gars à l'atterrissage c'est normal. Jusque là on est d'accord. Mais après ça, Barbara Gward a tué le mec de manière hyper sale ! Y'avait du sang qui a giclé partout, enfin partout face à lui... Partout sur moi en fait. Ouais. C'était immonde mais je pouvais pas bouger parce que j'avais encore mes kusarigamas plantés dans son torse ! Ça se voit que c'est de la qualité je veux pas le perdre wesh.
Le mec a fini par tomber, évidemment, et j'ai pu retirer mes armes.

Alors je vous vois venir, j'ai pas insulté Barbara. Bah ouais. Tout est possible. Mais c'est parce qu'elle m'a bien sauvé la mise en vrai. Je suis assez agile mais je ne me bats pas hyper bien encore. Alors voilà. Je reste polie... Attendez... Je crois que je lui ai dit merci pendant que le mec s'ouvrait le bide ! Oh quelle horreur ! Manquerait plus que je devienne courtoise !

Hein ? Me recentrer sur le problème ? Ah oui...
Bah en fait ce qui m'a traumatisé c'est quand Pandi a courru vers moi. Vous savez, Pandi le Panda psychopathe, la mascotte de l'école. Celui qui frappe toutes les personnes qui passent à moins de 2 mètres de lui. Ouais... Bah il allait arriver à moins de 2m de moi ! Sans dec !
Je ne pensais pas avoir de phobie jusqu'à maintenant, mais en fait je crois que j'ai la phobie des pandas. Parce que j'ai courru. En hurlant. Je croyais qu'il me confondait avec un chasseur, à cause du sang, alors j'ai crié "je suis une élève je suis une élève !", je m'en souviens. Mais rien à faire, ce con ne parle pas et il ne comprend rien.
J'ai voulu lancer une distraction en ordonnant à ma fouine d'attaquer mais la seule chose qu'elle a faite c'est sortir de ma doudoune et se casser loin ! Ça m'a tellement dépité que j'ai ralenti et il m'a donné un grand coup de patte qui m'a fait voltiger à plus d'une dizaine de mètres. J'ai atterrit dans l'eau. Lui aussi, juste après. Il a grondé à quelques centimètres de mon visage et m'a donné un grand coup de langue. Sur le visage aussi. C'était moins degueu que la giclée de sang, mais tout aussi humide. Pae contre c'était moins chaud. Ça m'a un peu surprise.
Mais bon, je sais pas trop comment j'ai fait j'ai réussi à lui monter dessus. Il s'est d'abord débattu mais au bout de quelques secondes il a arrêté et il m'a accepté sur son dos.

Ça c'était trop bien par contre. Parce que c'était tout doux et tout chaud. C'est un peu bizarre non ? Que j'ai une sorte de syndrome de Stockholm.
Enfin bref on est rentrés au camp sans attendre les autres, Cerise est revenue (vous savez, ma fouine), et j'ai pas attrapé de pneumonie contrairement à d'autres boulets du groupe.

C'est bon, vous arrivez à suivre ?




Ah, et sinon Orian Harker m'a encore menacé de mort. Je crois. J'ai pas vraiment écouté. Mais vous avez l'habitude je vous dis ça une séance sur 2.

Spoiler:
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Barbara Gward
Plus surcôté qu’un fapfap! (Enfin, que Neville, mais quand même!)
Barbara Gward
Barbara Gward
Feat : Sadie Sink
© Avatar : letsheresy, Signature : bat'phanie
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Je suis aussi : Artémis Leclercq
Pseudo : The Voice
Super-pouvoir : Jacques a dit : Barbara utilise la parole pour plier les autres à sa volonté. Il lui suffit d'utiliser la formule "Jacques a dit" pour que la suite de sa phrase devienne un ordre que son interlocuteur doit exécuter, qu'il le veuille ou non.

Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

Bazbie for the win <3
Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
Les Petits + : Sœur à 100% de Shana, Emma et Pascal, c'est aussi la demi-sœur de Sasuke, la belle Azalée et... Harry.
Haters : 1124
Ven 31 Juil - 2:50
Barbara avait toujours aimé la sensation qui suivait la mise à mort. L’excitation qui faisait battre la chamade à son cœur. Les frissons délicieux qui lui parcouraient l’échine. Les papillons qu’elle sentait naître dans son ventre. Le plaisir, l’envie de plus. Tuer, estimait-elle du haut de ses seize ans, c’était comme tomber amoureuse pour la première fois, à chaque fois. Flirter avec la mort, se laisser emporter dans une envoutante danse macabre et déposer un tendre baiser sur ses lèvres décharnées. Au moment où il terminait son discours enflammé, dans une forêt humide de Lettonie, à deux pas d’un cadavre letton qui avait jadis hurlé comme un goret, il s’en fallut de peu que Barbara ne tue Orian Harker.
Mais reprenons les choses par le commencement, à peine quelques instants plus tôt. Khalee était couverte de sang de la tête au pieds – dommage collatéral prévisible – et Barbara exultait d’avoir finalement causé la mort d’un être humain, à côté du chef de l’entretien de l’Institut Trueman, inopinément transformé en garde du corps par son ami Basilio, qui, s’il ne l’avait pas encore compris, tenait une place autrement plus importante dans le cœur de la jeune Chevalier. Toute à son euphorie, l’adolescente ne prit même pas le temps de cracher une remarque désobligeante au visage de Khalee, tâche de laquelle Orian s’acquitta très bien pour elle. Son sourire ingénu ne la quittait plus et elle n’était pas encore prête à descendre de son petit nuage. La scène du meurtre repassait en boucle devant ses yeux fixes, et chaque petit détail de l’évènement l’enchantait plus qu’elle n’aurait su le dire.
C’est d’une oreille distraite qu’elle écouta tout d’abord le Harker, qui la fixait, probablement, d’un regard un peu trop intense pour être rassurant – elle n’y prêtait guère attention. Elle se contenta de faire un pas de côté pour laisser passer le panda éventreur de Trueman, qui ne l’étonnait même plus, et qui emporta Khalee sur son sillage d’un pas lourd et puissant, sans qu’elle s’en soucie outre mesure. Orian semblait apprécier la façon dont elle avait condamné le chasseur letton à mort, et, quelque-part, elle ne s’étonnait pas de sa réaction. Depuis qu’ils avaient poursuivi Harry côte à côte, dans le parc de l’institut, Barbara avait senti chez le jeune homme la présence d’une part d’ombre qui avait piqué son intérêt à vif ; une jouissance sadique dans laquelle elle s’était un peu reconnue. Bien sûr, il n’avait pas brillé par ses performances, ce jour-là, alors qu’elle s’évertuait à mettre son demi-frère au supplice. Il était pourtant parvenu à attirer son attention. Voilà à présent qu’il la complimentait sur sa façon de tuer, qui relevait, selon ses mots, de l’œuvre d’art. Pas de quoi entamer sa bonne humeur, c’était plutôt l’inverse. Pourtant, le sourire de l’adolescente s’effaça aussi vite qu’il était venu, lorsque Orian prononça ces paroles suicidaires :

- Tu sais, en ce moment, ce que je trouverais fun, c’est de vider le chargeur de cette arme dans la poitrine et sur le tendre visage de ton Basilio.

Barbara pouvait au moins lui accorder cela : elle ne l’avait pas vu venir. Le ramasseur d’ordures en chef l’avait totalement prise de cours, si bien qu’elle ne l’interrompit même pas, le visage figé dans une expression de neutralité maîtrisée, qui ne devait rien laisser voir de sa stupéfaction. Il lui disait ça. A elle. Après l’avoir vue découper un letton en quelques mots bien choisis. En toute connaissance de cause. De toute évidence, il savait qu’elle tenait à Basilio et ne laisserait pas quiconque lui faire du mal impunément. D’une chose l’autre, soit il se montrait particulièrement stupide, soit il se montrait spécialement brave. Ou bien, il était juste complètement dégénéré.
L’adolescente s’imaginait bien lui demander de se briser la nuque. En un battement de cil, la belle assurance qu’il dégageait se transformerait en incompréhension, et elle écouterait avec plaisir le glorieux craquement de son cou de cygne. Elle attraperait au vol le dernier éclat de vie dans son regard vert ahuri – le même qu’elle avait aperçu dans les yeux de ce lapin que Emma croyait toujours enfui. Oh, la délectation qu’elle en aurait tirée… Tout cela aurait été facile, si facile. Mais le Harker continuait de vivre, de respirer, et de parler de sa voix douceâtre.
Il ne tuerait pas Basilio Tsumi, car il connaissait l’attachement qu’elle avait pour lui et ne comptait pas lui causer la moindre nuisance. Barbara sentit ses muscles rigides se détendre un peu, un tout petit peu, et ce fût sûrement ce qui sauva la vie d’Orian, car les mots fatidiques étaient déjà sur le bout de sa langue.
Elle écouta à peine la suite de son monologue, qui lui paraissait pour le moins surréaliste. Il lui promettait plus de « fun », plus de… plus de quoi, d’ailleurs ? Plus de meurtres ? De chaos ? De cruauté ? Il souhaitait la recruter, pour qu’ensemble, ils fassent de « grandes choses », mais l’entreprise qu’il lui proposait n’était pas bien définie, même pas ébauchée. Savait-il seulement dans quoi il voulait l’embarquer ? Dans des circonstances différentes, l’adolescente aurait sans aucun doute prêté une oreille attentive, ne serait-ce que pour la tranquillité suave qui se dégageait de sa voix. Or, elle était malade, en pleine redescente d’adrénaline, de nouveau sur les nerfs, ne tolérait pas qu’on menace Basilio, s’inquiétait de son sort, voulait plus que tout le rejoindre sans délai, et estimait que la survie d’Orian tenait aux détails. S’il n’y avait pas eu autant de témoins potentiels, si sa sympathie à son égard n’avait pas influencé son choix… mais elle n’hésiterait pas deux fois, et le Harker avait tout intérêt à ne pas récidiver son excès de zèle.

- Je vais considérer que ceci, quoi que ce soit, n’est pas une menace à l’encontre de Basilio. Nous dirons que c’est mon acte de mansuétude de la journée. Car si je devais estimer que qui que ce soit représente une menace sérieuse pour Basilio Tsumi, eh bien, je me verrais dans l’obligation de faire quelque-chose de regrettable, et de foncièrement artistique, qui ne me causerait pas beaucoup de remords. Bien heureusement, je n’aurai pas à en arriver là, n’est-ce pas ?

Sa voix n’était qu’un murmure calme, détaché, rauque et enroué. Son expression était froide, impénétrable, pour le moins fiévreuse et inquiétante. C’était bien ce qui plaisait à Orian, non ? Cette dureté mauvaise, larvée sous la surface. Elle ne rajouta rien à propos de l’offre qu’il lui faisait. Elle se doutait qu’il reviendrait vers elle, et la solliciterait de nouveau. Pour l’heure, elle n’avait rien à dire sur le sujet.
Qu’il vienne à nouveau menacer de tuer Basilio face à elle, qu’il ose revenir. Il savait à présent à quoi s’attendre. Elle se fichait de connaître ses raisons, et puisque l’ordre du Tsumi le mettait dans un tel état de rage, il n’avait qu’à rester sous son emprise. Il n’était pas question pour l’oméga de l’en libérer, et il continuerait donc de la suivre partout comme un clébard asservi, jusqu’à ce que le charme prenne fin, ou jusqu’à ce qu’elle craque et lui ordonne d’aller voir ailleurs si elle y était, et de se laisser mourir d’épuisement dans le processus.
Sa tirade une fois finie, Barbara ne mit qu’un instant à tourner les talons. Les combats semblaient terminés, et leurs assaillants gisaient tous à terre, décimés comme des mouches. Du regard, elle cherchait Basilio sans le voir. Si elle n’avait pas cillé face à Orian, et avait parlé d’une voix égale, sa toux la reprenait de plus bel, à présent. Elle ne prêta aucune attention à Bouclettes, ni au groupe qui commençait à se former autour de lui. Très vite, alors qu’elle traversait à grandes enjambées le lieu de massacre, son regard tomba sur Baz, protégé derrière son tronc d’arbre. D’un regard soucieux, elle sembla l’ausculter pendant de longues secondes, et comme il avait l’air d’aller bien – exception faite de sa prothèse – elle se jeta à genoux sans plus de façon et le serra contre elle.

-Tu m’as fait peur… tu m’as fait tellement peur… répéta-t-elle à voix basse en l’étreignant avec plus de force.

Elle commençait tout juste à réaliser ce qui lui était arrivé et les informations, comme autant de sentiments jetés à la va vite, affluaient en masse jusqu’à son cerveau. La panique, le choc, la confusion, la peur… Elle s’était mise à trembler comme une feuille et ne semblait plus vouloir lâcher Basilio, accrochée au garçon comme un koala à sa branche. Pour une fois, il n’y avait plus de calcul, plus de plan. Elle avait juste besoin de la chaleur du Tsumi, de le sentir tout contre elle. Son visage, dissimulé par de longues vagues de boucles rousses, laissait pourtant voir ses grands yeux bleus, qui trouvèrent encore la force de jeter un regard menaçant dans la direction d’Orian.
Barbara Gward
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
Basilio Tsumi
Feat : Aidan Gallagher
© Avatar : STKa. & XynPapple (sign)
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Je suis aussi : Neville, Henry, Anto & Gaston
Pseudo : Synicareless
Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



[Mini-Event] La colo des supers - Page 2 4f1c27d476d19772d3a8783bb8812abaf40850c6
Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
Haters : 1008
Dim 2 Aoû - 20:31
Bizarrement, recevoir une balle dans une prothèse ne changeait en rien l’effet du tir. Cloué contre le tronc suite à l’impact qui avait résonné dans tout son corps, Baz sentit son sang glacé le paralyser de nombreuses secondes. Son regard planté dans le trou de balle (pas Orian, non, le véritable trou de balle. Enfin, littéralement, genre, celle sur son substitut de jambe. Et vu qu’Orian était loin devant lui, il ne pouvait PAS être sur sa jambe, vous voyez ?), le pauvre Tsumi déglutit et resta de longues secondes dans un absentéisme. Qui aurait pu lui couter la vie si tout le bordel n’était pas en train de prendre fin, avec chaque ennemi (les derniers survivants du moins) occupé avec d’autres. Mais voilà, l’Institut Trueman (ou plutôt, ses étudiants assez cons pour participer à la colonie) avait réglé le bordel et puis… Basilio n’aurait pas pu faire autrement même si la bataille continuait. Une immense remise en question polluait ses neurones : il était un boulet. Qui n’avait rien à faire chez les Supers. Vilains comme héros. Lui qui s’était attendu à quitter un terrain rempli de criminels pour dominer un autre ou tout était calculé, ou tout n’était que coup de théatre… N’avait pas eu tord : c’était le cas. Mais il n’avait juste pas compris qu’il valait mieux s’arrêter en s’apercevant que, même au théâtre, le maitre de scène pouvait être un putain de psychopathe allumé. Et que même dans un jeu de rôle, Mila n’hésiterait pas à pousser le vice. Juste pour s’amuser et s’esclaffer face aux improvisations, quitte à ce que certaines mènent à la perte certain de ses pantins. Ce devait être un véritable feu d’artifice pour cette tarée et si Basilio n’était pas en plein bug, il regarderait autour de lui à la recherche des caméras.

