Institut Trueman
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[Mini-Event] La colo des supers

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Mademoiselle Mila
Aussi Parfaite que Mila! ... oh, wait !
Mademoiselle Mila
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Feat : Zooey Deschannel
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Pseudo : Mother of Zombies
Super-pouvoir : Si seulement tu savais...

Réputation (intra-école) : 11/10. Mila, quoi.
Les Petits + : Enceinte de Barthélémy Leclercq, sa grossesse dure trèèèès longtemps. Gare à vous.
Haters : 100001846
Mer 15 Juil - 18:05


C'est les vacances !!

L'institut Trueman, soucieux de la formation de ses étudiants, et surtout de leur soutirer de l'argent même pendant les vacances, propose un merveilleux programme de colonies de vacances.

Perdu au milieu d'une forêt lettone et ne parlant pas un mot de letton, vous vous retrouvez dans un très vieux village de vacances... Si vous vous attendiez à quelque chose de luxueux, autant voir la réalité en face, ce n'est clairement pas le cas... Enfin, sauf pour les fils à papa évidemment qui sont venu avec leur propre camping car tout équipé avec piscine sur le toit... Les autres, disposent au moins d'un lit s'ils sont Omega ou SDF, et du droit d'être ici (et de dormir par terre) s'ils sont des Fonds de Placard.

Bref, un véritable enfer, et tant mieux parce que Mila s'est toujours dit que faire vivre un peu de calvaire ou de chaos à de futurs supers vilains ferait de bonnes origines story.

---

Bienvenue dans ce mini-event. Pourquoi mini ? Parce qu'il est là pour surtout vous amuser pendant la période des vacances. Il est tout simple et sans prétention, il s'agit d'un rp commun qui mettra vos différents personnages faces à des situations rocambolesques.

Voici quelques petites règles pour tout de même maintenir l'ordre et expliquer le déroulement :

1 - N'importe qui peut rejoindre l'event à n'importe quel moment. Pas besoin de vous inscrire. Pensez simplement à communiquer avec les autres. Surtout si vous comptez lancer le dé "Colo des supers". Ne le faites pas tant que tout le monde n'a pas écrit ce qu'il souhaitait écrire. Un salon discord sera créé. Vous n'aurez qu'à demander pour le rejoindre.

2 - L'event va commencer, le premier (ce sera Mila pour la première) à publier va lancer le dé "Colo des supers"
[Mini-Event] La colo des supers Unknown
(La barre d'édition étendue n'est pas disponible en réponse rapide)
Le dé va donner une situation et ce sera à vous de rédiger la réaction de votre personnage. Amusez vous ! C'est vraiment le but de cet event autant rendre tout cela cocasse. Vous avez le droit d'ouvrir des sujets annexes (estampillés [Mini-Event]) si vous voulez continuer de rp à deux ou à trois sur une situation malgré que les autres veulent passer à autre chose.

3 - Si vous n'avez plus d'inspiration, que vous jugez que vous avez fait le tours de la situation, parlez en à vos partenaires de rps. Si personne n'a plus rien à ajouter, vous pourrez alors lancer une nouvelle fois le dé "Colo des supers" et être confronté à une nouvelle situation (si c'est la même, relancez Rolling Eyes). Bref, le but est vraiment de vous amuser et si vous vous sentez d'humeur à affronter la forêt Lettone, n'hésitez pas.

4 - Les rps de ce mini-event rapportent un peu plus d'haters que les rps traditionnels.

5 - Il y a en tout six situations différentes.

6 - Le mini-event sera fermé à la mise à jour de septembre, vous pourrez cependant ouvrir un sujet annexe si une de vos intrigues vaut le coup d'être joué plus longtemps.

7 - Professeurs et sous-fifres sont autorisés, les professeurs ont un camping-car identiques à celui des Fapfap et les Sous-fifres ont un camping-car plus modeste.

Amusez vous bien Wink
 

   
crédit (c) Chaussette
Mademoiselle Mila
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Mademoiselle Mila
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Mer 15 Juil - 18:26
Ce dé n'est pas existant.
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Basilio Tsumi
Mieux côté que le sous-fifre du recrutement.
Basilio Tsumi
Basilio Tsumi
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Je suis aussi : Neville, Henry, Anto & Gaston
Pseudo : Synicareless
Super-pouvoir : Copier les pouvoirs des autres. Voyez-vous, chaque pouvoir se retrouve dans l'ADN et il suffit à Baz d'avoir accès à de la bave ou du sang de quelqu'un pour copier son pouvoir et muter, pendant 3 jours en moyenne.

Problèmes : de manière aléatoire, il copiera aussi certains traits de caractères, maladies ou dons... Ce qui rend Baz assez difficile dans ses envies de copie. En plus du fait que de base, déjà, il y a TRES PEU de pouvoirs intéressants ici... Rolling Eyes



[Mini-Event] La colo des supers 4f1c27d476d19772d3a8783bb8812abaf40850c6
Réputation (intra-école) : 8/10 : Un Tsumi, héros, sur fauteuil roulant, tout le temps hautain, aigri, et qui n'a pas beaucoup de scrupule pour clasher, insulter ou récupérer de la bave ou du sang pour copier un pouvoir... Voilà, vous avez tout compris. Puis bon, aussi, quand on passe d'Oméga à FDP puis à Héros... ça n'arrange rien.
Les Petits + : Ex oméga, il a été déchu de ce groupe... Après avoir tenté de voler les clefs des dortoirs fermés à Mila, lors de la soirée "Chaos" de la Saint Valentin... A cause de sa cousine Altéa qui a mal fait diversion, bien sûr. Tout est de sa faute. Encore. Mais vous savez ce qui est le pire ? C'est que Mila l'a bazardé chez les héros maintenant. Et c'est chiant, clairement.
Haters : 1008
Dim 19 Juil - 0:25
Une colonie de vacances. Les raisons pour lesquelles chaque personne était ici devaient être bien différentes selon les mentalités. Basilio Tsumi avait sauté sur l’occasion pour ne pas retourner aux Etats-Unis. Après tout, il avait déjà revu sa tante et son père le lendemain de la saint valentin et… c’était déjà bien. Voire trop. Et puis, il s’était acoquiné avec certains héros -pas tous ne l’acceptaient, certes- et participait donc au délire de Milo.

Milo était là pour comprendre la mentalité et le sadisme de Mila. Et il était persuadé qu’il pouvait apprendre beaucoup de choses à travers ces soi-disant vacances. Il savait que tout n’allait pas être rose et son accolyte sur fauteuil roulant le lui avait confirmé avec un soupir. Soupir qui s’était transformé en sourire soit dit en passant quand une petite rouquine d’Oméga s’était désignée participante à l’aventure… Si Basilio s’était rapproché des héros… Il gardait tout de même certains liens avec les vilains et Milo restait du coup sur ses gardes. Ce qui n’était cependant pas le cas de Neville.

Neville Leblanc. A croire que cette année ne lui avait pas suffit pour comprendre que vacances ne rimeraient jamais avec délivrance, tant que Mila serait dans les parages. Lui, ne voyait qu’un moyen de vivre la belle vie avec ses potos et sans ses stupides séparations de dortoirs. Pour le coup, il avait son petit camping-car et avait proposé à tous ses amis gris de la chambre numéro 1 de venir squatter ses murs de vacances plutôt que de dormir sur le sol extérieur.

Henriette, elle… s’était dit que ça serait idéal pour sortir de son statut de surveillante et pour se mêler à tous les élèves sans exception ! Après tout, avec son âge, il lui était simple de se fondre dans la masse ! Bon, niveau caractère, par contre, ça n’était pas encore ça mais elle était SÛRE que c’était en se mélangeant à chacun qu’elle trouverait des coeurs en or, bien cachés derrière cette fierté de vilains. Et puis, les températures excessivement basses (20°C en pleine journée, vous imaginez quand il n’y a plus de soleil?!) l’aidaient bien à toucher certains des étudiants en leur proposant de venir dormir à l’abri la nuit ! Le plan I-DE-AL ! Hey peut-être qu’Henry ferait une bonne super-vilaine après tout… ? Non, oubliez. Un super-vilain ne se fait pas dégager de son propre lit pour se retrouver finalement à dormir contre les toilettes…

[Si vous voulez ajouter votre personnage dans l’un des deux véhicules…!]

Première nuit de passée. C’aurait pu être plus rude. Gaston ne sentait pas les écarts de température (et était une bouillote humaine constante), et Henriette et Neville avaient dormis au CHAUD. Par contre, pour Basilio… Un cauchemar. Alors que ç’avait si bien commencé ! Non, sérieusement, comment tout cela avait pu mal tourner ?! Il avait passé l’une des soirées les plus rebondissantes (pour son coeur) de sa vie à observer les étoiles et parler des constellations avec Barbara... Le froid humide avait même fait se rapprocher leurs lits de camps afin de partager leurs couvertures… Basilio avait même offert ses bras et des sourires à la rouquine pour l’aider à se réchauffer! Dans un tel moment, les deux avaient même prévu d’user de leurs capacités pour foutre un dawa monstre, rigolant de leur futurs plans… Barb’ avec son don et Baz, en bon copieur, l’imitant. Ce pouvoir était tant un don du ciel que jamais jusque là Basilio ne lui avait demandé à la copier ! Et là, hors de l’école, avec Barbie (ne demandez pas pourquoi il s’était mis à la surnommer ainsi…), c’était tant l’endroit et la situation idéales ! Alors, vers la fin de la soirée, d’un commun accord muet, ses yeux bleus ancrés dans ceux de sa co-équipière, avec un sourire, doucement, la penchant au dessus de ses lèvres… Il but derrière elle, dans sa bouteille, pour récupérer son pouvoir ! …

Alors pourquoi, le lendemain, QUAND DES FUCKING AUTOCHTONES SE MIRENT A POURSUIVRE TOUT LE GROUPE EN LEUR TIRANT DESSUS, BASILIO N’USA PAS, ENFIN, DE CE POUVOIR DIVIN ?!

Tout simplement car il était aphone. Aphone. Cela faisait DES MOIS, qu’il s’était retenu de copier la rouquine et alors qu’il avait préparé un plan GENIAL aux côtés de Barb’… LES DEUX ETAIENT APHONES ! Face à l’attaque, la bouille, jusque-là juste renfrognée, de Baz (et embêtée par rapport à l’état de Barb’, allant jusqu’à emmêler leurs doigts dans leur balade) grimaça d’inquiétude et d’un geste vif, il repoussa la main de l’Oméga (dans un "COURS!" pitoyablement muet et qui lui détruisit un peu plus la gorge) pour la pousser à fuir à toute jambe… Ce qu’il ne pouvait pas faire. Il ne pouvait ni se défendre ni fuir convenablement, aussi, il crut voir sa dernière heure arriver avant de se faire embarquer par Milo, lui faisant abandonner son fauteuil… Son père allait le tuer. C’était le 3ème fauteuil qu’il perdait depuis la saint valentin...

Milo ralenti, il fut facilement dépassé par Neville et Henriette.

« MAIS ILS NOUS VEULENT QUOIIII?! » chouina la surveillante.
« J’EN SAIS RIEEEEEEEN !!! » chouina à son tour le FAPFAP au bord des larmes… Qui freina sec quand un arbre tomba sur leur passage, suite à une attaque absolument pas humaine de l’un de leurs agresseurs. « MAIS BORDEL ILS ONT DES POUVOIRS ?! »
Basilio Tsumi
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Barbara Gward
Plus surcôté qu’un fapfap! (Enfin, que Neville, mais quand même!)
Barbara Gward
Barbara Gward
Feat : Sadie Sink
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Je suis aussi : Artémis Leclercq
Pseudo : The Voice
Super-pouvoir : Jacques a dit : Barbara utilise la parole pour plier les autres à sa volonté. Il lui suffit d'utiliser la formule "Jacques a dit" pour que la suite de sa phrase devienne un ordre que son interlocuteur doit exécuter, qu'il le veuille ou non.

Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

Bazbie for the win <3
Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
Les Petits + : Sœur à 100% de Shana, Emma et Pascal, c'est aussi la demi-sœur de Sasuke, la belle Azalée et... Harry.
Haters : 1124
Dim 19 Juil - 14:36
Elle détestait la Lettonie et souhaitait ardemment la mort de tous ses habitants, femmes, hommes, et enfants. Elle détestait l’Institut Trueman et sa direction de harpies frustrées qui se vengeaient sur les élèves de l’échec de leur lamentable existence. Elle détestait toute forme d’être vivant et envisageait sérieusement de tout réduire à l’état de cendres. Excepté Basilio Tsumi. Elle aurait pu choisir de passer l’été à Rennes, auprès de son père, ou elle aurait pu se la couler douce sur les plages de Bora-Bora, et même apprendre le surf dans un coin paradisiaque de l’Australie.
Son choix s’était néanmoins porté sur la virée que l’Institut avait organisé en Lettonie, là où elle avait tout le loisir de passer du temps avec Basilio. Les conditions de ce voyage étaient, comme toujours, grotesquement sommaires, mais Barbara avait décidé serrer les dents et de prendre sur elle, sans – trop – broncher. C’était un des fabuleux effets qu’avait sur elle la présence de Baz : il la rendait plus transigeante et malléable. Elle ne savait pas encore si c’était une bonne ou une mauvaise chose, mais la différence était suffisamment notable pour qu’elle l’ait rapidement remarquée. Peu lui importait de dormir dehors, au beau milieu d’une forêt aussi humide qu’inintéressante, du moment qu’elle pouvait être auprès du garçon. Elle n’aurait pas pu rêver mieux qu’une soirée à la belle étoile auprès de Basilio, et de fait, la soirée avait été… parfaite. Il était parfait. Blottis l’un contre l’autre, ils avaient contemplé la voûte étoilée en fomentant des mauvais tours à jouer aux autres élèves, grâce au pouvoir de Barbie, qu’elle consentait volontiers à prêter au Tsumi. Ils riaient de bon cœur lorsqu’elle avait accepté qu’il boit dans le même verre qu’elle, faute d’échanger leur salive de manière plus… directe. Si cela n’avait tenu qu’à elle… mais elle ne voulait pas brusquer les choses. Son plan pour se rapproche de Basilio fonctionnait trop bien pour qu’elle se mette à faire des faux pas. Cela ne l’avait pas empêchée de prétexter être transie de froid pour mieux se coller au garçon et enfouir profondément son visage pâle dans son cou. En toute bonne foi, elle pouvait, cependant, relever un léger bémol dans sa parfaite combine. Elle n’avait aucun besoin de prétendre quoi que ce soit : elle avait bel et bien passé une partie de la soirée à grelotter dans sa veste en daim, recherchant tant bien que mal un peu de chaleur dans les bras de Baz. Cette foutue forêt était définitivement trempée et la Bretagne était, en comparaison, un El Dorado chaud et bien au sec.
Au petit matin, le bilan était sans appel. Non seulement Barbara avait attrapé un rhume carabiné, mais de plus, elle l’avait transmis au Tsumi, qui avait hérité de ses microbes en même temps que son pouvoir. L’adolescente avait manqué de paniquer quand ses tentatives pour parler s’étaient muées en croassements rauques et en toux sèche. Murmurer, elle était incapable de faire autre chose que murmurer… et Basilio n’avait pas été plus chanceux, tout aussi démuni et aphone qu’elle. Une boule d’inquiétude nouait la gorge de la jeune oméga, peu loquace depuis son réveil cauchemardesque. Elle… ne pouvait pas se servir de son pouvoir et se sentait… nue. Vulnérable. Elle se raccrochait à l’espoir que sa voix lui revienne au plus vite et restait accrochée à la main de Basilio comme à une bouée de secours. Rongeant son frein en silence, elle était à peu près persuadée que les choses ne pouvaient pas empirer davantage. C’était sans compter sur les consanguins locaux.
La première chose qui attira son attention fût les cris, bientôt suivis de coups de feu. Son sang ne fît qu’un tour en voyant les silhouettes de chasseurs se former à l’horizon. Elle remarqua à peine la main de Baz qui quittait la sienne, et son cri étranglé qui lui ordonnait de prendre ses jambes à son cou. Du coin de l’œil, elle remarqua Milo le super-héros qui récupérait à la hâte Baz dans ses bras. Mais son intention était dirigée ailleurs, sur un des chasseurs qui s’approchait plus rapidement que tous les autres. Barbara ignorait si elle était paralysée par le choc ou par la fureur, mais elle ne bougea pas d’un orteil. Les poings serrés, elle fît la seule chose qu’elle savait faire :

