Institut Trueman
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[Mini-Event] La colo des supers

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Jeu 3 Sep - 23:46
Vous savez ce qui est plus cool qu'un panda ? Un animal qui n'est pas en voie d'extinction.
Heu... Nan... Attendez je recommence.

Vous savez ce qui est plus cool qu'un panda ? Un robot-panda ! Parce que ça mange pas !


Allez douillez bien bande d'humains ! Bisou.
Invité
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Gaston M. D'Aulnay
Moins useless que le pouvoir d’Alexandre !
Gaston M. D'Aulnay
Gaston M. D'Aulnay
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Je suis aussi : Neville, Basilio & Henriette
Pseudo : Simorgh
Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :

→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...

- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.

→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.

De quoi je suis un génie ? Ah, tu veux dire un génie... Intelligent quoi ? Ok, ok, non, rien.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
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Lun 7 Sep - 20:47
Il était une fois, un vieux con. Grognon, têtu, hautain, toisant chaque vilain (non, ça n’est pas Basilio) du camping. Tout ça, toutes ces émotions négatives, enfermées dans un si grand corps de Phénix… Y avait de la place pour un peu plus de haine au final chez Milo. Et ça allait se remplir bien après le feu d’artifice…

Il s’était laissé convaincre, le grand piaf, à suivre tout ce vilain petit monde pour voir la surprise du chef de service, cet Orian. Après tout, cela faisait désormais deux jours que tout se passait bien, des activités normales se passaient, les groupes commençaient même à se mélanger un brin entre eux… Mais pas Simorgh qui restait dans son coin et auprès des bleus. MAIS, il suivait dans les activités, ce qui était pas mal, disons-le. Bon, c’était aussi des choses qu’il appréciait, se promener, en profiter pour se dégourdir les ailes, chasser, surveiller, épier, même, les vilains, leurs réactions, leurs façons de se conduire entre eux, envers les héros, en cas d’attaque… Rien de bien grandiose, mais il tirait quelques informations sur chacun des cas ici, par ci et par là selon les situations. Lila allait être heureuse.

Posté sur la cime des arbres, accompagné par quelques bleus sur son dos, Simorgh observait le feu d’artifice. Mais contrairement à bien d’autres ici (en hauteur comme depuis le sol), il n’y voyait pas la même chose. Dans ses grandes billes qui servaient d’yeux, il y voyait l’EIFEB en train de brûler s’y refléter. Avec les mêmes feux d’artifices qui avaient résonné ce soir-là en arrière fond… Milo s’attendait à passer un bon moment et voilà que… Non. Cet Orian le narguait. Il se foutait de l’EIFEB. De ses étudiants. De lui. Il se sentait victime de la moquerie de cet enfoiré. Il en était la cible. … Non, oui, l’égo de Simorgh et Milo avaient beau être gigantesque, il y avait encore de la place comme dit plus haut, pour un peu plus de sentiment de HAINE INTENSE.

Ça le prenait à la gorge. Il sentait la flammèche chauffer son gosier, il sentait la rage et l’envie de vengeance envahir chacun de ses muscles, remonter dans chacune de ses plumes, claquer dans son bec. Mais il se retenait. Elle avait quand même un brin de patience, la tête de piaf.

Une patience qui explosa juste lorsqu’il vit la quasi totalité du camp vomir le lendemain. Vilains, héros… Orian ne semblait pas patraque (une question de minute à laquelle ne pensa même pas) Simorgh.

L’estomac retourné, transi de froid par cette merde ingurgitée qui le ravageait de l’intérieur et qui le rendait aussi patraque que ses confrères, consœurs et cons de l’institut trueman (oui je me sens drôle), Simorgh et Milo dépassèrent un cap après un rapide aller-retour dans la forêt un peu plus loin (Vous ne voulez pas voir une fiente de phénix tout court, alors une fiente malade...). Rentrant en titubant dans le camps, lentement, le phénix se rapprocha du camping-car d’Orian, persuadé que le fautif était encore une fois sa personne… et poussa un grand cri devant la boite de métal. Pour faire déguerpir ce qu’il y avait à l’intérieur. Mais rien. Il n’y avait personne. Et les malheureux qui se trouvaient à côté prirent vite leurs jambes à leurs cous. Parfait.

Alors que la boite de conserve retrouvait sa stabilité après le cri poussé, une nouvelle attaque s’en empara plus… bouillante. Une déflagration sortit enfin du bec de l’oiseau géant, cramant avec précaution l’habitation de ce connard d’Orian. Assez longtemps pour que ça fonde et se rabougrisse, sous l’oeil des étudiants et du duo enfermé dans un corps qui trouva finalement… que ça ferait un bon nid pour se soigner. Essayant donc de ne pas se laisser dépasser par les nouvelles nausées et priant pour que le feu l’aide bien vite à retrouver sa santé, Simorgh prit place sur ce nouveau nid de flamme, non sans toiser Orian sans fin et avec un air de défi. Ça n’était que le début pour lui. Il aurait voulu que la colonie soit terminée pour retrouver sa forme humaine et régler ses comptes d'hommes à homme... Mais après une nouvelle basserie de ce genre, il n'était plus question d'attendre. ... Oups... Est-ce que... Orian était finalement aussi malade que les autres ? 🙄

Résumé : Simorgh est malade, et entre le feu d'artifice et l'empoisonnement alimentaire, il pense que tout est made by Orian... duquel il se venge en cramant son camping-car et s'en servant comme nid de feu pour se soigner. Sauf que, oups, Orian semble lui aussi malade au final... Rolling Eyes [Mini-Event] La colo des supers - Page 5 1484212399 [Mini-Event] La colo des supers - Page 5 473227683
Gaston M. D'Aulnay
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Mar 8 Sep - 2:23
Pascal. N'avait. Rien. Branlé. De toute la fucking colo... Rectification. Pascal n'avait fait que se branler pendant toute la fucking colo. Le pauvre couillon s'était déjà assez cassé le cul à installer la moitié du camp et des camping-cars, l'envie de suivre la meute dans leur trek en forêt ne l'avait pas intéressé un instant... Ce fut avec l'allégresse et l'entrain d'un pénis face à un trou fortuit qu'il s'était contenté de squatter le camping-car du bro Orian. Une occasion en or que le fils à papa lui avait proposé. Sympathique échange de bon procédé : Pascal n'avait pas à pieuté sur un matelas rempli de mites et Orian s'en sortait avec un garde du corps personnel -docile et con en prime-. Un deal de qualité, ayant permis à l'omega de se beurrer la biscotte en toute sérénité dans l'opulence et le luxe, et ce pendant une bonne journée.

Des vacances extraordinairement productives ! Ma compréhension du russe avait grimpé en 24h à une allure phénoménale ! Comme quoi les sexcams avec des étrangers étaient sacrément ludiques... J'avais pas pris la peine de rejoindre les autres pour le repas du soir. L'excès de louanges que je m'étais pris dans la gueule avait eu vite fait d'me couper la faim. J'avais bouffé des compliments à toutes les sauces, du portugais au russe en passant par cette étrange meuf qui avait tenu à me parler en simlish... Les hormones en feu, le sang qui bouillonnait dans mon crâne, je m'étais permis de passer un dernier appel pour la soirée. Orian n'allait sûrement pas tarder à rentrer de toute façon. Écouteurs dans les oreilles, attention pleinement tournée vers la charmante dame face à ma caméra, je ne m'étais pas attardé sur le hurlement d'oiseau à l'extérieur du camping-car... Après tout, certaines sonorités d'la langue russe pouvaient être particulièrement agressives. On n'pouvait pas savoir...

La séance avait dérapé en quelques secondes... Pascal, dans toute sa nonchalance -dopé aux stéroïdes à en réveiller les morts- n'avait pas pris la peine d'observer les alentours. Voilà que sa demeure de fortune lui éclata à la figure... Bouts de métal fondus, gigantesques flammes transperçant les parois du camping-car, le pauvre couillon ne comprit rien à sa vie. En quelques secondes, le gamin s'était retrouvé à moitié à poil, dans un champ de cendres et de morceaux de camping-car. Sa peau d'un noir de jais semblait avoir résisté à la chaleur des flammes... Ce fut avec la nonchalance d'un paresseux que Pascal remonta son calbute avant de se retourner lassement vers le trouble-fête. Facepalm face au gigantesque oiseau qui lui faisait désormais face.

« Tu sais, toquer à la porte c'est parfois utile. »

Résumé : Pascal s'astiquait tranquillement le poireau dans le camping-car d'Orian lorsque Simorgh cracha ses flammes sur la baraque... Il finit à oilp au milieu des cendres, d'ores et déjà dégoûté de sa fin de soirée.
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Tabitha Trueman
Moins useless que le pouvoir d’Alexandre !
Tabitha Trueman
Tabitha Trueman
Feat : Emma Watson
© Avatar : Saumon Mortel
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Je suis aussi : Harry - Adèle - Cillian
Pseudo : Trueman Show
Super-pouvoir : Téléportation : Si elle pense à un lieu, quel qu’il soit, Tabitha est capable de s’y rendre en un temps record, "disparaissant" ainsi du lieu où elle se trouvait précédemment. Il lui est cependant impossible de penser ou de dire n’importe quel nom de lieu dans la vie de tout les jours, ou elle se retrouvera téléportée à l’endroit auquel elle vient de penser ou duquel elle vient de parler…

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Réputation (intra-école) : 9/10 : Quand on s'appelle Trueman, il est clair que notre réputation est faite sans qu'il y ait le moindre effort à fournir... Et, bien évidemment, c'est le cas de Tabitha ! Crainte par certains, adorée par d'autres, probablement l'une des chouchoutes de Mlle Mila (simple supposition 8D), voilà qui résume la réputation de Tabitha Trueman au sein de l'Institut qui porte son nom...
Les Petits + : Tabitha n'est pas la véritable fille d'Armand Trueman, mais personne ne le sait # Son véritable nom est Tabitha Truelle # Une autre information inconnue du grand public, c'est qu'elle est la meilleure amie d'Altéa Tsumi # Tabitha partage son dortoir avec Barbara Gward
Haters : 272
Mer 9 Sep - 18:37
HRP:

- Heu... Ouais... Ouais. C'est pas le mien. Je commence à avoir l'habitude…

En entendant cette réponse à la question qu’elle avait posée à Khalee, Tabitha ne put s’empêcher de se sentir extrêmement soulagée. Elle poussa un long soupir, adressant un sourire à la FDP, tout en baladant ses doigts sur son épaule puis son bras. Mais, aussi rapidement qu’elle avait diminué, la gêne revint en force et la fille Truelle retira immédiatement sa main du corps de sa camarade. Elle regarda ailleurs, tortillant l’une de ses mèches de cheveux nerveusement, tandis que, de son côté, Khalee évitait également le regard de Tabitha. Aucune des deux n’osait affronter le regard des autres, et aucun mot ne fut prononcé durant quelques secondes. Jusqu’à ce que, finalement, la grise parvienne à sortir ce qu’elle avait sur le coeur…

- Tu sais, je ne ferai jamais rien qui puisse te mettre mal à l'aise. Mais je crois qu'il va falloir qu'on s'évite un peu quelques temps. Ça m'a fait beaucoup plus mal que ça n'aurait dû hier.