Si seulement son cerveau n’avait fait qu’un simple arrêt, l’empêchant de bouger. Mais non. S’il restait là, figé comme un stupide pinocchio à attendre que l’on bouge ses fils, c’était parce qu’il se rendait compte de ce qu’il était pour les autres, se rongeant le frein. Avant, il sauvait des gens et se sauvait lui-même. A l’aide de ses jambes dont il jouissait sans se rendre compte de la chance qu’il avait. Désormais il n’était ni capable de s’occuper des autres… ni de lui-même. Il était cette poupée de bois ayant besoin des Gepetto ambulants autour de lui. Et cette sensation prit bientôt une couleur plus réelle lorsque Altéa le tira à l’abri. Faisant quitter Barbara de son champs de vision, qu’il n’avait pas lâché une seconde après son regard relevé sur l’impacte de balle dans son membre, mais sans pouvoir rien faire. La dernière image qu’il vit d’elle, fut celle d’une adolescente rousse, se grandissant sur la pointe des pieds pour murmurer quelque chose au dernier chasseur. Puis un tronc l’empêcha de voir la suite.

Mais même malgré cela, Baz continuait à être absent. A ignorer la voix d’Altéa qui s’en prenait à sa bêtise, tout comme il avait ignoré Orian il y avait de cela plusieurs minutes alors qu’il vomissait haine et menace. Les deux eurent droit à de l’ignorance pure et dure d’un adolescent insupportablement accroché à un passé qui le noyait… et à une bouée de sauvetage rousse qui était pour l’instant hors de sa vue, trop occupée avec le parrain. Il ne fit même pas attention au fait qu’à ses cotés, se trouvait cette sorcière rousse qui avait participé à sa chasse au paintball. Toutes ses pensées tournées sur son amie, ce ne fut qu’au moment ou elle réapparut devant lui qu’il se sentit sortir de sa léthargie. Et respirer. Dans une toux, certes, mais il l’étouffa, ne voulant pas gacher le moment. Basilio voulait juste serrer Barbara contre lui et ne pas gacher cet instant-là. Instant qu’il savoura d’autant plus en entendant les paroles de l’oméga. Des paroles que ressentait aussi le garçon à son encontre, lui faisant lâcher un rictus pitoyable juste avant un sombre et rauque « Toi aussi, idiote. ». Il ne pouvait s’empêcher de ressentir une ombre noire sur sa personne suite à tout ce qui venait de se passer. Et non, ça n’était pas la présence de ce crétin d’Orian. C’était plutôt suite au comportement de Barbara, de son immobilité alors que lui-même se fait faire prendre fuite. Elle avait fait ce qu’il aurait du faire et ça lui restait en travers de sa gorge... déjà irritée.

- - -

A son appel à l’aide, Henriette vit débouler plusieurs personnes et ne put réprimer un sourire chaleureux. Parmi les bras qui aideraient bientôt Neville, elle put reconnaître Alden, Altéa, et même Eris ! Mais le plus surprenant fut de voir deux hommes de main proches de ce stupide petit Orian se joindre à tout ça, le genre à ne pas se montrer très empathique ni aidant... Ne se posant pas plus de question au final, et sentant son coeur s’alléger devant tant de gentillesse et d’inquiétude à son égard de la part d’Altéa et d’Eris, Henriette se dépêcha de les rassurer... se sentant rougir face à cette impression de passage aux rayons X de la part de son élève rousse.

« Je vais bien, promis... » C’était même certainement la seule à aller TRES BIEN et à avoir vu et vécu le moins de choses, elle se sentait si coupable… Surtout que, si Neville, derrière elles, essayait d’étouffer ses cris, c’était purement de sa faute. Il l’avait protégé et elle était encore certainement en vie en partie grâce à lui ! « C’est Neville... » rajouta-t-elle, remplie de culpabilité. Mais elle l’oublia peu à peu, ce fichu sentiment, lorsqu’elle prêta de sa force pour soulever le tronc. Encore plus lorsqu’elle vit un long et vieux clou transperçant la main du pauvre Neville, un bout de ferraille rouillé ayant certainement accroché à cet arbre, il y a peu, un panneau d’avertissement sur la chasse. Heureusement pour le bouclé, celui-ci avait fini par s’évanouir ou… s’alcooliser si fortement qu’il s’était endormi, ivre et sans plus aucune douleur. Le bien heureux. Il ne put donc même pas voir le phénix du groupe s’ajouter à l’effort pour soulever plus facilement le tronc en plaçant son cou en dessous, guidé par l’ancienne étudiante en medecine qui s’occupa de séparer en douceur le corps étranger de la main de son futur patient, une fois qu’ils seraient dans le camps.

- - -

Le retour au camps. Plus tôt que prévu, évidemment. Peu de personne avait décidé de continuer cet idiotie de trekking. Et parmi ces rares crétins, beaucoup étaient ivres à cause d’un Neville qui n’avait pas su maitriser son pouvoir sous la douleur avant de s’évanouir lui-même. Comment dire que Simorgh se sentit rabaissé à devoir transporter plusieurs étudiants et personnels de l’école sur son dos, mitigés entre une légère alcoolémie et un quasi coma éthylique. Mais sinon… « tout allait bien ».

Basilio avait retrouvé son fauteuil. C’était une crise cardiaque de moins pour son père qui se serait alors plaint de l’achat d’un 4ème fauteuil, bassinant encore son fils qui n’y était pour rien dans l’affaire. (Si on oubliait son entetement à rester à l’institut mais mine de rien, depuis sa remise en question… Peut-être que son paternel allait re-gagner son fils à Jacksonville?) Et le retour au camp avait été dans une ambiance quasi silencieuse, avec de petits échanges avec Barbie, dès que sa gorge le lui permettait. C’était peut-être ça qui l’eut empêché de demander plus de 10 fois à son amie si « ça allait », ne le lui permettant que 3 ou 4 fois au final...

Neville, lui, roupillait encore, sur son lit de plumes chaudes, la main bandée du mieux qu’avait pu le faire Henriette et quant à cette dernière… Elle le quittait justement et descendait de Simorgh. Titubante. Elle ne s’en était pas tout de suite aperçue mais même dans son sommeil, Neville avait réussi à la toucher avec son pouvoir. Mais désormais arrivée au camp, elle allait devoir faire face à ça et soigner Neville… Si elle y arrivait. Elle avait besoin de Khalee, qui avait suivi les mêmes études qu’elle, celles de Medecines. Même si elle s’était arrêtée à la 1ère année et… WOUPS le caillou.

« Excuse-moi... » chuchota en rigolant, presque saoule, la pauvre Henriette après s’être rattrapé à Eris pour éviter de se retrouver par terre. Bon dieu. Elle s’entendait rigoler et elle avait envie d’arrêter mais… ça sortait tout seul. Aller, du cran, du sérieux, de la sobriété ! C’était mental ! (Ou pas.)

« Puisque euh… t’es là tu peux m’aider à trouver la… fille tout en rouge là, Khalee, tu sais… celle qui a disparu tout à l’heure avec le panda ? J’ai besoin d’aide pour soigner Neville... » demanda-t-elle avant d’ajouter « Euh, pardon, mais… j’peux continuer à m’appuyer sur toi en fait ? J’vais tomber sinon... Pas ma faute en fait c’est Neville qui m’a… soulé. » Elle rigola. « Enfin, dans le vrai terme... »

Simorgh, lui, c’était dans l’autre sens du terme, qu’il avait été saoulé par Neville. Et les autres. Collant ses flancs au sol pour permettre aux bourrés d’évacuer (ou d’être évacués), l’oiseau géant finit par se relever, plus léger, ébouriffa son plumage de mécontentement et souffla une flammèche sur le buchet préparé avant de s’installer à côté… De Méladya. Il ouvrit pour la seconde fois son bec mais sans feu cette fois, plus synonyme d’un soupir théatrale : les oiseaux ne soupiraient pas. Mais le phénix avait pris l’habitude d’arborer des réactions humaines pour se faire comprendre de la meilleure amie de son partenaire Milo, qui appréciait tout autant de se reposer auprès d’elle. Dommage, il ne pouvait pas reprendre sa forme humaine pour lui raconter. Mais dès qu’elle entendrait l’histoire, il ne serait certainement pas compliquée pour l’héroïne de comprendre que d’un commun accord, Milo et Simorgh préféraient rester sous cette forme… Qu’ils ne pourraient pas revetir avant une semaine s’ils reprenaient forme humaine. Vu la dangerosité découverte de ce fichu coin...

Recap : Neville s'évanouit de douleur/ivre de son propre pouvoir et enivre quelques personnes autour (servez-vous, gueule de bois gratuite!) || Basilio fait un gros calin à Barbie et parle peu sur le chemin du retour, trop occupé à se remettre en question sur son identité/son utilité de super || Henry est touchée par le pouvoir de Neville et rentre au camp sur le dos de Milo/Simorgh, éméchée, manque de tomber et se rattrape à Eris à qui elle demande de l'air pour trouver Khalee afin de soigner à deux la main du Jésus International || Milo/Simorgh en a déjà marre et ramène les alcoolisés sur son dos jusqu'au camp avant d'allumer un grand feu géant et d'aller retrouver Méladya en mode gros blasage absolu.
Basilio Tsumi
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Tabitha Trueman
Moins useless que le pouvoir d’Alexandre !
Tabitha Trueman
Tabitha Trueman
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Super-pouvoir : Téléportation : Si elle pense à un lieu, quel qu’il soit, Tabitha est capable de s’y rendre en un temps record, "disparaissant" ainsi du lieu où elle se trouvait précédemment. Il lui est cependant impossible de penser ou de dire n’importe quel nom de lieu dans la vie de tout les jours, ou elle se retrouvera téléportée à l’endroit auquel elle vient de penser ou duquel elle vient de parler…

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Réputation (intra-école) : 9/10 : Quand on s'appelle Trueman, il est clair que notre réputation est faite sans qu'il y ait le moindre effort à fournir... Et, bien évidemment, c'est le cas de Tabitha ! Crainte par certains, adorée par d'autres, probablement l'une des chouchoutes de Mlle Mila (simple supposition 8D), voilà qui résume la réputation de Tabitha Trueman au sein de l'Institut qui porte son nom...
Les Petits + : Tabitha n'est pas la véritable fille d'Armand Trueman, mais personne ne le sait # Son véritable nom est Tabitha Truelle # Une autre information inconnue du grand public, c'est qu'elle est la meilleure amie d'Altéa Tsumi # Tabitha partage son dortoir avec Barbara Gward
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Lun 3 Aoû - 9:03
Ah Miami… Sa ville natale, là où elle avait grandi, le seul endroit où elle pouvait laisser parler ses instincts héroïques… Tabitha était si heureuse de se retrouver là, après tant de mois passés à faire semblant d’être la pire des vilaines ! D’autant plus que, grâce à son pouvoir, elle avait pu venir à bout des restrictions dues à la pandémie et se téléporter chez sa mère, là où elle était sûre de passer des vacances géniales. Enfin ça, c’est ce que la Truelle crut dans un premier temps. Parce que, après quelques heures à profiter de ce début de congés comme il se doit, elle reçut la visite de personnes qui lui gâchèrent son plaisir… En effet, les héros avec lesquelles Maman Truelle travaillait, ceux qui avaient décidés d’infiltrer Tabitha au sein de l’Institut, semblaient penser qu’elle n’en avait pas fait assez, jusqu’à présent. Ou alors ils avaient décidé de saboter ses vacances, tout dépendait du point de vue… Non parce que l’argument « Les héros ne prennent pas de congés », elle n’y croyait pas… Ils avaient juste décidé de lui pourrir la vie, elle ne voyait pas d’autres raisons !

M’enfin… Puisqu’elle n’avait pas le choix, voilà que Tabitha se trouvait à présent en Lettonie, bien loin de sa chère Miami, à attendre que les participants à cette colonie de vacances particulière revienne d’un trek, ou elle ne savait quoi encore… Ce qui ne tarda d’ailleurs pas à venir puisque, lorsqu’elle avait rejoint les lieux, la soirée était déjà bien avancée. Et, en voyant l’état des apprentis vilains et héros, la "Trueman" comprit immédiatement que ce ne serait pas une colo comme les autres. Ce qui n’était pas étonnant de la part de cette tarée de Mila Harker, mais tout de même… Elle qui s’apprêtait à passer des vacances de rêve à Miami, lézardant sur la plage ou faisant les boutiques avec sa mère, voilà qu’elle était désormais à la merci de l’adjointe de direction de l’Institut et de ses sous-fifres… Quel changement !