- Jacques a…

Les mots restèrent coincés dans sa gorge et elle fût prise d’une toux irrépressible. Le chasseur approchait, tirant dans sa direction, mais plus encore dans celle de Basilio et Milo. Cette espèce de demeuré analphabète letton risquait sérieusement de blesser quelqu’un à qui elle tenait beaucoup. Sans. Aucune. Raison. Apparente. C’était parfaitement intolérable. Prenant une nouvelle inspiration, Barbara croassa de plus bel en voyant le chasseur se rapprocher toujours plus de sa position :

- Jacques a dit : tire-toi... dans le... pied...

Son effort pour forcer sur sa voix fût accompagné d’une nouvelle quinte de toux excessivement douloureuse, mais le jeu en valait la chandelle. L’homme s’arrêta soudain, la fixa d’un air hébété – plus hébété que d’habitude – et tourna le canon de son arme vers son pied droit. Le coup de feu partit et un hurlement déchirant s’échappa de la gorge du principal concerné. L’adolescente lui accorda un sourire mauvais avant de se mettre à courir à la suite de Baz et du héros, juste à temps pour voir un tronc d’arbre s’écraser juste devant Bouclettes, qui se mit à beugler que ces foutus chasseurs avaient des pouvoirs. Quoi ? Sérieusement ?
L’adolescente cessa de douter lorsqu’elle vit un jet de glace passer sur sa droite.
Freaking mother fuckers !

En résumé:
Barbara Gward
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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
Orian Harker
Feat : Timothée Chalamet
© Avatar : Saumon Mortel the best & Ally the best aussi & Bavboules
Messages postés : 356
Je suis aussi : Altea & Alden & Loutron
Pseudo : Le Parrain ou Don Harker
Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

[Mini-Event] La colo des supers Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
Haters : 1266
Dim 19 Juil - 15:39
Que diable Orian Harker était venu faire en Lettonie ? Voilà la question qui était sur les lèvres de nombreux étudiants de l’Institut, qui regardaient avec crainte le camping-car de leur terreur locale, duquel émanaient des ondes malveillantes. S’il était là, c’était forcément mauvais signe. Le Parrain était davantage connu pour son goût pour des vacances dispendieuses, dans les lieux festifs les plus courus du moment. Le Berghain à Berlin, où il avait ses entrées auprès du plus célèbre des videurs, les plages d’Ibiza et d’Hawaii, ou simplement la beauté des villes italiennes, comptaient parmi les lieux qui avaient sa préférence. Ce n’était pas le coronavirus qui l’aurait empêché de se rendre dans ces lieux de villégiature. Orian était jeune, en bonne santé, donc il ne s’imaginait pas devoir craindre pour sa vie, et il était bien trop égoïste pour se soucier de ce qui pouvait arriver aux autres. Alors pourquoi avait-il repoussé ses vacances paradisiaques pour venir dans cette forêt lettonne humide, dans un modeste camping ? Bien qu’il soit venu avec son propre camping-car dernier cri, il n’irait pas se mettre au même niveau que de confort que les autres sous-fifres juste pour la beauté du geste, cela restait étonnant. De même que les grandes suites des hôtels quatre-étoiles lui convenaient davantage que ce décor, Orian n’était pas non plus un adepte des activités physiques. Et pourtant, il participait à un trekking avec un lourd sac à dos sur ses –relativement- frêles épaules, sans avoir l’air d’en souffrir. Sa chevelure était toujours parfaitement disposée, son visage prenait doucement un teint hâlé, et il avançait toujours devant les autres, d’un pas vif et décidé, comme si les traînards derrière lui n’étaient qu’un monticule de boulets. C’était donc toujours le même Orian Harke qui était venu encadrer cette colonie de vacances pour apprenti supers, et sa méchanceté ne s’était pas mise en congé.

À vrai dire, si Orian trouvait appréciable le divertissement luxueux de ses habituelles vacances, il y avait tout de même une chose qu’il appréciait plus encore et qu’il n’aurait manqué pour rien au monde : être dans le contexte parfait pour se comporter comme le super-vilain qu’il était. Les idées de Mila pour cette colonie de vacances, il les avait trouvées merveilleuses. En bon neveu, Orian allait mettre encore un peu de piment dans toute cette aventure, pour former des origines stories de haute qualité. (Bon, bien sûr, c’était plutôt la perspective de martyriser quelques temps supplémentaires ses cibles préférées, c’est-à-dire les misérables étudiants de cet institut – et repérer quelques potentiels qui l’intéressait, pas les origins stories). Comme à chaque fois que sa tante imaginait quelque chose, cela avait l’air très amusant. Et à côté de cela, il y avait une autre raison à la présence d’Orian dans cette sombre forêt. Vous voyez la carte du monde ? Ça y est, vous avez repéré la Lettonie ? Orian, lui, savait parfaitement où était la Lettonie : juste à la frontière avec la Russie. Cette petite colonie était devenue le prétexte idéal pour développer la seconde passion de sa vie : son empire du crime en devenir. L’histoire remontait déjà il y a quelque temps. Les Parrains de la mafia russe ont pour habitude d’envoyer les membres de leur famille vivre à l’étranger, et régulièrement, la France était choisie comme pays d’accueil. Or, le cousin d’un Parrain était justement un contact d’Orian, contact qu’il avait doucement, soigneusement noué pendant l’année précédente - le fils de cet homme était un FapFap à l’Institut Trueman, un élève dont Orian se préoccupait particulièrement, en veillant à ce que l’enfant prodigue ait absolument tout ce dont il avait besoin, et devenant même son « ami ». Grâce à cette proximité, il avait donc eu accès à sa cible –le cousin de son homologue Parrain. L’héritier Harker lui avait montré l’étendue de son talent de businessman, et voilà qu’un rendez-vous avait été organisé pour l’été à la frontière lettonne avec le Parrain de Saint-Pétersbourg. Grâce à cela, Orian comptait développer une nouvelle connexion pour son trafic de drogue.

Le plan d’Orian se déroulait donc comme prévu, et il adorait ça, même si ce n’était pas surprenant. Voilà donc les raisons de la présence du démon des bas-fonds en Lettonie. Bien sûr, il n’était pas venu seul. Une myriade de larbins l’accompagnait, pour s’occuper des tâches ingrates et pour porter certaines de ses affaires. Orian ne serait pas parti en Lettonie les mains dans les poches, il avait plein de matériel et d’armes artisanales à emmener ! Il comptait non seulement s’amuser avec en les utilisant sur des étudiants qui l’auraient mérité, mais aussi en proposer la commercialisation aux Russes. Il était sûr que ses inventions machiavéliques rencontreraient un grand succès là-bas.  Outre les coursiers, ses fidèles Aquaman et Sperman étaient là également. Et aussi son nouvel « associé », Alden. Un type curieux que cet Alden. Orian était quelque peu intrigué. Cet homme n’était pas ce qu’il prétendait être, et Orian n’avait pas encore élucidé tout le mystère à son sujet. Il en déduisait donc que tout cela cachait quelque chose d’intéressant, et il avait bien l’intention de le découvrir. C’était un nouveau jouet assez amusant. Le Parrain et lui s’étaient mis en affaire peu de temps auparavant, lorsque le plus âgé était venu lui suggérer quelques idées pour l’expansion de son trafic, avec un air ironique, comme s’il voyait Orian comme un débutant. Bien sûr, une approche si peu respectueuse avait déplu au Parrain. Mais il devait bien l’avouer, il manquait d’alliés connaissant le milieu du crime et d’un niveau intellectuel convenable, même si personne ne pouvait l’égaler. Au final, sur le plan stratégique, il aimait bien les idées du blond. Orian le rangeait donc dans la case des gens « utiles ». Cela aurait pu être risqué d’incorporer un nouveau venu à son « plan russe », mais Orian savait ce qu’il faisait. Et puis Alden était soi-disant en partie télépathe et parlait russe, ça pouvait servir.

Voilà pourquoi lors de ce trek à travers la forêt lettonne, Orian avait pris de l’avance et avait embarqué Alden pour parler stratégie à l’abri des oreilles indiscrètes. Le Parrain attendait avec impatience le rendez-vous et l’entrée dans l’action. Cela dit, si cette randonnée lui paraissait d’abord d’un ennui mortel, il changea d’avis avec l’arrivée d’un groupe de chasseurs lettons. Les six hommes ne l’avaient pas repéré, lui et Alden, qui étaient en décalage par rapport à eux. Ils couraient tout droit, concentrés sur le groupe d’élèves un peu plus loin. Enfin la première attraction de ce parc « Colonie en Lettonie » ! Le Parrain échafauda aussitôt une stratégie. Il voulait profiter de cette attaque pour repérer les élèves les plus doués. Une fois ce repérage effectué, il trouverait la meilleure façon de les attirer dans son giron. Orian attrapa deux fumigènes dans la poche extérieure de son sac à dos, les alluma et les jeta dans le groupe. Quatre furent pris dans la fumée, les autres ayant pris plus d’avance. Avec le vent, la distraction ne durerait pas très longtemps, mais c’était justement l’idée. Orian les neutralisait quelques dizaines de secondes, le temps pour les autres d’activer l’organe qui leur servait de cerveau.

-HEY BANDE DE TOCARDS D’ETUDIANTS ! C’EST LE MOMENT DE MONTRER QUE VOS TROIS NEURONES DE LIMACES VOUS ONT QUAND MÊME PERMIS D’APPRENDRE QUELQUE CHOSE CETTE ANNEE ! ON VA LES MASSACREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! YEAAH ! , s’époumona Orian. (Il n’était pas aphone lui…), pendant qu’Alden était parti disparaître dans la fumée. (A croire que d’entendre les cris d’Orian dans ses oreilles et d’attendre qu’il finisse son speech n’était pas trop de son goût).

Foncer la tête la première dans le danger, cela ne dérangeait pas Orian. Au contraire, il n’y avait que cela pour rendre la vie amusante. Il grimpa lestement en haut d’un arbre pour observer le « champ de bataille »…

Récap

Orian jette un fumigène qui piège 4 des chasseurs. Il hurle comme un putois pour appeler les autres à combattre et il monte sur un arbre pour observer la situation et repérer les élèves à haut potentiel.
Orian Harker
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Altea C. Tsumi
Tête de gnon en formation.
Altea C. Tsumi
Altea C. Tsumi
Feat : Iris Law
© Avatar : Saumon Mortel & Bavboules & Greenhouselab
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Je suis aussi : Le Parrain & Alden & Loutron
Pseudo : The Wanderer
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

[Mini-Event] La colo des supers Imageonline-gifspeed-4381510
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
Haters : 1263
Lun 20 Juil - 18:16
Pour être honnête, Altea avait prévu autre chose que de partir en Lettonie avec l’Institut Trueman pour ses vacances d’été si attendues. Si elle n’avait pas autant détesté étudier dans cette école que ce qu’elle avait pu imaginer avant son départ, cela n’avait pas non plus été une partie de plaisir. Entre l’insupportable méchanceté de certains étudiants, le sadisme de la direction et ses mésaventures, comme le passage chez les Fonds de placard, elle avait hâte de prendre de la distance avec tout cela pour rentrer chez elle. Chez elle, à Jacksonville, en Floride. Revoir sa mère et profiter de retrouvailles plus longues que celles qui avaient précédé la Saint-Valentin. Là où elle pourrait se reposer, agir en toute tranquillité, sans avoir à freiner ses instincts de super-héroïne, mais aussi profiter de la mer, de nager, revoir ses amis de lycées… Elle ne comptait pas faire durer ces vacances très longtemps car elle avait beaucoup de choses à faire en France, mais peut-être simplement rentrer deux ou trois semaines. Une petite parenthèse dont elle avait besoin. Et à côté de toutes ces réjouissances, le retour à Jacksonville aurait aussi été l’occasion de parler à sa mère de « Alden », ce qu’elle repoussait déjà depuis trop longtemps.

Mais ses vacances longuement attendues, planifiées, et pour un certain aspect, redoutées aussi, ne se firent pas. Déjà parce que la Floride était sinistré par le coronavirus, et que la situation s’aggravait de semaines en semaines, au point que sa mère lui ait conseillée de rester en France, plutôt que d’aller dans cet Etat où elle risquerait d’attraper cette maladie – une crainte aggravée par le fait que ses parents s’étaient toujours beaucoup inquiétés pour sa santé à cause de sa naissance prématurée et de la faiblesse de ses poumons pendant les premiers mois, voire les premières années de sa vie. Surtout que si elle venait en Floride, finalement, elle ne pourrait plus faire grand-chose d’autre que de rester enfermer chez elle, sous le regard qu’elle imaginait (peut-être à tort) inquiet de sa mère à chaque fois qu’elle envisagerait une sortie. En revanche, en restant en Europe, elle pourrait sortir davantage et courir moins de risques. Même avec tous ces problèmes, Altea avait hésité longuement avant de renoncer à son voyage. Ce qui mit un point d’arrêt définitif à son projet fut les annulations en série de ses billets d’avion pour la Floride. Au final, elle ne put en retrouver de nouveau.