Plutôt d’accord avec cela, Tabitha hocha la tête, tout en se levant pour laisser Khalee tranquille. Pourtant, malgré son accord et son apparent désintérêt face à tout ceci, l’Oméga était vraiment déçue. Elle aurait aimé pouvoir rester amie avec Khalee. Elle aurait aimé se rapprocher d’elle, être proche d’elle. Mais c’était impossible… Non seulement la "fille" d’Armand Trueman ne pouvait pas être amie avec une FDP mais, même si l’on oubliait cela, les sentiments que la FDP ressentait pour sa camarade vilaine aurait pu être un frein dans leur amitié. Après tout, ce genre de choses gâchait beaucoup d’amitiés… Alors, même si ça lui en coûtait, Tabitha avait accepté la décision de Khalee de s’éviter quelque temps, au moins jusqu’à ce que les choses se tassent. Cependant, cela ne l’empêcha pas de s’excuser une nouvelle fois…

« Je suis vraiment désolée, tu sais, Khalee… Je voulais pas te faire de mal, vraiment, mais… enfin… mieux valait que je sois honnête avec toi, n’est-ce pas ? »

Ce point mis au clair, la Truelle prit enfin congé de la Desmarais, non sans lui avoir adressé un dernier sourire désolé, puis se dirigea de nouveau vers sa caravane pour évaluer les dégâts. Elle récupéra les affaires qui pouvaient l’être, les déposa dans son dortoir, à Paris, après s’y être téléportée, puis revint en Lettonie au cas où l’on est besoin d’elle. Puis, pendant deux jours, elle alterna entre Paris et la colo… La nuit, elle dormait dans son dortoir, profitant d’un bon lit moelleux et confortable, puis, le matin, elle se téléportait de nouveau en Lettonie et participait à toutes les activités qui étaient proposées. Elle tint également sa promesse, évitant les contacts avec Khalee. Bien entendu, lorsque le camping-car de Neville, où dormait la FDP, fut réduit en cendres, Tabitha fut tentée de lui proposer de la téléporter avec elle toutes les nuits mais… On ne dormait pas avec quelqu’un à qui on avait mis un râteau, ça ne faisait pas… Alors elle rongea son frein, respectant une nouvelle fois la promesse que les deux jeunes femmes s’étaient faites deux jours auparavant.

La fille Trueman oublia de toute façon bien assez tôt les problèmes de Khalee lorsque, le lendemain, elle se mit à vomir à cause de ce qui semblait être une nourriture avariée… Elle était trop occupée par ses problèmes d’estomac pour se concentrer sur autre chose… Mais le destin sembla s’en mêler puisque, tandis que Tabitha souffrait en silence, vomissant à l’écart des autres, Khalee, visiblement épargnée, la rejoignit et s’occupa d’elle comme elle le pouvait, lui tenant les cheveux et l’aidant à supporter ses douleurs d’estomac…

Résumé : Après avoir un peu parlé, Khalee et Taby décident de s'éviter le temps que Khalee aille mieux... et c'est ce qu'il se passe pendant les deux jours d'ellipse. Ensuite, le lendemain de la destruction du camping-car de Neville, Taby tombe malade et Khalee vient s'occuper d'elle
Tabitha Trueman
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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
Orian Harker
Feat : Timothée Chalamet
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Pseudo : Le Parrain ou Don Harker
Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

[Mini-Event] La colo des supers - Page 5 Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
Haters : 1266
Mer 9 Sep - 22:03
Il y eut au moins un avantage à la violente intoxication alimentaire qui atteignit plus de la moitié des participants à la colonie de vacances : pendant deux jours (une journée de maladie et une journée de convalescence), Orian Harker ne fut plus en état de nuire. Peut-être que cette simple information devrait réjouir tous les malades. Après tout, qui sait si ce qu’il avait prévu n’aurait pas été pire que cette maladie ? Peut-être avaient-ils été chanceux, pour une fois. (Mais soyons honnêtes : si on pouvait objectivement penser cela, les intoxiqués dont les boyaux se tordaient n’étaient sûrement pas en état de l’admettre). (Peut-être qu’Orian avait été chanceux aussi, dans un sens, car certains n’auraient pas manqué de l’accuser de la mauvaise qualité de la nourriture s’il n’en avait pas aussi été victime… Oh oups. Il y en avait un qui l’en avait accusé sans se poser de questions, apparemment. Mais on y reviendra. ).

Orian Harker était donc hors d’état de nuire… ou presque.

Dans cette affaire, il y en avait un qui n’avait pas été chanceux. Pas du tout, du tout, chanceux. Cet homme, c’était Candide Letrètre. Candide Letrète était un jeune homme de 19 ans, qui après avoir étudié pendant trois ans à l’Institut Trueman dans le dortoir des FDPs, avait été embauché dans les services de cuisines de l’Institut. A vrai dire, on lui avait offert ce poste faute d’autres candidats, il n’était vraiment pas doué. Candide était néanmoins ambitieux. Il voulait monter les échelons, et pour cela, il l’avait compris, il fallait plaire à Orian Harker. Il s’était porté volontaire pour faire partie de sa suite de larbins pendant cette colonie de vacances.

Entre autres tâches ingrates, le rôle de Candide était d’apporter chaque soir ses repas à Orian. Bien sûr, le Parrain ne mangeait pas avec la plèbe. Ses repas étaient dignes de ceux des FapFap – et même subtilement meilleurs, si cela était encore possible – et il fallait les lui apporter pile au bon moment : lorsqu’il avait faim, et lorsque les plats étaient chauds. Ce soir fatal de la colonie de vacances, Candide s’acquitta de sa tâche avec son zèle habituel. Il courut apporter le repas à Orian, qui, exceptionnellement, ne se trouvait pas dans sa caravane. Le Parrain était allé visiter un FapFap et il avait prévu de manger avec lui… Mais tout ne se passa pas comme prévu.

Le palais fin d’Orian, éduqué par les mets les plus subtils, ne manqua pas s’indigner devant l’immondice qui lui fût servie. « Immondice », c’était un mot étonnant, appliqué à ce plat, qui somme toute, était tout à fait correct, voire bon. Après tout, il était de la qualité des plats des SDFs et des Omégas, ce n’était pas comme ces bouillies pires qu’en prison que l’on servait aux FDPs. Certes. Mais quand on avait le goût et les habitudes d’Orian, c’était immangeable. Au bout de trois bouchées, il comprit ce qu’il s’était passé et avec quelques mots aimables, il renvoya Candide chercher son plat. (« Dis-moi, mon cher Candide, qu’as-tu à la place des yeux ? Je crois que je sais. Tu as de la merde de chat, enroulée dans de la merde de chien, baignant dans de l’urine. A quel moment as-tu pu penser que cette immondice constituait mon repas ? Je n’ai jamais eu d’espoir sur tes capacités intellectuelles mais je croyais que tu étais tout de même capable de faire ce que chaque animal sait faire, dès sa naissance : distinguer la merde de la bouffe. Dégage-moi ça et nettoie par terre ! » avait-commandé le prince en laissant tomber son assiette. Il avait été magnanime.). Ensuite, le Parrain eut le droit à un dîner digne de lui. Malheureusement… ces trois bouchées suffirent à le rendre malade le lendemain (c’est dire à quel point la nourriture état avariée) !

Tout ceci était fort désagréable.
Orian était furieux.
Evidemment.
Un attentat commis contre sa personne !
On avait osé le souiller, non seulement avec un plat indigne, mais en plus avec un plat empoisonné !
QUEL MANQUE DE RESPECT !

Il arriva donc à Orian ce qui arriva à tous les autres estomacs entrés en contact avec ce poison. Dans des proportions moindres certes. Il fut malade un peu moins rapidement que les autres… et c’est ce qui posa problème. Il avait l’air encore en pleine forme, lorsque Simorgh le Phénix l’observa… Mais Orian l’était déjà beaucoup moins lorsqu’il découvrit que ce gros poulet de malheur avait osé cramer son camping-car de luxe. Autant dire que le Parrain était FURIEUX ! Entre ce petit con de Basilio et cet imbécile de piaf, on ne lui avait jamais autant manqué de respect en quelques jours ! Ah, c’est sûr, ça ne resterait pas impuni. Gaston d’Aulnay allait morfler. Sévèrement. Il n’avait peut-être pas compris ce qui l’attendait en s’attaquant à Orian Harker. Il n’avait aucune pitié. Pour un héros élève de Lila, encore moins que tous les autres. Peu importe que le garçon ait des pouvoirs impressionnant, du genre à pouvoir tuer Orian en un instant. Affronter des gens avec des pouvoirs n’avait jamais fait peur au Parrain. Lui, il avait des neurones, et il n’avait jamais rencontré quelqu’un en possédant autant, et de même qualité. C’était plus que suffisant pour vaincre n’importe qui. Et même dans son état, il réfléchissait déjà à sa vengeance. (Spoiler : elle sera terrible). Il avait déjà compris quelle était l’une des grosses faiblesses de ce gamin arrogant à mater, et il n’allait pas se priver de le torturer avec. Le torturer longuement. L’attaque personnelle envers son camping-car exigeait bien cela. Il était même prêt à ordonner tout de suite à ses larbins de la mettre en exécution mais… ils étaient également tous malade !