Pourtant, malgré sa déception et la colère qu’elle ressentait de plus en plus pour ceux qui l’avaient envoyée ici, Tabitha n’en montra rien, et elle se contenta de sourire, les bras croisés sur sa poitrine. Si elle devait passer des vacances au milieu de tous ses vilains, autant le faire bien ! Et "le faire bien", pour quelqu’un se faisant passer pour la fille du patron, ça signifiait "jouer à la méchante". Ce que l’Oméga avait appris à maîtriser, depuis qu’elle était arrivée au sein de l’Institut…

« Ben alors, on attend pas Tabitha ? J’espère ne rien avoir raté de trop génial, sinon je vous en voudrais un peu quand même ! »

Spoiler:
Tabitha Trueman
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Adèle Magret
Je n’ai essuyé que 12 crachats aujourd’hui !
Adèle Magret
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Super-pouvoir : Adèle est capable de faire pousser ses cheveux ou de les raccourcir, tout simplement ! Le problème, avec ce pouvoir, c’est que la taille d’Adèle est impactée de façon inversement proportionnelle. Pour être plus clair, elle rétrécit lorsque ses cheveux poussent et elle grandit lorsque ses cheveux raccourcissent…

[Mini-Event] La colo des supers - Page 2 Odw2
Réputation (intra-école) : 3/10 : Adèle, c'est une FDP parmi tant d'autre, si l'on oublie son âge. Et sa réputation au sein de l'institut s'en ressent... Certains peuvent la connaître de part son amour particulier de la douleur, la prenant comme souffre-douleur attitrée, mais cela ne va pas plus loin que ça...
Les Petits + : Adèle à de sérieuses "daddy issues" # Elle apprécie un peu trop la douleur # Elle est la Présidente du Fight Club de l'Institut Trueman, et elle se fiche de perdre tant qu'elle combat # Elle ne pourrait pas payer l'Institut sans son travail de caissière # Depuis un voyage en Lettonie, elle a une cicatrice de griffure le long du dos

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Lun 3 Aoû - 9:05
Ensuquée, des crampes partout, une barre de fer au niveau du crâne, Adèle Magret se réveillait difficilement, dans le camping-car d’un dénommé Neville. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là, déjà ? Ah oui… Nouvellement arrivée au sein de l’Institut Trueman, ne connaissant personne – à part cette mademoiselle Mila, qui l’avait comparée à un troll – la jeune femme avait décidé de participer à cette colonie de vacances en Lettonie. Elle espérait ainsi se faire de nouvelles connaissances, de nouveaux amis, et ainsi commencer à étendre son "réseau" au sein de l’établissement. Oh non, ne vous méprenez pas, elle ne tentait pas d’établir un réseau de super-vilains prêts à être ses alliés dans le futur, mais plutôt… Quelque chose de plus illégal, disons… Parce que, au vu de leurs capacités, elle était certaine que beaucoup des élèves vivant dans cet étrange école accepteraient de se battre contre de l’argent. Dans un Fight Club, par exemple…

Mais bref, là n’est pas le sujet ! La veille au soir, donc, Adèle avait accepté la gentille proposition du dénommé Neville Leblanc de partager son camping-car, et la voilà qui commençait déjà à se faire de nouveaux amis. Mais voilà, c’est à partir de cet instant que tout "bascula"… En effet, s’amusant peut-être un peu trop auprès de ses camarades, la Magret but plus que ce qu’elle n’aurait dû. Et de l’alcool venu de sa réserve personnelle, attention ! Mais que ce soit à soi ou non, l’alcool ça donnait envie de vomir. Et, après avoir vomi, ça donnait envie de dormir… Quelque chose que la toute nouvelle FDP avait fait toute la journée, tandis que les autres étaient partis en trek… Mais elle, de son côté, elle n’en avait pas vraiment conscience, en réalité ! Lorsqu’elle ouvrit les yeux et regarda à l’extérieur, elle eut tout simplement l’impression que c’était l’aube qui pointait le bout de son nez. Et ce ne fut que lorsqu’elle aperçut les autres arriver d’on ne sait où dans un état pitoyable, un FREAKING PHÉNIX portant certains d’entre eux sur son dos, qu’Adèle commença enfin à se poser des questions…

« Hmm… J’ai raté quelque chose ? »

Spoiler:
Adèle Magret
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Mar 4 Aoû - 19:07
Yeeepee hey yeepee ho nous faisons du rodéo
Yeepee hey yeepee ho j'ai sur le dos une clodo
Yeepee hey yeepee ho y'a du sang sur mon pelage
Yeepee hey yeepee ho pourtant je n'suis plus en rage
[beat breakdance]
Je suis en vacaaaances
[beat breakdance]
Tu as de la chance

Yeepee hey yeepee han direction le campement
Yeepee hey yeepee han y'a Mila qui nous attend
Yeepee hey yeepee han ah bah non elle est pas là
Yeepee hey yeepee han je vais poser mon cul là
[beat breakdance]
Une sieste pour Pandi
[beat breakdance]
Dans mon bureau... Je m'ennuiiiiiiiiiiiie
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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
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Pseudo : Le Parrain ou Don Harker
Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

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Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
Haters : 1266
Mer 5 Aoû - 19:44
Lorsqu'Orian entendit la menaçante réponse de Barbara à sa tirade, un sourire inconscient étira ses fines lèvres. Il n'y avait pourtant pas de quoi se réjouir. En guise de réponse à son chantage à peine voilé, l'Oméga lui avait servi une menace dans le même style. Mais quel style ! Orian apprécia les moindres détails de cette réplique, de la langue châtiée et élégante de la jeune femme jusqu'à son expression mesurée, sous laquelle il percevait une froide colère. Il se voyait en elle comme en un miroir. La nuance hautaine qui peuplait les mots de la rousse résonnait agréablement avec sa propre arrogance. Les sous-entendus violents et perfides venaient dans ses phrases comme dans celles de Barbara aussi naturellement que le souffle qui leur permettait de parler. (Remarquez comme cette phrase de narration donne un avantage à Orian. Barbara, qui est malade, a plus de mal à mettre du souffle dans sa voix qu'Orian. Oui, cela implique qu'Orian est meilleur à ce petit jeu que Barbara (de son point de vue)). Enfin, la reprise volontaire de son qualificatif, "artistique", ne put qu'amuser le Parrain. Comme si déjà, il façonnait Barbara à son image. Après cela, il était probable que lorsqu'elle tuerait de nouveau, le mot "artistique" lui vienne à l'esprit pour qualifier ses actes, et qu'ensuite, franchissant un nouveau palier, elle exécute ses désirs meurtriers avec toute l'intention consciente des grands maîtres. Outre cela, retourner les armes de l'ennemi contre lui était une contre-attaque de base, mais qu'il était rare de voir aussi bien maîtrisée. Encore une fois, c'était une tactique qu'Orian appréciait. C'était donc la familiarité du style de Barbara qui était à l'origine du sourire du Parrain. La rousse l'avait écouté jusqu'au bout, il ne se sentait donc pas en danger. Ou plus en danger, car il devait bien avouer qu'un doute l'avait effleuré lorsqu'il avait énoncé son désir de voir Basilio transformé à l'état de cadavre. C'était le moment où tout aurait pu basculer. Elle aurait pu le tuer sur-le-champ, mais elle ne l'avait pas fait. Orian, très sûr de lui, ne réalisait pas que la faucheuse l'avait frôlé d'aussi près, tout persuadé qu'il était que son charisme naturel et son ton apaisant lui permettraient d'aller jusqu'au bout de son idée. Voilà pourquoi Orian ne ressentit pas de peur, mais sourit, guidé par les picotements intellectuels que provoquait inévitablement la rencontre avec un autre esprit maléfique, d'autant plus que cet esprit était talentueux. Cette réponse courageuse - tous n'oseraient pas menacer de mort le Parrain - et leurs similarités augmentaient d'autant l'envie d'Orian de faire travailler Barbara à ses côtés. Leurs possibilités seraient infinies.

Cependant, le reflet était trouble, le miroir avait des défauts. Là où il ne se reconnaissait plus en elle, c'était en cet attachement stupide pour Basilio Tsumi. Mais là encore, la situation était amusante. C’était cet instinct de protection qui la rendait si dangereuse, Barbara, plus encore qu’en temps normal, et qui révélait l’étendue de son talent. C’était sûrement l’acte le plus noble que la rouquine avait effectué de sa journée, voire de toute sa vie, se mettre en danger ou s’exposer pour protéger un être aimé. Et c’était en faisant cet acte de noblesse et d’une certaine hauteur morale, diraient certains, que ressortaient ses instincts les plus violents. Orian trouvait donc cela intéressant. Comme quoi, les pires super-vilains et les super-héros se ressemblaient beaucoup lorsqu’on touchait à la protection d’un être cher. Simplement, si cet instinct était chez les vilains une chose normale et saine, il avait dégénéré chez les héros. Ces bisounours avaient un sens de la protection des plus faibles qui était étendu d’une façon contre-nature, ne concernant pas simplement leurs proches, mais n’importe qui, incluant même ceux qui représentaient un danger. Comme lorsque cette Altea Tsumi avait tâché de laisser vivre l’un des chasseurs. Alors que ce sentiment de protection était une chose commune entre héros et vilains, c’était en cela qu’ils différaient le plus. Observer ce comportement chez Barbara n’était pas sans intérêt.

-Evidemment, répondit Orian à la question menaçante de la rousse. Je t’ai donné ma parole d’honneur que je ne tuerai pas Basilio Tsumi, et un Parrain tient toujours sa parole. Tu peux me faire confiance.

Après quoi, il suivit Barbara lorsque celle-ci revint vers Basilio, toujours sous l’emprise du « Jacques a dit ». Au passage, il croisa plusieurs de ses larbins, qui l’avaient perdu de vue lorsqu’il était tombé de son arbre, et avaient donc cessé de le protéger. Bande d’incompétents. Il les sermonna un instant sur leur inutilité, puis il les envoya rejoindre le groupe qui s’échinait, plus loin, à aider Neville. Après tout, il avait voulu le prévenir et l’aider. Un Parrain n’était pas un ingrat. Il n’allait donc pas laisser le malheureux Jésusdu13 croupir sous son tronc d’arbre… Et puis, en plus de ce motif personnel, il restait l’un des responsables de cette colonie de vacances. Il ne pouvait pas vraiment se permettre la mort d’un élève –quelques blessures n’étaient pas un problème, c’était même le but, mais il fallait veiller à ne pas entraîner de préjudice définitif. Enfin il fallait surtout veiller à éviter la mort d’un FapFap. L’argent passait avant tout. Avec un FDP, ç’aurait été un autre débat… En dehors de cela, Orian garda le silence le long du trajet pour récupérer Basilio. Il n’avait rien d’autre à dire à Barbara, pour le moment. Il pensait avoir implanté en elle une graine, une idée. Il lui avait transmis sa promesse d’activités amusantes et de « grandes choses », et elle n’allait pas l’oublier de sitôt. Si elle n’avait pas montré particulièrement d’enthousiasme en entendant cela –normal, cette pauvre petite était entièrement focalisée sur son Basilio- elle n’avait pas pour autant rejeté tout net l’idée, et elle s’était contentée d’un avertissement. Quelque part, Orian était certain d’avoir ferré son poisson (comment en aurait-il pu être autrement ?). Il fallait juste qu’il trouve le bon moyen de le ramener, doucement, vers son rivage. Par petites touches, il montrerait à Barbara le nouvel horizon qu’il pouvait lui offrir… Il devait juste y aller doucement, bien identifier ses désirs, et cela fonctionnerait, comme à chaque fois qu’Orian voulait obtenir quelque chose.

Ainsi, lorsqu’il assista aux retrouvailles entre les deux adolescents, Orian ne fit rien pour gâcher le moment. Il aurait pu pourtant. Dans une vision extrême, cela aurait peut-être même été le moment idéal pour se débarrasser des deux adolescents, s’il ne pensait pas un jour pouvoir mettre Barbara de son côté. Après tout, il n’y avait pas de témoins autour d’eux, et il avait avec lui le fusil de chasse d’un des Lettons. Un regrettable incident aurait pu arriver, et personne n’aurait jamais pu l’en blâmer. Un des chasseurs que l’on croyait mort aurait repris conscience, juste le temps de tirer successivement sur Basilio et Barbara, avant de passer l’arme à gauche. Orian en aurait réchappé et aurait achevé le tireur. Voilà ce qu'aurait pu être la version officielle d'une histoire encore plus sordide. S’il avait tiré sur Basilio, la mort du garçon l’aurait sûrement libéré de l’obligation de protéger Barbara. Après quoi, il aurait pu envoyer Barbara dans les bras d’Hadès avant qu’elle ne puisse prononcer le « Dit » de « Jacques a Dit ». Cela restait un pari, mais il aurait pu. Il y pensa, non comme une chose qu’il comptait faire, mais simplement comme un scénario alternatif, une possibilité comme une autre, que son cerveau calculait en bon algorithme déterminé à agir selon son intérêt et rien d’autre. Or, aujourd’hui, il n’était pas là son intérêt. Son intérêt était de montrer à quel point il pouvait être un bon allié. Donc Orian ne fit vraiment rien pour contrarier les retrouvailles des deux élèves. Quelques phrases perfides chatouillaient ses lèvres, et les murmurer à Basilio ne lui aurait pas déplut– oh pas grand-chose, mais juste lui rappeler son mécontentement face à son petit ordre – mais il s’en abstint. La seule action d’Orian, alors qu’il se tenait avec son arme à côté des deux enfants, ce fut de répondre par un clin d’œil au regard bleu électrique de Barbara. « Tu vois, je respecte ma parole », disait-il ainsi.

Ensuite, lorsque la marche reprit et que Basilio remonta sur son fauteuil, Orian resta également étonnamment sage et calme, comme si son accès de fureur de tout à l’heure n’avait jamais eu lieu. Il s’éloigna de Barbara et de Basilio lorsque ce dernier changea de pouvoir pour la télékinésie, le libérant donc de l’obligation de jouer les gardes du corps. Orian rejoignit donc la tête du groupe, et ouvrit la marche jusqu’à l’arrivée dans le camp. L’avance que cela lui avait donnée lui permit de mettre en œuvre le plan auquel il avait pensé pendant le retour au camp, pour bien montrer à Basilio qu’il ne laisserait pas son petit exploit impuni. Ce n’était pas une menace sérieuse, juste un petit rappel mérité, et somme toute relativement innocent ! Pas de quoi froisser la damoiselle Gward, n’est-ce pas ? Et voilà donc comment le lit de Basilio fut couvert d’urine, et comment débuta, alors que le soleil déclinait, une bagarre entre Orian et Basilio, lorsque le plus jeune fit cette désagréable découverte… Prenez les paris, braves gens ! Qui aura l’avantage ?

Résumé : Orian répond à Barbara qu’il ne tuera pas Basilio et qu’il est une personne de confiance, applaudissez-le.
Il marche tranquillement en tête du groupe jusqu’à l’arrivée dans le camp.
Une fois au camp, il fait déverser par ses larbins de l’urine sur le matelas de Baz et une bagarre commence (cf sujet Mini-Event annexe).

Orian Harker
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Jeu 6 Aoû - 12:50
[Les dialogues entre Alden et Altea sont en anglais, avec quelques mots espagnols et japonais qui peuvent traîner chez Altea.]