Une fois qu’elle réalisa qu’elle était coincée sur le vieux continent, la décision de participer à la colonie de vacances de l’Institut Trueman n’avait pas été difficile à prendre, même si elle aspirait au départ à s’en éloigner. C’était soit ça, soit rester seule à s’improviser des vacances. Elle n’avait pas eu l’occasion de se faire des amis hors de l’Institut, et ceux d’entre eux qui ne participaient pas à la colonie partaient ailleurs, ils n’auraient pas l’occasion de se voir. Il y avait aussi Basilio, qui avait décidé d’y participer, ce qu’Altea voyait évidemment d’un mauvais œil. Cette colonie de vacances puait les emmerdes à plein nez. Elle ne comprenait pas pourquoi son cousin faisait ça. Est-ce qu’il avait perdu des neurones, pour vouloir partir en vacances avec cette école qui déjà, entre autres choses, avait organisé une poursuite contre lui au cours de laquelle il avait failli se noyer ? Partir en Lettonie faire du camping et du trekking, avec son fauteuil roulant, et avec l’Institut, c’était vraiment stupide. Forcément, Altea savait que ça se passerait mal, et qu’elle s’en voudrait de ne pas avoir garder un œil sur son imbécile de petit cousin si quelque chose arrivait.

A cela s’ajoutait le cas de « Alden », désigné volontaire pour être un encadrant, dont elle n’arrivait toujours pas à savoir si ce qui l’emportait, c’était son envie de se rapprocher de lui, parce que c’était un peu son père, ou si elle voulait garder de la distance parce que… justement ce n’était pas vraiment son père. Elle n’avait pas envie de le remplacer par la copie de vingt ans de moins, qui ne la connaissait pas, qui ne l’avait pas élevée. Être avec lui, c’était une sensation beaucoup trop bizarre. Elle n’arrivait pas à démêler le nœud de sentiments que ça provoquait en elle, et elle ne réussissait pas non plus à savoir comment se comporter. Comme avec un inconnu ? Comme avec son père ? Aucune des deux options ne fonctionnait vraiment. Perdue, elle oscillait entre des moments où elle recherchait sa compagnie et de ce qu’elle retrouvait de son père en lui, pour rigoler, lui parler de sa vie alternative, et des moments où elle préférait rester lointaine, ne lui parlant que pour ce qui était désormais « leur » objectif commun : retrouver Holden, la version originale. L’ambivalence de ses sentiments la fatiguait, et elle se disait que partir dans cette colonie l’aider peut-être à rendre sa présence plus habituelle et naturelle. Sachant qu’il partait aussi, Altea aurait pu se libérer de la contrainte « veiller sur Basilio ». Mais non. Elle n’arrivait pas à intégrer le facteur « Alden » dans son mode de pensée, dans ses calculs. En fait, elle le ne voulait pas, ou ne pouvait psychologiquement pas compter sur lui. Pour Altea, « Alden » était comme un songe, qui pouvait disparaître aussi soudainement qu’il était apparu.

Altea marchait un peu à l’écart, essayant justement de démêler ses pensées au sujet d’Alden, durant ce trekking dans la forêt lettonne. Ses essais étaient assez infructueux. A vrai dire, après une première nuit passée dans le camping-car de Neville – le « daron » des FDP, toujours aussi généreux et sympathique avec les habitants de la chambre 1 – elle était un peu fatiguée. (Elle aurait aussi pu aller chez Henriette, qui avait généreusement proposé d’accueillir des élèves mais L’ambiance avait été plutôt festive. Si l’effort physique ne lui posait pas de problème, elle peinait un peu à se concentrer. Ou elle n’en avait pas assez envie et fuyait le sujet avec la première excuse à sa disposition (l’agitation de la nuit précédente). Une autre excuse à sa disposition était le manège de Basilio et de Barbara, un peu plus loin. Assez amusée par la vision d’un Basilio complètement sous le charme – désolée mais ça crevait vraiment les yeux – elle était plutôt contente pour lui. Contente qu’il ait un peu de légèreté et de joie dans sa vie, et de le voir se comporter autrement que comme un adolescent en colère, triste, renfrogné, amer. Altea ne se souvenait pas de l’avoir vu détendu comme ça, voire heureux, depuis son accident. Et cette pensée la rendait assez nostalgique.

La tranquillité méditative de sa marche fut cependant bien vite interrompue par divers cris. Les cris de chasseurs lettons complètement tarés, qui les poursuivaient avec des fusils (et ensuite les cris d’un autre taré, mais bien identifié celui-là…). Forcément. Un trekking de l’Institut Trueman ça ne pouvait pas bien se passer… Plus que la stupéfaction ou la peur, ce fût le sentiment dominant d’Altea. Puis ses instincts de super-hérors reprirent le dessus, lorsqu’elle vit passer Milo avec Basilio sur le dos, deux lettons attaquer Neville et Henry avec des super-pouvoir, et, de plus loin car Altea était en rentrait du groupe, elle aperçut Barbara éliminer l’un d’entre eux. Altea tressaillit lorsque le chasseur tira sur son propre pied, et en voyant le sang jaillir par flot de la blessure. Evidemment, elle approuvait ce qu’avait fait la jeune fille rousse, et elle avait bien remarqué que son action rapide avait protégé Baz et Milo. Altea décida de régler le cas de ce type. Il ne lui fallut que quelques secondes. Elle fit sortir le sang rapidement de son corps, en quantité suffisante pour lui faire perdre connaissance. Et puis elle arrêta l’hémorragie. Elle était une super-héroïne, et c’était cela aussi son rôle, de ne pas tuer ou laisser mourir un ennemi. Elle en profita pour lui prendre son fusil, même si l’arme la dégoutait.

Elle avisa la situation. Il y avait devant à elle deux lettons avec des supers pouvoirs qui menaçait ses amis et Basilio. Ils étaient de profil par rapport à elle. Elle utilisa le sang au sol du chasseur éliminé par Barbara pour le projeter avec vitesse et force sur les yeux du chasseur qui jetait de la glace, puis le fit coaguler en une grosse masse. Comme cela, elle l’aveuglait temporairement pour l’empêcher de viser ses camarades. Ensuite, elle courut le plus vite possible pour le frapper avec la crosse du fusil sur la nuque. Elle ne l’avait pas mis hors de combat, mais sonné et affaibli pour gagner du temps, et c’était ce qui lui importait en ce moment. Pour la suite, elle pourrait utiliser son pouvoir d’une façon à provoquer plus de blessure, mais là, il fallait d’abord agir vite. Et son pouvoir demander de la précision, de la concentration… si elle ne voulait pas lancer une attaque létale.

-Milo, si t’es son pote, et si tu veux montrer que tu es un super-héros, alors dégage de là et met Basilio à l’abri, lança Altea au super-héros qui portait son cousin sur son dos.

Forcément, elle se souciait des autres aussi, et voulait les voir à l’abri plutôt qu’en train de combattre des chasseurs. Elle espérait que ceux qui ne pouvaient pas se défendre en profitent pour partir en courant le plus loin possible. Mais celui dont l’état la stressait le plus, c’était clairement Basilio, qu’elle savait aphone, têtu et sans l’usage de ses jambes. Alors elle n’avait aucune envie de voir Milo faire n’importe quoi avec lui sur son dos, et elle n’était pas sûre que Basilio lui-même agisse raisonnablement...
Altea C. Tsumi
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Mar 21 Juil - 18:22
La Lettonie. Ouais plus pourri et radin que ça tu meurs. Sérieux, l'Institut aurait pu demandé une participation aux parents des élèves pour faire une sortie plus sympathique. Bon d'accord je connais rien de ce pays. Mais c'est justement là que le bas blesse. Les Seychelles au moins je sais que c'est super cool. Bon l'exemple est pas top vu que je suis une rouquine et que je fuis généralement le soleil comme la peste mais bon... Y'avait sûrement des alternatives ! Et puis paye ton camp d'été en plein milieu de la forêt. J'ai rien contre, surtout que j'ai pu m'y préparer à l'avance, histoire de ne pas flinguer les dernières fringues de marque qu'il me reste après une fin de semestre compliquée.

Faut dire que s'inscrire à la fin de l'année c'est pas forcément la meilleure des solutions. On connait personne et tous les groupes sociaux sont plus ou moins formés. Après j'ai une classe naturelle qui me permet de m'élever au-dessus de la piétaille et du commun des mortels. C'est un bon début. Et du coup cette colo' semblait l'idéal pour se faire de nouvelles relations. Si je me fiche de me faire de véritables amis hein, mais se faire des connaissances c'est toujours appréciable. Après tout, on sait jamais quand on aura besoin d'un alibi ou d'un bouclier humain...

La première nuit s'avéra des plus mitigées. Lorsque les propositions de logement m'ont été énoncé j'ai failli tourner de l’œil. Ok je suis douée pour la chasse et je me débrouille pour dépecer du gibier. La faute à un grand-père particulièrement collant. Mais dormir à la belle étoile entourée d'insectes et de FDP, c'était plus ou moins hors de question. Heureusement, Henriette la professeure de danse est de la partie et jouit d'un camping-car. Bon c'est pas le grand luxe mais au moins ça protège de la nature... J'ai rapidement sauté sur l'occasion. Et ça partait d'un bon sentiment... Faut dire qu'Henriette est du genre remuante, une vraie pile électrique. Si c'est utile pour faire la garde-chiourme de nuit chez les FAPFAP ou pour motiver les élèves dans son cours de danse, pour se reposer et oublier les galères d'une nuit en forêt lettone, j'ai connu mieux... Même si me rapprocher d'Henriette n'est pas fondamentalement une mauvaise chose.

Du coup à peine levée, j'ai qu'une envie c'est d'aller me recoucher. J'ose à peine regarder dans mon miroir de poche pour constater l'état de mes poches et ma gueule de détérée. Ouais on est en plein forêt et y'a personne d'important mais bon, l'apparence reste une priorité. Je vais pas ressembler à une souillon. Et puis quoi encore ! J'enfile une tenue pratique mais distinguée, une paire de chaussures hautes et c'est parti pour une petite activité de groupe ! Ma cible pour ces vacances c'est avant tout la petite Barbara, la seule Oméga du groupe et une future alliée. D'ailleurs l’adolescente me ressemble beaucoup, on dirait presque une version plus jeune de moi-même. Même si je peine à l'avouer. C'est assez flippant. Y'a tout : La couleur de cheveux, le tempérament, l'agressivité naturelle, le pouvoir. Bref, cela en fait une cible parfaite. Mais le dénommé Basilio semble l’accaparer et j'ai aucune ouverture en ce jour précis. Je dois me résoudre à marcher aux côtés d'Altéa. J'allais entamer la conversation avant d'être interrompue par les cris d'Henriette et de Neville et d'apercevoir plusieurs individus armés un peu plus loin sur le sentier.

Farouchement individualiste, je pense qu'à ma pomme et me désolidarise tout de suite du groupe. Si je suis d'un naturel égoïste, je le fais avant tout pour passer inaperçue si jamais ça tourne mal mais aussi pour prendre ces types à revers si ça tourne pas au scénario catastrophe. Je me colle derrière un arbre et j'attends mon heure. Je suis bien aidée dans mon entreprise par mes camarades, notamment Barbie qui utilise son pouvoir et monopolise l'attention. Cette dernière est rapidement suivie d'un fumigène bien placé, par les clameurs sous forme d'encouragements d'Orian et l'action téméraire d'Altéa qui achèvent de détourner l'attention loin de ma petite personne. Lorsqu'un des chasseurs passent à ma portée, je tends le bras et me permet de lui mettre une claque. Mon pouvoir s'active au toucher mais j'aime la violence. Ce dernier est surpris l'espace de quelques secondes avant de se tourner presque machinalement vers son collègue le plus proche et d'ouvrir le feu sur lui dans un grand cri, ses yeux révulsés.

"Faites gaffe aux balles !"

Je hurle par acquis de conscience en changeant de position alors que le chasseur visé cherche à comprendre et à raisonner son pote berserk. Il commence même à s'envoler avant de prendre une bastos dans la jambe et de perdre sa concentration. Il riposte éventuellement sur son agresseur. J'en profite pour me rapprocher d'Altéa afin de la mettre à couvert derrière un arbre couché. On sait jamais, on est pas à l'abri d'une balle perdue.

Je ne me rends pas bien compte de l'état des chasseurs mais il ne doit plus en rester beaucoup de vaillants.

Résumé:
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Mar 21 Juil - 21:09
Pandi
Panda
Petite mascotte vilaine

Pandi
Panda
Un mec à terre tu vois

Pandi
Panda
Tu abrèges sa peine

Pandi
Panda
En découpant son foie

T'es cute Pandi Panda, avec tes griffes tu fais plein de petits trous !
Et tu l’éviscères ! Comme c'est trop chou !



[monsieur trou au pied est mort]
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Orian Harker
Bagarreur niveau Tomtom&Nana et Parrain des toilettes : il vous mettra la tête dans la cuvette
Orian Harker
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Pseudo : Le Parrain ou Don Harker
Super-pouvoir : Mon pouvoir, c'est de faire de vous tout ce que je veux. Parce que je sais tout sur vous. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout, rien ne pourra rester secret avec moi... Alors vous avez tout intérêt à faire ce que je vous dis.