-Gaston d’Aulnay, sache que tu vas regretter cela toute ta vie de misérable porteur de slip-collant doublé d’un oiseau fienteux et pitoyable. Fais-moi confiance pour cela, dû se contenter de cracher Orian, trop malade pour entreprendre de dégager ce fichu phénix. Puis son regard se posa sur Pascal Gward… nu dans la cendre. Oui, c’est vrai qu’il avait invité l’étudiant à rester dans son camping-car. (Orian et lui avaient une véritable relation gagnant-gagnant, il le trouvait amusant, au point d’avoir une certaine camaraderie entre jeunes à l’orgueil dévorant. C’était SON crétin, son crétin utile et divertissant… Pour Orian, c’était déjà un point de vue étonnamment positif. Et maintenant qu’il voulait faire rentrer dans son giron sa petite sœur, Pascal était encore plus précieux pour lui). Donc il était là lorsque le phénix s’était attaqué à la caravane. Oh. C’était intéressant ça. Tu devras également répondre de tes actes pour avoir manqué de brûler vif un de nos élèves Omégas, D’Aulnay. Contrairement à ce que tu sembles croire, le fait de vous autoproclamer « bienfaiteurs » et que Mila vous ait donné généreusement l’asile ne vous place pas au-dessus de tout, toi et les autres petits pantins de Lila. Oh ce n’était la meilleure réplique qu’Orian n’est jamais faite, mais c’était parfois difficile de rétorquer lorsque son estomac menaçait de se retourner…

Tout cela n’allait pas rester impuni… mais la vendetta devait attendre que l’organisme d’Orian se rétablisse. Il se remit plus vite que les autres, vu le peu qu’il avait mangé, mais tout de même… Le jeune homme passa donc une journée dans un état très déplaisant… Orian chasse un élève FapFap et réquisitionna sa caravane et ordonnant à ses sous-fifres d’en libérer celle d’à-côté pour Pascal. (Il n’allait pas l’envoyer loin ni de le laissait tomber, Orian était généreux avec ses loyaux collaborateurs, mais il n’avait pas envie non plus de l’avoir à côté s’il devait rester malade toute la journée dans la caravane, sa patience avait de sérieuses limites).  Et en dehors de ça, il n’avait pas la force de grand-chose, à part d’aboyer des ordres à ses larbins, insulter longuement Candide Letrètre et sortir son fusil pour lui tirer dessus. Il fit passer les balles très près du visage du garçon, comme s’il s’en fichait de le tuer vraiment. (Il lui faisait ce qu’il aurait voulu faire à Basilio quelques jours plus tôt, au détail près que s’il avait pu faire cela au Tsumi, ce ne serait pas passé à côté). Orian fut suffisamment sérieux pour que Candide s’enfuie à toute jambe et se terre dans un coin de Lettonie sans qu’on ne le revoie jamais. Orian avait envoyé un SMS à Mila dès ses premières souffrances, et c’était acté, Candide était viré et persona non grata. A l’Institut, à Paris, et en France. Candide ne fut pas le seul à être menacé par le fusil d’Orian. Le Parrain le sortit également contre Khalee, qui, comble de l’horreur, était-elle en pleine forme. INSUPPORTABLE. Et qui se permit de lui faire des doigts d’honneur en le narguant avec sa proximité avec la fille Trueman… Il retira une volée près de ses pieds et de ses mains… Celles-là aussi, il les aurait. Mais déjà, s’occuper de ce petit Milo, dès que possible, il ne perdait rien pour attendre…

Résumé : Orian est malade comme les autres, un larbin imbécile s'est trompé et lui a apporté aussi un plat avarié. Il est FURIEUX. Il menace Milo, rackette des caravanes de FapFap pour lui et Pascal et tire avec son fusil autour de ceux qui l'emmerdent [Mini-Event] La colo des supers - Page 5 3895885328
Orian Harker
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Barbara Gward
Plus surcôté qu’un fapfap! (Enfin, que Neville, mais quand même!)
Barbara Gward
Barbara Gward
Feat : Sadie Sink
© Avatar : letsheresy, Signature : bat'phanie
Messages postés : 257
Je suis aussi : Artémis Leclercq
Pseudo : The Voice
Super-pouvoir : Jacques a dit : Barbara utilise la parole pour plier les autres à sa volonté. Il lui suffit d'utiliser la formule "Jacques a dit" pour que la suite de sa phrase devienne un ordre que son interlocuteur doit exécuter, qu'il le veuille ou non.

Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

Bazbie for the win <3
Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
Les Petits + : Sœur à 100% de Shana, Emma et Pascal, c'est aussi la demi-sœur de Sasuke, la belle Azalée et... Harry.
Haters : 1124
Jeu 10 Sep - 3:28
Barbara avait retrouvé sa merveilleuse, mélodieuse, magnifique voix de sirène, n'était-ce pas magnifique ? Oui, cela l'était, assurément. Plus de chuchotis étouffés, plus de croassements de crapauds pré-pubères, plus de "Jacques a dit" laborieux et frustrants. Deux jours passés sans incident notable l'avaient beaucoup aidée à se remettre sur pieds. Plus que jamais, elle ne quittait plus Basilio d'une semelle. Son objectif n'était pas de l'étouffer avec sa présence constante, loin s'en faut, mais il avait l'air d'apprécier sa compagnie à ses côtés, et elle avait généralement d'assez bonnes intuitions sur ceux qu'elle côtoyait. Barbara en venait parfois à se demander si elle n'était pas celle qui avait le plus besoin d'air. Qu'on ne s'y méprenne pas : elle adorait Basilio plus que les mots ne pouvaient le décrire, mais elle avait pris l'habitude de naviguer en solitaire, quoiqu'elle ait grandi très entourée - sa fratrie prenait de la place, et un indésirable en particulier avait une irritante tendance à prendre beaucoup plus de volume que ne le laissait suggérer sa carrure de petit africain sous-alimenté. Baz était curieux, Baz voulait connaître le fond de sa pensée, il tentait de gratter la carapace. C'était troublant, inattendu, presque indiscret. Ses moments de transparence se faisaient bien rares, même auprès de sa famille. Étrange. Elle ne s'était jamais considérée comme une fille réservée - plutôt le contraire, à dire vrai - et pourtant il lui semblait que Basilio en avait déjà trop vu.
Ces quelques sujets de réflexion parasites ne l'empêchaient cependant pas d'apprécier pleinement ces moment passés avec le garçon. La tête posée sur son épaule, assise tout près de lui, elle avait admiré le feu d'artifice, rigolant dans le cou du nouvel apprenti-héros quant au fait que son père tirait de plus belles fusées de leur jardin, à Rennes - ce qui était tout à fait vrai -, avant qu'un éclair de tristesse ne traverse ses grands yeux bleus, sans personne pour l'intercepter.
Qu'importait son père, qu'importait Rennes, Pascal était présent. Un peu trop présent, d'ailleurs, après avoir passé des jours à se faire oublier. Les rumeurs disaient qu'on l'avait retrouvé nu comme un Adam dans les cendres de la caravane d'Orian, carbonisée par cette stupide machine à fiente. Milo le super zéro avait une chance insolente que Pascal n'ait rien eu, en définitive. Un poil de trop roussi, et Barbara l'aurait vaporisé comme poussière au vent. Cependant, son aîné se portait comme un charme, ce qui avait donné à l'adolescente tout le loisir de prétendre qu'il n'existait pas. Pas question de s'approcher de cet embarras sur pattes dont tout le camp disait qu'il était encore dur comme un roc quand la caravane avait volé en fumée - oh la honte, sérieusement, Pascal...
L’événement n'était guère isolé, car le spectacle pyrotechnique avait fait exploser le van de Bouclettes, sur terre, en même temps que des centaines de lumières multicolores, dans le ciel. Les rumeurs sur l’événement allaient bon train, mais Barbara s'en fichait. Fière mais pas totalement ingrate, elle avait déjà remercié Neville - qu'elle continuerait d'appeler Bouclettes, même en connaissant son vrai nom, c'était chose établie - de son aide à demi-mot, dans un échange fort gênant, et n'estimait plus rien lui devoir jusqu'à nouvel ordre. Barbie avait toujours sa tente, elle, et seul Basilio y était le bienvenue. Elle laissait volontiers à Orian le soin de reloger son frère, merci bien, et Bouclettes était un grand garçon, il finirait bien par trouver un tapis de mousse quelque-part.
Tout se déroulait plutôt bien pour elle, depuis deux jours, à l'exception près de sa blessure qui s'obstinait à ne pas cicatriser proprement. Rouges, gonflées, les griffures lui cuisaient la peau comme au premier jour, mais elle semblait déterminée à passer outre et tout oublier de cette marque disgracieuse, quitte à ignorer les premiers symptômes inquiétants. Elle aurait pu continuer à se voiler la face encore longtemps, si toutefois on ne leur avait pas servi de la nourriture empoisonnée, signe annonciateur s'il en était qu'il était plus que temps que son jet vienne les chercher, Basilio et elle. Pascal ? Non, pas lui. Il pouvait faire venir son propre jet, et puis, il s'amusait beaucoup trop avec son nouveau meilleur copain - qu'Orian lui cause le moindre tort, et elle n'hésiterait pas une seconde fois à le tailler en sashimis.
En version courte, tout le monde était malade, exception faite, peut-être, de ces futurs chômeurs de FDP. Barbara ne s'était pas méfiée du plat coupable d'une telle hécatombe. Certes, la nourriture qu'on leur servait n'avait rien de spécialement appétissant, mais le goût était toujours passable. Elle ne mangeait jamais grand chose et se vengeait par la suite sur sa réserve de biscuits bretons.
Son appétit de moineau était peut-être la raison pour laquelle elle avait mis plus de temps que Basilio à tomber malade.
Une seconde, tout allait bien, et puis, celle d'après, son visage devenait blanc comme de la craie. Prise de vertige, elle avait senti plus qu'elle n'avait contrôlé la chute de son corps, raide comme un piquet, comme dans un dessin animé. Haletante, nauséeuse, elle s'était réceptionnée de justesse sur les genoux et les coudes.
!!! Emétophobes, passez votre chemin !!!:
Par la suite, Barbara était parvenue à se traîner un peu plus loin pour mieux s'écrouler dans l'herbe, fiévreuse et à deux doigts de s'évanouir, après son obstination à tenir le coup trop longtemps. Sa blessure la lançait plus que jamais, comme un fer rouge permanent sur la peau. Ce qui serait tout de suite moins étonnant, quand Altea découvrirait son infection, quelques minutes plus tard. A l'heure actuelle, Barbie se contentait de produire un dernier effort pour ne pas tourner de l’œil, en tentant tant bien que mal de retirer ses bandages à l'épaule, l'estomac toujours dans les talons. Tout cela face à un Basilio très peu serein, qui ne resterait sans doute pas longtemps les bras croisés.

En résumé : Barbie a honte de Pascal et l'évite comme la peste. Elle reste collée à Basilio pendant deux jours. Puis, elle tombe malade un peu après tout le monde, finit en PLS dans l'herbe à tenter de ne pas s'évanouir malgré le cumul de l'intoxication alimentaire et de l'infection de sa blessure à l'épaule (eh ouais, la prochaine fois faudrait penser à laisser Khalee la soigner correctement, hein)
Barbara Gward
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Sam 12 Sep - 16:03
Après deux jours d’une relative tranquillité, durant lesquels le voyage en Lettonie commençait à ressembler de nouveau à une véritable colonie de vacances, exception faite des nombreux blessés, les ennuis reprirent. Ils commencèrent le soir du feu d’artifice d’Orian. En soi, Alden se fichait de ce que pouvait faire le Parrain autoproclamé et d’à peu près tout le reste qui pouvait se passer dans ce camp (s’il commençait à s’intéresser à toutes les conneries de ces élèves super-vilains, super-héros et n’importe quoi d’autre encore, il ne s’en sortirait pas, il fallait bien faire le tri). Les seules exceptions à cette indifférence totale étaient Basilio, Altea, et les deux personnes avec qui il avait sympathisé au cours de ces « vacances » : Adèle et Neville. Or, le feu d’artifice avait visiblement détruit le camping-car du FapFap, les laissant tous deux sans logement. Et avec peu de possibilités pour se réinstaller correctement. Altea aussi était une victime collatérale du feu d’artifice, mais elle avait déjà une solution – pratique d’avoir une meilleure amie capable de se téléporter.