Alden ressentit un grand soulagement lorsque Neville s’évanouit. Ce n’était peut-être pas très sympathique, mais il se sentait beaucoup mieux sans cet afflux de pensées paniquées et la communication de flashs de douleur. Qu’il s’auto-anesthésie, après tout, ça valait mieux pour tout le monde. Il ne sentirait rien, et eux pourraient enlever l’arbre efficacement, sans perdre du temps à le rassurer et sans s’inquiéter de ses cris de douleurs. Cela dit, la transformation de Neville d’être humain hurlant à poids mort (sans mauvais jeu de mots) avait aussi ses inconvénients. S’il avait été conscient, l’enlever de là aurait nécessité un peu moins de main d’œuvre. Une fois sa main détachée du clou qui avait progressivement révélé son existence, il aurait pu lui-même se glisser sur le côté et ils n’auraient eu qu’à relâcher la bûche. Il fallait compter sur une ou deux personnes supplémentaires pour traîner Neville maintenant, ou pour rajouter un peu de force à tout ça. Or, il n’y avait que lui, Henry, Altea, et une fille rousse dont il ne connaissait pas le nom. Autant dire qu’ils ne ressemblaient pas à une équipe de bûcherons. Ils étaient en train de galérer lorsqu’arrivèrent, peu de temps après, un groupe de quelques types qu’Alden reconnu comme étant des larbins d’Orian. Altea, qui ne ménageait pas ses efforts pour libérer Neville, leur adressa un regard méfiant. Qu’est-ce qu’ils venaient faire ici, ceux-là ? Elle savait, comme tous les autres FDP, ou en tous cas ceux de la chambre 1, que Neville était l’une des cibles privilégiées du petit Parrain de l’Institut. Est-ce qu’il était encore venu nuire à son ami ? Tendue après ces combats, elle se tenait prête à les attaquer s’il le fallait. Et c’est ensuite qu’elle se rappela qu’elle était avec une personne capable de lire les pensées des nouveaux venus. Leurs regards se croisant, Alden confirma à Altea d’un signe de tête léger qu’ils n’étaient pas hostiles. Ils étaient surtout perplexes, s’interrogeant sur le comportement de leur patron. Cela avait déjà été étrange de voir Orian suivre la petite adolescente rousse comme pour la protéger, et maintenant, il les envoyait aider le poivrot… En tous cas, avec ces bras supplémentaires, et encore après, l’arrivée d’un… Phénix, dégager Neville fut bien plus facile.

Une fois cela fait, Alden s’éloigna de Neville, laissant de l’air à leurs expertes en premier soin, Altea et Henriette. Il s’alluma une cigarette (il avait avec lui un cendrier portatif, autant en profiter), et il observa le curieux Phénix. D’où est-ce qu’il sortait encore, celui-là ? Il savait qu’à l’Institut, il y avait un panda, mais ça… Jamais entendu parler. Il se concentra sur les pensées de la créature mythologique. Ça valait mieux d’ailleurs, car ça lui permettait d’ignorer le comportement des larbins d’Orian, complètement bourrés. Ce n’était même pas la peine d’essayer de converser avec eux. L’un d’entre eux était d’ailleurs dans le même état de Neville, désormais, gisant au sol, à ceci près qu’il avait un air de bienheureux. Les autres étaient plus ou moins ivres, titubant à chaque pas. C’était Neville qui avait fait cela, on dirait. Pauvre gars, non seulement il se prenait un arbre sur la figure (enfin sur la main) mais maintenant toutes ses involontaires victimes allaient le détester lorsqu’ils ressentiraient une gueule de bois. Le phénix était curieux. Pour l’espèce de panda de l’Institut, il ne ressentait pas le moindre flux de pensée. Mais là, il en percevait deux, cohabitant. Il y en avait qu’il ne pouvait pas décrypter, fonctionnant selon des modalités qui lui étaient inconnues. De l’autre émanaient de familières pensées humaines. L’oiseau et Alden échangèrent un regard blasé. Aucun doute là-dessus, les deux partageaient la même lassitude.

-Un trek en Lettonie avec une bande de boulets ivres, on n’aurait pas pu imaginer de meilleurs vacances, eh soupira Alden, en s’adressant à l’oiseau, qui avait l’air en mesure de comprendre ce qu’on lui disait.

Casse-toi, le piaf, t’as des ailes, toi. Dégage de là, personne ne te force à rester, amuse toi un peu à survoler ces forêts tant qu’à faire. Le phénix aux deux flux mentaux attisait sa curiosité, et Alden aurait bien aimé en apprendre plus sur lui par Altea. Mais il faudrait lui demander plus tard, car celle-ci n’en avait rien à faire et semblait déjà considérer la créature mythologique comme un élément normal du décor. Après avoir remercié Eris pour son aide, la jeune femme était désormais entièrement concentrée sur son ami aux cheveux bouclés, penchée au chevet de Neville, avec Henriette. Evanoui grâce à son propre pouvoir, son visage avait un air presque serein. Seule son inhabituelle pâleur et la sueur sur son visage rappelaient la douleur endurée. L’hémorragie n’était pas encore très importante, le clou empêchait le sang de couler à flots. Il avait d’ailleurs une forme un peu étrange, tordue… Elle écouta Henriette diagnostiquer que ce n’était pas le moment de le retirer. Autant attendre qu’ils soient de retour au camp pour désinfecter. En tous cas, après cela, le pauvre Neville allait sûrement garder une cicatrice. Même si Altea pouvait arrêter l’hémorragie, il lui resterait un stigmate. Ou sinon, il fallait s’aventurer avec des points de suture, mais est-ce que l’un d’entre eux serait capable d’en faire ? En tous cas, cette mésaventure fit grandir l’estime, voire l’admiration, qu’Altea avait pour Henry. Elle était courageuse d’être venue ici, d’avoir recommencé sa vie après ses études de médecine, elle était gentille avec tout le monde, prête à défendre ses protégés… et elle admirait son savoir d’étudiante en santé, justement. Altea avait toujours été curieuse de la médecine, et examiner Neville aux côtés d’Henriette renforça cette envie. Il faudrait qu’elle lui en parle… Et si en plus d’être sa prof de danse, son aîné pouvait devenir sa tutrice dans l’apprentissage de la médecine ? Connaître des rudiments, voire un peu plus, cela pourrait lui être très utile dans le maniement de son pouvoir. Une fois cette première observation faite, elles se relevèrent.

Oups, elle se releva un peu difficilement, Altea. La tête lui tournait. Le sol avait décidé de tanguer. Alden compris plus vite qu’Altea que sa « fille » faisait partie du groupe de « boulets ivres » auquel il avait fait référence, plus habitué à repérer les pensées avinées qu’Altea ne l’était à ressentir les effets de l’alcool. Il avait quitté sa « fille » à l’état d’embryon inconnu, et voilà qu’il se retrouvait à gérer ses premières cuites, même si celle-ci était involontaire, c’est fou la vie, tiens. Décidément, il n’en manquait pas une ce Neville.

-Oh merde, je crois que je suis saoule… soupira la jeune adulte, dans une exclamation qui déjà, ne lui ressemblait plus tellement, lancée avec une voix un peu trop forte, un ton un peu trop affirmatif.

Constat qui mena Alden à attraper la brunette par le bras avant qu’elle ne se prenne le pied dans un trou. Il avisa le Phénix, sur le dos duquel grimpaient péniblement les victimes du vin de Neville.

–Tu veux aller avec les autres sur le phénix ? lui demanda-t-il avec une voix douce. Il avait visiblement plus de patience lorsqu’il s’agissait de sa fille de gérer que des autres gens saouls.
– Hors de question que je monte sur le dos de cet imbécile, je n’ai pas besoin de son aide. Non, je vais très bien, je peux marcher jusqu’au bout.

« Cet imbécile » ? Alden haussa un sourcil, étonné d’une telle véhémence de la part d’Altea. (Certes, il ne la connaissait pas depuis très longtemps mais ça crevait les yeux qu’elle était de nature douce avec les autres, elle n’était pas du genre à les juger vite). Et il réprima un sourire aussi, tant cela lui faisait penser aux démonstrations de caractère d’Antonella, et finalement, du reste de la famille Tsumi. Les pensées d’Altea lui amenèrent une vision mentale accélérée des scènes qui avaient opposé la soi-disant apprentie super-vilaine au super-héros en herbe. Apparemment, déceptions et problèmes d’orgueil se côtoyaient. Elle lui transmit particulièrement son inquiétude lorsque Milo avait lâché Basilio tout à l’heure, le laissant sans mobilité derrière le tronc. Ce n’était pas la peine d’insister. Pour autant, elle allait avoir besoin d’aide pour revenir sans encombres au camp, alors Alden la soutint, attrapant doucement son bras pour la guider sur le chemin accidenté. Leur progression lente les plaça dans la fin du groupe de marcheurs, derrière les plus valides. Alden repéra au passage Basilio, silencieux et cheminant toujours avec la même adolescente rousse. Il lui glissa un « ça va ? » discret lorsqu’il passa à côté, auquel le garçon avait répondu de manière évasive, son esprit occupé avec des pensées beaucoup plus… dépressives. Basilio en pleine crise existentielle. Attristé par l’état de l’adolescent, Alden ne savait pas pour autant comment réagir à ça. C’est dans ces moments qu’il voyait bien qu’il ne les connaissait pas assez, ces deux adolescents Tsumis, lui et Altea. Objectivement, quelle aurait été la meilleure chose pour Basilio ? Qu’il reprenne confiance en ses capacités et qu’il continue dans une vocation qu’il s’était plus ou moins attribué depuis la fin de son enfance ? Ou qu’il tourne le dos à tout ça et trace sa vie dans autre chose ? Peut-être que l’autre Holden l’aurait su, mais lui n’en avait aucune idée. Seul Basilio pourrait savoir et se décider. Il faudrait qu’il peut-être qu’il trouve un moment pour lui parler, après. Enfin, s’il trouvait quoi que ce soit d’un peu utile à lui dire. Ou s’il n’avait pas le droit à un numéro de déni, du style « Quoi ? J’ai jamais pensé ça moi, tu dis n’importe quoi ! » (peut-être que lui dire qu’il avait lu ses pensées n’était pas la meilleure option d’ailleurs). Ou peut-être qu’il ne fallait rien lui dire et juste attendre de voir s’il voulait parler. Bref, il était perdu.

Leurs duos respectifs s’éloignèrent naturellement, et Alden s’efforça de quitter les pensées du môme. Pas la peine d’être intrusif avec lui. Finalement, le trajet fut le moment pour lui de demander à Altea un résumé des événements. Un récit qui fut transmis uniquement par télépathie, le mode de communication qui finalement était le plus naturel entre eux. En présence d’Alden, Altea s’efforçait de toujours garder le contrôle sur ses pensées. Elle était habituée à ça, depuis qu’elle était petite. Pour neutraliser le pouvoir invasif, elle avait une technique éprouvée. Elle commençait par se concentrer au maximum pour penser en mots, et uniquement en mots, et pour penser en japonais, langue que ni son père ni son clone ne comprenaient. Ensuite, elle transmettait des images très choisies, lorsque ça pouvait aider. Ces mécanismes de défense étaient encore en place lors de ce trajet, et elle fut capable de donner un résumé succinct des faits. Court, objectif, complètement impersonnel. Elle ne voulait pas transmettre des émotions qu’elle ne se sentait pas de maîtriser. Son grand défi de ce trajet n’était pas les obstacles triviaux, les pierres, racines et trous à éviter, ni même l’ivresse à gérer. C’était rester calme et ne pas exploser, là, sur ce trajet, entouré de super-vilains. Et ce n’était pas facile, après cette marche d’enfer, où elle avait vu son cousin se prendre une balle et manquer de se faire tuer, un ami être blessé, deux personnes se tirer dessus jusqu’à en mourir, elle avait elle-même vidé un homme de son sang, en le laissant dans un état d’inconscience à la limite de la mort, avant de le retrouver à l’état de cadavre dépecé, et elle avait été témoin de la mort sale du chasseur ayant tiré sur Basilio. Pas facile, mais une présence familière à ses côtés l’aidait à réguler tout cela… temporairement. Au moins jusqu’à l’arrivée au camp.

Finalement, ils n’avaient pas pris tant de retard que ça. Ils étaient assez proches du reste pour qu’Altea entende Henriette demander à Eris de partir avec elle à la recherche de Khalee, disparue depuis l’altercation avec les chasseurs.

-Je vais aller avec elles chercher Khalee, elles auront peut-être besoin d’aide, annonça Altea, reprenant la parole et quittant l’échange télépathique pour ne pas révéler le mensonge d’Alden. « Lol, nope » comme disent les gens de 2020.
-Tu vas juste surtout aller dessaouler.
-J’ai déjà déssaoulé en marchant. Je peux y aller sans problème.
-Attends je précise, tu peux sans problème y aller être un fardeau parce que tu marches pas droit. L’enchaînement se solda par une confrontation oculaire. Fais-leur confiance, à tes amies. Et comme ça tu seras plus en forme pour soigner ton pote. Tu vas faire comment si t’es épuisée par la recherche de cette Khalee ?

L’argument de la confiance fit mouche. C’était le plus à même de faire céder une super-héroïne incapable de laisser tomber quelqu’un. Finalement, elle consentit à suivre Alden jusqu’à son camping-car pour s’y reposer. Le seul arrêt fut lorsqu’elle croisa Taby. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Altea s’inquiéta tout de suite pour sa meilleure amie, qui devait passer de bonnes vacances à Miami, avec sa mère. Loin de l’Institut Trueman et de sa vie de fausse supervilaine… Quel changement de plan l’avait faire atterrir ici ? La pauvre, elle devait être déprimée…

-Ma pauvre Tabitha, je suis vraiment désolée pour toi, je suis sûre que tu aurais adoré. T’as manqué une course poursuite à balle réelles avec des chasseurs lettons, ç’aurait été vraiment fun pour une super-vilaine aussi accomplie que toi, t’amuser avec des petites victimes sans te poser de questions. Mais dis-moi, Papa Trueman n’avait pas des vacances plus reluisantes à te proposer ? cracha la Tsumi d’un ton perfide, exprimant le désaccord notoire entre Altea Tsumi et Tabitha Trueman, en essayant de faire passer ses inquiétudes (et aussi plaisir de la retrouver, ne nous mentons pas) dans son regard. Dans ces moments-ci, elle aurait bien aimé avoir le pouvoir de communication télépathique… Elle pourrait parler avec Taby à tout moment, et à cœur ouvert, sans se faire repérer. Au passage, elle articula silencieusement, après avoir vérifié que personne ne les suivait un petit « see you later ». Elle avait beaucoup de choses à lui dire. Elles devaient planifier leurs retrouvailles par sms. Le tout se déroula sous le regard médusé d’Alden, qui voyait d’un mauvais œil ce jeu d’espions. Ensuite, Altea vit Adèle, une camarade FDP au loin, près du phénix. Tiens, elle s’était réveillée ? Elle avait l’air d’aller mieux que dans la matinée… Elle était chanceuse songea Altea, d’avoir échappé à tout ça.