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Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
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Mer 22 Juil - 22:58
Qu’on est bien, sur un arbre perché ! Du haut de son promontoire, Orian se délectait du spectacle. Il voyait enfin quelque chose d’intéressant ! Après un petit moment de confusion et de fuite, certains élèves commençaient à montrer une certaine efficacité. (C’était bien sûr grâce à son fumigène, qui avait permis à certains de se ressaisir). Le Parrain observait tout cela avec des jumelles, bien camouflé entre des branches, et il attribuait à chacun une note fonction de ses actions. Après tout, c’était entièrement pour cela qu’il était là. Evaluer les potentiels, et rendre compte de l’efficacité des apprentis en situation réelle. Voici donc un petit extrait de son carnet de mentale, à ce stade de l’attaque :

10/10 : Pandi. Quel merveilleux animal ! Certes, il s’était attaqué à un homme déjà à terre et évanoui, mais tout de même. Proportionnellement, ce panda censé être parfaitement normal était bien plus efficace que tous les autres. Ce petit était un véritable bijou de maléfice et de méchanceté. Faire le mal, cela semblait être aussi inné pour lui que pour Orian. C’était son alter-ego dans le monde animal. Orian avait déjà remarqué cela, mais une telle confirmation ne faisait que renforcer sa décision : il fallait qu’il arrive à faire de cet animal son camarade, sa mascotte personnelle, il devait trouver le moyen de le domestiquer. Voir Pandi Serkis serait une si délicieuse menace… Décidément, c’était une perle.

9/10 : Eris Delormes. Orian était très satisfait de découvrir l’action de cette nouvelle recrue. Et c’était d’autant plus impressionnant qu’elle n’avait pas eu l’occasion de suivre beaucoup de cours. (Quoique, si on demandait l’avis du Parrain, tout cela était bien inutile…). Elle avait en une petite gifle (oui, Orian avait vraiment tout vu avec ses jumelles) réussi à provoquer le chaos, avec deux chasseurs s’auto-éliminant. C’était vraiment très divertissant et redoutable. Voilà quelqu’un qu’il avait envie de recruter… Si elle n’avait pas la note maximale, c’était seulement parce que son pouvoir était un peu difficile à contrôler, avec les balles qui partaient partout…. Il y en avait même une qui avait frôlé l’arbre d’Orian. Un peu plus et c’était du manque de respect.

8/10 Barbara Gward. Encore une fois, Orian était en admiration devant son pouvoir. Souvent, il prétendait trouver ces petits dons surnaturels complètement inutiles, il les surpassait tous rien qu’avec son génie 100% naturel. Mais vraiment, il n’aurait pas craché sur avoir le même pouvoir que la rouquine et pouvoir faire aux gens ses quatre volontés d’une manière un peu moins… fatigante. A défaut, cela se confirmait, celle-là, il avait vraiment envie de l’avoir dans son entourage… Et elle avait l’air d’avoir un potentiel machiavélique réel. Affaire à suivre. (S’il lui avait mis 8, c’était parce qu’elle n’avait éliminé « qu’un » chasseur et donc gagnait moins de points que Eris, et aussi parce que c’était très idiot d’être aphone –oui, Orian le savait, il sait tout. Une voix cassée qu’on peinait à entendre, ça manque de classe).

Ça, c’était pour le haut du panier. Et pour être honnête, cela s’arrêtait là, le reste n’était vraiment pas très glorieux.

4/10 : Altea Tsumi. Alors certes, l’action en elle-même n’était pas mauvaise. Mais le chasseur qui jetait de la glace n’était pas hors de combat. Et surtout, cette étudiante qui un jour lointain portait un uniforme rouge (avant de révéler sa stupide nature de bisounours lors de la nuit de Saint-Valentin) prouvait encore une fois qu’elle n’avait aucun potentiel chez les super-vilains… C’était franchement ridicule, ce petit sentimentalisme et ces mijaurées. Et voilà qu’on ne veut pas que machin meure, et voilà qu’on utilise son pouvoir létal de la façon la plus inoffensive possible… Orian avait bien compris le manège. C’était un horrible gâchis.

Et évidemment, en dessous, il y avait encore les autres. Les fuyards, dont l’utilité ne dépassait pas… 0, 0, 0 et encore 0. C’était assez affligeant en fait, d’avoir aussi peu de gens avec un vrai potentiel. Ils avaient intérêt à se réveiller… Orian décida donc d’aider certains à montrer leurs capacités ! Ils n’attendaient peut-être qu’une bonne occasion… Orian sortit de son sac une terrible… balle rebondissante-vivarium, qui après 4 bonds explosait et lâchait une poignée de cafards et d’autres insectes. Il la lança sur le chasseur qui lançait des troncs d’arbre, unanimement surnommé Tronc-Man (le plus proche d’Orian), qui fut donc assaillit, comme prévu, et s’énerva d’avoir tout cela sur le corps. Mais voilà, avec les rebondissements, il pouvait légitimement penser que la balle avait été envoyée par… Neville ou Henriette, qui était dans le bon angle. Et tout cela l’avait beaucoup énervé. Aïe, aïe, aïe….

Résumé :
Orian note des gens comme le connard qu'il est. Il envoie une balle rebondissante bourrée d'insectes sur la tête de Tronc-Man, qui s'énerve et pense qu'elle a été envoyée par Neville ou Henriette, vu la direction prise par la balle, qui a rebondi discrètement plusieurs fois.
Orian Harker
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Jeu 23 Juil - 0:17
Blablabla caravanne de Neville.
Blablabla il fait pas très chaud.
Blablabla trek en forêt.

J'aurais pu vous parler de tout cela mais ce qu'il fallait surtout que je vous dise, c'était que j'avais pu emmener mes kusarigamas en Lettonie ! Mouahahaha j'étais trop contente ! J'avais même coupé ma viande avec tellement j'étais fière de pouvoir m'en servir ! Nan parce que le cadeau du père noël qui finit dans le bureau de Mademoiselle Mila tout le semestre ça m'avait bien foutu le seum !

Comme certains ont pu l'écrire plus haut, nous nous sommes faits attaquer par des chasseurs à grandes gueules. Manque de bol pour eux, ils étaient tombés sur un groupe de Super-Vilains (et un héros je sais pas ce qu'il fout là mais osef (j'parle de Milo hein. Basilio j'arrive pas à m'y faire...)).
Au moment où débuta t'attaque je marchais non loin de Pandi, la mascotte de l'institut. Ce fut donc tout naturellement que je me baissai pour m'abriter derrière lui. Mais ce con sans instinct de survie décida de sauter à la gorge d'un des chasseurs, me laissant sans couverture (et franchement une couverture toute douce c'est trop agréable (ouais c'était un jeu de mot)).

Bref, je dus trouver un autre endroit où me cacher. Ce n'était pas de la lâcheté. Juste de l'instinct de survie. J'avais des armes de corps à corps et eux avaient des fusils et des pouvoirs offensifs ! Je ne pouvais qu'au mieux faire une attaque surprise. Je me justifierai bien évidemment avec cet argument une fois le combat fini !

De là où j'étais je n'arrivais pas à distinguer tout le monde. Alors je commençai à grimper à l'arbre pour avoir une meilleure vue... Et prétexter une fois le combat fini que je voulais bien évidemment sauter sur un chasseur que j'aurais voulu attirer sous mon arbre !
Ce fut alors, toujours en pleine ascension, que je vie une bombe ou je ne savais quoi tomber d'un peu plus haut et atteindre Tronc-man. Puis le mec hurler en se faisant attaquer par une nuée d'insectes. Je ne parlais pas sa langue mais il était clairement en colère. Et il dirigea sa colère vers... Neville et Henriette ! Oh non ! Ils allaient sa faire massacrer ! Je devais faire quelque chose !

Je ne fus pas assez rapide pour l'empêcher de lancer son premier tronc, mais j'intervins quand même. Je criai à son attention :

"Hey gros débile !" Je lançai le poids de mon kusarigama sur Tronc-man et le touchai au bras. Mouais... Pas super ouf comme tir. Et ça ne l'avait visiblement pas blessé. Je m'empressai de tirer sur la chaîne pour ramener l'extrémité de mon arme vers moi. À moitié accroupie sur une branche, et la partie contenant la lame tendue vers lui dans un signe provocateur, je continuai à me faire entendre. Sans chercher à faire une punchline pour une fois. Simplement en le sifflant. Il fallait bien chercher un langage universel !

Pour l'instinct de survie c'était mort...
Tronc-man lança un nouvel arbre, dans ma direction cette fois. Le projectile faucha mon arbre à sa base et le fit basculer vers le sol. Je sautai par réflèxe et tournoya sans vraiment contrôler ma chute.

Le monde autour de moi devint trop flou pour que je discerne correctement ce qui se passait. Je pus cependant apercevoir ce sale merdeux d'Orian Harker voler plus ou moins dans la même direction que moi. Mouahahaha mange toi bien le sol enfoiré !


Invité a effectué 1 lancé(s) d'un Kakarma - FDP :
[Mini-Event] La colo des supers Nada10


Résultat du lancer de dés :
KAKARMA : Khalee tombe comme par hasard sur le chasseur sans pouvoirs, les deux bras en avant. Les lames s'enfoncent dans la cage thoracique du mec, tandis que la tête de Khalee lui met un coup de boule. Khalee est assommée par l'impact.
LUCKY : Sans vraiment comprendre comment, Khalee atterrit sur ses jambes et fait une dizaine de pas dans son élan. Elle s'arrête nez à nez avec le chasseur lambda. Les deux hurlent. Khalee de surprise et le chasseur... Parce que c'est un chasseur. L'homme pointe son arme sur Khalee mais la super-vilaine-en-devenir déroule sa chaîne et l'entortille autour du fusil. Un tir retentit mais ne touche pas Khalee. De sa seconde main, Khalee donne un coup de lame dans la cage thoracique... Mais monsieur Lambda reste debout (et hurle encore).
Invité
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Gaston M. D'Aulnay
Moins useless que le pouvoir d’Alexandre !
Gaston M. D'Aulnay
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Super-pouvoir : Milo est habité par deux entités :

→ Gaston alias le Génie qui lui a piqué son nom. Lorsqu'on caresse/frotte la peau de Milo en prononçant le prénom "Gaston", le génie prend la place de Milo et te propose de faire un voeu! Outre les habituels interdits (faire mourir, ressusciter...), il y a 3 conditions...! Mais que peu de personnes connaissent ! Mais si tu ne respectes pas...

- La 1ère : ton voeu ne sera pas exaucé.
- La 2ème : ton voeu te sera retiré.
- La 3ème : quelque chose d'aléatoire se retournera contre toi.

→ Simorgh alias un symbiote Phénix qui lui donne l'apparence de cet oiseau au plumage flamboyant de 2 mètres. Milo peut s'enflammer sous sa forme humaine comme sous sa forme d'oiseau, ainsi que cracher du feu par son bec.

De quoi je suis un génie ? Ah, tu veux dire un génie... Intelligent quoi ? Ok, ok, non, rien.
Réputation (intra-école) : 6/10 : Milo n'est pour l'instant "qu'un héro parmi d'autres" aux yeux des personnes de l'Institut... POUR L'INSTANT. Et ça lui plait. Ca lui plaira moins quand tout le monde saura qu'outre son apparence de phénix, il est possédé par un génie pouvant exaucer le voeu de quiconque... Disons qu'il n'a pas hâte.
Les Petits + : Beaucoup de monde l'appelle "Milo" et il se présentera toujours en tant que tel. // Il est amoureux de la directrice de l'EIFEB. // Il est fiancé à sa meilleure amie mais ça n'est qu'un arrangement pour un mariage entre familles nobles et pour avoir la paix. // Il déteste être touché et déteste l'eau à cause de ses deux pouvoirs. // Milo est rancunier, méfiant, très hargneux et ne correspond pas vraiment à ce qu'on attend d'un héros quand il est face à quelqu'un en qui il n'a pas confiance... aka beaucoup de monde.
Haters : 225
Jeu 23 Juil - 17:43
Dire que tout ceci était un bordel serait un euphémisme.

"...te l'avait dit..."
arriva à prononcer le pauvre Basilio à Milo, accroché à son cou un peu trop energiquement au gout de ce dernier. Oui, Baz l'avait prévenu que ça allait partir ne cacahuète, et le héros avait voulu le voir... Une journée. Il n'avait pas fallut attendre UNE FUCKING journée avant que quelque chose ne leur tombe sur la gueule!

"Mais ça vient de l'institut ?!" demanda le pauvre héros dans sa course, s'époumonant à parler et courir en même temps. Mais cette fois-ci l'americano-espagnol ne répondit plus, pas par rapport à une gorge enflammée mais plutôt car il s'était perdu mentalement. Son attention n'était plus sur le héros mais sur son amie. Il l'avait quitté quelques secondes du regard, lorsque Milo l'avait embarqué sur son dos, JUSTE LE TEMPS DE SE PLAINDRE! Et elle n'était pas à leurs côtés en train de courir! Aussi, ce fut avec la peur au ventre qu'il se retourna du mieux qu'il le put pour observer... Barbie au loin, ne bougeant pas! Mais elle foutait quoi ?! Baz voulut l'interpeller, pour la sortir de se torpeur (ou d'un plan stupide, la rousse était assez hargneuse, il le savait) mais aussi pour que Milo fasse quelque chose mais... Il ne put rien sortir. Le héros comprit cependant en sentant son protégé se mouvoir sur son dos.

"Je te met à l'abri et j'y retourne !"

Non! Maintenant!

"J-Jac...qua..." tenta Basilio mais vainement avant de tousser comme un perdu, se contractant sur le pauvre bleu.

"T'as pas VRAIMENT ESSAYÉ d'utiliser ton pouvoir sur moi là ?!" s'énerva Milo avant d'être subitement prisonnier dans un piège de fumée et d'entendre... La voix de ce crétin de Parrain de mes deux ?! Mais il allait le tuer celui-là! Quitte à perdre son rang de héros, ça débarrasserait BEAUCOUP de monde! Se dépêchant de courir hors du nuage de fumée, Milo se retrouva bientôt hors de sa portée avant d'entendre une autre voix désagréable... Et pas que pour lui. Basilio aussi grimaça face aux paroles de sa cousine, étant cependant trop occupé à essayer de calmer sa toux pour respirer. Au moins, la quinte et la douleur étaient violentes et lui permettaient d'être assez crispé pour ne pas se décrocher de son co-équipier de galère. Milo, lui, eut assez les poumons et la gorge libre pour s'agacer.