N’ayant pas vraiment le cœur à laisser ses deux potes dans l’humidité lettone, Alden les invita à partager son camping-car. Après tout, ils avaient déjà tendance à passer leur soirée ensemble alors… pourquoi pas. (De toute façon, ce n’était pas comme s’il dormait déjà bien d’une façon générale, alors rajouter deux personnes ne changerait pas grand-chose en définitive). L’habitacle n’était pas vraiment adapté pour héberger trois personnes, ce n’était pas comme les caravanes des FapFap mais… ça restait mieux que rien, en tous cas pour quelques nuits. (Au pire, si ce n’était pas supportable, Alden avait un plan B. Il avait remarqué le manège d’Orian avec les campings-cars et la facilité qu’il avait eu à exproprier des FapFaps. Il pouvait activer suffisamment de leviers pour en obtenir une aussi et la filer à Neville et Adèle… Vu le bon cœur des deux, sûrement à agrémenter d’un « Tiens, au fait, il y a un camping-car de libre » sans préciser de quelle manière l’espace avait réellement était libéré).

Bref, la proposition fut acceptée et ils s’installèrent tant bien que mal dans l’habitation du sous-fifre. La soirée se déroula bien… mais la nuit fut courte pour Alden. Alors que Neville et Adèle dormaient encore, le télépathe se réveilla très tôt, et impossible de se rendormir. Il se sentait trop mal pour ça. Encore loin de soupçonner la nourriture insipide qui avait servi de dîner au trois-quarts du camp. Surtout qu’il ne s’en était pas baffré. D’accord, pour certains, comme Adèle, c’était un repas normal… mais il trouvait ça dégueulasse. (Difficile avec la nourriture ? Si peu…). Il n’avait pas hésité longtemps à laisser tomber l’assiette pour piocher dans la nourriture qu’il avait lui-même emmené. Alden prit cette vague sensation nauséeuse pour une habituelle manifestation de sa claustrophobie. Logique, en même temps. Il supportait déjà mal l’étroitesse du camping-car en temps normal, alors avec deux personnes supplémentaires, ça ne pouvait pas améliorer. Peut-être qu’il allait s’y habituer. En attendant, le mieux était encore de sortir prendre l’air, jusqu’à ce que les symptômes passent.

Sauf que… non. Même déambuler dans le camp vide et tranquille et dans ses alentours ne le débarrassait pas de cette sensation. Ça empirait, même. Et il fut bien obligé d’admettre que le souci n’était pas psychologique, mais qu’il était vraiment malade… Et si l’épisode des chasseurs et de l’ours l’avaient laissé… pas complètement indifférent mais à peu près neutre, là, ça lui faisait un peu regretter de pas avoir choisi l’option « été au bureau à s’ennuyer ». Quoi faire d’autre que de retourner dans son camping-car. En espérant qu’on lui fiche la paix le temps d’aller mieux. Sauf qu’il n’était pas inoccupé, le camping-car. Donc avant le Graal (c’est-à-dire la tranquillité) il devait demander à Neville et à Adèle de le laisser. (Pas la peine de rajouter en plus la claustrophobie et le mal de crâne télépathique… Ni que les deux restent coincés là en s’occupant de lui). Sauf qu’évidemment, ce n’était pas si simple. Adèle en particulier refusa catégoriquement de le laisser alors qu’il était malade…

-Ça va, Adèle. C’est pas comme si j’étais à l’article de la mort. Je peux me gérer tout seul. Je préfère, en fait. avait opposé Alden.

Sauf que la FDP ne lâcha pas l’affaire. Elle était à peu près aussi têtue… qu’un Tsumi, tiens. Et s’il ne l’était pas tellement moins… il n’avait pas vraiment l’énergie de se battre avec elle pour être tranquille – ce qui aurait été assez contre-productif. Adèle sortit ensuite comme argument le fait qu’il s’était occupé d’elle avec la suture et qu’elle pouvait bien lui rendre la pareille… argument auquel il était plutôt sensible en fait. Enfin, il comprenait l’idée de ne pas avoir la sensation d’être en dette vis-à-vis de quelqu’un, ou de ne pas pouvoir retourner un service. Donc il céda.

-Bon, ok, si tu veux. Installons-nous dehors alors, je préfère avoir de l’air, avait fini par conclure Alden, trouvant un compromis entre « accepter la présence d’Adèle » et « la tranquillité ». « Je préfère avoir de l’air » étant synonyme de « je ne supporte pas les espaces clos »…
On a mangé la même chose a priori, comment ça se fait que tu n’aies rien, toi ? T’as un organisme en acier ? avait-il par demandé par la suite à Adèle… Avant de comprendre que la jeune femme n’était pas une exception. Après quelques sms envoyés pour connaître leur état, il apprit qu’Altea était en pleine forme – une FDP aussi, donc – et Basilio malade… (Il lui demanda aussi s’il avait besoin d’aide, de médicaments ou de squatter la caravane...  Il s’inquiétait un peu pour l’adolescent. Mais il ne voulait pas le déranger non plus, vu qu’il le savait avec son crush Barbara. Donc il opta pour l’option « message ». Aussi parce que vu comment il était malade, se déplacer jusqu'à Basilio si ce n'était pas nécessaire ni souhaité...). Pour ne pas améliorer les choses, le camp fut envahi par une insupportable odeur de fumée et de brûlé (sûrement chargée de truc toxiques en plus...)... de quoi affliger Alden d'un bon mal de crâne supplémentaire et gentiment irriter ses yeux. Merci le phénix, c'était malin.

En tous cas, avec cette résistance particulière des gris, il y avait de quoi se poser des sérieuses questions sur le mode de vie des FDP à l’Institut, et sur la bouffe qu’on leur servait. (Mais pas trop de questions non plus sur la bouffe, c’était pas la peine d’en rajouter…). Et il était assez peu content de savoir qu’Altea vivait dans des conditions aussi minables. Elle était courageuse, cette petite. Et les autres FDPs aussi, d’ailleurs. C’était suffisant pour les faire monter un peu dans l’estime d’Alden de façon générale, même si… il ne comprenait pas très bien pourquoi ils faisaient tout ça. Par exemple pourquoi ils voulaient être des super-vilains (il ne voyait toujours pas vraiment l’intérêt du concept), ni pourquoi ils continuaient à vouloir l’être même si ça signifiait de se faire arnaquer (et humilier) pendant plusieurs années. S’ils voulaient vraiment des sensations fortes, ils pouvaient toujours passer dans le crime, personne ne demandait de diplômes. Ni de pouvoir. Bref, ça lui paraissait… courageux de supporter ça mais vraiment stupide aussi. Alors essayer de comprendre ça, ça pouvait être un sujet de conversation….

Et au final, le compromis se révéla… mieux que le plan originel de « la tranquilité ». Il ne regretta pas la présence d’Adèle et de son humour, pas tant pour le soigner –ça il pouvait se débrouiller et il était suffisamment méfiant pour penser à emmener des médicaments en Lettonie – mais pour discuter et se changer les idées...
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Adèle Magret
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[Mini-Event] La colo des supers - Page 5 Odw2
Réputation (intra-école) : 3/10 : Adèle, c'est une FDP parmi tant d'autre, si l'on oublie son âge. Et sa réputation au sein de l'institut s'en ressent... Certains peuvent la connaître de part son amour particulier de la douleur, la prenant comme souffre-douleur attitrée, mais cela ne va pas plus loin que ça...
Les Petits + : Adèle à de sérieuses "daddy issues" # Elle apprécie un peu trop la douleur # Elle est la Présidente du Fight Club de l'Institut Trueman, et elle se fiche de perdre tant qu'elle combat # Elle ne pourrait pas payer l'Institut sans son travail de caissière # Depuis un voyage en Lettonie, elle a une cicatrice de griffure le long du dos

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Mer 16 Sep - 14:04
Les soins prodigués par Alden à Adèle se déroulèrent sans le moindre accroc, et elle fut ainsi suturée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Certes, la douleur procurée par l’absence d’anesthésie faisait d’elle une patiente pour le moins agitée, mais le sous-fifre parvint à faire avec et ignora presque les gémissements de la FDP à ses côtés. Ce qui expliqua donc l’efficacité dont il fit preuve dans ses soins, et la qualité des points de suture dans le dos de la trentenaire… Une trentenaire qui se releva comme si elle n’avait rien eu et sortit de la caravane sans même se vêtir d’un T-shirt, souhaitant sentir le vent contre sa peau. Mais tout ceci vous est raconté dans un autre récit… La seule chose que je suis autorisé à vous dire, ici, c’est qu’à la suite de tout ceci, il y eut deux jours de calme sans aucune attaque d’ours ou autres chasseurs. Adèle put ainsi participer à plusieurs activités sans le moindre incident, et faire un peu plus connaissance avec Neville et Alden lorsque le soir arrivait. Une vie d’étudiante normale, en soi…

Sauf que voilà… Deux jours après l’attaque de l’ours, à peu près, tout bascula… Les ennuis recommencèrent lorsqu’un fut d’artifice fut utilisée comme prétexte pour détruire un camping-car. Mais pas n’importe quel camping-car, non… La caravane en question était celle de Neville, c’est à dire celle où Adèle dormait… Qu’est ce que le FAPFAP avait-il fait pour qu’un sous-fifre ne décide de détruire l’endroit où il dormait ? Et puis, surtout, le dit sous-fifre avait-il pensé aux personnes hébergées par le Leblanc ? Avait-il fait exprès ? Ce furent en tout cas les premières interrogations qui parvinrent à l’esprit de la Magret, et elle ne put s’empêcher de grommeler dans sa barbe. Non seulement on s’était attaqué à l’un de ses amis (ou, du moins à son lieu de vie), mais, en plus, on la privait d’un endroit où dormir… Et ça ça allait se payer ! A moins que… A moins qu’on lui propose une solution de secours, bien évidemment ! Et, justement, c’est ce qu’Alden fit… Oubliant immédiatement sa colère, donc, Adèle adressa un sourire sincère à son ami trentenaire et accepta sans hésiter une seule seconde sa proposition. Ils seraient peut-être serrés, dans la caravane du Tsumi, certes, mais ils auraient au moins un endroit décent pour dormir.