Finalement, ils arrivèrent au camping-car d’Alden (qui s’attela la préparation d’un café…). Et c’est à ce moment-là que les barrières mentales d’Altea craquèrent, sous l’effet conjugué de la redescente d’adrénaline, de l’alcoolisation et de la fatigue de la marche. Alors qu’elle avait si soigneusement contrôlé ses pensées, elle en fut complètement incapable. Une véritable tempête émotionnelle ravageait son crâne, où se mêlaient l’effroi de s’être retrouvée au milieu de tout ça, la peur qu’elle avait ressenti pour Basilio en particulier, et aussi le cocktail explosifs de sentiments qui provoquaient la présence d’Alden. Ce craquage se déclencha d’un coup, sans crier gare. Pile lorsque le clone de son père s’était éloigné quelques instants et qu’il n’y avait plus personne pour la regarder. Une larme coula, la sensation humide sur sa joue surprenant presque Altea, qui s’était à peine rendue compte que ses yeux s’embuaient. Enfin si, elle s’en était rendu compte, mais elle croyait encore pouvoir maîtriser. Elle devait laisser ces quelques microlitres s'évaporer, respirer longuement, et tout remettre de côté. Reprendre son sourire. Mais non, alors qu'elle pensait avoir colmaté la faille, une larme avait coulé rapidement le long de ses joues, comme expulsée avec rage, et une deuxième avait suivi. Puis une troisième, puis elle ne parvint plus à s'arrêter. Elle était prise par une violente crise de larmes, l'une de celles qui la saisissait régulièrement depuis son enfance, lorsque qu'un événement servait de catalyseur et faisait exploser tous les sentiments mis de côté, d'un seul coup et sans qu'elle ne puisse les identifier. C'était le crash de son esprit hypersensible. C'est une Altea au visage baigné de larmes, luttant vainement contre elle-même pour les arrêter, le corps prostré et contracté douloureusement qu'Alden vit lorsqu'il retourna dans le camping-car. Une vision qui lui coupait le souffle mieux que n'importe quel coup. Il s'arrêta quelques secondes à la porte de l'habitacle, sans savoir comment réagir. Un grincement de la porte fit réagir Altea, qui leva les yeux vers Alden, ou plutôt vers la forme brouillée par les larmes qu'il était, et qui, avec ses traits trop jeunes rendus flous, ressemblait davantage à Holden, la version originale. Et qui lui ressembla encore plus lorsque, en se rapprocha, il s'installa près d'elle en l'enlaçant et en prononçant doucement son prénom, se découvrant les mêmes instincts que son double. Pour la suite, il n'eut pas besoin d'improviser. L'étreinte familière fit remonter des souvenirs d'enfance d'Altea, ceux où ses parents essayaient de contenir son explosion mentale, et Alden trouva ce qu'il devait faire pour aider Altea à se calmer. Il plongea dans le maelström mental de sa fille, s'y absorbant entièrement, et tâcha de démêler et d'isoler chacun de ces fils de torture émotionnelle. Et juste être le réceptacle de cette expression télépathique directe.

Plus tard dans la soirée, après de longues minutes de communication télépathique dans un silence uniquement rompu par quelques réactions d'Alden, Altea s'était apaisée. La crise émotionnelle était passée, la laissant terriblement fatiguée, à moitié déprimée et à moitié soulagée. Sa tête bourdonnait sous l'effet conjoint de ses larmes et des restes de l'alcoolisation de Neville. Elle allait mieux pourtant, même si elle aurait besoin de recul sur cette surcharge émotionnelle, et qu'elle avait envie de dormir. Elle retrouvait un semblant de sérénité. Elle buvait à petites gorgées un café, laissant la substance chaude lui donner un sentiment de confort. De son côté, Alden était sorti, restant juste devant le camping-car et fumait une cigarette, sa manière personnelle d'assimiler les événements. Une petite pause dans sa soirée, où il se détendait en respirant un air frais dans un espace non limité. Dans l'obscurité, il aperçut au loin une sorte de boule roulant sur le sol. Bizarre. Une fois ses yeux accommodés à la pénombre, il finit par distinguer deux silhouettes, et lorsqu'ils passèrent brièvement dans la lueur d'un feu, il identifia l'une d'entre elle comme étant Basilio. Bon. Qu'est-ce qu'il faisait? Au même moment, Altea arriva, recherchant elle aussi un peu d'air. Alden essaya de se déconcentrer des pensées de sa fille pour aller chercher celles de son neveu. C'était étrange comme il avait une tendance naturelle à caler ses pensées sur celles de sa fille.

-Ça lui prend souvent de faire ça ? Il cherche des pouvoirs, comme Adrian? demanda-t-il en désignant Basilio.

Ce manque de réaction en voyant le neveu de son double se battre pouvait sembler étrange, mais tant que ça au vu de l'historique familial. Alden se souvenait clairement des scènes racontées par son ami, qui avait l'habitude de déclencher des bagarres physiques pour obtenir des pouvoirs. Vu de loin, le combat de Basilio ressemblait furieusement à cela. Alden ne s'inquiétait donc pas spécialement et continuait à fumer comme si c'était normal. Après tout, si Basilio faisait ça tout le temps, il n'allait pas le gêner. Sauf qu'apparemment, ce n'était pas le cas.

-Quoi? Non! s'exclama Altea. Basilio ne déclenchait pas de bagarres pour rien, il était plus subtil que ça lorsqu'il voulait un pouvoir. Et puis pour un garçon handicapé, cela aurait été rapidement dangereux. (Et n'oublions pas qu'il avait été élevé en partie en petit super-héros...). Il se bat avec qui?
-... Orian Harker, on dirait. Répondit Alden, après avoir réussi à vraiment se détacher des pensées de sa fille pour se concentrer sur celles des belligérants. Son ton sceptique montrait que, même si voir Basilio se battre ne l'avait pas choqué, savoir que c'était avec Orian Harker l'inquiétait, ou l'embêtait, un peu plus. En tous cas, c'était clairement signe de problèmes. Et d'autant plus que Basilio était vraiment furieux.
-C'est pas vrai...s'inquiéta Altea. 'Faut les arrêter, dit-elle en s'élançant, Alden la dépassant ensuite.

Comment séparer ces deux-là? Alden ne se posa pas longtemps la question et lança une attaque psychique de force moyenne sur Orian. "Fous-lui la paix. Je croyais que t'avais des ambitions plus hautes que de te battre dans la boue avec un gamin de seize ans, t'as pas mieux à faire de ton temps?" Lui avait-il lâché d'un ton sarcastique. De quoi l'empêcher de porter à Basilio le coup qu'il préparait, et ensuite l'en éloigner. Altea se dirigea directement vers son cousin, s'inquiétant de son état et scrutant sa peau à la recherche de blessures. Mais tout cela ne suffisait pas, pour arrêter une bagarre entre les deux. Altea reconnaissait l'attitude de Basilio. Il se comportait exactement comme lors de leurs missions de super-héros, lorsqu'il faisait face à un ennemi menaçant... Et surtout cette rage qui l'habitait lorsque l'ennemi la menaçait elle, Altea. Qu'est-ce que ce diable d'Orian Harker avait bien pu faire pour le mettre dans cet état? Ils se mirent de nouveau aux prises l'un avec l'autre. Pour arrêter tout cela, il fallut l'intervention d'une certaine élève rousse... (Non, ce n'était pas Eris).

La suite de la soirée? Elle fut plus positive, heureusement. Elle comporta en particulier une petite soirée au coin du feu, entre Basilio, Barbara, Altea et Alden, qui donna à la jeune héroïne l'impression d'avoir enfin récupéré une famille, ou quelque chose y ressemblant. Il y revint après une petite interruption pour s'occuper de la main de Neville. Ensuite, elle quitta la petite réunion pour aller retrouver Tabitha. Elles avaient conçu leur plan par SMS. Elles se retrouvèrent dans un coin isolé du camp, à la lisière de la forêt... Puis sa meilleure amie les téléportation, dans un endroit où elles pourraient parler librement, sans être dérangées. Un endroit un peu plus agréable que les forêts lettones (pour survivre là-bas, il fallait au moins une tonne de produit antimoustique). Et dès qu'elles furent seules, Altea étreignit Tabitha, qui lui avait énormément manqué pendant cette journée éprouvante, ne manquant pas de lui dire à quel point ils auraient bien eus besoin d'elle. Et pendant les quelques heures qu'elles avaient avant de se séparer de nouveau - il fallait bien dormir un peu...- Altea lui raconta tout ce qui s'était passé, du trek d'enfer jusqu'à sa crise de larmes. C'était l'occasion de lui parler de certains participants aussi. Elle lui parla ainsi de ce Milo (mignon certes, tu as raison Tabitha, mais insupportable surtout) et de son arrogance lors de l'attaque des chasseurs (même s'il avait été efficace, au final, avec sa transformation en phénix). Elle lui parla aussi d'Eris, une Oméga que Taby ne connaissait peut-être pas, étant donné qu'elle était arrivée très récemment, mais qui ferait sûrement une bonne cible pour l'espionne super-héroïne. Et qui convenait très probablement aux critères de Tabitha Trueman en termes d'amitié (ou d'alliance). Même si très honnêtement, Altea la trouvait assez sympa finalement, bien que un peu... Malaisante. Altea ne manqua  pas non plus d'interroger Tabitha sur le changement de plan pour ses vacances, s'insurgeant du comportement de leur groupe de super-héros... Et compatissant avec elle pour ses projets interrompus. Et si tous ces récits n'étaient pas toujours joyeux, il n'y eut pas de larmes cette fois pour Altea, mais seulement des rires et sourires. Elle se sentait tout de suite plus légère et plus forte avec sa meilleure amie. Tout cela dans ce laps de temps qui lui parut finalement trop court, et elle se sépara à regret de sa meilleure amie, et avec une nouvelle étreinte. Elle prit enfin la direction du camping-car de Neville, s'y glissant discrètement pour profiter de quelques heures de sommeil.

Résumé :
-Altea est saoulée par Neville mais ne veut pas monter sur le phénix. Alden et elle rentrent ensemble au camp.
-Une fois arrivée, elle veut partir aussi à la recherche de Khalee mais Alden l’en empêche. Elle répond à la question de Tabitha.
-Grosse crise de larmes d’Altea.
-Altea et Alden essayent d’arrêter la bagarre de Basilio et d’Orian mais c’est un échec, il faut l’intervention de Barbara pour calmer le jeu.
-Petite soirée au coin du feu avec le clan Tsumi et Barbara. Altea la quitte au bout d’un moment pour soigner Neville puis pour retrouver Tabitha.
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Ven 7 Aoû - 0:51
Ces vacances ne s'annonçaient pas très reposantes. Entre les chasseurs, le sang dans la gueule, le panda violent, le panda paisible (mais what !)...

Heureusement à mon retour au camp tout était calme. J'étais arrivée avant tout le monde. Je n'avais pas de doutes sur le fait qu'ils allaient bien. Si j'avais réussi à (presque) tuer un mec en tombant d'un arbre alors ils pouvaient tout affronter !
Au camp, quelques étudiants et sous-fifres étaient présents. Des flemmards qui n'avaient aucune envie d'être là, très certainement. Ou alors ils venaient juste pour éviter la canicule (c'était une bonne stratégie remarquez).

Pandi s'assit et je fus bien obligée de descendre de son dos. Puis il s'allongea et commença une sieste, très probablement. Il était très étrange à osciller entre le comportement de panda flemmard et d'ours en rage. Mais bon, la bizarrerie était la norme à Trueman.
Je récupérai une bouteille de gel douche, une bassine et un flacon de lessive dans le camping car de Neville (après avoir enlevé mes chaussures imbibées de sang, on était pas des sauvages dégueulasses non plus !) et me dirigeai vers la rivière qui coulait non loin du camp. Il fallait décrasser tout ça, je ne voulais pas me chopper une infection connement.

[ellipse zappant le moment de galère et de nudité peu intéressant]

Je revins au camp avec les vêtements mouillés et colants, des reflets roux, et des restes de sang entre les ongles. Vu comment j'avais frotté ça devait être vierge de tout germe, mais je ne pouvais pas tout virer sans m'arracher les ongles (et fallait pas déconner wesh !).
Et surtout, je revins au camp avec l'intention de m'accorder un petit apero détente en solitaire, que je méritais amplement (pas le genre d'apéro qui avait couché Adèle, ni même celui que mon auteur avait pris hier. Je savais être mesurée, moi Razz ). J'entrai dans le camping car et pris une petite bouteille de cidre dans le frigo (une 33cL, car petit rappel : je bois modérément (qui y croit ?)). Adèle semblait commencer à émerger. C'était pas trop tôt. Je sortis et débouchai ma bouteille, en espérant pouvoir la boire tranquille, pépère.

Mais ces vacances ne s'annonçaient pas très reposantes. Entre les chasseurs, le sang dans la gueule,  Neville blessé... Neville blessé ? Oh merde !!!
J'étais revenue presque en même temps que les combattants de la forêt, et ils ne s'étaient visiblement pas aussi bien débrouillés que je l'aurais pensé. Plusieurs petits groupes se formaient, comme Basilio avec la harpie rousse, ou un gros poulet avec la-meuf-que-j'avais-arnaquée-pour-qu'elle-se-jette-dans-la-gueule-du-loup-en-attaquant-Orian-chez-lui-avec-moi par exemple.
Et parmi tout ce beau monde je remarquai surtout une nouvelle arrivante...

Mais je devais aider Neville, c'était mon ami et celui qui m'offrait un toit pour l'été. Mais il y avait cette fille sublime non loin de moi et... Ooooh misère... Je ne voulais pas devenir immorale en dehors de mes futurs contrats avec la Flanders mais... Cela faisait quelques temps que je croisais cette fameuse Tabitha Trueman sur le campus de l'institut. Là bas, jamais elle ne me remarquerait. Alors qu'ici, je pouvais sortir de la masse (surtout parce qu'il n'y avait pas masse de monde) et montrer à cette rouge que je pouvais bien être grise et... Lui faire voir la vie en rose !
(extrait du recueil "poésie de camping")

« Hmm… J’ai raté quelque chose ? » dit Adèle en sortant
"6 petits meurtres de rien du tout, t'inquiète" répondis-je, les yeux toujours rivés sur la beauté fatale qui illuminait déjà mes vacances.