"Je n'ai pas de conseil à recevoir d'une novice!" Ses mots furent assez forts pour cacher ceux de Basilio qui tenta malgré tout une demande à Altéa tournée autour de la protection de Barbara. Bon, c'était pitoyable et incompréhensible, mais au moins, il tentait... Et ragea fortement jusqu'à pincer Milo pour le faire réagir. "Mais arrête tes conneries toi bor-" reprit le héros à l'attention de l'autre Tsumi (aussi énervant l'un que l'autre!) avant d'entendre des tirs puis une rouquine du groupe prévenir du danger. En quelques secondes, Altéa et la seconde étudiante disparurent derrière un tronc couché et... Milo les rejoignit avant de décrocher Basilio sans douceur dans un geste enragé. "Continue comme ça et notre accord se termine!" Mais Baz s'en ficha. Se tortillant, le jeune Tsumi escalada du mieux qu'il put l'arbre couché à la force de ses bras pour retrouver du regard Barbara... Manquant de se prendre une attaque de glace! Il n'avait pas pu suivre le combat acharnée de l'oméga pendant un long moment et quand enfin il pouvait, il la voyait manquer de peu une attaque de glace ?! Son sang ne fit qu'un tour et il voulut stupidement passer de l'autre côté de sa barrière en bois, sans aucun plan. Mais la chute d'un second arbre et d'un GROS gland devant lui le retint dans son projet stupide. Orian Harker. En contrebas. ... L'OCCASION EN OR! Au final, Baz fit bien basculer son corps comme prévu de l'autre côté du tronc, aux côtés d'Orian... Et même en partie sur lui. Pour lui bloquer les bras le temps que...

"JACQUES A D-DIT PROTEGE BARB-..ARA!"

Il y était arrivé! Il l'avait dit! Il était désormais à découvert mais au moins, il y était arrivé! Enfin... Il croyait ?

Milo, de son côté, analysant la situation quelques secondes, décida indirectement d'obéir à cet empoté d'Orian (la chute avait été si drôle d'ailleurs qu'il sentit un sourire mauvais sur son visage) : Se plaçant devant Orian et Basilio après avoir dépassé le tronc de protection, le corps du héros fut gagné d'une lumière aveuglante quelques secondes avant d'enfler et d'arborer les traits d'un oiseau géant et flamboyant par la couleur de son plumage. Ses ailes se mirent tout d'abord à battre dans le vide histoire de dissiper la fumée gênante de la forêt avant de le lancer dans un vol à la poursuite d'un des assaillants : Tronc-man.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour le faire chuter et poser l'une de ses pattes sur son faible corps, poussant un cri résonnant dans toute cette stupide forêt létonienne.


En panique, Tronc-Man tenta une nouvelle attaque, sur l'oiseau cette fois mais destabilisé, le tronc fonça droit vers les précédentes victimes, Neville et Henriette. Et ce fut sa dernière attaque avant que le poids du phenix ne vienne d'avantage écraser la cage thoracique dans une pulsion meurtrière du symbiote de Milo.

---

Neville et Henriette avaient réussi à échapper à de nombreuses attaques. Déjà, le tronc volant et atterrissant devant eux, manquant de les tuer! Puis des tirs de balles, qui manquèrent la pauvre surveillante grâce à l'aide de son propre étudiant qui la tira d'un coup vers lui alors qu'elle était paralysée par la peur. Pas touche à sa belle-soeur! ... Oui, bon, c'était loin d'être officiel et il ne faisait que coucher avec son frère (quand celui-ci ne lui faisait pas la gueule bien sûr) mais UN JOUR... Et pour ça, Henriette devait rester en vie! Aussi, pour cela, Neville tira la surveillante le long du tronc jusqu'à pouvoir le contourner afin qu'elle soit à l'abri de la soudaine furie de Tronc-man sur eux. Neville pensait le prendre par surprise : dès lors que l'étranger contournerait le tronc de défense, Neville le soulerait et ça irait! ... Mais il n'apparut jamais. Laissant les échanges de tirs se passer en gardant Henry contre lui dans un premier temps, se laissant dans le mystere de POURQUOI Tronc-man n'arrivait pas... il finit par laisser sa protégée et faire dépasser sa tête sur le coté du tronc et comprit la situation : Khalee les avait sauvé! Il devait l'aider! Mais comment...?! Orian avait raison (gloups... pas tous les jours qu'il l'avouerait ça...) : ils avaient eux aussi des pouvoirs! Mais entre les différents groupes qui ne cessaient de bouger (impossible d'aider Khalee sans manquer de la souler au passage...)... Avec la panique qui l'habitait, il ne pouvait PAS viser correctement et ne souler QU'UNE PERSONNE! Mais alors que le bouclé essayait de trouver une bonne cible, son attention vira de Troc-man au taré glacé lancer une attaque impressionnante en direction d'Orian!

"ORIAN, ATTENT-..."... Tion? Attention quoi ? Une attaque gelée ? Pas vraiment. Enfin, ce fut certainement froid pour Orian mais pas comme prévu : le pique de glace s'étant lancé dans sa direction et très certainement létale... Se transforma tout bonnement en jet d'eau qui éclaboussa Orian en toute beauté. Si au début, Neville sentit son coeur s'arrêter, le temps que ses neurones comprennent... Il se sentit bientôt apaisé. Que s'était-il passé ? Est-ce que l'attaquant avait eu peur du Parrain ? Du genre un accord tacite ? Ça n'étonnerait même pas le pauvre FAPFAP avec tout ce qu'il avait appris sur cet Orian... Mais non. Car l'assaillant sembla aussi étonné que le bouclé. Se reprenant, Neville décida de s'en prendre à glace-man : en quelques secondes, l'homme se mit à tituber avant de se casser royalement la gueule par terre, pris d'un hoquet et... se mit à vomir. Comme un bel alcoolique. Neville lui avait mis la dose. Et c'était pas beau à voir. Bon, peu de personne allait voir le spectacle : Milo le héros prenait toute l'attention! Alors que Neville était fier de son attaque! ... Si bien qu'il ne vit qu'au dernier moment un autre tronc lui arriver dans la gueule! Bon, il était "petit" celui-ci et manqua de peu Neville qui... ... Non. Il ne manqua pas Neville. Ni sa main. Par il ne sût quelle mystère... Neville se retrouva bloqué, la main bloquée sous ce putain de tronc anciennement volant et... transpercé par quelque chose. Dans la paume de sa main. Autant dire que le cri de douleur qu'émit le pauvre jaune transperça la forêt à la suite de celui de l'oiseau...

"NEVILLE ?!"

"J'vais mourir j'vais mourir j'vais mourir..." commença alors à répéter, comme pour s'encourager, le pauvre Neville, allongé au sol, essayant de se reprendre et de ne PAS PA-NI-QUER. Voyant qu'elle ne pouvait rien faire (soulever un arbre à elle toute seule ?), Henriette se releva et cria à qui pouvait venir l'aider "J'AI BESOIN D'AIDE!" ... Tout juste quelques secondes avant de voir Khalee occupée à se battre avec un chasseur ... Et de voir une balle se perdre... Dans la prothèse de Basilio. Paralysée quelques secondes, son regard se porta au final sur Khalee et son chasseur gueulard... C'était sanglant... Et que dire de ce qu'il restait d'un homme à terre et du Panda de l'institut... Henriette avait envie de vomir...

---

Résumé : Milo met à l'abri Baz aux cotés d'Altéa et Eris, se transforme en oiseau, dégage la fumée, pourchasse tronc-man et le tue en l'écrasant.
- Baz sort de son abri et ordonne avec son pouvoir à Orian de protéger Barbie. Il reste comme un gros débile à sa place et se prend une balle dans la prothèse.
- Neville déclenche (sans savoir que c'est lui) son pouvoir en changeant l'état de l'attaque de glace de glace-man : au lieu de se faire transpercer par un pique de glace, Orian se prend de l'eau glacée en pleine poire ♥ Il soule ensuite glace-man a l'en faire vomir et... se fait prendre en sandwich sa main entre le sol et un tronc volant... ou trainait un clou [Mini-Event] La colo des supers 3313444565 #Jesusjusqu'aubout
- Henriette gueule en demandant de l'aide pour Neville. #jesersàquelquechose.
Gaston M. D'Aulnay
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Barbara Gward
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Super-pouvoir : Jacques a dit : Barbara utilise la parole pour plier les autres à sa volonté. Il lui suffit d'utiliser la formule "Jacques a dit" pour que la suite de sa phrase devienne un ordre que son interlocuteur doit exécuter, qu'il le veuille ou non.

Maîtrise du son : Barbara a la capacité de manipuler les ondes sonores. Elle peut contrôler les fréquences, c’est-à-dire qu’elle peut intensifier ou atténuer le son à sa guise, peut le rendre plus aigu, plus grave, plus strident, etc, voire le passer dans le domaine des ultra-sons. Cette maîtrise des ondes sonores lui permet d’agir sur les vibrations et de créer des dommages concrets, plus particulièrement causés par des ondes de choc. Au besoin, la jeune fille est capable d’accumuler les ondes en un endroit précis. Barbara sera amenée à se servir de sa voix comme outil, mais contrairement à sa capacité de contrôle mental, elle n’a pas besoin de parler pour activer son pouvoir. Ses deux pouvoirs ne sont pas cumulables.

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Réputation (intra-école) : 8/10 : Qui n’a jamais eu affaire à la jeune tortionnaire bretonne ? Rares sont les bienheureux qui ignorent encore l’existence de la Chevalier, ses caprices et ses lubies. Généralement, les élèves frôlent les murs sur son passage, et cela lui convient très bien. Cela dit, l’antipathie que provoque ce despote en culotte courte touche beaucoup de monde, et elle n’est pas souvent invitée aux soirées… au moins, personne ne remet en cause sa badassitude d’oméga.
Les Petits + : Sœur à 100% de Shana, Emma et Pascal, c'est aussi la demi-sœur de Sasuke, la belle Azalée et... Harry.
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Sam 25 Juil - 0:03
Tout se déroulait si vite que Barbara doutait d'apercevoir plus d'une infime partie du déroulé de ce grand chaos ambiant - pour ne pas dire grand bordel. Tout le monde hurlait, courait, évitait tant bien que mal de se faire percer par un pic de glace, une balle ou un tronc d'arbre. Altéa semblait bien s'en tirer, quoique sa bienveillance soit plus que mal venue dans cette atmosphère de panique générale et de danger imminent. Continuant le travail de Barbie, elle s'en était prise au chasseur au pied troué et avait laissé son sang couler à grands flots vermeil, au plus grand plaisir de la jeune oméga, avant de... d'arrêter l’hémorragie ? Sérieusement ? Elle n'aurait pas pu le laisser le vider de son hémoglobine en paix, Ghandi 2.0 ? Pour l'amour du ciel... Le moment était décidément bien mal choisi pour faire dans les bons sentiments ! Barbara se serait sûrement énervée, si elle n'avait pas été trop occupée à lutter contre son souffle court et des quintes de toux à s'en arracher le larynx. Au moins, le type était évanoui et dûment neutralisé, c'était déjà ça.
A plusieurs mètres de là, les tirs redoublaient d'intensité, et les balles perdues pleuvaient de tous les côtés. Intriguée, l'adolescente jeta un regard fugace aux deux chasseurs responsables de cette pagaille, occupés à s’entre-tuer dans la joie et la bonne humeur. La scène lui arracha un rictus. Elle soupçonnait la nouvelle, Eris, d'être à l'origine de ce massacre. Elle n’était pas suffisamment proche pour se sentir directement menacée, et Basilio non plus, alors… son pragmatisme reprenait le dessus.
Puis soudain, jaillissant d'elle ne savait où, le panda de l'institut - elle avait arrêté de chercher à comprendre depuis longtemps - se jeta sur le corps inconscient du chasseur au pied troué, qui était définitivement mort, à en juger par les tripes qui volaient tout autour de sa dépouille. Un seul mot lui venait à l'esprit : Quoi ?! Qu’est-ce que c’était que ce délire, à la fin ? Elle n’avait ni le temps, ni l’envie de se pencher plus en avant sur la question…
Dans ce déluge de balles et de super-pouvoirs, Barbara espérait seulement que l’apprenti super-héros qui avait emporté Basilio sur son dos le mette au plus vite en sécurité. S’il devait lui arriver quelque-chose… mais tout allait bien. Tant qu’elle continuait de courir, tant que le Tsumi était sous la protection de Milo, tout allait bien. L’adrénaline pulsait dans ses veines, anesthésiait les émotions indésirables. Elle aurait tout le temps de réaliser, plus tard, en sécurité…
Son regard accrocha celui de Basilio et son cœur manqua un battement. Il la regardait avec des yeux écarquillés. Il avait peur. Elle… n’avait pas peur. Elle était trop choquée pour avoir peur. Il lui restait encore à s’en sortir en un seul morceau…
Soudain, les sons de balles furent recouverts par des beuglements à peine humains. On aurait dit… Orian ? Elle ne comprit pas ce qui lui prenait de hurler comme un porc qu’on égorge, ni ce qu’il tentait de dire, mais elle vit la fumée arriver dans sa direction par grands nuages blancs. Fuck this shit, qu’est-ce que ces péons avaient encore foutu ?! Bientôt, elle ne vit plus rien d’autre que des volutes blanchâtres. Ses yeux piquaient, sa gorge, déjà dans un sale état, était en feu, et elle peinait à respirer correctement. Incapable de courir plus loin, elle fût forcée de s’arrêter, pliée en deux, toussant de tout son saoul. La suite des évènements aurait pu tourner de façon autrement plus sinistre pour l’adolescente, si la fumée ne s’était pas rapidement dissipée. A l’endroit où se tenait quelques instants plutôt le super-héros et son passager, se tenait un immense oiseau au plumage orangé. Où était passé Basilio ? Caché quelque-part, elle l’espérait. Elle-même se traina derrière un arbre, pour reprendre son souffle quelques instants, incapable de se remettre à courir derechef.
Tout allait déjà très vite, trop vite, et pourtant… les choses semblèrent encore s’accélérer davantage. Est-ce que… Orian venait de tomber d’un arbre ? Qui est-ce qui criait à l’aide d’une voix haut perché ? Et est-ce que c’était Bouclettes qui hurlait comme un goret ? QU’EST-CE QUI SE PASSAIT ENCORE ?! ELLE COMMENCAIT A EN AVOIR SERIEUSEMENT MARRE DE CES CONNE…

- JACQUES A D-DIT PROTEGE BARB-..ARA!