Et, en effet, la nuit se déroula sans problème pour Raiponce qui, sur la banquette qui lui avait été attribuée, dormit comme un bébé. Si bien qu’à son réveil, elle fut debout en seulement quelques secondes… et remarqua immédiatement l’absence d’Alden… Se disant qu’il était probablement juste partir faire une petite promenade matinale dans la forêt, la jeune femme l’attendit tranquillement en grignotant un sommaire petit déjeuner. Mais, lorsqu’elle vit son ami revenir, le teint blanc et l’air malade, la FDP se précipita vers lui pour s’enquérir de son état. Elle posa même une main sur son front pour s’assurer qu’il n’ait pas de fièvre. Et Alden eut beau lui assurer que tout allait bien, qu’il fallait seulement le laisser un peu tranquille, Adèle s’y refusa. S’il était malade, elle allait s’occuper de lui, ce n’était pas négociable ! Après tout, ce ne serait qu’un juste retour des choses, n’est-ce pas ?

« Écoute Alden… Tu t’es occupé de moi quand j’étais blessée, tu surveilles l’évolution de ma cicatrice depuis 2 jours, tu m’as proposé un lieu où dormir quand… y’a eu le feu d’artifice donc, s’il te plait, tu me laisses te remercier en m’occupant à mon tour de toi ! »

Cet argument semblant enfin atteindre Alden, Adèle lui offrit un sourire puis, acceptant sa requête, le suivit jusqu’à l’extérieur. Là, comme promis, elle prit soin de lui et discuta avec lui, surveillant tout de même souvent son état et vérifiant régulièrement s’il n’avait pas de la fièvre, au cas où une infection se déclare…

« J’ai un organisme de FDP, tout simplement ! Crois-moi, les cuisiniers semblent aimer offrir de la nourriture avariée aux gris, donc je suis juste habituée… »
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Dim 20 Sep - 13:39
Cette colonie, ça devenait vraiment n’importe quoi… L’intoxication alimentaire… Vraiment ? Pourquoi Henriette ne l’avait pas vu venir… Aussi bien face à la bouillasse qu’on avait servi mais aussi… Parce qu’on était à l’Institut Trueman, what else ? Se tenant le ventre désormais vide (étonnamment), la brunette revint dans le camps et soupira devant son ancien camping-car… Cette fichue boite de conserve lui avait causé bien des misères… Et ça se voyait sur son pauvre corps. Elle gardait encore les marques de griffures d’Eris sur elle, suite à une nuit très… alcoolisée et shootée à la fureur de la rouquine… Mais elle avait aussi désormais des lignées de piqures… Suite à l’arrivée de punaises de lit dans son ancien habitat… Franchement, après tout ça, comment avait fait Henriette pour ne pas voir arriver ça ?

L’estomac retourné, elle hésita longuement à rentrer dans cet enfer infesté de saloperies. Elle avait des médicaments dans sa valise mais… Elle se grattait déjà énormément après cette fichue nuit passée après le feu d’artifice… Elle se tatait entre continuer de sentir ses intestins se tordre ou braver le danger et s’introduire dans son camping-car et récupérer ce qui permettrait d’aider pas mal de personnes… … Bon, vous l’avez, elle hésita mais finit par s’y jeter, car elle était une bonne pomme qui pensait toujours aux autres qu’à soi. Bon, pour une fois, elle pourrait profiter aussi de son absence d’égoïsme et se médicamenter, mais quand même…

Après avoir visualisé l’endroit ou elle avait rangé son stock de medicaments, Henriette finit par aller les chercher… Et ressortir au bout de 30 secondes, record battu ! Quel record ? Elle ne savait pas, elle avait juste besoin de se complimenter et de se féliciter face à cette situation de merde, clairement. (C’était le cas de le dire kofkof.)

Elle avait quitté le camps une bonne demie-heure, ne supportant pas de se donner en spectacle (et celui de l’état de ses précédents repas non plus) et préférant etre seule dans ce genre de moment… Mais maintenant que ça allait « mieux » (vide vide vide!), elle devait se réhydrater et s’occuper de quelques autres personnes… Comme Eris et Daphné,qui n’étaient pas loin l’une de l’autre. Elles n’y avaient pas coupé elles non plus, les pauvres. Offrant une bouteille d’eau à chacune, Henry déposa les deux plaquettes de médicaments différentes entre elles.

« Lui c’pour les nausées, lui pour les selles. » expliqua-t-elle sans filtre avant de s’asseoir dos à la rouquine et à la blonde et de s’allonger, ayant ainsi le champs visuel vers elle. Mais à l’envers.

« Ça va vous deux… ? » demanda une Henriette inquiète pour son amie et pour la petite sœur d’Orion… Avant de visualiser le scène entre le phénix, Orian et un oméga qu’elle voyait souvent lécher la botte de l’autre soit-disant parrain.

« … Ils me fatiguent... Comment vous faites pour rester dans cette école... »
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
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Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



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Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
Haters : 1008
Dim 20 Sep - 18:17
Besoin du dé. Rolling Eyes

Est-ce que Barbara reste consciente ou pas ? Rolling Eyes

Ce dé n'est pas existant.
Basilio Tsumi
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Basilio Tsumi
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Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



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Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
Haters : 1008
Dim 20 Sep - 19:04
Ok, alors c’était ça l’adolescence ? Flirter (pour ne pas dire tomber amoureux), aller en colonie, partager des repas dégueulasses avec d’autres, assister à des activités préparées par des sortes de moniteurs et se moquer d’eux et du côté pathétique de ce qu’on leur offrait ? Basilio en avait déjà entendu parler mais… de loin. Par ses quelques contacts adolescentesques qu’il avait eu dans ses années aux Etats-Unis. Contacts ou camarades de classes avec lesquels il s’entendait bien. Oui, ça arrivait. Quand on n’était pas mêlé à une bande de dégénérés radioactivement boulétisés, Basilio savait être clément et… accepter la stupidité des autres, l’oubliant même selon les sujets de conversation qu’il avait avec. Oui, il se fondait presque dans la masse de base ! Mais ce qui l’éloignait aussi de ses camardes de classe était l’absence de colonie et d’amusement durant les vacances. Oh, Basilio n’était pas innocent dans cet emploi du temps : il demandait tout cela ! A être adulte avant l’heure, à aller en mission, à s’entrainer avec ses paires plus âgés. Il ne savait donc pas ce qu’il ratait.

Et c’est lors des vacances d’été de 2020, en Lettonie, avec une école de supers (alors que c’était des activités de supers qui l’avait empêché de tester ce genre de débilités, le comble), à la veille de ses 17ans qu’il connut sa première « colo ».  Bien sûr, il savait que celle-ci n’avait rien à envier à une colonie normale mais… ç’en était une quand même. Et c’était… A la fois agréable et … détestable. Cela dépendait des moments.

« En même temps, c’est du Orian Harker doublé à du Trueman... » murmura dans un rire partagé Basilio à la jolie Barbara nichée contre lui alors que cette dernière critiquait la qualité du spectacle. Mais malgré tout… Il adora ce moment. Juste parce qu’un nouveau moment inédit se partageait avec son amie et que les papillons dans son ventre en profitait pour y aller bon train. Ils raffolaient de ces nouvelles scènes et nouvelles situations dont chacun des deux adolescents profitait pour se retrouver. « Je ne sais pas si tu as déjà vu les feux d'artifice du Japon... Mais c'est magnifique à voir. » Toujours un peu plus collés l’un à l’autre, toujours plus longtemps, avec toujours plus de gestes, de regards et d’attentions qui élargissaient le périmètre de contact.

Il y avait de ces moments magiques donc, que Basilio découvrait. Et si c’était nouveau… Il comprit vite qu’ils seraient à la fois rares et fragiles… Assez pour ne rien relever concernant un certain frère retrouvé nu dans un camping-car en train de s’adonner à des activités… personnelles. Et intimes. Bon sang. Entre Emma, Harry et celui-ci, Barbara était servie…

Donc, ou en étions-nous… Le feu d’artifice de merde, les moqueries sur les « responsables » de la colonie, les activités merdiques, l’explosion d’une connerie, tout ça entre de nombreux moments agréables partagés avec Barbara… Ah. La cantine, l’épisode de la malbouffe. Oui.

Basilio s’en était frappé des indigestions et autres conneries. Mais celles-là… Il avait cependant eu la chance que, lors de sa crise d’intolérance à un sang (qui perturbait toujours Baz…), Altéa lui ait fait boire une fiole contenant l’adn d’un téléporteur. Pour le coup, elle n’avait pas merdé et… dès lors que les premières nausées le prirent, il eut la possibilité de s’isoler pour éviter un bien pitoyable et dégueulasse spectacle à sa colocataire de tente.  S’il se pensa malade et demanda à Barbara de garder ses distances à son retour au cas ou, le teint de la rousse ne tarda pas à imiter le sien. Ainsi que ceux d’autres étudiants et membres du personnel de l’institut… La poisse.

Victime de sueurs froides et de frissons, Basilio tentait tant bien que mal de supporter Barbara dans l’épreuve qui avait tout juste commencé pour elle. Comment ? … En lui tenant les cheveux. A la bonne hauteur sur sa chaise pour cela, Baz ne pouvait s’empêcher de grimacer face au désolant spectacle dans lequel il ne pouvait pas être acteur. Il le savait. Il connaissait bien ce genre d’état. Sa mère l’avait souvent été. Et dans ce genre de cas, il n’y avait qu’à tenir les cheveux et attendre, sans toucher la personne pour lui éviter des frissons, sans parler afin d’éviter tout énervement… Du moins, c’était comme ça qu’il avait appris à agir face à cette situation. Même si, pour sa génitrice, la raison de ce triste spectacle était l’alcool. L’ADN juste génial. Des fois, Baz se demandait s’il n’avait pas un tel pouvoir pour pouvoir fuir cette génétique…

« Va t’allonger, je vais te prendre de l’eau, d’accord ? » prévint l’adolescent attentionné qui suivit cependant du regard Barbara, attendant qu’elle soit tranquille et allongée, avant de se téléporter dans leur tente pour y attraper une bouteille. C’est d’ailleurs dans le calme de dessous la toile qu’il entendit son téléphone vibrer et perçut une certaine inquiétude de la part d’Alden pour sa personne. Malgré la situation, il ne put retenir un sourire et répondit rapidement un bref « Malade aussi mais ça va, je gère. J’ai ce qu’il faut et je préfère rester avec Barbara sous la tente. Surtout vu qui vit dans ton camping-car... » alias Neville. Et… peut-etre cette femme devant laquelle il avait beaucoup trop rougi lorsque son regard tombait sur elle, à moitié à poil. Si à ces instants-là, Basilio n’était envahi que par du rouge, plus tard, la drôle de pensée que cette FDP était souvent à poil devant SON oncle le hanterait… Mais pour l’heure, toutes ses pensées restaient sur Barbie.