Wow. Ça ne me ressemblait pas de penser comme ça. D'habitude je ne m'attachais pas, je n'en prenais pas la peine. Des petits plans cul par ci par là, mes amis, mais surtout pas d'amour, je ne m'embarrassais pas.
Alors pourquoi je pensais à elle plus qu'à une ou un autre ? Pourquoi, alors que je ne la connaissais même pas vraiment ?
Les coups de foudre, c'était vraiment naze --'

Ce fut finalement Eris, aka la Stormtrooper, qui me tira de ma réflexion. Elle était bourrée comme Neville un samedi soir et me demanda de l'aider... À sa façon. Henriette l'accompagnait et aidées de quelques sous-fifres d'Orian elles traînaient difficilement Neville jusqu'à son camping car.
Tout ce beau monde avait l'air bourré par Neville, comme il faisait souvent les samedis soirs. Traduction : il était dans un état peu reluisant (comme souvent les samedis soirs). Mouais. Il avait définitivement besoin d'aide. J'ouvris à nouveau la porte du camping car et tirai un trai sur ma dégustation de boisson fraiche.

"Bah alors mon chou, qu'est-ce qu'il t'arrive encore ? Ah merde il dort." dis-je en le laissant passer. "Il a quoi ?" Demandais-je simplement à une Henriette qui semblait un peu heureuse de la situation. Mais what ?
Assez rapidement je remarquai les regards qu'elle lançait à Éris et je compris que ohlala bordel de merde ce camp de vacance pouvait à tout moment se transformer en baisodrôme aviné.

"Henry, c'est hors de question que tu touches un scalpel dans ton état. Par contre il va falloir que tu m'empêches de faire des conneries, parce que j'ai + été formée à découper des gens qu'à les refermer. Je crois en toi : prof de danse et prof de chirurgie rien ne t'arrête !"

Et malgré l'absence d'Altéa pendant l'opération, nous parvimes à retirer l'élément métallique du corps de ce pauvre Neville. Elle viendrait certainement plus tard pour faire une cicatrisation propre, mais ce n'était plus mon problème caaaaaar, c'était l'heure de mon moment avec Tabitha Trueman, et personne n'avait intérêt à se mettre sur mon chemin parce que bordel ce post est vachement long, merde !


Je sortis du camping car, sans mon cidre et cherchai la meilleure technique d'approche possible dans ce trou paumé. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant, quelques fleurs locales que je pris soin de cueillir et... Oh mais oui ! Pandi ! J'avais réussi à le chevaucher tout à l'heure et si je recommençais ça serait un tel exploit que ça permettrait d'engager la conversation !
Je m'approchai de la bête et lui chuchotai à l'oreille :

"Salut Pandi, c'est encore moi, la meuf ensanglantée. Dis, je sais que tu as l'air trèèès occupé à dormir mais j'aurais besoin d'un petit service. Est-ce que je peux monter sur ton dos et faire une ballade avec toi ? Je t'offrirai des bras à ronger."

Pandi tourna la tête vers moi ultra lentement, me regarda droit dans les yeux pendant environ une minute et... Se leva. Simplement. Sans sortir ses griffes ni rien.
...
Trop cool !
Je montai dessus et entrepris d'aller à la rencontre de Tabitha. Je ne savais pas encore quoi lui dire ni quoi faire ensuite mais il fallait que je me lance. Les quelques mètres qui me séparaient d'elles firent battre mon coeur à toute vitesse.

"Hey, tu veux voir un truc extraordinaire ? lui dis-je en lui tendant la main, du haut de mon panda.

Et là en tant que grosse beauf de la drague j'aurais dû mettre un petit miroir entre nous deux et hop ! Un compliment dit de manière un peu naze pour la faire sourire. Mais ma répartie ne marchait plus très bien (et heureusement je crois). Je fis simplement et sobrement monter Tabitha et nous entamâmes une ballade dans la forêt, comme si la première ne m'avait pas vaccinée. (mais pourquoi elle avait accepté ? En plus j'avais aucune dégaine à être encore trempée !)

Après quelques dizaines de mètres relativement silencieux, je me retournai sur le panda pour être dos à la route, mais surtout face à la femme qui m'accompagnait. Je lui tendis les fleurs et lui annonçai :

"Alors en fait... Il y a plein d'endroits très sympas dans cette forêt. Des coins avec des rochers aux formes improbables, des animaux par dizaines si on sait les approcher (quoiqu'ils ne tiennent pas la comparaison avec Pandi). Mais il y a une chose qui vaut bien plus, beaucoup plus, énormément plus à mes yeux. " je me sentais brûler de l'intérieur, l'eau de mes vêtements était probablement en train de bouillir !
Je ne vis pas la branche arriver dans mon dos et me la pris en pleine tête. Des feuilles volèrent et je fus déséquilibrée vers... Vers... Oh mon dieu en plein vers Tabitha !

Je parvins à me rattraper à ses épaules avant d'envahir un peu trop son intimité, mais le panda en décida autrement et il se dressa sur ses pattes arrières ! Oh merde nooooon! Nous tombâmes à la renverse, et je ne trouvai rien de plus intelligent à dire que

"Le style décoiffé te va pas mal non plus."

Côte à côte dans le terrain mousseux, j'aurais pu l'embrasser si j'avais voulu. Mais je ne connaissais pas vraiment Tabitha et elle non plus ne me connaissait pas. Je voulais donc être claire sur mes intentions avant d'aller plus loin. Je me redressai et terminai ma déclaration :

"Tu me plais Tabitha. Tu as un charisme fou que je remarque à chaque fois que tu passes dans mon champ de vision. Et j'ai envie de te connaître, qu'on se connaisse, et... J'ai pas planifié plus loin parce que j'aime être spontanée."

Ça puait les séries romantiques gnangnan que ma mère regardait à la télé, genre Les mystères de l'amour. Mais je pensais ce que je disais. Alors peut-être que ma vie allait toujours être une série B mais hé, pourquoi pas hein ?


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RÉSUMÉ
Khalee se lave et soigne Neville avec l'aide de Henry
Khalee part en balade avec Tabitha et Pandi et drague (elle drague Tab, pas Pandi). Askip c'est de l'amour
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Méladya de Laroseraie
Moins débile que Jingyi ! (Si si, j’te jure)
Méladya de Laroseraie
Méladya de Laroseraie
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Je suis aussi : Ursuline
Pseudo : Oreo
Super-pouvoir : Lady est capable d'entendre à des kilomètres. Un pouvoir fort utile, sauf quand elle perd les pédales et se retrouve à ne plus bouger pendant quelques temps.
D'ailleurs, quand elle utilise son pouvoir sur de longues distances, elle n'a plus aucune idée de ce qu'il se passe autour d'elle. Ce qui n'est pas évident, il faut l'avouer.
Et bien sûr, quand elle fatigue, elle se met à entendre tout le monde et ça a le don de la rendre folle. Si elle pouvait devenir sourde quelques temps, ça lui plairait bien !

[Mini-Event] La colo des supers - Page 2 Kdohuhu
Réputation (intra-école) : 3/10 = Méladya est connue parce que c'est un super-héros. Donc forcément, elle n'est pas inconnue. Cependant, elle est du genre à rester discrète tout de même. Déjà à l'EIFEB elle n'était pas très connue. Et pour tout dire, ça lui convient !
Les Petits + : A son arrivée à Trueman, Mademoiselle Mila lui a offert un charmant casque anti-bruit. Pas désolée si vous vous sentez visé par le message =°
Elle porte aussi une bague de famille, représentant une rose, l'emblème de la maison. Mise au majeur, comme ça, quand on lui demande de la montrer, c'est plus amusant.
A sa cheville droite elle porte deux bracelets brésiliens. Même couleur, la seule différence est que l'un porte un M et l'autre un L. Elle en possède deux autres (dans un coffret en bois réalisé par sa mère) avec les initiales des jumelles.
Haters : 333
Ven 7 Aoû - 22:59
Résumé:


La colo des supers
Juillet 2020

Vacances.
Daphné avait longtemps hésité avant de se décider à y participer à cette colo. Pourquoi ? Parce que partir avec des super-vilains dans un pays où il n'y aurait clairement pas la plage et où elle pourrait se faire griller à n'importe quel moment, ce n'était pas une très bonne idée. Mais d'un autre côté ça lui permettrait de quitter un peu l'Institut et puis... Altéa y participait et elle était clairement une des rare personne avec qui elle parlait dans cet institut de malheur. Sans compter Henriette, sa présence la rassurait. Allez savoir pourquoi...
Pour Méladya, la décision avait été rapide. Déjà parce que Milo y participait, et ensuite parce que ça lui éviterait de voir la tête de son paternel... Bon avec son pouvoir de merde ça serait surement compliqué de survivre à la folie de ces abrutis de super vilains mais elle comptait sur son meilleur ami pour y arriver.
A peine arrivé, le deux demoiselles avaient opté pour attendre au camp. Daphné s'était proposé pour récupérer du bois pour le feu de camp du soir et avait donc entraînait Lady dans ses aventures. Bilan : la blonde s'était perdue et s'était trouvée à hurler pratiquement à la mort en tombant nez à nez avec... une araignée géante (en réalité pas plus grande qu'une main mais... on ne dira rien). La de Laroseraie avait donc usé de ses pouvoirs pour la retrouver. Point positif de la chose : elle avait pu se concentrer sur la voix de la Lowrens et oublier les bruits aux alentours. Point négatif : cette cruche lui avait brisé les tympans. Cette colo commençait donc... très bien pour les deux demoiselles. Ajoutez à ça une Lady légèrement paniquée en suivant des bruits au loin et vous obtenez un bon cocktail au retour de tout le monde.

Assise sur un tronc d'arbre près du feu et d'Henriette, Daphné s'est enroulée dans l'une des couvertures présente dans son camping car. Elle n'a pas froid, elle redoute juste l'arrivée de ce maudit pouvoir... Enfin malédiction pour elle. Peu avant son départ il s'est produit quelque chose de très important dans sa petite vie : elle s'est mise à briller... Pourquoi ? Expérience ? On lui avait fait boire quelque chose ? Ou pouvoir minable qui se manifestait ? Bonne question. Toujours est-il qu'une fois le soleil couché, elle se mettait à briller et... lorsqu'elle éternuait elle avait même la chance de changer de couleur ! Alors le plaid était là pour tenter de cacher cette lumière qui ne tarderait pas à faire son apparition. Silencieuse, elle observe tout le monde et... se dit que des marshmallows seraient les bienvenus. Mais il ne faut pas trop rêver.
Assise à l'opposé de la blonde, Méladya observe le phénix venir se poser à ses côtés. Elle le connait ce regard, et elle ne peut pas s'empêcher de lui en lancer un très noir que Milo interprétera comme un "Toujours à jouer les héros" (même si au fond ce regard doit surement signifier un "T'aurais pu les laisser crever"). La jeune fille se questionne d'ailleurs sur le fait que son meilleur ami n'est pas repris forme humaine et... clairement ce n'est pas bon signe. Vu comment les autres sont rentrés, ça ne risque pas d'être de belles vacances. Sans compter que ces abrutis de super-vilains ne peuvent pas s'empêcher de se taper dessus. Incroyable...
Loukoum
Méladya de Laroseraie
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Lun 10 Aoû - 23:31
Ouais me voilà à jouer aux altruistes et à aider quelqu'un pour les beaux yeux de ma prof' de danse. Alors que je me lamente de cette faiblesse qui fait de moi une moins que rien, une SDF en somme, je fais semblant d'aider tout le monde à hisser le blessé sur le dos du phénix avant d'y grimper à mon tour, bien contente de coller aux basques de celle qui me permet de dormir dans son camping car et qui m'évite de me mêler à la populace. Les remerciements seront évidemment de rigueur. Je glousse intérieurement, sentant la chaleur monter du plus profond de mes entrailles.

Ouais l'enfer c'est un long trajet.

Une fois au camp, je salue les nouvelles arrivantes qui daignent venir à notre encontre, notamment Tabitha que j'ai pu croiser à de nombreuses reprises dans nos dortoirs. Les Omégas se connaissent tous. Oh ce n'est pas par esprit de camaraderie mais par précaution. Nous sommes les élèves les plus dangereux et qui sait ce qui se passerait si l'un ou l'une de nous pétait un câble un jour ? J'ose à peine imaginer. Bon c'est clair que c'est moi qui ferait le plus de dégâts. Hein faut pas déconner. Quand je suis saoule je suis non seulement la meilleure mais la meilleure des meilleurs.

Ca fait longtemps que je n'ai pas ressenti cette sensation de chaleur. Moi qui suis si repoussante et que les gens évitent de toucher de peur que je les force à faire des choses horribles. Ce n'est d'ailleurs que très récemment que j'ai enlevé mes longs gants. Je maîtrise à présent mon pouvoir. Du moins quand je suis sobre. A notre arrivée, Henry se jette littéralement dans mes bras. La encore j'ai presque un mauvais réflexe. J'ai failli l'esquiver et la laisser s’effondrer au sol. De toutes les personnes présentes elle est peut être la seule digne que je fasse un tel effort.

J'essaie encore de me convaincre que je fais tout ça pour éviter de dormir à la belle étoile...

"Ne t'inquiète pas Henry. Tu peux compter sur moi."

Ouais c'est cheesy et ça pue les séries mielleuses des années 90. Mais cette femme me prend au dépourvu ! Je n'ai pas l'habitude qu'on soit aussi familier avec moi. Encore moins qu'on me touche. A tel point que je commence à sentir une autre sorte de chaleur monter au plus profond de moi. Depuis le creux de mes reins pour le coup... C'est surement l'alcool. J'essaye de m'en convaincre. Toutes les excuses sont bonnes à prendre. J'agrippe la main d'Henry, entremêlant mes doigts dans les siens pour assurer ma prise avant de partir en quête de Khalee et de ses talents en médecine. Je doute que ma partenaire du soir soit en état en faire quoique ce soit d'intelligent.

Des doutes qui ne manqueront pas de se concrétiser. Ouais je suis devin.

"Khalee ! Khaleeeeee !"

Je hurle avec zèle à travers le camp, l'alcool faisant toujours son effet et rendant mes pas balbutiants. Je refuse toutefois de lâcher Henry, comme mue par une force et une détermination sans failles. De toute façon, bourrée comme je suis, si je décroche et perd ma motivation c'est fini en deux deux : Ma tête tourne et je m'évanouit dans mon vomi. Alors autant se concentrer et mener à bien la mission ! J'arrive éventuellement à destination après avoir tourné en rond dans le camp comme une débile pendant un bon quart d'heure.