Pardon ?
Les yeux ronds, Barbara jeta un regard en biais à Basilio, qui était de nouveau bien en vue. Au moins, il avait l’air d’aller bien, mais à présent que ce point était clarifié, la vraie question était… sur qui avait-il utilisé son pouvoir ? L’initiative du garçon aurait dû la remplir de joie, et elle sentait bien que quelque-part, elle en était excessivement contente, mais pour l’heure elle se sentait seulement abasourdie.
Il y eut de nouveaux hurlements, purement bestiaux, puis elle la vit. La balle. La balle qui avait fusé droit sur Basilio. Pendant un instant, le monde se mit à tanguer. La prothèse. La balle s’était figée dans sa prothèse. Soudain, Barbara vit la réalité se teinter de rouge. Une fureur froide s’empara d’elle, pénétra son ossature.
Qui. Avait. Osé ?
Très rapidement, son regard se posa sur Khalee, occupée à planter un de leurs assaillants. La balle était partie du fusil du chasseur qui lui faisait face.
Insensible aux dangers environnants, à la faiblesse de son souffle et de ses jambes, Barbara entreprit de contourner Khalee et son nouvel ami, pour les rejoindre par derrière. Elle préta tout juste attention à Orian qui la suivait comme son ombre – ainsi donc, c’était lui la cible des mots de Baz.
Tel un esprit frappeur aux noirs desseins, elle sembla sortir de l’ombre, juste derrière le chien de lettonien qui avait eu la mauvaise idée d’égarer sa balle dans la prothèse de Basilio Tsumi. Elle repéra sans mal le grand couteau de chasse qu’il conservait, comme tout bon chasseur, dans un étui accroché à sa taille. Le prenant par surprise, Barbie se positionna juste derrière l’homme et se hissa sur la pointe des pieds pour mieux feuler à son oreille de sa voix rauque et abimée :

- Jacques a dit : prend ta lame et ouvre toi en deux, du bas-ventre jusque en haut de la gorge, profondément.

L’homme, déjà bien meurtri par les bons soins de Khalee, se saisit de son couteau d’une main tremblante. Le porc ne hurlait plus, et ses yeux brillaient de terreur alors qu’il exécutait le bon vouloir de l’adolescente, dans un silence religieux – il n’avait pas d’autre choix.
Aux premières loges, Barbara ne manqua pas une miette du spectacle. Un sourire dément éclairait son visage encore enfantin alors que ses yeux fixaient la lame qui tranchait la chair comme un morceau de beurre. Le sang jaillissait de cette macabre fontaine, les tripes bondissaient presque hors du corps encore chaud et palpitant. L’homme agonisait en émettant à présent d’horribles gargouillis. Des flots vermeil coulaient de sa bouche grande ouverte et il semblait s’étouffer dans sa propre bile, son propre sang. Le couteau remontait toujours plus haut, terminant sa noire besogne.
Et Barbie, toujours, observait avec une délectation perceptible. Quand l’homme tomba finalement au sol, vidé de son contenu, ayant probablement aspergé Khalee de tout son sang, l’adolescente tourna son visage vers Orian. Son sourire était à présent parfaitement candide, et elle murmura d’une petite voix enjouée, à peine perceptible :

- C’était fun !

Effort qui serait sans doute, très bientôt, suivi d’une nouvelle quinte de toux… Qu’importait. Il fallait bien qu’elle exprime sa satisfaction.

En résumé:
Barbara Gward
https://institut-trueman.forumactif.com/f39-barbara
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Dim 26 Juil - 11:37
À la fin de sa discussion stratégique avec Orian, Alden n’avait pas mis longtemps à larguer le Parrain et le reste du groupe. Il s’était éloigné rapidement, et s’était finalement retrouvé à avoir beaucoup d’avance (trop d’avance, vu ce qui se passa ensuite). De l’avance au point que les pensées du groupe d’étudiants s’emmêlent. À cette distance, s’il faisait un effort pour les ignorer, il ne distinguait plus les pensées d’Altea, de Basilio, d’Orian, et des autres dont il n’avait pas daigné d’apprendre les prénoms. Les flux individuels se transformaient en une sorte de masse indéterminée, un bouillon de pensées et d’émotions suffisamment lointain pour qu’il puisse en ignorer le contenu. Et une fois ce poids mental enlevé, il pouvait simplement… respirer.  C’était inattendu, mais finalement, Alden ne trouvait pas si désagréable ce départ forcé en Lettonie.

Arrivé seulement au mois d’avril à l’Institut Trueman, il n’avait pas encore de quoi demander des congés payés pour l’été. Il avait donc eu le choix entre deux options. La première était de rester dans les bureaux de l’école pour préparer diverses tâches administratives pour l’accueil et le départ des étudiants en échange et faire la promotion de l’école. Les mots « ennui » et « routine » résumaient cela assez efficacement. La seconde était de se porter volontaire pour représenter le Bureau international dans l’encadrement de la colonie de vacances de l’Institut Trueman en Lettonie. « Pénible », « truc louche derrière » et « Trop-de-gens-en-permanence » étaient trois expressions qui décrivaient bien cette option. Vu comme ça, cela ressemblait à un choix entre la peste et le choléra. Cela dit, plusieurs éléments firent rapidement pencher la balance en faveur de la Lettonie. La présence de sa fille Altea et de son neveu Basilio était déjà un argument en soi, surtout qu’il savait que le programme des vacances serait mouvementé. Il ne doutait pas de leur capacité à se débrouiller seuls, mais ça ne coûtait rien de se rapprocher. Et très honnêtement, puisqu’il avait le choix des personnes dont il allait lire les pensées plusieurs heures par jour pendant les prochaines semaines, il préférait encore que ce soient de temps en temps celles des Tsumis qui lui parviennent que celles de ses collègues de travail. Le départ coïncidait aussi parfaitement bien avec un projet criminel mené avec Orian Harker. Donc entre un voyage qui promettait de l’action et du changement et la vie du bureau, la décision avait été vite prise.

Et maintenant qu’il était là, Alden se sentait vraiment comme en vacances. Une fois éloigné de l’Institut Trueman et du bourdonnement mental permanent qui s’y trouvait, avec sa densité habituelle d’élèves pensant n’importe quoi, et pensant ce n’importe quoi en français, la douleur qui lui vrillait le crâne presque en permanence depuis des mois s’estompait. Son âme claustrophobe appréciait aussi bien plus les grands espaces des forêts lettones que les placards à balai qui leur servaient de bureau. En certains endroits, la densité des conifères aurait également pu laisser une impression oppressante, mais il semblait que son trouble se limitait aux espaces humains. En ce qui concernait ce voyage, seul son camping-car pouvait lui poser ce problème, lorsqu’il était à l’arrêt. Il n’avait pas à s’en plaindre sur le plan du décor et du confort – il s’en fichait pas mal – et encore moins en regardant à quel point la plupart des élèves étaient mal lotis. Seule l’étroitesse de l’habitacle le dérangeait, et il s’arrangeait donc pour y passer le moins de temps possible. Il s’était un peu inquiété du traitement réservé à Altea, en sa qualité de grise, mais avait cessé en voyant qu’elle avait visiblement le choix en termes de personne prête à l’accueillir. Même s’ils avaient l’air un peu… particulier, comme ce Neville. (Évidemment, il s’était méfié lorsqu’elle avait vu sa fille d’à peine dix-huit ans se faire inviter dans le camping-car de ce type, réputé dans tout l’Institut pour être souvent ivre mort et peu fiable. Ledit Neville aurait même pu sentir un regard de pure hostilité se poser sur lui quelques instants. Mais cela ne dura pas, en prêtant attention à ses pensées, il avait assez vite compris que ce Neville était un bon bourge, qui avait juste invité tous ses copains. Alden en eût donc une impression plutôt positive, finalement).

En dehors de ce changement d’air appréciable, ce qui donnait vraiment à Alden l’impression de se sentir « mieux », c’était ce projet criminel avec Orian, qui se dessinait depuis quelques semaines. Il n’avait même pas vraiment prévu de se mettre en affaires avec lui. C’était arrivé comme ça. Après des semaines où il s’était traîné un état de sidération et d’indifférence totale à ce qui l’entourait – et d’indifférence à l’égard de sa vie en tant que double –ce qui l’en avait sorti, brusquement, c’était de croiser les pensées d’un Orian Harker préparant un plan pour son trafic de drogue à l’Institut. Et ensuite, par une sorte de réflexe, l’esprit d’Alden s’était remis en marche, calculant tout ce qu’on « pouvait faire » avec le trafic d’Orian. Ce n’était pas du tout une volonté d’aider ce gamin, qu’il trouvait surtout insupportable –mais pas plus que la plupart des trafiquants avec qui il avait traité dans sa vie – et qu’il voyait comme un débutant. Il saisissait juste la première occasion qui s’était présentée pour retrouver son monde, pour retrouver un équilibre dans une vie de risque et d’illégalité – comme s’il n’en avait pas déjà assez comme ça. Entre le crime et la dépression, le choix était vite fait. En plus de cela, le voyage en Lettonie le ramenait à la frontière d’un pays qu’il connaissait bien, la Russie, pour avoir pendant un temps trempé dans le trafic d’armes de l’ex URSS dont les Etats n’avaient plus l’utilité. La petite affaire russe avec Orian avait donc des airs de retour à la normal, et ce n’était pas pour lui déplaire.

Mais voilà, cet air de vacances s’était vite terminé. Il marchait tranquillement en suivant le chemin du trek lorsqu’il entendit, entre deux chansons qu’il écoutait grâce à un casque audio et un ipod (sur certains aspects, c’était cool 2020), des coups de feu. Puis des cris. Occupé à ignorer les pensées, toutes les pensées, il l’avait tellement bien fait qu’il n’avait pas fait attention à la deuxième masse mentale qui flottait dans la forêt, le flux hostile des six chasseurs. Fin des vacances. Alden fit retomber le casque sur ses épaules et repartit le plus vite possible dans l’autre sens, en forçant sur son pouvoir pour mieux distinguer les ennemis. Une inversion totale de toutes ses actions donc. Le temps qu’il arrive sur le lieu de bataille, il avait manqué la majeure partie du bordel (ce qui, convenons-en, et très pratique pour écrire ce poste Rolling Eyes ), à part quelques éléments repérés en pensée. (Comme le fait que ça allait « bien » pour Altea et Basilio). Les premiers qu’il rencontra dans sa course furent Neville hurlant avec un tronc sur le bras, sa collègue sous-fifre Henriette appelant à l’aide et un type avec une plaie à l’arrière du crâne, du dégueulis partout et qui titubait en jetant aveuglément des pics de glaces, plus ou moins bien formés. Le vomi, c’était sûrement l’œuvre du pauvre Neville blessé. Et cette couche de sang coagulé un peu arrachée… le produit du pouvoir d’Altea ? (Elle se débrouillait bien sa fille…).

Autant se débarrasser de ce type qui baragouinait des mots à moitié articulés en letton. Il avait beau être quasiment hors de combat, un jet de glace atteignit le tronc qui retenait Neville au sol. Un autre atterrit non loin d’Alden. Et pour le mettre hors de combat, le plus simple était encore de lui envoyer une violente attaque psychique. Le Ice-and-Pewk-Man s’arrêta d’abord de vociférer en letton et de lancer d’aléatoires pics de glaces. Ses mains se portèrent sur son crâne, et si son mal-être sembla d’abord être comme une énorme gueule de bois anticipée. Puis la douleur devint encore plus insoutenable. Entre cela et l’alcool qui coulait dans ses veines, il ne put plus tenir sur ses jambes et s’effondra sur ses genoux. Il poussa un bref hurlement, avant que son regard ne s’éteigne. Il s’étala au sol, les yeux révulsés et le corps raide, plongé dans une profonde inconscience, voire coma. Briser son flux psychique, casser sa conscience, cela avait été d’autant plus facile que l’homme était en avait déjà à moitié perdu le contrôle, grâce à l’attaque de Neville. Sans plus de regard pour le letton, Alden se tourna vers l’étudiant au sol.

Le bras écrasé par tout le poids de l’arbre, le pauvre ne risquait pas de pouvoir se dégager tout seul. Mais au moins, le tronc n’avait touché que le membre, ça aurait pu être bien pire. Un filet de sang qui s’échappait de sous le tronc indiquait qu’une blessure supplémentaire se cachait là-dessous. Un peu plus loin, un panneau gisait, sûrement détaché du petit arbre déraciné. Si l’un d’entre eux parlait le letton, ils auraient pu y distinguer les mots « Entrée interdite – Forêt privée – Chasse »… Alden observa ensuite le visage déformé par la souffrance du jeune homme, qui essayait de ne pas céder à la panique. Il le considérait avec distance, évitant de rentrer en empathie avec lui et ses pensées douloureuses, mais il se sentait quand même concerné par son mal.

-Hey. Neville. l’interpella-t-il selon l’expression anglaise, pour attirer son attention et le divertir de sa douleur. Ça va, tu ne vas pas mourir. Le tronc a écrasé ton bras, mais aucun organe vital. Ton bras doit être cassé, au pire tu risques de le perdre, mais on va te dégager avant. En tous cas tu ne vas pas mourir à cause de ça.

Bon, ça devrait le rassurer un peu, non ? Maintenant il fallait juste trouver un moyen de le dégager de là… Alden essaya de soulever le tronc pour en voir le poids, mais clairement il n’arriverait pas à dégager ça tout seul. Il regarda à la ronde pour voir qui pourrait servir de volontaire… Même s’ils n’arrivaient pas à éloigner l’arbre, le soulever juste assez pour faire glisser Neville sur le côté suffirait.

Récap:
Alden était tranquille à marcher loin devant, il n'a rien vu de tout le bordel. Il a entendu les coups de feux et cris et il rapplique. Il arrive au moment où Neville se prend l'arbre dans la main. Il met KO Glaceman avec une attaque psychique et essaie de rassurer Neville (c'est pas ouf).
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Orian Harker
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[Mini-Event] La colo des supers Giphy
Réputation (intra-école) : 9,5/10 = Orian c'est le Parrain (et le neveu préféré de Mila). Tout le monde le connaît, tout le monde tremble sur son passage. Orian, c'est celui qui vous extorque, qui vous envoie des lettres de chantages, qui vous balance des grenades aveuglantes et des fumigènes à la figure, qui vous recrute pour son business.. C'est celui qui peut faire de votre vie un enfer... ou vous offrir les meilleures opportunités, si vous êtes un loyal collaborateur. Oui, c'est ça, baissez les yeux, et baisez lui la main.
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Dim 26 Juil - 11:41
Comment dire… Orian n’eut pas vraiment l’occasion d’étoffer son classement des étudiants. Sa séance d’observation prit un drôle de tour, lorsqu’une certaine imbécile en chef dotée d’un uniforme gris, sa victime-ennemie préférée (vous l’aurez deviné, c’est Khalee) décida de monter dans SON arbre. Ainsi, elle croyait qu’elle pouvait impunément partager le même air que lui ? Que la misérable qu’elle était avait le droit de partager son trône ? Non, cela n’allait pas du tout. Mais le Parrain n’eut pas le temps de mettre en œuvre des représailles. Cette idiote de Khalee avait attiré l’attention d’un des lettons aux superpouvoirs, et à peine eut-il le temps de comprendre ce qui s’était passé qu’Orian sentit son arbre se déraciner. Il ne put se rattraper aux branches et emporté par le poids de son lourd sac à dos, sa chute fut particulièrement… ridicule. Il tomba directement sur le dos, sans avoir la moindre chance de rétablir son équilibre. Vous imaginez ? Lui, le prince du mal, chuter de façon aussi honteuse, alors que cette minable de Khalee, à cause de qui il était dans cette situation, elle avait au moins pu se rétablir et contre-attaquer avec ses armes ! C’était IN-CON-CE-VA-BLE ! Et pourtant… c’était vrai. L’action de la grise avait un minimum de classe, même si elle était stratégiquement dangereuse. Cela lui aurait arraché la bouche de le penser, mais elle aurait bien obtenu un 4 dans son classement. Tout cela porta évidemment Orian à un niveau de colère particulièrement élevé.