Revenant à son ancien emplacement de la même manière qu’il en était parti, il retrouva bientôt l’oméga… dans un état bien pire que précédemment. Merde. Quelque chose n’allait pas et… le cerveau de Basilio n’eut pas le temps de s’activer pour en déduire la raison que Barbara la montra clairement à travers ses agissements. Le corps de Baz quitta alors son fauteuil pour s’installer auprès d’elle.

« Doucement, attends Barb’... » quémanda l’adolescent qui comprit la volonté de son amie, tirant délicatement le tissus pour essayer de voir le dessous des pansements. Et.. Ok. Ça n’était pas beau. « C’est infecté... » Evidemment. Quand on laissait faire ça au boucher qu’était cette stupide Khalee… Et malheureusement, Baz n’avait jamais excellé dans tout ce qui était soin… Quand il en avait besoin, c’était auprès d’Antonella qu’il demandait de l’aide ou auprès de…

« ALTEA ! » Assortant ses doigts à sa bouche, Basilio siffla comme lors d’anciennes missions passées à ses côtés, lorsqu’elle était trop loin et qu’il quémandait de l’aide. Il répéta l’appel quelques fois encore avant d’offrir son entière attention à nouveau à Barbara. Il fallait préparer le terrain et… … Dégager ce qui dérangeait. Comme ce tee-shirt. … De la merde cette colonie.

« Ok, well… Barbara, je dois enlever ton tee-shirt pour qu’on te soigne, ok ? Il n’y aura que… Altéa et moi. Et... »« Barb’ ? » … Sans déconner ? « Barbara ? » Merde, elle s’était vraiment évanoui ? « ALTEA BORDEL DE MERDE ! » Bon, ça n’était pas contre sa pauvre cousine ces insultes, c’était juste lorsque… lorsqu’il perdait carrément ses moyens. La voyant enfin débarquer au loin, Basilio décida… Donc… d’avancer le travail et… enleva délicatement le tee-shirt de Barbara, faisant attention au passage des bras et de la tête… Après avoir bien sûr regardé une dernière fois si les soins nécessitaient vraiment de lui retirer le haut et.. Oui et… Altéa eut droit à un Basilio à la fois pale… mais aussi pivoine au niveau des joues. Comme si une vague de froid lui aurait claqué la visage toute la nuit.

« Sa blessure s’est infectée, et elle a de la fièvre je crois... Khalee s’y est pris comme une sagouine ! Faut l’emmener à l’hopital tu crois ? » demanda le pauvre cousin paniqué qui venait tout juste de placer le tissus sur la poitrine et le ventre de Barbara pour lui rendre un minimum d’intimité.
Basilio Tsumi
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Altea C. Tsumi
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Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

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Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Sam 26 Sep - 19:08
Altea avait été affreusement bouleversée en apprenant le triste sort de l'ourse. Et en colère, aussi. Non seulement les étudiants du camp ne s'étaient pas gênés pour infliger d'atroces souffrances à l'animal - dont la plupart étaient inutiles, ça servait à quoi de suivre des cours pour faire face à des dangers pour ensuite se retrouver à paniquer et à faire n'importe quoi face à un simple mammifère, même agressive, qui cherchait à manger? Elle trouvait ça tout autant horrible que pitoyable. Et si elle avait su que cela se terminerait comme ça... elle regrettait de ne pas avoir elle-même mis fin aux jours de l'ursidé. Elle aurait pu le faire de manière rapide, avec peu de souffrances. Ç'aurait été un acte tout aussi injuste, cet animal ne méritait de toute façon pas de mourir à cause d'humains qui avaient envahi son espace... Mais ç'aurait été un peu moins de douleurs inutiles, pour cette ourse, et pour les humains qui avaient été attaqués après elle. La tristesse d'Altea était encore plus grande qu'elle avait cru que l'ourse était sortie vivant de tout cela, elle avait cru la voir repartir vers la forêt. Visiblement, elle s'était trompée.

Elle se rendit dit donc à la cérémonie funéraire de l'ourse - et elle fut bien contente d'y trouver Neville, qui éprouvait les mêmes sentiments qu'elle. C'était un peu difficile de se consoler mutuellement en étant tous les deux aussi déprimés... Il restait le côté réconfortant de savoir qu'elle n'était pas la seule à être profondément affectée par la maltraitance et la mort de cet animal.

Lors de la cérémonie, il y avait aussi Milo. Enfin Milo transformé en phénix. Immergée dans l'émotion du moment, Altea n'avait pas envie de lui chercher querelle ou de lui reprocher quelque chose. La Tsumi avait bien entendu les reproches que Neville lui avait faits, un peu plus tôt. Lorsqu'il lui avait demandé pourquoi il ne s'était pas servi de ses pouvoirs pour évacuer l'ours et empêcher à tout le monde des souffrances. D'une certaine manière il n'avait pas tort... Cela dit, Altea n'arrivait pas à le blâmer pour cela. Après tout, Milo n'était qu'un apprenti super-héros. Un élève. Peut-être que lui aussi avait été perdu face à l'ours et ne savait pas comment réagir au mieux? Peut-être qu'il cherchait surtout à ne pas blesser l'animal et pensait que d'autres seraient plus à même que lui à le chasser sans lui faire de mal? Ce n'était pas un héros professionnel, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être sans faiblesse. Et même cette tendance qu'il avait eue de veiller sur le groupe de héros et laisser les super-vilains se débrouiller... Elle la comprenait. Protéger les étudiants-héros, c'était déjà une affaire conséquente, il ne pouvait pas tout faire non plus...

Si Altea était aussi encline à l'indulgence envers le garçon ce soir-là, c'était aussi parce qu'elle avait eu l'occasion de remarquer comment il avait repoussé l'ours sans le blesser, tout en sauvant Daphné. Il avait fait des efforts pour que cela se passe avec le moindre dommage possible... (Elle était aussi reconnaissante qu'il ait aidé son amie, elle s'en serait voulu si quelque chose était arrivée à Daphné. Elle était l'une des rares à savoir qu'elle n'avait pas de pouvoir et qu'elle n'aurait pas été capable de se soigner toute seule si elle avait été sérieusement blessée). Bref, elle avait vu certaines choses en Milo qui résonnaient avec ses instincts d'héroïne - pour une fois qu'elle voyait quelque chose de positif chez lui, depuis l'issue malheureuse de leur première rencontre. Il devait bien avoir quelques qualités, ce Milo... Elle le trouvait souvent insupportable (quasiment tout le temps) mais d'un autre côté elle comprenait sa rancune envers les super-vilains et il s'était somme tout plutôt bien comporté face à l'ours. Avec tout ça, en plus de son humeur de tristesse qui lui donnait une envie de faire disparaître les conflits... Altea était tentée d'enterrer la hache de guerre et de repartir du bon pied avec le bleu.

J'ai vu ce que tu as fait avec l'ours quand tu es allé secourir Daphné. J'ai vu que tu as choisi d'utiliser ton pouvoir de manière à l'éloigner de vous sans le blesser. C'était noble de ta part de vouloir lui épargner des souffrances... Et intelligent dans la méthode, dit finalement Altea, sur un ton neutre sous lequel transparaissait sa tristesse pour l'ours. Elle prononça ces mots sans y ajouter un sourire qu'elle ne se sentait pas capable de produire. Elle jeta juste un coup d'œil rapide au phénix... Et elle ne sut pas comment Milo réagit à ce qu'elle avait dit. Le jeune homme transformé en oiseau légendaire sembla la toiser un instant avec arrogance, et se détourna d'elle. Il la méprisait peut-être. Ou alors il n'avait juste rien à faire de ce qu'une étudiante super-vilaine pouvait lui dire. Trop peinée pour s'en sentir agacée ou vexée, Altea exhala simplement un soupir de lassitude lorsque le SDF s'éloigna.

***

Deux jours de tranquillité. Rien que deux jours, ça faisait un bien fou. Enfin, la tranquillité, c'était tout relatif... Elle avait surtout passé deux jours dans le joyeux bordel de la caravane de Neville, au milieu de tous ses amis FDPs. De quoi se changer progressivement les idées et délester son petit cœur tout mou. Elle pensait tout de même souvent à l'ours... Et encore plus souvent à Basilio et à Barbara, tous deux blessés et convalescents. (Même s'ils avaient l'air d'aller bien et surtout d'être bien ensemble, à rester collés l'un à l'autre et à sourire niaisement. Bon sang les ados amoureux, qu'est-ce que c'était débile... (Mignon aussi, mais surtout débile, pas de débat là-dessus). Encore plus débiles lorsqu'ils ne s'en rendaient pas compte, même si à peu près tout le reste du camp pouvait le comprendre. C'était amusant cela dit, de les voir tous les deux comme ça, eux les juges en chef de la Cour suprême planétaire). Elle ne se gênait pas pour aller les voir de temps à autres pour leur donner des consignes pour prendre soin de leurs plaies - quand changer les pansements, ect...  En espérant que tous ces conseils ne sortent pas directement de leurs crânes de tourtereaux...

Quant à sa propre blessure, elle cicatrisait convenablement, bien qu'Altea en garderait certainement une trace. (À la jambe, ce n'était pas très pratique, elle devrait faire attention à avoir une excuse convenable pour en expliquer la présence à sa mère, la prochaine fois qu'elle la voyait. Ce n'était peut-être pas nécessaire de lui raconter qu'elle s'était blessée pendant l'attaque d'une ourse). Elle dû simplement éviter de participer à certaines activités pour bien laisser son corps se rétablir. D'autant plus qu'à sa jambe blessée s'ajoutait les douleurs au niveau des côtés et du dos, stigmates de coup de patte qu'elle avait reçu et de sa chute. Autant dire qu'elle n'était pas en merveilleuse forme pour faire une sortie escalade...

Ce qui la préoccupa beaucoup, aussi, pendant ces deux jours... C'était le problème avec le sang de Basilio. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour qu'il ait une telle migraine? Et une migraine télépathique, en plus, vu le témoignage d'Alden. Altea ne comprenait pas comme c'était possible... Alden n'avait pas du tout été blessé, donc Basilio n'aurait pas pu recevoir des gouttes de son sang avec l'ours pour vecteur. Et le sang qui recouvrait en majorité l'ours et qui aurait pu se mélanger avec la plaie de Basilio... C'était celui de sa pochette. Son propre sang. Alors elle comprenait encore moins. Rien de tout cela n'avait de sens... Elle n'était pas télépathe... Mais parce que tout ceci la perturbait, elle évitait sciemment Alden. Elle n'avait pas envie qu'il capte ces pensées...