"Ah t'es là ! Neville est blessé, Henriette à besoin de toi ! Maintenant !"

Je demande poliment à quelques grouillots de tirer le cadavre, heu le corps de Neville jusqu'à elle afin que les deux expertes se mettent au travail. Je place Henry devant le patient et je mets mes mains sur ses épaules. Je sens qu'il va se produire une sorte de miracle.

"Tu peux y arriver ma chérie. Je crois en toi."

J'encourage Henry du mieux que je peux, en déblatérant le premier truc qui me vient à l'esprit. Effectivement, l'opération a tout l'air d'un miracle quand t'as 2 grammes d'alcool dans le sang. J'ai même cru voir Neville cicatriser tout seul après une entaille... Sûrement l'alcool.

Après l'opération tout le monde à l'air crevé. Je félicite Henry et Khaleee pour leur travail splendide et je raccompagne Henry près du feu et non loin de Daphné. Je fais brièvement la conversation avec cette dernière et Henry avant de flirter de plus belle, stimulée par l'exploit héroïque et le charme naturel de ma copine de camping car.

"Tu as été si cool en sauvant Neville. Tu es si belle..."

Je lui murmure à l'oreille, mes doigts remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Mes derniers mots sont lourds de sens et s'étouffent presque dans ma bouche alors que je me mords la lèvre inférieure, tout mon corps mu par un désir que je ne contrôle plus. Il s'en faut de peu pour que je l'embrasse sur place devant tout le monde. Je la traîne éventuellement à notre demeure telle une araignée ramenant sa proie jusqu'à son antre afin de la dévorer.

Pour le coup, je ne serai pas la seule à manger.

Résumé:
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
Basilio Tsumi
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Je suis aussi : Neville, Henry, Anto & Gaston
Pseudo : Synicareless
Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



[Mini-Event] La colo des supers - Page 2 4f1c27d476d19772d3a8783bb8812abaf40850c6
Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
Haters : 1008
Lun 10 Aoû - 23:37
Ereintés par la journée, les deux héros, chacun dans leur coin, pestaient silencieusement. Mais dans des contextes bien différents. Le premier et le plus gros (ou prenant le plus de place, disons) soulevait ses yeux vers le ciel face au regard de son ami. Oh, il le connaissait ce regard. Du style « Qu’est-ce que t’as foutu encore monsieur le héros ». On ne se refaisait pas… Et puis, mine de rien, c’était plus du défensif (et de l’offensif…) que de l’héroïsme… Face aux attaques létonnes, rester sous forme humaine aurait été plus préjudiciables que sous sa forme d’oiseau ou une balle perdue n’aurait pas été tant critique pour le coup. Et puis, si elle savait ce qu’il en était advenu de son « chasseur »… D’un commun accord, les deux entités râlèrent dans un léger grincement, semblable à un roucoulement aigu, un style de « Oui, oui, je sais », avant de poser la tête emplumée au sol et de fermer les paupières. Et, conscient d’un potentiel danger de chaque instant, l’une de ses ailes se déploya et s’installa en biais derrière Meladya. Une sorte de protection aussi bien physique que mentale, ou elle pourrait se réfugier en cas de froid… Et qui présentait clairement une barrière pour quiconque autour d’eux. Pas compliqué de comprendre qu’il ne valait mieux pas embêter la brune, clairement sous la surveillance de l’oiseau. Oiseau géant qui finit par lâcher un second rale à cause de la lumière qui émanait d'une autre pseudo héroïne et à cause de qui il déploya son autre aile sur sa tête de piaf pour plus de confort visuel.

Basilio, lui, était plus dans un mood triste et envahi de remises en question. Ça, plus le stress cumulé de la dernière heure, et puis… toute l’année scolaire passée… Offrit un Tsumi explosif à l’instant même ou il découvrit sa couchette. Seul (Barbara était partie au téléphone avec son père, s’il avait bien retenu?) pour découvrir le chantier puant qu’était devenu son lit de camps, son sang ne fit qu’un tour et… tout se passa rapidement. Une attaque télépathique envoyant directement le reservoir d’urine en pleine gueule de cet abruti d’Orian, un retour de flamme dans la tronche, la dominance de l’un, pour, au final, que ça se retourne contre l’autre… Deux idiots se battant, l’un guidé par une colère démentielle et l’autre, par l’orgueil d’un parrain blessé… Rapidement salis par une boue qui s’était formée sous leur combat. Au final, quand deux personnes les séparèrent, Basilio continua de décharger sa hargne, essayant de s’échapper de l’emprise avec diablerie, avant de se montrer moins agressif envers la personne qui le retenait : Altéa. Sous ce constat et voyant la griffure qu’il avait fait sur le visage d’Orian, une pensée morbide et peu héroïque s’échappa de sa bouche à l’encontre de sa cousine. Une prière pour que sa cousine vide Orian de son sang, pour « terminer le travail », en échange de n’importe quoi… Basilio avait une véritable envie de meurtre. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Chacun de ses neurone étaient alors concentrés sur la meilleure manière de se débarrasser de l’emprise d’Altéa si elle refusait… Mais au final, ce fut le retour de Barbara qui emprisonna sa rage et qui mit fin définitivement à tout ce cirque… Pour l’instant.

Basilio avait abusé. Il le savait. Mais il ne saurait expliquer pourquoi ce comportement (tout comme il n’aurait su expliquer comment sa jambe avait fini par s’enrouler autour des jambes d’Orian … s’il l’avait remarqué.) Tout ce qu’il savait, aux côtés de Barbara seulement pour l’instant, était qu’il n’avait que rarement connu ce genre de fureur. Tout juste quelques fois en mission, lorsqu’il percevait un trop grand danger pour Altéa face à un tordu osant s’en prendre à elle. Et ce fut en se rappelant ce genre de scénarios qu’il tourna son regard vers celle pour qui il n’avait plus éprouvé ce genre de comportement protecteur depuis bien longtemps. Et au loin, malgré la fatigue et la distance, il se sentit mal en voyant l’étrange état de son ancienne co-équipière. Sans voir que l’adolescente à ses côtés n’était également pas au mieux de sa forme.

Finalement, les deux tourtereaux rejoignirent le feu aux côtés d’Alden et d’Altéa, faisant même quitter son trône à roulette à Basilio pour se retrouver au sol, dans une ambiance plus intime ainsi et... Faisant bien attention à bloquer son esprit du mieux qu’il le pouvait par réflexe renfrogné, il ne se dérida qu’une fois pour indiquer à Alden une certaine inquiétude pour sa fille. Mais au final, cette soirée se résuma de sa part à quelques regards aux deux autres Tsumi (oui, Alden était un Tsumi pour lui, il n’y avait pas à tergiverser) et à quelques échanges dans le dialecte de la drôle de famille ... Même auprès de Barbara, sans vraiment se rendre compte de l’intimité qu’il y faisait naitre. Que cela soit par le fait de lui parler ainsi, que par le fait qu’elle réponde avec son anglais et son accent british qui avait plu au brun dès leur première rencontre. Et c’est dans cette ambiance reposante, et avec l’énergie dépensée aujourd’hui, qu’il ne sentit pas sa tête glisser contre l’épaule de son amie et ses paupières s’affaisser. Bien que mignonne, cette scène ne dura que quelques minutes avant que son instinct ne le réveille et qu’ils ne prennent congé dans la tente.

Installé dans ce luxe différent de la veille, Basilio se sentit partir dans une certaine fureur silencieuse et mentale lorsqu’il entama un jeu des 7 différences. Mais fatigué de lui-même, il préféra se concentrer sur Barbara et… remarqua enfin que quelque chose semblait la chiffonner. Et c’est après un « Qué passa ? » murmuré et inquiet qu’il ouvrit son bras pour l’accueillir et lui offrir un réconfort muet mais certainement plus enclin à la situation, après une invitation toute aussi douce que ses précédents mots à le rejoindre.

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Résumé : Simorgh et Milo font un Rolling Eyes à Lady, déploie une aile derrière comme une protection et rale de la lumière qu'émet Daphné. || Basilio se bat avec Orian, est séparé, demande dans le dialecte Tsumi à Altéa de vider Orian de son sang mais rien. Il est finalement séparé par barbie. Il poursuivra sa soirée avec elle et Alden et Altéa devant le feu, inquiet pour sa cousine avant d'aller se coucher et de prendre Barbara dans ses bras, captant enfin qu'elle est mal. Rolling Eyes (le temps que ça monte au cerveau et qu'il arrête de penser à sa gueule, toussa.)
Basilio Tsumi
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Barbara Gward
Plus surcôté qu’un fapfap! (Enfin, que Neville, mais quand même!)
Barbara Gward
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Super-pouvoir : Jacques a dit : Barbara utilise la parole pour plier les autres à sa volonté. Il lui suffit d'utiliser la formule "Jacques a dit" pour que la suite de sa phrase devienne un ordre que son interlocuteur doit exécuter, qu'il le veuille ou non.

Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

Bazbie for the win <3
Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
Les Petits + : Sœur à 100% de Shana, Emma et Pascal, c'est aussi la demi-sœur de Sasuke, la belle Azalée et... Harry.
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Mar 11 Aoû - 2:25
Le retour au camp fût très silencieux, malgré les quelques échanges à voix basse de Basilio et Barbara. L’adolescente se sentait éreintée, lasse, mais aussi pensive. La pression était retombée et l’épuisement commençait dangereusement à la gagner, mais il lui semblait qu’elle avait également beaucoup à réfléchir, à commencer par le cas Orian Harker. Tel qu’elle connaissait le jeune homme, persuadé d’être le nouveau grand mafioso du siècle, avec ses discours enflammés et ses promesses avec lesquelles il croyait se donner beaucoup d’importance, il n’allait pas la laisser en paix si facilement. Ni elle, ni Basilio, à vrai dire. Il y avait une différence fondamentale entre jurer ses grands dieux qu’il ne tuerait pas le jeune Tsumi et oublier pour de bon l’outrage qu’il croyait avoir reçu de la part du garçon. Elle n’était pas dupe. Orian était un petit roquet qui ne serait jamais satisfait sans sa vengeance. Était-elle vraiment la mieux placée pour juger ? N’aurait-elle pas fait un exemple du misérable qui aurait osé utiliser son propre pouvoir contre elle ? Pourvu qu’il ne vienne jamais à l’idée de Baz de la trahir de la sorte. Elle chassa rapidement cette pensée ridicule de son esprit pour poser un regard protecteur et brillant de tendresse sur le principal concerné, tandis qu’il tournait les yeux ailleurs – elle n’avait pas besoin d’afficher ses sentiments dégoulinants, elle en avait déjà assez fait comme ça, et elle n’était guère le genre à révéler facilement ses véritables émotions, habituellement. Elle mettait ses petites faiblesses sur le compte de ce trek infernal, qui avait suscité chez elle autant d’excitation morbide que de sueurs froides. Cette « aventure » faisait craquer son vernis bien policé, et pour être honnête, elle n’était pas sûre de pouvoir offrir mieux qu’un mutisme borné, ce soir-là.
Fort heureusement, le tableau était moins sombre qu’il en avait l’air, et Barbara se le devait entièrement à elle-même. Échaudée par sa précédente nuit à l’extérieur, la gorge enflammée, la toux à peine calmée, sa précieuse voix mélodieuse réduite à un croassement grotesque, elle avait fait chauffer la carte de papa pour leur assurer, à Basilio et elle, une nuit plus que correcte. La tente, spacieuse et très isolante, avait été livrée en express, avec des sacs de couchage particulièrement rembourrés, des matelas gonflables dernière génération et des oreillers moelleux à en faire pâlir Morphée d’envie, plus quelques extras – des pastilles, beaucoup de pastilles pour la gorge. Ses ordres avaient été clairs, et comme prévu, tout avait été déballé et dûment préparé pour son retour.
Dès leur arrivée dans la clairière, Baz s’en était allé récupérer son lit de camp, et elle s’était empressée d’engloutir un thermos fumant de tisane, au thym et au miel, avant de suçoter quelques pastilles mentholées. Après tout ses efforts, il lui semblait presque qu’elle pouvait de nouveau parler normalement. Trop occupée par ses propres pensées, elle ne remarqua pas vraiment le temps conséquent que Basilio mettait à revenir. Tandis que ses joues, trop pâles, retrouvaient une saine couleur rose, elle songea qu’elle aurait pu être à Rennes. La maison lui manquait. Sa famille lui manquait. Elle jouait peut-être les faucheuses sociopathes, les filles indépendantes, mais seule au fond de sa tente, elle se sentait petite, si petite et vulnérable que sa poitrine ne se gonflait plus fièrement, et son orgueil, qui n’avait rien à envier à celui d’Orian, ne bronchait plus, enseveli par le poids d’un malaise grandissant. C’était dérangeant, tout ce laisser-aller, et vraiment immature, en y réfléchissant bien. Elle connaissait bien une solution pour alléger le poids qui pesait lourdement sur sa poitrine.
Machinalement, elle attrapa son téléphone et bondit hors de la tente, pour s’enfoncer dans les bois aux alentours directs du camp. Une fois assurée d’être au calme, elle déroula sa liste de contact et s’arrêta à la lettre P. Silencieuse, elle écoutait l’appareil sonner dans le vide. Son premier essai ne la mena qu’à un répondeur bien connu. L’adolescente retenta sa chance, sans se laisser démonter. Elle songea avec une certaine appréhension qu’il n’avait peut-être pas son téléphone avec lui, ou peut-être qu’il…

- Allôôôô ? Ici Thaddeus Chevalier !

L’oméga ne pût empêcher une ébauche de sourire de fleurir sur son visage.

- Papa ?
- Barbie !

La voix était chaude, agréablement familière, quoique plus enjouée que d’habitude.

- Ma chérie ! Comment vas-tu ?

Elle resserra sa poigne autour du portable, un peu hésitante, avant de choisir l’honnêteté :

- Pas très bien, à vrai dire.
- Ah, heureux de l’apprendre !

Elle fronça les sourcils.

- Papa ? Tu m’écoutes ?
- Mmmmh ? Mais oui ma puce, bien sûr que je t’écoute.

Il semblait plus distrait que d’habitude, un peu comme lorsqu’il enchaînait les Martini sur la terrasse et se mettait à gambader partout comme un cabri. Avait-il bu ? Quelle heure était-il, en Bretagne ? Qu’importe, il saurait bien être assez sobre pour entendre ce qu’elle avait sur le cœur… n’est-ce pas ?