Et pourtant, ce n’était encore rien par rapport à la haine qui vint l’habiter, lorsque Basilio Tsumi décida d’y mettre son grain. La hauteur de la chute fit qu’Orian ne se releva pas immédiatement. Même si le tendre humus de la forêt avait bien amorti le choc, il n’en était pas moins un peu sonné. Et c’est cette faiblesse passagère que Basilio utilisa pour mettre en œuvre son plan. Orian s’appuyait sur ses bras pour se relever lorsque cette sangsue brune aux yeux bleus le tacla. Le Tsumi déboula du haut du tronc qui était dans le dos d’Orian –impossible pour le Parrain de voir la manœuvre. Il tomba sur lui et accrocha ses bras, lui faisant perdre de nouveau son équilibre. Bien évidemment, Orian tenta de se dégager et de repousser le misérable. Mais voilà : le Parrain n’était pas dans une position favorable, et il n’avait pas de goût pour la musculation. Le peu de muscle de ses bras et de ses abdominaux ne lui permettait pas de se défaire facilement de l’adolescent. Même avec sept ans de moins et deux jambes inutilisables, il pesait son poids et avait de la force. Orian réussit bien à frapper Basilio mais sans coup donné à l’aveugle tomba sur… la jambe insensible du brun. Et puis voilà, Basilio semblait être arrivé à son objectif.

« JACQUES A… A DIT PROTEGE BARBARA ! »

QUOI ?! Il osait utiliser ce pouvoir contre lui ? Ce cancrelat se croyait tout permis ! Il l’avait entravé et maintenant, il lui donnait un ordre, et il ne pouvait qu’obéir ! Orian était vraiment furieux. Ce petit con de Basilio Tsumi, il voulait l’égorger, il voulait l’étriper. Mieux, il voulait frapper son crâne contre le tronc derrière eux jusqu’à ce que son visage ne soit qu’une bouillie. Il voulait lui crever les yeux. Ou mieux, lui couper la langue. Sa perfide petite langue insolente, celle-là même qui venait de lui cracher un ordre avec un pouvoir… D’ailleurs, c’était encore une preuve qu’il était un minable, comme tous ses petits comparses cachés derrière leurs facultés surnaturelles. Sans ça, ils ne pouvaient rien faire. Voilà, il voulait lui couper la langue puis la lui faire bouffer. Et ensuite, lorsqu’ils seraient rentrés à Paris –si Basilio osait remettre les pieds dans SA ville – il enverrait ce petit corps lesté de quelques grosses pierres jusqu’au fond de la Seine. Heureusement pour Basilio qu’Orian n’ait pas le pouvoir du « Jacques a dit », car sinon, il n’aurait pas hésité un instant à mettre en œuvre l’ensemble de ces pensées.

-PETITE SOUS-MERDE DE BASILIO TSUMI ! Sache-le, tu viens de causer ta perte ! lança un Orian enragé, mais qui s’éloignait déjà. Son corps, en totale contradiction avec ses pensées, était entièrement sous le pouvoir de l’insupportable gamin et il courrait à toute vitesse vers Barbara. Ah, ça, c’est sûr, ce manque de respect, cette humiliation ne resterait pas longtemps impunie. Ses pensées étaient entièrement occupées par sa haine de Basilio, et son corps entièrement tourné vers la protection de Barbara. C’était comme s’il ne voyait plus qu’elle. Il ignora donc royalement ce qui se passait autour (ce qui, convenons-en, est pratique pour écrire ce post (bis) Rolling Eyes ), snobant jusqu’à la performance de Milo.

Barbara, justement, n’était pas très loin du letton qui jetait de la glace. Et… l’une des attaques passa tout près d’elle. Alors forcément, Orian-le-garde-du-corps devait empêcher qu’il s’en prenne à la rouquine. Pour attirer l’aveugle dans sa direction, il lui hurla une insulte en letton. Oui, Orian avait appris quelques injures lettones exprès pour l’occasion. Il ne connaissait évidemment pas les mots usuel, comme « bonjour », « s’il vous plait », « merci », ce n’était pas son genre, mais « gros connard », « imbécile » et « nul à chier », oui. Certes, insulter en langue étrangère permettait moins d’imagination que dans sa langue maternelle, mais c’était toujours bien de pouvoir se faire comprendre. Et il avait appris à la prononcer bien, aussi. La preuve en était que le type, repérant sa position à l’oreille, jeta immédiatement de la glace en direction d’Orian. C’était un pic de glace très large et très rapide, comme si le chasseur, cette fois, ne voulait SURTOUT pas manquer son adversaire. Son niveau de fureur était peut-être le même que celui d’Orian contre Basilio. Alors voilà, il était coincé. Il ne pouvait plus éviter le pic de glace. Est-ce qu’il allait mourir comme ça, aussi bêtement ? Et tout cela à cause de Basilio Tsumi. De cette petite enflure de Basilio. Cela faisait longtemps qu’il aurait dû l’envoyer dans l’autre monde celui-là. Il aurait dû se douter qu’il n’avait aucune limite, que ce garçon ne comprendrait jamais la notion de « respect ». Il n’avait pas mené de vendetta contre lui après qu’il l’ait attaqué lors de la sortie à Disneyland (déjà avec son pouvoir, comme le lâche qu’il était), parce qu’il l’avait trouvé intéressant, mais il l’aurait dû. Il le savait, un Parrain, c’était intransigeant. La moindre incartade, le moindre manque de respect devaient être punis de mort. Mais lui, Orian, il avait failli. Il avait voulu jouer, et apparemment, il avait perdu.

« ORIAN, ATTENT-… » entendit-il hurler. Il reconnut la voix de son souffre-douleur, Neville. Le demi-frère de Lotre. « Attention ? ». Il n’était pas idiot. Évidemment qu’il s’était rendu compte du danger, mais qu’est-ce qu’il pouvait bien y faire, maintenant ? Dans ce court laps de temps juste avant d’être transpercé, alors qu’il se rendait compte de son impuissance, il trouva l’énergie d’adresser un sourire ironique à Neville. Toujours un imbécile, même dans les moments les plus tragiques hein ? Doublement imbécile, parce qu’il pouvait bien lui dire attention, mais c’était trop tard. Et ensuite parce que quand bien même l’avertissement du FapFap aurait servi à quelque chose… c’était idiot de sa part de vouloir sauver Orian. Sauver celui qui pouvait faire de sa vie un enfer en un claquement de doigts. L’homme qui l’avait maltraité, qui lui avait fait du chantage. Pourquoi faisait-il donc ça ? Orian ne comprenait pas. Il lui restait peu de temps à vivre, et il ne voulait pas le laisser passer sans résoudre ce mystère. Il attribua donc une réponse à cette question : l’imbécillité. C’était par imbécillité que Neville aurait pu vouloir le sauver.

La dernière heure n’arriva pas. Ce qui frappa Orian, ce ne fut pas un dur pic de glace. Non, ce fut un déluge d’eau glacée. Trempé, mis à genoux par la pression, le Parrain en eut le souffle coupé. Comment expliquer cela ? Bien sûr, Orian ne put comprendre que ce Neville qu’il voyait comme une loque aurait pu vraiment l’avoir sauvé. Il mit l’événement sur le compte d’un dysfonctionnement du pouvoir de Glace-Man. Le coup de crosse donné par Altea avait dû le perturber. Ou alors il avait trop présumé de ses forces, et poussé son pouvoir au-delà des limites de son contrôle. Il n’eut pas le temps de s’appesantir, ni régler définitivement son compte à Glace-Man. Même le sentiment de la mort immédiate ne l’avait pas libéré du Jacques a dit, et déjà, l’impulsion de retourner protéger Barbara le reprenait. (Cette vengeance avortée était une chose supplémentaire qu’il retenait contre Basilio). Il vit le fusil laissé au sol par Glace-Man, qui avait utilisé ses deux mains pour lancer une attaque surpuissante contre Orian, et il s’en empara avant de filer à la suite de la rousse, qui ne semblait pas s’être rendu compte de tout cela. Humilié. Trempé. Glacé. Sale journée pour Orian Harker.

Mais oh ! que voilà ! Enfin une embellie ! Un rayon de soleil en ce jour de merde ! En restant collé à Barabra, son fusil entre les mains et prêt à mettre en joue quiconque s’approcherait de la rousse, Orian put observer un merveilleux et sanguinolent spectacle. S’il continuait son classement dans sa tête, cette action ferait gagner un bon point à Barbara. Vraiment, ce pouvoir de « Jacques a dit » était très intéressant… Tout comme Barbara, Orian sourit à la vision du sinistre suicide forcé. (Et, avouons-le, voir Khalee tout aussi trempée de sang et qu’il n’était trempé d’eau n’était pas sans l’amuser). Sa haine meurtrière envers Basilio passa (temporairement) au second plan, remplacée par des pensées autrement plus importantes – des plans de conquête du monde. Avec tant de potentiel, tant de ressemblance entre lui et elle (oui, Orian le savait, cette fille avait comme lui des instincts maléfiques)… ils pourraient faire de grandes choses ensemble. Quel dommage qu’elle se soit entichée de ce Basilio. Une erreur de jeunesse, sans doute.

« Quel dommage » ?



Pas sûr que ce soit dommage en fait.

Il avait entre les mains un moyen de pression. Une arme. Il ne lui restait plus qu’à en faire bon usage.

-Très jolie couleur rouge, Khalee. Remercie bien Barbara, c’est peut-être bien la dernière fois que tu pourras l’arborer… jusqu’au jour où tu seras couverte de ton propre sang.

Puis, ignorant Khalee, contre qui il ressentait pourtant beaucoup de colère (ça allait venir, pas d’impatience, l’heure de la vengeance sonnerait bientôt…), il se concentra entièrement sur Barbara.

-Je suis d’accord avec toi, ce que tu as fait, c’était fun. Très fun. C’était aussi plus que cela : ce meurtre est une œuvre d’art. Tu as un sens de l’esthétique pour ce qu’il s’agit de l’horreur, sans que cela nuise à ton efficacité. C’est quelque chose que j’admire, et c’est tout à fait de mon goût.

Orian fit une pause, regardant bien Barbara dans les yeux. Comme si par ce contact visuel, il comptait lui faire passer tout ce qu’il y avait en commun entre eux, lui donner la mesure de son ambition.

-Tu sais, en ce moment, ce que je trouverais fun, c’est de vider le chargeur de cette arme dans la poitrine et sur le tendre visage de ton Basilio. Cet usage de ce pouvoir contre, moi, c’est un véritable manque de respect. Le ton d’Orian était calme, presque doux, comme lorsqu’on évoque un joli songe. Un ton apaisant aussi, pour suggérer à Barbara de ne pas s’inquiéter de ce qu’il disait. Il enchaîna après une brève pause. Mais je ne le ferais pas, pour une seule raison. Cette raison, c’est toi Barbara. Je connais ton attachement pour lui et je ne voudrais pas te nuire. Tu vois, je suis quelqu’un d’ambitieux. Avec ton pouvoir, mes projets, ton intelligence et la mienne réunies, nous pouvons faire de grandes choses et marquer le monde à notre image. Je peux t’offrir bien d’autres occasions de faire des choses « funs » comme aujourd’hui. Tellement « fun » que ceci ne sera rien en comparaison. Prends ton temps pour y réfléchir s’il le faut, nous en reparlerons, mais tu as tout à gagner à faire affaire avec moi, en tant qu’égaux.

Tout à gagner, y compris la survie de Basilio, voilà ce qu’Orian proposait à mots très couverts… Cela dit, épargner la vie de Basilio, cela ne voulait pas dire qu’il ne le rappellerait pas un peu à l’ordre…

Récap:
Orian est pas content. [Mini-Event] La colo des supers 3895885328 Pas content du tout. [Mini-Event] La colo des supers 3895885328 Il veut se venger de tout le monde [Mini-Event] La colo des supers 3895885328 Complètement sous l'emprise du pouvoir de Basilio, il manque de se faire tuer par Glaceman mais il est sauvé par Neville. Il pique le fusil de Glaceman et suit Barbara comme un bon petit toutoubodyguard. Il lui fait un speech une fois qu'elle a fini de dépecer Lambda.
Orian Harker
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Altea C. Tsumi
Tête de gnon en formation.
Altea C. Tsumi
Altea C. Tsumi
Feat : Iris Law
© Avatar : Saumon Mortel & Bavboules & Greenhouselab
Messages postés : 343
Je suis aussi : Le Parrain & Alden & Loutron
Pseudo : The Wanderer
Super-pouvoir : ௮ Fonctionnement : Altea a le pouvoir de contrôler le sang. Elle peut le déplacer, en utilisant des réserves de sang ou directement à partir ou dans le corps d'un individu. Elle est également capable d'accélérer la cicatrisation en faisant coaguler le sang plus rapidement.
௮ Conséquences : Altea doit prévoir d'avoir de constituer des réserves de sang, de préférence avec son propre sang. Une utilisation prolongée de son pouvoir entraîne de la fatigue et des conséquences sur le fonctionnement de son propre système sanguin, avec des changements de pression sanguine ou de l'hémophilie. Elle doit contrôler les quantités de son sang qu'elle utilise dans un combat sous peine de perdre trop de sang et risquer de mourir.