***

Deux jours de tranquillité... Apparemment c'était déjà trop demander. Oh Altea avait apprécié le spectacle du feu d’artifice –mais en même temps, elle se disait que c’était polluant, les feux d’artifices, et qu’en plus, le bruit que cela créait avait toutes les chances de gêner de pauvres animaux sauvages qui n’avaient rien demandé… Plus contestable encore, le point de départ des tirs s’avéra être la caravane de Neville. Sérieusement ? Altea était furieuse, c’était irresponsable et… tellement injuste de détruire le camping-car du FapFap. Et elle était encore plus énervée en entendant les rumeurs accusant Neville d’avoir lui-même détruit son habitat, par bêtise. Elle ne manquait pas l’occasion de défendre le quasi-trentenaire face à ses détracteurs, et aussi d’aller assurer Neville de son soutien. Altea alla constater les dégâts, voir quelles affaires pouvaient être sauvées dans le camping-car et récupérer certaines des siennes, évidemment mises sens dessus-dessous et abîmées…

Avec cela, elle n’avait plus de logement, et elle devait donc se débrouiller pour savoir où passer la nuit. Heureusement, sa meilleure amie était là, et elle avait un plan ! (Qu’est-ce qu’elle ferait sans Tabitha…). Elles communiquèrent discrètement par SMS sitôt la destruction du camping-car découverte, et elles convinrent d’un rendez-vous discret dans la forêt pendant la nuit. Et ensuite, une téléportation dans le dortoir des Omégas, dans la chambre de Taby, et le tour était joué ! Une soirée tranquille avec sa BFF, que demander de plus… Enfin « tranquille »… ce n’était pas exact. Leur nuit fut ponctuée d’interventions de l’esprit frappeur de l’Institut Trueman, le « kakarma », et ne fut donc pas si paisible.

Le lendemain matin… Altea et Taby étaient rentrées suffisamment tôt pour que personne ne remarque leur petit manège. Elle était parfaitement réveillée –à vrai dire, même si leur nuit fût plutôt courte, elle était plus paisible et plus confortable que celles passées dans le dortoir des FDPs puis dans la caravane de Neville, alors cela suffisait amplement pour qu’elle se sente reposée. Le seul truc, c’est qu’elle se sentait un peu désœuvré, tout le monde avait l’air de dormir. C’est ainsi qu’Altea partit pour faire une longue promenade dans la forêt, en suivant des sentiers de randonnées, savourant ce calme et les paysages lettons. Entre la soirée passée avec Taby et cette matinée, la journée était partie pour être agréable.

Sauf qu’à son retour... le camp était bizarrement calme. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais tout le monde semblait s’être calfeutré dans sa caravane ou isolé dans un coin… et le programme des activités était annulé. Qu’est-ce qui s’était passé ici ? Ses camarades n’avaient pas été victimes d’une nouvelle attaque d’un animal sauvage ou de chasseurs fous, tout de même ? La jeune adulte fit un tour du camp pour essayer de comprendre ce qui se passait… Et elle le découvrit d’une manière fort désagréable, en manquant de se faire rentrer dedans par un SDF, qui courait pour expulser son repas le plus loin possible de son lit… Bon sang, c’était vraiment… désagréable…  Beurk. Et elle vit ensuite d’autres malades… Altea compatissait avec eux… mais en même temps, elle n’avait qu’une envie, c’était de s’éloigner de tous ces fluides désagréables. (Là pour une fois elle n’avait pas envie de se précipiter pour aider les autres… surtout que si une épidémie de gastro sévissait, elle préférait largement se tenir en dehors de tout cela et éviter de se contaminer). En tous cas, elle regretta de ne pas avoir regardé son téléphone une fois rentrée au camp. Elle aurait découvert les sms d’Alden et ça l’aurait alerté sur la présence de nombreux malades dans le camp, ç’aurait été un peu moins pénible de le savoir comme ça…  

Ok, donc la moitié du camp était en train de se tenir le ventre… et après avoir tourné un peu plus dans le camp, elle comprit que ce n’était probablement pas une gastro. Mais une intoxication alimentaire, vu qu’aucun des FapsFaps n’était malade et… les FDPs non plus. Ils étaient immunisés.  Même Basilio était atteint par la maladie… à croire qu’il n’avait pas passé suffisamment de mois à suivre le régime peu goûteux des gris avant de joindre les héros. Le pauvre. Altea s’inquiéta aussi pour Taby, et elle essaya de retrouver sa meilleure amie, sûrement malade elle aussi… mais lorsqu’elle se rapprocha discrètement, elle découvrit que Taby était déjà en compagnie de… Khalee ? Ah oui ? C’était… curieux, surtout vu ce que Tabitha lui avait raconté quelques jours plus tôt. Bon… Puisqu’elle ne pouvait pas être seule avec sa meilleure amie, elle allait s’éloigner… Elle ne pouvait pas se montrer amicale avec « Tabitha Trueman » en présence d’un tiers, même si c’était Khalee.

Que faire maintenant ? Altea vit de loin Henriette, Daphné et Eris, et elle décida d’aller les rejoindre. Après tout, elle s’entendait bien avec Henriette et Daphné, et même si elle trouvait Eris un peu étrange et inquiétante sur certains aspects… elle s’était montrée sympathique avec elle, c’était peut-être l’occasion de mieux la connaître. Les pauvres, toutes malades… Mais voilà, à peine eu-t-elle échangé quelques mots avec le groupe que retint un sifflement caractéristique. Et même si cela faisait des mois qu’elle ne l’avait pas entendu, Altea le reconnu immédiatement. On oublié pas aussi rapidement des réflexes acquis en travaillant ensemble pendant des années… ça, c’était le signal de détresse de Basilio. Que se passait-il ? Une expression d’angoisse s’afficha sur le visage d’Altea, alors qu’elle bafouilla de brèves excuses à ses camarades pour expliquer son départ.

-Euh… je vous laisse, je dois y aller, lâcha-t-elle en partant déjà en courant… sans donner davantage d’explications, pour ne pas perdre de temps, mais en évitant de préciser que c’était sérieux, pour ne pas inquiéter les malades.

Elle traversa le camp à toute vitesse en direction de la tente de Barbara –c’était dans ce coin que venait le sifflement, et c’était là où son cousin avait le plus de chances de se trouver de toute façon. En se rapprochant, elle entendit Basilio et ses injures… qui la laissèrent totalement indifférence. Aucune ambiguïté là-dessus, ça n’exprimait rien d’autre que la panique de l’adolescent… Et Altea courrait de plus en plus vite, en espérant ne pas arriver trop tard pour l’aider. Elle n’était pas encore à la hauteur de Baz que son regard fût attirée par une étendue rousse, aérienne sur le sol et très immobile sur le sol. La Tsumi comprit que ce n’était pas son cousin à proprement parler qui avait un problème, mais Barbara.

-Qu’est-ce qui se passe ? demanda Altea à Basilio, la voix hachée parce qu’elle reprenait son souffle. En même temps, elle s’agenouilla au chevet de Barbara et examina la plaie délicatement exposée par Basilio. La jeune femme agit avec le calme de quelqu’un déjà habitué à soigner –entre son entraînement avec son pouvoir et les leçons de premiers secours apprises, elle avait une bonne expérience, pour quelqu’un de son âge. Dans ces situations-là, elle arrivait à mettre de côté ses émotions, pour se concentrer uniquement sur ses observations et les actions nécessaires.

Le constat de quelques symptômes caractéristiques lui permit de confirmer le diagnostic de son cousin, et elle s’occupa également d’évaluer la température de la rousse. Altea ne répondit pas tout de suite à Basilio, en dehors d’un « Je regarde ça ». Elle effectua d’abord quelques tentatives d’obtenir une réaction de Barbara – en lui parlant, en essayant de voir si elle pouvait réagir à certaines choses… Mais rien, elle était bel et bien inconsciente. Alors Altea commença des gestes de premiers secours –avant toute autre chose, il fallait dégager les voies aériennes et l’empêcher de s’étouffer. Délicatement, elle prit la tête de l’adolescente et la renversa en arrière. Ok, c’était fait. Altea pouvait réfléchir à la situation. Entre l’infection de sa plaie, l’intoxication alimentaire et la maladie qu’elle avait eu quelques jours plus tôt…

-Oui, il vaut mieux l’amener à l’hôpital. Elle n’est pas en danger vital en ce moment mais il faut qu’elle soit surveillée par un vrai médecin et qu’elle ait les bons médicaments, c’est plus sûr. Il y a l’infection et elle est sûrement déshydratée aussi. Je vais chercher Taby pour qu’elle nous téléporte. En attendant, mets-la en PLS. Et ramène quelque chose de votre tente pour la conduire, d’accord ?  Surveille quand même sa respiration. Si elle se réveille, assure-toi qu’elle reste assise. Ça va aller ?

Altea posa un regard soucieux sur Basilio. Elle avait donné ces quelques consignes de premier soin, parce qu’elle n’était pas sûr qu’il soit en état d’y penser, tout à son inquiétude … mais en dehors de ça, le garçon savait comment placer quelqu’un en PLS, il était parfaitement capable de s’occuper quelques instants de Barbara. Cela leur ferait gagner du temps. Altea avait hésité un instant à lui demander lui-même d’aller chercher Taby en se téléportant, mais elle s’était dit qu’il ne voudrait pas quitter Barbara, et en plus… elle ne savait pas si lui-même était en état d’utiliser son pouvoir. Basilio n’était pas aussi mal en point que son amie, mais il n’avait pas l’air très bien non plus. En témoignaient la teinte curieuse de son visage et sa fébrilité. Altea posa une main sur le front de son cousin, sans crier gare, pour évaluer sa température – et en ignorant ses possibles protestations. (Juste au cas où lui aussi risquerait de tomber dans les pommes, entre son intoxication alimentaire et ses émotions…). Comme cela avait l’air d’aller, elle le laissa donc avec Barbara. Elle préférait quand même qu’il ne bouge pas trop.

La Tsumi se dépêcha donc d’aller chercher sa meilleure amie. Elle arriva dans la tente, interrompant Taby et Khalee.

-Tabitha, ta coloc’ Barbara a besoin d’être emmenée à l’hôpital, maintenant. On a besoin de toi pour nous téléporter. Je sais que l’altruisme et aider les autres, c’est pas ton truc, mais là c’est vraiment important. Tu viens ?

Oui… elle était obligée de donner le change, malheureusement. Mais dès qu’elles se retrouvèrent toutes seules, en dehors de la tente, Altea reprit son ton normal.