- Je disais que ça pourrait aller mieux… le groupe a été attaqué par des chasseurs, en pleine forêt. Ils nous ont pris pour cible et poursuivi. Ils nous tiraient dessus avec leurs fusils et…
- Ah, vous vous êtes bien amusés avec les locaux, alors.

Pardon ? Mais qu’est-ce qui lui prenait, à la fin ?

- Ce n’est pas du tout ce que j’ai…
- Écoute, mon ange, je vais devoir raccrocher. J’ai beaucoup à faire !

Barbara entendit un gloussement féminin résonner à l’autre bout du fil, et son sang ne fît qu’un tour. Puis il y eut des mots, susurrés langoureusement, dont elle ne comprit pas la teneur. L’adolescente sentit son front devenir moite et sa gorge, se serrer légèrement.

- Papa… qui est avec toi ?

Elle croyait avoir reconnu… ça ne pouvait pas… elle l’aurait su si elle était à Rennes, pas vrai ?

- Hum ? Personne, ma tourterelle, personne.

Les gloussements reprirent avec plus de force, et son père sembla les calmer de son mieux avec un « Chhhhh » qui dissimulait mal sa propre hilarité.

- Écoute, ma toute belle, je te rappelle dans quelques jours, d’accord ? Profite bien de tes vacances !
- Mais je…

Avant même qu’elle ait pu finir de protester, il lui avait raccroché au nez. Elle resta figée sur place, la bouche ouverte, sidérée et nauséeuse. Le cœur serré, elle chassa d’un geste tremblant le semblant de larme qui s’accrochait à ses cils. Encore abasourdie par son coup de téléphone – dont elle aurait vraiment dû s’abstenir, finalement –, elle reprit mécaniquement le chemin du camp, pour trouver Altea et un homme blond qu’elle ne connaissait que de vue, en train de tenter de séparer Orian et Basilio, au beau milieu d’une bagarre sans queue ni tête. Sentant une colère sourde monter en elle face à cette scène pitoyable, elle n’hésita pas une seconde avant d’utiliser son pouvoir pour séparer les deux opposants. Elle récupéra son combattant à roulettes sans un mot, distante, tendue, et l’accompagna jusqu’au feu de camp. Aussi vite qu’elle était venue, sa colère s’en était allée, laissant place à une apathie qui ne lui était pas coutumière.
La nuit était rapidement tombée, et tout le monde cherchait un peu de chaleur auprès des flammes rougeoyantes. Barbara se trouva incapable d’avaler quoi que ce soit, et se contenta de fixer l’âtre d’un œil éteint, tandis que Basilio semblait à l’aise, dans sa discussion avec Altea et l’homme blond qu’elle avait déjà croisé plus tôt – qui s’appelait Alden, comme elle finit par l’assimiler au détour de la conversation. Les jambes repliées contre sa poitrine, elle enroulait les bras autour de ses genoux dans une position qui tenait plus du fœtus que de la jeune fille de 16 ans. Basilio s’exprimait dans un drôle de dialecte anglo-hispanique et, par automatisme, elle lui répondait de temps à autres par quelques mots, prononcés dans un anglais impeccable. Ses boucles rousses, qui retombaient en masse devant son visage, laissaient à peine apercevoir le bleu morne de ses grands yeux. Tant bien que mal, elle tentait d’ignorer la boule qui lui serrait douloureusement la gorge, et le sentiment de tristesse qui menaçait de l’engloutir dans ses abysses océanes. Une petite voix intérieure lui soufflait à l’oreille que ce n’était rien, qu’il n’y avait pas de quoi en faire tout un drame, mais son esprit ne répondait plus.
Le temps passait sans qu’elle le remarque, et avant qu’elle n’ait eu le temps de regarder l’heure, le groupe commençait à quitter la chaleur du foyer. Basilio s’était endormi sur elle, et le poids de sa tête sur son épaule avait quelque-chose de concret qui lui parût réconfortant et la sortit pour un moment de ses songes à l’encre noire. Elle attendit patiemment qu’il sorte de sa torpeur avant de le raccompagner jusqu’à leur tente. Barbara n’attendait plus rien de cette journée, sinon sa fin. Accaparé par d’autres durant toute la soirée, Basilio semblait finalement remarquer que quelque-chose ne tournait pas rond, à présent qu’ils n’étaient plus que tous les deux.

- Qué passa ?

Sa voix était douce. Il était doux. Il n’en avait pas l’air comme ça, mais il l’était. C’est ce qui l’avait si facilement séduite chez le garçon.
Elle se contenta de secouer la tête pour couper court à toute conversation qui aurait pu suivre, préférant encore garder pour elle ses histoires de famille. Elle ne résista cependant pas au désir pressant qui la poussa à se lover tout contre Basilio, quand celui-ci fît mine de lui ouvrir le bras. Les yeux fermés, elle se contenta d’apprécier sa chaleur. Une main agrippée fébrilement à son haut, elle se consolait dans son étreinte muette, priant silencieusement pour qu’il ne la lâche plus jamais.
Barbara Gward
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Mar 11 Aoû - 3:38
AAAAAMBIAAAANCE.




Bien que sous tension, entre l’état de Neville et le sien qui l’empêchait de gérer le cas du bouclé… La présence première d’Eris à ses côtés l’aida à garder son sang-froid et c’est cramponnée à cette main amie que les recherches commencèrent. Car elle pouvait compter sur son élève. La voix d’Henry se mêla à celle d’Eris dans ses cris (  [Mini-Event] La colo des supers - Page 2 178708629  ), à la recherche de la seconde ancienne étudiante en médecine. Plusieurs fois, l’ancienne 3ème année se sentit crier trop fortement, prête à rendre le peu qu’elle avait dans l’estomac. Alors elle attendait un peu puis reprenait, jusqu’à trouver la fameuse recherchée. Au bout de 15 minutes. D’impression de tourner en rond. Ou bien était-ce son état qui lui avait donné cette sensation et ce tournis horrible ?.. Br, plus question de s’y attarder : les choses sérieuses pouvaient commencer !

« … Un arbre lui est tombé sur la main et… y avait un clou et… ça lui a cloué la main... »

Merde, il ne fallait pas rire. Il ne fallait pas relever que Jésusdu13, l’étudiant qui transformait l’eau en vin, s’était fait clouer la main… Bordel, c’était dur. Et elle pouffa une seconde avant de transformer ça en toussotis. C’est peut-être ça qui valu une drôle de situation : Henry se faisant directement mettre en subalterne, comme si ça ne lui était pas venu à l’esprit que faire quoique ce soit dans son état était proscrit. « Mais je sais... » dit-elle avec une petite voix gênée, ajoutant un « … C’pour ça que je te cherchais... » Puis elle se reprit de manière plus adulte « Je vais t’épauler, ne t’en fait pas. Equipe de choc ! » rajouta-t-elle tout en pliant son biceps avec un sourire sûr avant de basculer sa tête en arrière pour voir le minois d’Eris l’encourager avec beaucoup d’amour. Et ce travail à trois (Henriette comme cerveau, Khalee comme mains guidées et Eris comme pompomgirl digne de ce nom (elle serait mignonne Eris en tenue de p… Non, Henry s’égarait)) se passa à merveille. Il ne manquerait plus que Daphné ou Altéa passe par là et tout serait parfait ! Ce sera cependant Altéa qui fut la 1ère à être croisée et à qui la surveillante confia la tâche. Elle avait le temps. C’était désinfecté, recousu, rien de bien grave de touché, le Jésus du XXIème siècle avait de la chance (et aucune grippe letonne.  [Mini-Event] La colo des supers - Page 2 2127199042 ) et pouvait continuer à dormir… Enfin, c’est ce que pensait Henriette lorsqu’elles quittèrent toutes les 3 le pseudo évanoui/endormi/bourré. Mais que nenni. Plongé dans son alcoolisme, les yeux verts de Neville s’ouvrirent doucement et se posèrent un peu plus loin sur deux gars se battant… Tiens, c’était drôle, on aurait dit… deux gars qui se battaient dans la boue. Sexy, haha. (Oui, bon, de loin, il ne captait pas que c’était Basilio Tsumi… mais il ne doutait pas que ce petit con deviendrait sexy en grandissant.) Puis il retomba dans son alcoolémie pendant qu’un peu plus loin, ça comptait fleurette autour du feu.

Ayant l’impression de connaître un crescendo dans son état, Henriette s’était laissée entrainer près du feu par Eris. Khalee avait disparu. Et il y avait Daphné. Et ça n’était pas dérangeant. Car la Raja-Yoon adorait la blonde. Elles partageaient un secret, toutes les deux. Ou plutôt, une personne, qui était le frère de Daph’ et… … Et rien pour Henriette. A part un fantôme dans sa vie, ou un professeur bien trop éloigné et âgé pour répondre positif aux sentiments qu’elle éprouvait pour lui… Après tout, elle n’était qu’une gamine. Se sentant glisser doucement vers une déprime digne d’une belle cuite (elle n’y était pas trop habituée, la pauvre), elle essayait de se reprendre et de penser à autre chose qu’à Orion Press. Et… Son cerveau trouva un remplaçant. Du moins, sa libido.

L’attention que lui offrait Eris depuis tout à l’heure l’aidait grandement. Elle se sentait épaulée. Soutenue. Tout comme elle lui avait promis à leur retour au camp, lui disant qu’elle pouvait compter sur elle. La promesse tenait longuement dans le temps. Et… ça plaisait à Henriette, cette temporalité. Ainsi que ses mots.

« C’est trois fois rien et c’est Neville qui m’a d’abord sau-... »
commença-t-elle, avec un petit sourire gêné par le premier compliment avant de se taire face au second qui suivi de près. Elle bugua. Laissant ses yeux sur le feu et son sourire figé dans sa croissance qu’il avait entamé sous ses mots. Puis elle débloqua sa paralysie et tourna la tête vers la rouquine qui lui replaça sa mèche derrière l’oreille. Est-ce que… ? L’alcool y était pour quelque chose ? Pour chez la rouquine comme pour chez la brune ? Henry n’en savait rien, mais elle apprécia de retrouver la chaleur dans son ventre. Elle avait l’impression qu’elle était partagée. Contrairement aux innombrables brulures qu’elle avait ressenti à chaque frolement avec le fantôme du professeur… De la réciprocité. Ça faisait du bien. A l’ego. Au coeur. Au cerveau. Là, a cet instant, on s’intéressait à elle. A la petite Henriette. A la surveillante paumée et ratée qu’elle était. Et sans condition. (peut-être celle d’être alcoolisée mais…) Son regard se perdit quelques secondes sur le regard de feu d’Eris avant de de le lâcher sur ses lèvres. Pour vite remonter sur ses yeux. Ça craignait… … Ou pas. C’était un commun accord, ce regard, non ? Sentant une de ses commissures répondre favorablement à ce qu’elle pensait comprendre et ressentir, l’indienne finit par reporter son attention sur le feu et ses occupants… Pour souhaiter une bonne nuit. Et s’extirper dans une caravane qui n’accueillera qu’une personne pour la nuit, en plus de sa propriétaire.

« P’tin, ça ken sec dans le coin... »
baragouina un Neville qui avait fini par se réveiller lorsqu’Altéa vint macher le travail de cicatrisation, quand il s’installa près du feu après être passé à côté de quelques tentes et camping-car. Il restait peu de personnes au final. Alden. Et Adele. Peut-être qu’il y avait un autre feu quelque part d’autres et qu’il restait d’autres âmes mais le bouclé avait titubé vers eux, sans vraiment savoir pourquoi. Ah, si : le duo formait un club du 3ème âge et c’était là qu’il avait sa place avec ses bouclettes écrasées par la journée. Et il la mérita sa place, vu la grimace qu’il tira en s’asseyant à côté de la nouvelle FDP et à côté de… du… sous-fifre. « Roh bordel, mais quelle journée de merde... » Ah bah ça… Il ne put s’empêcher d’observer la cicatrice et… c’était tout. C’était propre. Pas de sang. Tout juste une marque étrange. De la douleur ? Ça allait, ça venait, mais l’alcool qu’il avait encore dans le sang l’aidait à supporter et à l’ignorer… mais certainement pas à fermer sa gueule. « Si j’ai bien compris, y a tous les jeunots qui ken et le club de vieux qu’on est ça joue aux devinettes devant le feu ? » Quelles devinettes ? « Bon, en même temps ils ont bien raison… Du vin les gars ? » De potentiels verres (bouteilles) servies plus tard, Neville continuait. « Tsé Adèle, ça me fait penser… Je crois que notre chamb… euh, que ta chambre veut nous foutre ensemble. Genre tsé, on est les 2 vieux parmi les élèves, t’es une femme, moi un homme, bim, ça fait des choca-niques. Héhé… oh non j’ai osé la faire celle-là, pardon... » chouina-t-il en se remuant ses bouclettes… et de reprendre. S’arrêt-quoi ? « Mais sont cons les petits, je les aime bien, hein, c’est mes bros et sis’ mais ils comprennent pas que j’aime Pyrostructor moi en fait… Malgré tout. » Soupir. Ah, vous la sentez arriver la descente de la connerie et la montée de la dépression ? « Et même comme ça, en le sachant que j’aime les mecs, ils essayent avec une fill...Femme, pardon. J’sais pas, ils auraient pu me respecter un peu et essayer avec… Bah tiens, toi, Alden, t’vois, t’es plus mon genre. Enfin, juste parce que t’as un paquet et… voilà quoi et... Nan en fait t'es pas mal. C'pas mal les blonds aux yeux bleus. J'en ai connu un dans mon adolescence, c'était un bon coup. Et de trèèèès trèèèès beaux yeux. Un peu comme toi. ... Tiens, d'ailleurs, toi et la petite Altéa vous avez cette même teinte... Enfin, du coup la même teinte que mon crush de mon adolescence... Enfin, je crois. » Et bla bla bla. Des hauts, des bas, de la connerie, des passages plus tristes… Neville tanguera dans beaucoup de sens ce soir. Et le seul moment ou il surmontera quelque chose, tenant droit dessus, ne se mouillant pas trop, fut le moment ou il marcha sur l’eau du lac non loin, bourré comme un coing (et comme un con.) Mais ça, il ne s’en souviendra pas. Bah oui, quand on mélange journée de merde avec vin (du grand cru Lidl 2020 [Mini-Event] La colo des supers - Page 2 1831409286 ) et joints (rime made by Neville)...
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