[Mini-Event] La colo des supers Imageonline-gifspeed-4381510
Réputation (intra-école) : 4/10 = Arrivée depuis le mois de janvier, Altea est discrète et ne se fait pas vraiment remarquer. Elle a cependant acquis une petite réputation après la soirée du Chaos de la Saint-Valentin. Son passage des Omégas aux FDPs attire en effet l'attention, tout comme sa proximité et sa relation explosive avec Basilio, qui ne passe pas inaperçu. A cela s'ajoute le fait qu'elle commence à être connue comme étant particulièrement gentille... à la limite de se comporter comme une héroïne (comme sa mère).
Les Petits + : -Avant de se retrouver parmi les FDPs, Altea était Oméga. La raison de sa déchéance? Elle a attaqué avec son cousin Mila lors du bal de Saint-Valentin...

-Altea un petit chaton Il s'appelle Gal, officiellement pour Gale, officieusement pour Galahad.
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Dim 26 Juil - 21:24
Une « novice » ? Il se foutait de qui, le petit ELEVE (soi-disant) super-héros, qui avait encore besoin d’aller à l’ECOLE et de suivre des COURS à 21 ans ? Des deux, s’il y avait un novice, clairement, c’était lui. Altea n’avait pas eu besoin d’années d’entraînement et de simulation avant de faire ses armes sur le terrain. Depuis qu’elle avait commencé il y a 4 ans et demi à travailler avec sa mère et son cousin, elle avait eu le temps de se forger une expérience et à devenir une super-héroïne. Elle n’était pas seulement une « apprentie », elle. Altea avait aussi fait des missions avec d’autres groupes de héros que celui de sa mère, par exemple lorsqu’elle agissait dans Miami avec Tabitha. Et ensuite quand elle avait poursuivi quelques recherches seules de son père aux Etats-Unis. Même aujourd’hui, elle espionnait les élèves super-vilains en tant que superhéroïne. Certes, on pouvait dire qu’après 4 ans, elle était encore une débutante, une jeune super. Mais entre elle et Milo, clairement, la plus expérimentée c’était elle, non ? Donc elle avait tout à fait le droit de lui demander quelque chose, et a fortiori quand ce qu’elle lui demandait, c’était la chose la plus judicieuse. Avouons-le, Altea avait envie de le frapper. Mais cela devrait attendre… Elle devait ignorer cet abruti. Tant qu’il s’occupait de Basilio, le reste, elle s’en fichait.

Altea se retourna. Elle espérait que son attaque avait donné aux autres l’occasion de fuir et de se mettre en sécurité. Elle entendit bien une petite dispute éclater entre les deux apprentis super-héros du groupe, mais elle l’ignora – il y avait bien plus important à régler. Cela dit, elle eut à peine le temps de dresser un constat de la situation et d’établir qui il fallait protéger en priorité qu’un cri d’avertissement retentit. La jeune femme mit un instant à avant de la reconnaître. Cette voix peu connue, c’était celle d’Eris, une Oméga récemment arrivée à l’Institut et avec qui elle suivait des cours de danse. Et tout juste après, comme pour lui donner raison, deux chasseurs commencèrent à se tirer dessus. … Et là, Altea était perplexe. Qu’est-ce qu’il leur prenait à ceux-là ? Pourquoi ils s’attaquaient entre eux ? Ils n’avaient pas assez de cibles comme ça, avec tous les étudiants ? Peu importe, cela les arrangeait bien au final. Même si ce massacre était horrible et qu’avec ça, elle craignait qu’ils se prennent des balles perdues. Elle s’éloigna en cherchant un abri, et fut interceptée par Eris, qui avait sûrement remarqué sa quête, mais qui elle, avait déjà repéré un endroit. Altea se laissa entraîner par la main de la jeune femme et suivit sa longue chevelure rousse, flottant dans le vent, la mener jusqu’à l’arrière d’un gros tronc d’arbre.

-Merci Eris, dit chaleureusement Altea, en profitant de ce moment d’accalmie. Eris avait l’air d’avoir un fort caractère, mais pour l’instant, Altea avait plutôt une impression sympathique d’elle. Certes, elle s’en méfiait un peu parce qu’elle se souvenait de ce qu’elle avait fait le jour de la chasse à l’homme de l’Institut, elle avait aidé les poursuivantes de Basilio, mais elle ne lui en tenait pas vraiment rigueur. Elle était nouvelle à l’Institut, elle était juste arrivée au milieu de tout ça et voulait trouver sa place. (Oui, Altea avait une bonne nature, elle ne voulait pas juger trop rapidement les autres et n’était pas non plus excessivement rancunière. Pas assez peut-être. Il n’y avait qu’à voir comment elle se comportait avec Basilio…). Ensuite, elles s’étaient un peu fréquentées au cours de danse, ça leur faisait donc un point commun. Et voilà maintenant qu’Eris n’hésitait pas à l’aider face aux chasseurs. Forcément, elle n’allait pas en avoir une mauvaise image. Dis… c’est toi qui a fait ça ? C’est ton pouvoir ?

Et voilà que… le Snobinard (c’est le nouveau surnom de Milo) déposa à côté des filles… un Basilio. Sans aucun égard, comme si c’était un vieux sac de pommes de terre. Il lui donnait le traitement d’un petit fardeau encombrant dont on avait hâte de se débarrasser, et pas celui d’une personne. Altea entendit la parole cryptique que lâcha Milo avec énervement : « Continue comme ça et notre accord se termine!». Quel accord ? Dans quelle histoire son cousin était-il encore allé se fourrer ? Altea lança un regard furieux à Milo. Ça se prenait pour un super-héros, mais ça abandonnait son pote handicapé, alors qu’en face, des balles fusaient, avec le combat des deux chasseurs. S’ils bougeaient et contournaient le tronc, Eris et elle auraient du mal à le bouger pour le remettre à l’abri… (Bon, peut-être qu’à ce moment-là, Altea dramatisait. Enervée contre Milo, elle n’allait pas lui passer la moindre « faute », aussi minime soit-elle.) Elle jeta une œillade agacée à l’apprenti super-héros, qui s’en allait déjà. (Super-héros ? Super-égo, oui.).

Altea s’arrangea pour regarder au-dessus du tronc. En face d’elle, le combat entre les deux chasseurs faisait rage, et si la majorité des coups précipités avaient manqué leur cible… de multiples blessures étaient apparues sur leur corps. Le sang coulait à flots. Ils étaient encore en vie, mais cela n’allait certainement pas durer. Même le destin horrible des chasseurs ne donna pas à Altea une mauvaise impression d’Eris. Elle avait trouvé un moyen de les protéger, c’est tout ce qu’elle pouvait dire. Elle n’allait pas lui reprocher les conséquences de pouvoir pour la qualifier de psychopathe… Cela n’empêcha pas Altea et sa petite âme d’héroïne de vouloir limiter l’hémorragie des deux chasseurs, pour ne pas avoir deux cadavres à ramasser dans cette forêt. Mais pendant qu’elle se concentrait sur les chasseurs lettons, elle ne surveillait pas Basilio. Il faut dire qu’elle n’avait pas tellement de raison de le faire. Il était à l’abri derrière le tronc, il avait juste à ne pas bouger. Mais non, elle vit cet idiot fini grimper dessus.

-Basilio ! Qu’est-ce que tu fous? Cretino ! s’écria Altea dans son dialecte familial. Elle joignit les gestes à la parole et tenta d’attraper son cousin pour le faire rebasculer du bon côté de l’arbre. Mais celui-ci ne l’entendait pas de cette oreille. Il était à la limite de sa portée, et il continua. Descends, bordel ! Elle retenta encore une fois de rattraper ce débile fini. Pour cela, elle dû se mettre elle-même à découvert, montant au-dessus du tronc. A ce moment-là, une balle perdue des deux chasseurs s’écrasa dans l’arbre à deux centimètres de son bras. Une écharde vola et vint s’y ficher, arrachant à Altea un gémissement de douleur. Cela arrêta sa progression, et pendant ce temps, Basilio tomba de l’autre côté. Sur Orian. Oh et puis merde ! Va te faire trouer Basilio fucking Tsumi, vu que t’attends que ça! , s’énerva Altea en repartant du côté d’Eris, en grimaçant lorsqu’elle devait s’appuyer sur son bras.

Altea, lasse, croisa le regard de la rousse. Franchement… La pauvre avait assisté à une scène désolante.

-Désolée pour cette scène de famille… Tu veux bien m’aider à retirer l’écharde ? Comme ça je peux me concentrer pour arrêter le sang dès que c’est fait demanda-t-elle.

Cela ne devait pas prendre longtemps, moins d’une minute… Mais cela allégerait Altea d’une blessure inutile. En parallèle, elles entendirent de l’autre côté la voix cassée de Basilio cracher un « Jacques a dit va protéger Barbara ». Alors c’était donc ça, ce que ce petit imbécile voulait à tout prix faire ? Protéger son amie ? Altea sentit sa colère retomber un peu – mais juste un peu, parce que c’était absolument stupide, tout ça. C’est sûr que ça l’aurait bien servi, Barbara, d’avoir un crush avec une température corporelle de 15 °C, après quelques heures passées à l’état de cadavre dans une forêt lettone. Altea jeta de nouveau un coup d’œil au-dessus du tronc, pouvoir où en était la situation. Orian était parti et quant aux chasseurs… Elle s’en était désintéressée, alors leurs plaies coulaient de nouveau à flots et… Ils ne tardèrent pas à se viser mutuellement et presque simultanément dans des points vitaux, l’un à la tête, l’autre cœur. Altea ne pouvait pas encore ressusciter les morts… Surtout que maintenant, ce n’était vraiment plus sa priorité. Mais à ce moment où elle se penchait, elle vit une balle se ficher dans la prothèse de Basilio. Elle fut un instant envahie par la rage, et elle prit le fusil qu’elle avait toujours pour tirer deux balles en direction du chasseur responsable. Mais celui-là était en plein combat avec Khalee (elle s’en sortait bien, sa camarade FDP), et Altea ne voulait surtout pas risquer de blesser sa camarade grise… Donc si elle avait visé large, le plus loin possible de Khalee, et rata. Une balle créa juste une petite entaille sur sa main.

-Je vais aller récupérer cet idiot dit-elle à Eris.

C’était le moment en plus. Elle venait d’entendre un étrange cri et avait repéré le… phénix. C’était ça, le pouvoir de Milo. Et malgré elle, elle se sentit impressionnée. Elle contempla un instant la magnifique créature mythologique, avant de se reconcentrer sur ce qui lui importait, son cousin. Ce Milo, aussi insupportable soit-il, faisait le show et attirait toute l’attention. Très bien, c’était le moment d’agir. Concentrée sur le futur sauvetage de Basilio, elle tendit à Eris un fusil. Tu me couvres ? La rousse s’en servirait sûrement mieux qu’elle, de toute façon.. Et s’il y avait un problème, autant Altea pouvait agir à distance, autant elle n’en était pas sûre pour sa camarade. Altea courut vers Basilio et parvint à le traîner de nouveau à l’abri. Là, il eut le droit à une sympathique engueulade. Basilio you fucking bakka tare ! Elle le regarda avec un mélange de colère et de soulagement… Les français disent que l’amour rende aveugle, ils n’ont pas tort, toi tu ne vois même plus les balles...

Alors certes, elle n’avait aucune preuve que Basilio soit amoureux de Barbie mais… vu la situation et la réaction de Basilio, elle ne se dérangeait pas pour sauter aux conclusions. Altea ne le regarda un instant, sans savoir si elle avait envie de l’étreindre (à ses risques et périls) ou de le balancer une gifle. A défaut de l’un ou de l’autre, elle soupira. Et elle n’eut pas le temps de se poser plus longtemps la question. Un grand hurlement retentit, puis elle entendit Henriette appeler à l’aide ! Ses instincts de super-héroïne reprirent le dessus.

-J’y vais ! Eris… ? Elle l’interrogea du regard, pour savoir si elle voulait venir aussi à la rescousse.

Puis Altea partit en sprintant. Elle ne s’arrêta pas lorsqu’elle passa devant le cadavre de Pied-Troué et les traces de pattes ensanglantées de panda. Tout juste tourna-t-elle la tête dans l’autre sens, pour ne pas voir les détails de cette horrible scène. De même en voyant le phénix achever son vol majestueux en écrasant sans aucune pitié un chasseur. De tous les massacres qu’elle vit pendant cette journée, c’était peut-être bien celui-là qui la perturba le plus. C’était un super-héros, non, Milo ? Et les super-héros, justement, n’étaient pas censés tuer hors nécessité. Or là, il avait d’autres options à sa disposition, il dominait largement la situation… Ou alors justement, il ne se dominait, il ne dominait pas ce Phénix. En tous les cas, cela mit Altea dans une humeur sombre. Le fait que Milo ait longuement craché sur les super-vilains et ait formé une image d’elle aussi négative lorsqu’ils s’étaient rencontrés, simplement à cause de cela, lui revenait aussi en mémoire. Quelle différence il y avait-il, aujourd’hui, entre lui, drapé dans son honneur de soi-disant super-héros et les super-vilains aujourd’hui ? Il n’y en avait plus. Et d’ailleurs… Elle ne faisait même plus exception. Elle aussi, elle avait franchi la limite, car elle ne s’arrêta pas lorsqu’elle vit de loin Barbara toute proche d’un chasseur, comme si elle lui murmurait un de ses fameux « Jacques a dit » à l’oreille – elle ne la connaissait pas beaucoup, mais suffisamment le deviner. Elle ne fit rien, mais elle aurait encore pu l’arrêter pourtant. Mais non. Qu’il crève, ce chasseur qui avait tiré sur Basilio. Elle s’en fichait. Le temps qu’elle soit à sa hauteur, le massacre était fait. Altea ne fit que lui glisser un Ton Basilio est à l’abri derrière un tronc là-bas, s’il n’a pas encore eu la bougeotte….

-Henriette ! ça va ? s’exclama son élève de danse dès que la surveillante fût en vue. Ensuite elle jeta un œil aux alentours. Elle comprit que le problème n’était pas Henriette, mais Neville, cloué au sol. Elle croisa le regard d’Alden et lui décrocha presque un sourire. D’une certaine manière elle était soulagée le voir, en fait. Ou de le voir [i]enfin
. A côté, au sol, un Glaceman inanimé…

-Oh non, Neville ! ça va aller, on va te sortir de là, on va te soigner !

Altea était vraiment très inquiète pour son ami, qui devait souffrir le martyr. Complètement en empathie avec lui, elle s’approcha du tronc pour le soulever avec Alden et les autres volontaires… Après cela, elle pourrait s’occuper de la blessure sanglante qui se présageait. Et puis pas loin, il y avait Henriette et Khalee, les deux étudiantes en médecine, elles auraient sûrement une idée de quoi faire pour aider Neville…
Altea C. Tsumi
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