-Désolée pour tout à l’heure… Barbara n’est pas en danger immédiat mais elle s’est évanouie. Apparemment, sa blessure est infectée et l’intoxication alimentaire ne doit pas aider… Toi ça va ? Tu n’es pas trop malade ? Si tu es trop mal pour utiliser ton pouvoir, on trouvera une autre solution…

Mais apparemment, Taby était suffisamment en forme. Elles furent très vite revenues au point où les attendaient Basilio et Barbara. Taby ne pouvant téléporter qu’une personne à la fois, Altea suggéra de téléporter d’abord Basilio, pour qu’il puisse s’occuper de Barbara dès sa téléportation et qu’elle ne soit pas laissée seule, puis d’y aller elle-même en dernier. Ensuite, ils s’occupèrent de faire prendre en charge Barbara… et voilà comment cette nouvelle soirée de colonie de vacances se déroula à l’hôpital. Trop bien les vacances. (A croire que deux jours de tranquillité dans une colo Trueman, ça se payait cher en retour de kakarma…).
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Ursuline Dupuy
J’ai vu le kakarma et ai survécu !
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Super-pouvoir : Ursuline est très douée avec un paquet de cartes. Excellente magicienne et très grande pipelette, elle arrive à vous déconcentrer et voler votre portefeuille. Elle est aussi capable de déplacer les cartes rien que par la pensée. Mais elle le fait rarement, parce qu'elle est rapidement épuisée (ou juste parce qu'elle a pas envie de vous le montrer...)
~~*~~*~~*~~*~~*~~
Enfin ça c'est ce qu'elle vous fait croire. En réalité, Ursuline est capable de communiquer avec les animaux et ainsi obtenir leurs faveurs. Ou presque (quand ils sont décidés quoi).
Les effets secondaires dépendent de l'animal et de la durée d'utilisation de son pouvoir. Par exemple, elle attrape des puces si elle est avec un chien. Elle mange du fromage si elle est avec une souris... Certains passent, sont plus ou moins convenables, mais se déplacer au sonar comme la chauve-souris, c'est moins drôle...

[Mini-Event] La colo des supers - Page 5 Chick-fight-are-you-ready
Réputation (intra-école) : 2 : Depuis le bordel dans l'institut, Ursuline n'a pas vu sa réputation grandir. Et ça lui convient parfaitement. Moins on la voit, moins on lui parle, mieux elle se porte !
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Lun 28 Sep - 11:24
La colo des supers
Juillet 2020
Deux jours. C'est le temps qu'il s'écoula avant la nouvelle catastrophe. Mais au moins ce fut deux jours plutôt agréables. Daphnée s'était donné un point d'honneur à se sociabiliser un minimum. Avec Altéa et Henriette, c'était faisable. Elle avait bien sûr remercié Milo de lui avoir sauvé les fesses - encore - et avait prit le temps d'écouter les autres parler. Bien sûr sa bouche restée fermé. Il ne fallait pas qu'elle se retrouve à dire une connerie sur son pouvoir.

Fête. Feu d'artifice. Nourriture. Daphné en est sûre : elle n'a pas mangé comme un goinfre. Elle fait attention à sa ligne quand même. Alors comment expliquer que rien ne soit resté dans son estomac ? Elle ne sait pas. Elle pourrait pourtant vous citer tout ce qu'elle a avalé. Mais ce qui la rassure : c'est que beaucoup semblent de cet état. Et heureusement. Elle aurait surement étripé celui qui lui aurait donné des nausées sinon. Quoique avec sa force de mouche elle n'aurait pas fait grand chose...

Assise aux côtés d'une rousse qu'elle connaissait à peine - mais qu'elle avait vu en compagnie d'Henry - Daphné essayait de penser à autre chose qu'à son estomac qui se tordait dans tous les sens. Une bouteille d'eau vide à la main, elle n'avait même plus la force de se lever pour aller en chercher une autre dans son camping car. Surtout que certains semblaient... clairement avoir subit de graves dégâts, bien après l'ours. Bravo à Milo d'ailleurs pour ce feu de joie géant. Comment attirer d'autres prédateurs en deux secondes ? C'est fait.
Son regard fatigué se lève alors sur la silhouette qui s'approche d'elle et sa main attrape la bouteille d'eau qu'on lui tend. Elle ne se fait pas prier pour prendre les médicaments et pousse un petit soupir face à la remarque d'Henry.

Merci. Oh et bonne question. Mais faut bien des gens plus évolués pour surveiller les arrières de ceux là. Ce n'est pas comme ci les feux d'artifices et le feu de caravane n'allaient pas amener de petits curieux.

Et que se passerait-il s'ils se prenaient une nouvelle attaque sur le coin de la tête ? Euh... bonne question. Une rouge semblait déjà avoir subit de gros dégât et vu qu'elle venait de disparaître avec une autre personne, ça ne présageait rien de bon sur son état. Dommage que pour le coup le pouvoir que Daphné s'était inventé ne puisse pas fonctionner... Elle aurait pu la remettre sur pied en un rien de temps. Mais non. L'ex FAPFAP ne disposait que d'un cerveau. Et d'un effet indésirable du moment qui la faisait briller telle une guirlande de Noël. Mais c'était tout.



Méladya de son côté avait terminé d'étudier les insectes. Son prochain projet d'étude ? Les humains. Vilains. Crétins. Elle parlait peu, car les mots pourraient fuser telle des lames tranchantes de sa bouche. Mais elle écoutait. Attentivement. Peut-être pas la conversation qui se déroulait sous ses yeux mais... celle au loin, qu'elle épiait sans la moindre gêne. Ce qui lui valut plusieurs fois de saigner du nez mais que voulez-vous. Avec un pouvoir tel que le sien, quand on veut se montrer un peu sociable, ça finit par vous épuiser.
Assise à l'écart, les larmes coulaient sur ses joues. C'était insupportable : d'entendre ces bruits. Les autres. S'ils pouvaient disparaître... Musique à fond dans les oreilles, elle se balançait d'avant en arrière. Comme pour se rassurer et se changer les idées. Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour être chez elle à l'heure actuelle. Certes à se prendre la tête avec son maudit père mais au moins ça serait plus agréable que tout ça...
Fredonnant les paroles de la musique qui lui passait dans les oreilles, elle pensait à autre chose qu'à son estomac qui devait certainement faire des loopings à l'intérieur de son corps et aux bruits que les autres pouvaient faire. Son nez se remit à saigner mais elle s'en fichait. L'effort qu'elle faisait pour se concentrer sur les paroles la rendaient faible. Au pire s'il elle finissait évanouie, ça l'arrangerait.
Loukoum

Ursuline Dupuy
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Mar 29 Sep - 14:27
Neville DEVAIT s’occuper. Pour ne plus penser à lui. Et vu la journée de merde pour tout le monde (sauf lui, qui n’était pas malade ! Ça l’étonnait, d’ailleurs… il essayait de passer le moins de temps dans la caravane d’Alden pour lui laisser tout le confort/l’intimité voulu pour rester seul avec lui-même… ou avec Adèle.), il aurait du trouver de quoi aider ! Mais non : chaque personne ici semblait marcher en duo, trio, et s’entre-aidait. C’était beau d’un côté ! Mais de l’autre, ça renvoyait à Neuneu sa solitude du moment. Sérieusement. A 29ans. Pourquoi aller en colonie à cet âge-là ? Surtout alors qu’il savait que Jayden, Lotre et Léandre ne seraient pas de la partie (il n’avait pas demandé à tous, s’étant laissé la surprise pour le jour J mais…)… Rah. Bon, au moins, chaque personne ici semblait ne pas être seul.e et vu l’état de leurs estomacs… Tant mieux ?

Mais alors voilà. Neville était donc le seul seul. Seul au monde. Soupirant et ayant voulu profiter de la colonie au maximum, le grand dadet finit par sortir sa switch, qu’il n’avait pas touché jusque-là. Après tout, il y avait tellement eu de choses à faire ! Là, c’était plat… Tiens, il aurait même préféré continuer à débattre sur le fait que, Non ! Ça n’était pas de sa faute si son camping-car avait explosé ! Mais… Non. Plus personne à qui parler, à devoir convaincre. Aussi, prenant son superbe casque-audio-anti-bruit pour une meilleure qualité de jeu, le bouclé finit par s’éloigner dans la forêt avec comme objectif : trouver un coin tranquille. Là-bas, éloigné de tous, il lui serait idéal de jouer à Gris, ce splendide jeu nintendo tout mignon avec des musiques aussi douces que sa protagoniste ! Mais mais mais…

Mais il croisa quelqu’un. Une brune. Qu’il reconnut comme étant l’une des héroïnes du camp. Zut. C’était pas la femme du phénix, là ? Il se figea en la voyant au loin, se balançant sur elle-même, semblant pleurer… Sa première pensée fut d’aller voir le fameux Milo mais… Il était malade… Et si elle n’était pas avec lui (ou s’il n’était pas avec elle), c’est qu’il y avait une bonne raison, non ? Alors, doucement, bouclette se rapprocha d’elle, sur le côté, pour éviter une rencontre frontale qui n’était jamais agréable, mais tout en se faisant voir clairement. Et c’est un paquet de kleenex qu’il sortit de sa sacoche avant de se pencher, pour le tendre à … Melodie ?

« Hey ? Et beh choupette, qu’est-ce qu’il t’arrive ? » … Ah, merde, elle saignait ? Son pouvoir ? C’était quoi déjà… Un truc avec la musique, non ? Ça avait forcément un lien avec son prénom après tout ? Ce monde était tellement fou que…

Finissant par s’asseoir à ses côtés car ne la voyant pas bien du tout, Neville reprit son rôle premier : s’occuper des autres. Et quand on a le cafard comme elle (ce qu’il semblait deviner), on n’a pas forcément envie de parler à des inconnus (surtout « ennemis »… arf le terme était si triste, il ne voulait PAS être son ennemi!)… Mais peut-être de jouer ? Après le paquet de mouchoir, ce fut sa switch qu’il lui tendit.

« Tiens, joue à ça, c’est super doux comme jeu, et tu vas voir, les musiques sont apaisantes. En fait, ton personnage doit retrouver les couleurs que le monde a perdu et... » commença-t-il avec un sourire qu’il essaya de faire le plus tendre possible, tendant au final comme dernier objet son casque dernier cri, afin qu’elle puisse s’y émerger au maximum.
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Dim 18 Oct - 16:05
[Mini-Event] La colo des supers - Page 5 Unknown

Je vous laisse lancer votre/vos dés kakarma selon le groupe de votre personnage!

1er dé : Henriette
2ème dé : Neville
3ème dé : Gaston

Départ de Baz de l'event pour ma part !

P.S.: les héros utiliseront les dés oméga!
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